Du coq à l'âne (Walrus)
Initialement, j'avai pensé à Kaolin.
Oui, kaolin, vous savez : cette merveilleuse terre blanche indispensable à l'obtention de l'élégante porcelaine !
J'y avais pensé parce que je suis (enfin j'étais -et si peu-) chimiste mais aussi parce qu'abusé par sa couleur, je croyais que la terre d'Andenne (le patelin voisin de celui de ma mère : Seilles) en était. Depuis, j'ai constaté qu'elle n'était que de la "terre à pipes", la derle.
Évanouie donc mon idée de vous faire voir ces "têtes de pipe" parfois extravagantes que je découvrais dans la vitrine d'un petit magasin du quartier de ma grand-mère.
Allez, juste une pour le plaisir, figurant la tête du roi des Belges Léopold II, si décrié aujourd'hui et dont on voudrait bien effacer le souvenir (particulièrement les politiciens actuels tellement efficaces qui n'aiment pas qu'on se rappelle qu'à la fin de son règne, la Belgique était la troisième puissance industrielle du monde).
Passons... et revenons au kaolin !
Ma petite tête, toujours à la recherche d'associations bizarres (à l'insu de mon plein gré comme disait l'autre pédaleur forcené) m'a alors fait remarquer l'étrange proximité entre kaolin et ... Shaolin !
Shaolin, dont l'école du monastère aurait vu naître le Kung fu.
Et vous me connaissez, fervent disciple de Nana Fafo et TOKYO réunies, quand le ÇA m'interpelle, j'obtempère !
Donc...
C'est à vous, maintenant !
Ce qui me permet par la même occasion d'asseoir un peu plus ma réputation de "grand botteur en touche".