Facile : Scott Joplin, l'Arnaque... Mais encore ? Les origines, les danses européennes du 18ème siècle, la marche, etc. What else ?
Si R comme routine m'aurait mieux convenu, mot français passé tel quel en anglais : un vrai ami, enfin ! Mais il faut sortir de la routine et l'étymologie m'emporte alors qu'il est de musique question.
R comme réalisateur. Film marquant vu dernièrement "Guet apens" ("The Getaway") de Sam Peckinpah. Plus sur la beauté des deux stars et le grand art de la réalisation que sur le douceur de vivre ou la morale... Mais pas de ragtime. Et le film "Ragtime" de Milos Forman ? Pas vu, sorry !
Ragtime, on tourne autour comme cette musique entraînante aux origines du jazz qui faisait tournoyer les couples... Oui, tout ça nous ramène à la danse. Et quand le film inclut une scène de danse telle que celle-ci, chapeau !
Ragtime, que me veux-tu ?... Me faire écrire un peu quelque chose même si je ne sais rien ?...
Titre qui parodie un sujet de devoir qui nous avait été donné par un professeur de musique particulièrement doué en musique (plus qu'en pédagogie) qui ne nous avait pas inspiré le moins du monde : "Sonate, que me veux-tu ?" !
Et d'ailleurs nous n'avions pas fait ce devoir... dont le titre nous avait, après un premier temps mis KO et très vite amené à la rebellion et au boycott...
mais d'une idée qui tienne la route, qui me plaise, qui "matche"...
Jacques Brel - Les vieux (Olympia 1966)
Jacques Brel - Madeleine
Ce "Grand Jacques" m'impressionne et là grimé m'effraierait presque... Il a bercé mon enfance avec "Les vieux" (la pendule qui avance, qui dit oui, qui dit non, qui dit... je vous attends !) et un peu plus gai "Madeleine" (ce soir, comme tous les soirs, j'attends Madeleine... qui ne viendra pas !). Youpi ! Du pessimisme à la pelle, du réalisme comme s'il en pleuvait... Un artiste extraordinaire qui ne m'inspire guère côté "quête" si ce n'est celle de l'impossible étoile et donc retour à la case "départ"...
En quête d'idées et même si ma page n'est pas blanche et remplie depuis longtemps par toutes formes de quêtes... En vrac : savoir, connaissance, amour, reconnaissance, dépassement de soi, paix, sérénité, partage, besoins tant essentiels et basiques qu'inessentiels et optionnels, tant matériels qu'immatériels.
Les Parisiennes - L'argent ne fait pas le bohneur (1966)
Si je sais depuis longtemps (grâce aux charmantes Parisiennes, les "originales" pas les copies !), que "L'argent ne fait pas le bonheur"... voici quelques quêtes recensées :
- quête du Graal : mythique ("c'est pas faux...")
- quête du secret de jouvence : faustien (vaut mieux que deux... tu l'auras ?)
- quête de sens : joker ! (GPS indisponible),
- quête d'éternité, d'au-delà : sans urgence... vraiment !
Côté iconique, cette sévère sébille en fer blanc parfaitement décontextualisée naïvement cadenassée (la confiance règne !), plus près du tronc adossé au pilier d'église près du bénitier que de la modeste corbeille que les paroissiens faisaient passer et où je déposais la pièce de un franc que ma mère m'avait donnée avant d'aller à la messe du samedi soir...
De retour de la ville du Puy-en-Velay, voici une simple photo prise fin mai en ce haut lieu de pélerinage tant religieux que non religieux...
(statue de Saint Jacques)
Ah j'oubliais ! Je viens de finir ce livre (oui, ma période islandaise est permanente !). Non, pas un polar. Un livre de 2007. Tout à fait en rapport avec le thème de la quête : le personnage est passionné de roses et cela va le mener loin... à tous les sens du terme !
Avec votre (aimable) collaboration puisque ce texte ci-dessous s’entend sur la musique de la chanson de Christophe « Les marionnettes ».
Excuse-moi Christophe d’avoir mis d’autres paroles mais cela relève de la tyrannie de l’ « inspiration » (un bien grand mot) et ses lois prennent des chemins qu’il faut parfois expliciter (un tant soit peu)…
Christophe "Les marionnettes" (live officiel) | Archive INA
- Le violon, l’accordéon, le bandonéon, l’hélicon…
- Un mirliton !
- Un kazoo ?
- Allez zou !
Après la guimbarde, le kazoo ! Toute une époque des plus « folk »… Ça nous rajeunit pas mais la musique j’adore ! Attention, la musique, pas le bruit donc je vous ai épargné « Le petit bonhomme en mousse » et autres "Papayou"… pour un "unplugged".
ERIC CLAPTON....SAN FRANCISCO BAY BLUES
Pour les rimes de mirliton, en voici une (photographique) trouvée au hasard d’une balade printanière… sans même avoir besoin de se baisser, juste zoomer un peu...
Sinon, même si ni le titre ni la couverture ne m’ont attirée, le prix polar m’a attirée vers ce livre que je n’ai pas lâché : une avocate pénaliste qui se met dans la peau d’une traductrice-interprète au Palais de Justice de Paris. Un ton, un livre original.
Oui, je vous ai épargné la rime de mirliton de la daronne avec la baronne ! Qui d'ailleurs ne sortit pas à cinq heures mais à bien des heures du jour et de la nuit...
Déjà le titre ! Mais, n'est-il pas déjà pris ? Non, Frédéric c'est le moustique, dans la collection Les Drôles de Petites Bêtes de Giboulées chez Gallimard !
1°) Ludovic, donc, le lombric... : ne peut être tricoté au crochet mais...
2°) Lombric Ludovic : demeurant sous la terre et devant y rester mais...
3°) L. L. : sous ces royales initiales (on t'a r'connu !), mais...
4°) Ludo Ludique : aime s'amuser à ramper en bavant. Pourquoi pas ? Mais...
5°) Ludovic Le Lombric : de l'Ordre des Anneaux Serpentant, peut-être ? J'hallucine sûrement, mais...
Après recherches, quelques réponses...
1°) Au tricotin ! Tiens, tiens... Une nana l'aurait fait !
2°) Sur la terre il va aussi et se régalera de salades, j'en suis malade, complètement malade !
3°) Serais-tu, par hasard, le royal bébé de Kate ? Comme t'y es beau, alors !
4°) C'est pas très propre tout ça ! Vite, un écouvillon pour biberon !
5°) T'es peut-être un très noble personnage cependant mal connu de mes services !
En bonus : les titres auxquels vous avez échappé :
a) Le lombric du monde
b) Lombrics de tous les pays, unissez-vous !
c) Si tous les lombrics du monde voulaient s'donner la main...
Cependant, cher Walrus, j’aurais, paraît-il, par mes divagations bédéesques, pour ainsi dire « anticipé » le mot qui commence par P ? Oui, P comme phylactère. Ah bon.
Si c’est vrai que j’aime bien les bulles, je n’aime pas la kermesse ni en organisatrice ni en participante. Oui, à la rigueur tenir le stand de la pêche à la ligne ou récolter l’argent plutôt afin que tous ces billets de cinq et de dix ne tentent pas quelques galopins ?
Mais je n’ai peut-être plus (assez) la foi ? Bon, bon. Tout cela est trop lourd. Donc, comme disait Henri Laborit dans le chef d'oeuvre "Mon oncle d'Amérique", fuyons.
Alors, (mince, j’allais écrire « du coup » !), je vais m’aventurer sur des sables plus mouvants que ceux dans lesquels sont enfouis quelques menues babioles enfantines recouvertes de papier journal et entourés d’une ficelle (oui, je date, vintage oblige !) et poser quelques jalons aussi irréels autant qu’imaginaires.
Après K, si je me souviens bien, accueillons L M N O P, unis comme les Cinq du Club du même nom. Jouons avec eux aux devinettes, histoire de détourner le sujet tout en le traitant (gentiment, s’entend)…Bon.
Dans le portrait chinois, prétexte basique à dire et à écrire s’il en est,
L comme lipide (photo ci-jointe "toute fraîche" de dimanche, si j'ose dire !)
M comme monde (qu’en Belgique on trouve « bête » quand il y en a beaucoup, spa ?)
N comme nounours, il y en a de toutes sortes et de toutes couleurs les plus chatoyantes : orange, bleu, vert, jaune, rouge, etc.
O comme oubli, oui à la kermesse on oublie vite ses enfants, ses parents, l’heure, son régime, son porte-monnaie, j’en passe…
P comme portable, non on ne l’oubliera pas pour d’une part voir un peu l’heure, d’autre part photographier l’ébahissement de l’un, l’esbaudissement de l’autre. Pour téléphoner, difficile car trop de bruit… à moins de s'éloigner mais pour téléphoner à qui ?
Pour terminer la sortie (finalement, on y est dans l’ambiance kermesse !), pourquoi pas un petit retour sur la lettre J comme Jablonka Ivan, « En camping-car » car il écrit beaucoup mieux que moi tout en parlant très bien de lui… et de tout...
Pardonnez-moi, c’est ma période BD. Ma pensée semble s’exprimer plus facilement par ce biais iconique que par des mots se suivant en enfilades de phrases.
Que voulez- vous ! Je lutte bien contre cette tendance vers la facilité (cf. le dernier défi sur le thème « improviser » où il n’y avait nulle BD mais une photo bien triste)... Là, je ne résiste pas à exploiter cette mine d’or !
Comme j’ai cru il y a fort longtemps déjà qu’on pouvait inventer une méthode de grammaire anglaise à partir des titres des chansons des Beatles (ex. « When I’m sixty-four » pour le futur ; « Here comes the sun » pour le présentatif… and so on), pourquoi ne pas utiliser la BD ?
Paul McCartney - When I'm 64 Original
Bon, un petit délire et je m’égare même si une pointe d’humour ne fait pas de mal...
Résumons : c’est ma période BD et le mot est « jacuzzi », mot d’origine italienne, du nom de son inventeur (antonomase) qui a inventé le bain à bulles, grosso modo e la nave va !
Côté bulles, la région Champagne, ma seule et unique préférence et d’ailleurs Dom Pérignon est plus célèbre que les sept frères Jacuzzi qui en 1917 délaissèrent la culture des oranges en Italie (et certainement la misère) pour se lancer aux States dans la construction de pompes hydrauliques, etc.
Ah, oui ! J’oubliais presque ! C’est ma période BD.
Donc :
1°) Période gréco-romaine/Antiquité :
Cléopâtre, reine d’Egypte, invite son chien dans son bain pour qu’il agite l’eau et qu’elle bouillonne (d’après Voici).
L’eau serait du lait d’ânesse et le chien un lion (d’après Gala).
Enfin, elle se lave avec une éponge naturelle très en vogue à l’époque (d’après Elle).
Le lourd maquillage convient puisqu’elle ne met pas la tête sous l’eau, ayant beaucoup de choses sur la tête l’en empêchant (d’après Coiffures Magazine). D’autre part, (d’après Historia), attirer l’attention sur ses yeux aurait été un bon plan afin de faire oublier la longueur de son nez qui, « s’il eût été plus court, toute la face de la terre aurait changé. », (d’après une pensée de Blaise Pascal).
Enfin, c’est une reine en son palais et force domestiques et gardes l’entourent (d’après Terre information magazine).
2°) Epoque gauloise, revue par les années 60/70 :
Obélix dans son baquet avec force mousse. Si les Gaulois avaient inventé le savon lustrant (surtout pour les longs cheveux de ces messieurs) dit « sopo », à partir de cendres et de suif, ils avaient également inventé le tonneau et les deux sont ici parfaitement associés à une époque où les salles de bain arrivaient dans les HLM (d’après L’Huma).
Je soupçonne Obélix de « passer un savon » à un ami plutôt que de se préoccuper d’ablutions personnelles (d’après Le Point).
Enfin, un Romain de passage n’en revient pas de voir le chef Abraracourcix, habituellement représenté sur un bouclier tel un piédestal, sortir de la Hutte gauloise (d’après La Montagne), dans un baquet porté par deux poteaux, mais c’est une autre histoire et ça va faire des bulles ou tout du moins du remous ! (d’après Ouest France).
3°) Version US vue de l’Europe :
Lucky Luke dans son baquet avec une brosse vraiment GÉANTE !
Normal, beaucoup de poussière à cette époque même s’il y avait moins de nanoparticules (d’après Bio Info).
4°) Tintin au bain :
Non, ce n’est pas un tableau de Watteau ni du Tintoret (d’après Beaux-Arts Magazine) ! C’est Hergé qui nous montre que si Tintin prend un bain avec éponge naturelle (d'après GQ) et savon, il ne perd pas son temps pour autant et écoute la radio (BFM), réagit immédiatement (gouttes de sueur géantes). Tant de choses en une image !Hergé = génie (d’après Philosophie Magazine hors série).
5°) Picsou navigue sur ses sous :
Picsou Magazine nous montre Onc’ Picsou dans son état le plus habituel : la transe (d’après Psychologie Magazine). Oui, le liquide il aime, il adore ! (d’après Investir).
Ses études de physique abandonnées très tôt pour la finance (d'après L'Étudiant), il ne renonce pas à l’énonciation de la loi de Newton : tu lances une pièce en l’air et elle te retombe sur la tronche ! Si c’est pas du bol, ça ! (d’après Enfant Magazine).
6°) Encore un chien mais pas un vrai non plus (d’après « 60 millions d’amis »)
Piégé le toutou et quand on en a un, on comprend quelles ruses inimaginables il faut déployer pour arriver à le baquer de temps en temps, même dans une marmite !
7°) Un Schtroumpf qui schtroumfe rien !
L’eau est tellement bonne, qu’on n’y schtroumpfe pas à Schtroumpf les Bains (d’après Piscine magazine).
Sous le soleil exactement (d’après Gainsbourg) ; mais pas nu au soleil (d’après Bardot) : on garde son bonnet de bain et son maillot (d’après Inexpliqué magazine). Un verre de cocktail avec une paille pour ne pas se déshydrater (d’après Notre Temps) et rigidement allongé sur un flotteur et en suspension sur son matelas pneumatique, pas un neurone en mouvement (d’après le magazine Lire).
8°) Enfin le jacuzzi !
Mais le voilà le jacuzzi ! Tout chaud, tout bouillonnant ! (d’après le druide Panoramix)…