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Le défi du samedi
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12 janvier 2019

Nonantes de ma mémé (JAK)


Nonante !  Ce terme   a bercé les oreilles de mon enfance. J’éprouve une affection pour lui, si tant est que l’on puisse avoir des sentiments pour un mot.

Ma chère grand-mère, ma mémé Pierrette en avait bientôt nonantes disait-elle, sonnantes et trébuchantes,
 Elle était née à la fin du 19° siècle et nous a quitté deux ans avant ses nonantes.
Oui, sonnantes et trébuchantes étaient les années qu'elle portait allègrement.

Mais s'il est vrai que ma mémé était sonnante lorsqu’ elle riait, (cela activait ses intestins, producteurs alors de bruits que nous jugions incongrus, ma jumelle et moi), elle était, hélas, aussi trébuchante s’aidant d'une canne pour avancer à pas prudents.
Il fallait l’entendre, lorsqu’ elle disait « septante, huitante   ou nonante", en annonçant   l'âge de ses amies, avec sa voix taquine qui résonne encore à mes oreilles.
Elle enclenchait l’hilarité générale lorsque parlant   d’une voisine plus âgée qu’elle d’un an, elle affirmait convaincue, »la petite vieille du 3ieme »

Sa meilleure amie allait sur ses nonante-neuf, bientôt centenaire,  mais bon pied bon œil  .Toutes deux les dimanches après les vêpres ,  elles ne se refusaient jamais  le petit digestif sorti de derrière les fagots.

A son époque,  dans le « parlé Gaga » ( région stéphanoise.) cette forme  était fréquemment  employée. Je pense qu’il était emprunté au vieux françois.
 Ce terme de nonante est toujours   utilisé en Suisse
Cependant, pour elle, pas de liens avec la Suisse, à part avec les bedeaux déguisés en garde suisses qu’elle côtoyait à l’occasion de grands évènements paroissiaux.
Car elle était bigote, ma mémé. Se rendant aux offices, coiffée de son bibi à voilette, les mains protégées de gants crochetés en filet, tenant fermement son missel, dont parfois quelques images pieuses s’échappaient.
Mais elle n’était pas ce que on appelle "une grenouille de bénitiers !
Elle était moderne et je suis certaines qu'avec les ordinateurs elle aurait fait des miracles !

Je pense avec nostalgie à elle, et surtout je m’aperçois que je vais bientôt la dépasser en âge.  Enfin presque car les ans galopent si vite, je vous l’assure, et à plus de nonante à l’heure. !

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5 janvier 2019

La main à la pâte (JAK)

 

Gramignia , l’auteur de célèbres best-sellers, se  faisait un sang d’omelette car il ne pouvait plus cogiter dans sa p’tite cervelle où des vermicelles  avaient remplacé ses neurones.

 Les fameuses cellules nerveuses, étaient devenues raviolis  .

 

Son  Pappardelle du moment, un macaroni d’origine, lui  faisait  des onigiris, pour stimuler ses méninges,  mais il restait pâte molle et s’en tapait  la coquillette.

Il prenait des pillus vitaminées, suivait une reginette équilibré,   aucune idée  ne pacherr(a)i pour noircir la page blanche.

Il était bien en penne.

 

Pourtant, un beau jour de printemps, la sève sautant en tripoline ,  il stortini de sa langueur, après s’être tant et tant vermicelli au lit durant tout un hiver.

 

Alors il se barbilla avec son pull d’écrivain à col roulé et torsades irlandaises, reprit en mains sa girandole Montblanc  , se grattât les très rares  cheveux d’ange du  ziti , et mis finalement, sans spätzlé ,  la main à la pâte.

 

Quelques mois passèrent où il fusilli plusieurs stylos, mais rien ne le stoppa.

 

Aujourd’hui, après s’être bien crozets les méninges, il sort enfin son roman-spaghetti   dont les lecteurs sont ravioles.

 

Son éditeur Maultaschen, lui a stortini  un bel acompte de farfales sonnantes et trébuchantes

 

Il est heureux et bavetinne  comme trenette :

 

 Y A DE LA JOIE 

 

Il était temps avant, qu’il ne devienne une nouille molle

 

 RdG 03.01.2019 Jak pour Défi #540

Nom des pates ici

6 octobre 2018

Us et coutumes apéritives (JAK)


Amélie est une belle brunette aux seins
généreux .

Dans son petit coin du midi chaque jour, elle sirotait avec Marcel, à heure de l’apéro, le pastis accompagné d’ olives tout droit tombées de l’olivier du jardin de son copain Eden. De succulentes olives. Euh ! oui, quoi, je le concède, elles ont quand même entre temps subies quelques métamorphoses pour les rendre moins amères.

Elle a longtemps savouré avec volupté ces moments capiteux

Mais comme Marcel buvait sans modération, qu’il ramollissait et n’était plus à la hauteur, elle l’abandonna sans remords, lui et sa Provence un 22 septembre ensoleillé.

Elle s’évapora vers l’Italie où le Chianti la fit chanter, mais rapidement elle déchanta. Ce n’était pas la dolce-Vita dont elle rêvait. Elle n’apprécia pas le tempérament trop volage de son bel italien. Une dernière rasade de Chianti et elle déguerpie en catimini, craignant son acerbe colère

Lorsque qu’un grand russe débarqua dans sa vie tout changea. Il lui offrit de la vodka avec des petits zakouski. Ces collations se   terminaient toujours par une séance très 
capiteuse dans un Jacuzzi

Mais, à nouveau blasée, et de surcroit s’enrhumant souvent en Russie, elle prit le large pour l'Espagne


Elle y connu un original hidalgo qui   était
sobre et ne trinquait qu’avec un verre d’ eau. (Ce qui porte malchance au lit dans ce pays)

Désespérée, ne le trouvant pas assez gouleyant, elle lui offrit l’Ultima.*

Veuve elle fit bon usage des pesos qu’il avait thésaurisés.

Cependant elle s’interrogeait, et pour essayer d’expliquer son attirance envers les boissons capiteuses, en vue d’une thérapie, elle se plongea dans la généalogie-familiale, à la recherche d’éventuels ancêtres intempérants. Ainsi à la Xieme génération, elle se découvrit une aïeule anglaise.

Elle vit Gin aussitôt.

Pour élucider d’avantage les causes de son penchant , elle partit au pays de Galles.

Elle rencontra Charles qui lui fit gouter le chwisgi, qu’elle apprécia, mais rapidement, se dégouta du pain d’épices qui l’accompagnait.

Le gentleman trop plat à son gout, ainsi que le smog ne lui convenaient pas, elle prit à nouveau le large.

Mais lassé de ses pérégrinations, elle ouvrit un bar à apéro, dans l’Hexagone, évidemment.

Depuis, Il ne désempli pas. Autour du zinc on voit des amateurs de tout azimut.

 

Trois choses les réunis : leur soif inextinguible , la douceur des petits zakouskis qu’elle confectionne de ses mains cajoleuses, et les beaux seins d’ Amelie qu’ils peuvent contempler à plaisir.

 

*notaj

 

 

Vu sur

https://generationvoyage.fr/25-coutumes-bizarres-trinquer-monde/

29 septembre 2018

Savoir choisir sa posture (JAK)

yoga fini 2 jpeg

15 septembre 2018

Cigarettes-whisky & antiques pépés (JAK)

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer

 

Je sais que le tabac c'est mauvais pour les dents 
Et on dit que l'alcool c'est pas bon pour le foie 
Et qu' pour les vieux pépères c'est fatal pour le cœur 
Toutefois les trois à la fois, y a pourtant rien de meilleur !

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer

 

 

Au club du 3ieme âge,  j'ai fumé pour faire comme les copines 
Puis j'ai lorgné un old-papy pour faire ma petite maline
J'ai bu dans son verre, Il a bavé dans le mien 
Alors  j'ai bu toute seule pour noyer mon chagrin.

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer

 

 

Les octo, les nona, et même les centenaires
c'est bien comme le tabac, il faut le constater
A peine allumés, ça s'envole en fumée 
Mais il faut bien l’admettre y z'y prennent vite le goût 
Un barbon dans mes bras, un whisky en guise de biniou

 

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer

 

 

Et quand l'Inconnu là-haut qui me zieute d'un œil
M’apostrophera en m'disant on t'demande à l’accueil,,,
Vite un dernier mégot, puis le verre du condamné 
Un baiser à Pépère et vive l'éternité
 !

 

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer.

 

Bye bye la vie... y a plus rien à regretter

 

 

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8 septembre 2018

Vadrouille (JAK)

 

J’avais troqué ma plume d’écrivaillon samdirien ☺, pour m’en aller en vadrouille vers d’autres lieux qui me semblaient plus sereins


J’avais mis des voiles sur les ailes de ma raison, posé un œil différent sur d’autres défis improbables


J’ai alors flâné, griffonné, sur d’autres sphères bloggeuses sans y trouver ce que je cherche en vain


Aujourd’hui,


J’ai vergogne de mon escapade , me voici de retour pour vadrouiller enfin où je me sens à l’aise.


Je suis l’octo prodigue, qui inlassablement revient sur les lieux où elle se sent bien...


Là où l’on découvre le samedi, à une heure très précise toutes les élucubrations, rêveries, poésies qui émeuvent, troublent, interpellent et surprennent


Une poétesse m’a mis la puce à l'oreille, et je dis merci, à ma chère Bongo.


Bonjour les amis, voici la vadrouilleuse  qui revient

 

30 juin 2018

Tabou (JAK)


Habile  dans son sport préféré, l'élite des tournois pros, il remportait  très souvent un  trophée  dans les compétitions de golf,
 
 
Congratulé, admiré, de nombreux fans fayotaient à ses pieds, Sa fortune lui laissait le loisir illusoire de les régaler avec largesse, ce qui bien sur augmentait sa popularité
 
Puis vint le temps de l’adversité, le revers de médaille,  pour user d’un cliché courant,
 
Il perdit en une nuit tout ce qu'il avait acquis, il fut ruiné par un coup de bourse,
Son don de trader lui avait monté à la tête l’empêchant d’être lucide, les plus values pleuvaient, mais un jour à jouer avec le feu il à tout perdu, il a sauté, comme d’autres
 
Plus d’ami, plus de famille, maintenant, devenu semi- clochard,  le jour il mendigote, fait quelques travaux de force. Il erre la nuit, pour se berner lui même, sur les quais du fleuve à la recherche d'un autre genre de trou où se cacher,
 
Des acolytes alcooliques lui ont proposé pour se faire tunes, d'aller récupérer des balles égarées, quelque part sur un green,
 
 Il a refusé net.

 Non pas parce qu’il lui fallait arborer une tenue correcte, mais parce qu’il s'agissait de se fourvoyer sur un golf, ce qui lui rappelle  trop le temps de sa magicienne magnificence,
 
Ne lui parlez jamais  de clubs, ni de balles ou de voiturettes, ni même de fers longs, encore bien moins de trajectoire.

Pour lui le golf c'est un sujet Tabou, une obsession dont il ne pourra jamais venir à bout,

Le seul mot de tournois lui procure le tournis. Si vous le prononcez devant lui,  il deviendra inabordable, bondira sur vous hors limite, et vous assénera avec violence un mauvais coup de socket qui vous atteindra n’importe où.

9 juin 2018

Le Fruit de la Quête (JAK)


Les paroissiens sont en émoi.
Le curé de ce charmant village  haut- ardéchois sermonne ses ouailles.
On a volé dans le jardin du presbytère toutes ses poires  Bon-chrétien, si juteuses, dont il escomptait faire extraire le suc en une eau de vie généreuse.   Il en bien besoin, pour de se réchauffer un peu dans les temps froidure de l’hiver où la burle s’engouffre jusqu’aux os.
Le silence règne dans l’assemblée, mains jointes, le souffle en suspends pour entendre la confessions  du  courageux plein de remords qui se désignera.
Mais le silence règne.
Seule là-haut  sur  la poutre de la cloche, la colombe roucoule et égaye  cette ambiance  étouffante.
Le coupable n’est peut-être pas venu ce matin à la messe dominicale. Pourtant, c’est bien connu, les fautifs se mêlent toujours à la foule lors de rassemblements.
Le curé, affligé, un peu découragé,  termine la messe  qui est vite expédiée
Le dimanche suivant nouvelle semonce du sage homme.
Cette fois  il annonce du haut de la chaire, indigné, que  cette semaine,  c’est la quête qui a été subtilisée.
La sacristaine, Mélanie, s’est  vu dérober son sac à main dans lequel l’obole généreuse de pièces de 20 centimes était précautionneusement mise en rouleaux.
On a quelques indices, assez minces, le sac était posé sur  le pupitre liturgique, et La Mélanie  aurait vu  une main poilue s’emparer de son sac…. Superstition oblige le malin est peut être passé par là…
Quelques coquins  dans l’assistance rigolent sous cape.
Ils ont bien compris qui était le voleur.
Cette bonne Mélanie, si prévenante, qui renouvelle si souvent les fleurs de l’autel, ils savent que c’est elle la coupable.
Son petit penchant pour l’alcool l’a incité à faire elle-même sa récolte de poires Bon-chrétien dans le jardin du curé lorsque celui ci s’est rendu au chevet d’un mourant..
Et comme son cousin bénéficie d'une allocation en franchise pour distiller  de l’alcool, de fruits. …
Il a bien fallu le récompenser … la quête y a pourvu...

Mais dans l’assemblée, personne ne dit mot, car cet hiver chez la Mélanie, les coquins  seront bien heureux de boire un coup à la santé du curé.

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2 juin 2018

Querelle des Anciens et des Modernes (JAK)

26 mai 2018

Participation de JAK

 

j

 

Omar  se grimait et affectionnait de  créer  des origamis où miroitait toute sa poésie


 
Rival de cet engouement, son ami    Mario, aigri, en avait maigri car  il n’aimait pas les origamis


 
Inimitié vint    entre  deux complices qui s’étaient jurés     unis  pour  la vie


 
Guéguerre décuplée lorsque qu’une  Geisha   vint trouer  leur bulle, leur belle  tour d’ivoire.


 
Avec son  savoir,  elle s’immisça,   munie  de papiers soie en   chiyogami qu’elle choyait à fond.


 
Maniérée dans l’art de la conversation, elle avait aussi  la poésie du pliage,  l’art de  soumettre  des  feuilles où luisent  les  katazome-shi,  et vous l’aurez compris toutes sortes d’origami


 
Imbattable, pour   plisser   une grue, jamais nul  ne l’égalât, Omar exultait.


 
Notre Mario  larmoyant était écarté, car Omar aimait la belle geisha.



Il raffolait  s'ébattre avec  ses kusudamas, il s’y amusa  longtemps,  en  devint   maboule.

 

j01

Il faut toujours s'méfier des petits papiers

 

5 mai 2018

En vers et contre tous (JAK)

 

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Bully ( voir Folie au jardin) le jardinier en bon philosophe avait pris le parti d’agir plutôt que de se lamenter devant les dégâts dus  aux fameux saints de glace.

Le soleil enfin revenu, Bully notait dans sa tête   la charge des travaux qu’il devait entreprendre pour que le jardin donne ses fruits en temps voulu

La vie était revenue. Des turriculés -petits tas de terre- se formant sur les recoins où poussaient l’herbe en liberté, annonçaient que les laboureurs de la terre avaient repris leur boulot.

L’éternel recommencement.

Il eut une tendre pensée pour ces lombrics qui sous ses pieds œuvraient pour lui.

Il se souvint d’une  l’histoire  qui l’avait bien amusé, rapportée par un gars   de la ville :

 

Sous l’asphalte de la cité, dans un  petit coin épargné,   il y avait un  jardinet gazonneux où les lombrics étaient rares.

Un certain  Totor, le roi des lombricidés  du quartier régnait en maitre sur les quelques congénères qui avaient résisté au manque d’oxygène.

Totor aimait  pointer son  nez  après le passage de la mini-tondeuse  à gazon, au risque de  s’exposer aux jeunes corbillons, mais être libre c’est risqué.

Totor, très cultivé , abonné à  Rustikana,   avait ouïe dire que ses semblables  étaient éconduis manu-militari,  dans des conteneurs, afin d’ y copuler, labourer, en véritable esclaves.

Les habitants du dessus du bitume  appelaient  ce coin d’incarcération un lombricomposteur.

Pour ne pas  être emprisonné à vie Totor entra en résistance.   

Il entrainât sa nombreuse progéniture

au-delà  des 2 m  réglementaires d’épaisseur qui leur étaient impartis.

 Ils creusèrent, creusèrent, et finalement se retrouvèrent  de l’autre coté de la terre, dans une contrée où vivaient  des entomovores, mangeurs d’insectes, prêts à gouter aux lombrics… de la protéine toute fraiche et en abondance.

 

Bully le jardinier tira sur sa bouffarde.

 Il n’y avait pas lieu de rêver plus longtemps  devant tout le travail qui l’attendait.

Mais dans sa tête l’idée d’un aide de camps s’incrustait : à l’automne prochain il installerait un lombricomposteur afin de fertiliser ses salades.

 

28 avril 2018

Kermesse (JAK)

 

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Khalilou, tiré par la manche par son frère Kaio  se laisse entrainer avec résistance.

Il rechigne à le suivre  car il préfère jouer seul dans son coin au jeu du korrigan où il excelle par son esprit de malice.
Khalilou contrecarre en  freinant  comme il peut avec ses baboukes, mais rien n’y fait,  Kaio ne répond pas à ses hurlements de résistance, il reste muet comme une koubba.

Kaio  a  la charge de son petit frère, un peu kongol, et ce n’est pas une sinécure.

Mais aujourd’hui dans sa tête  une seule  idée l’obsède :   rejoindre ses copines à la Kermesse., où il espère   faire un tabac, lui le beau mek fada de  kendo.

Hier soir il  leur a « mailez » sur son ordi, en C. C.  I,  afin que chacune   d’entre d’elles se croient  l’unique correspondante,  le mail que voici :

‘J’t’attends devant l’entrée du kurssal à 17 h tapantes. ‘

Kaio s’interroge, comment va-t-il se débrouiller avec un seul kopeck en poche pour offrir un verre de kéfir  à ses kopines, et un éventuel kebab dégoulinant ou , bien moins onéreux,  un café fait des glands torréfies  de  kermès 

Pour se donner du cœur  à la marche, Kaio chante à tue-tête    .....  


♪♫Sur la route de Louviers ....  Y rencontrent   un cantonnier ♪♫


Et voici  qu’enfin, en kasi hydrorrhée,    vaille que vaille,  ils arrivent.

Il leur a fallut  une heure de chemin caillouteux pour arriver devant le Kurssal .

L’édifice de réunion municipale, a été ainsi  baptisé par un ironique gentleman de passage.

Ce vocable  a été  adopté illiko par   les autochtones.

Derrière  cet établissement,  sur une place encerclée de platanes, se tient la kermesse.

La fête foraine bat son plein ….mais de kopines point

Afin d’amadouer un peu son frère, et pour tromper le temps, Kaio, chaparde une part de  kouglof à trois  bretonnes coiffées de bigoudens dignes d’un tournage pour « Pirates » ! .

Et toujours point de Kopines à l’horizon

Khalilou, ne vois tu rien venir clame- t-il à son frérot?

L’autre lui répond of kourse :

«  Je ne vois que le soleil qui poudroie, et l’herbe qui verdoie. »

Kaio  est bien désenchanté, frustré. 

Pourtant il était sûr de son coup.

Mais le bêtassot ,  il ne sait pas que les filles n’aiment pas les garçons qui jouent les nounous.

Ils repartent, l’un  bien triste, l’autre  très content, vers leur luxueuse casbah..

Une seule consolation pour Kaio : il n'a pas dépensé un seul kopeck!


21 avril 2018

Scènette JAKuzzienne

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14 avril 2018

MANQUEMENT FATAL (JAK)

improviser

 

 

improviser

7 avril 2018

Voyage en Charcot-freudiennie (JAK)

 

Pétrus le jardinier s'est absenté trois jours.  Il lui tarde de revoir son univers.  Et ce tantôt,  comme à  l’accoutumée, dès   potron-minet, clopin-clopant, il descend    au bout de enclos  pour apprécier  l’évolution de son travail passionné.

Cette routine, c’est sa résilience à lui,  il s’évade après les longues attrapades  avec sa maritorne,  pour soulager sa souffrance morale.   En un mot c’est le point d’orgue  de sa  journée.

Mais Pétrus  est  aujourd’hui dans tous ses états.

En ce mois de juillet, la nature en folie le titille, lui fait un pied de nez. C’est un cauchemar.

Mais qu’à-t-il fait au Seigneur ?

Ce matin c’est la cour des miracles dans son jardin,  et il constate avec désespoir les dégâts :

Ici, la petite plate bande que Milou  le Fox arrose tous les jours, est rataplan : l’efflorescence des rosiers a fait marche arrière : les roses n’ont même pas eu le temps de vivre l’espace d’un matin : elles sont ravagées par un champignon assassin qui les a éliminées, anéanties  en une nuit.

Là- bas un peu plus loin ,  au verger les pêchers ont pris la cloque , les feuilles boursouflées et rougeâtres sont en détresse. La récolte des beaux fruits  sucrés et juteux sera dérisoire …

Il arrive vers  les pommes d’amour dont  il a semé avec soin des graines en hiver,. Au printemps les beaux jours assurés, les pieds ont été  placés avec précaution à l’abri du vent, des  tuteurs  sont venus  les stabiliser   dans l’espoir qu’elles atteignent des sommets ….

Ce sont SES tomates.    Il les  contemple.  La rosée bienfaisante  les a saupoudrées de  gouttelettes, il est  aise devant ce spectacle.  Son regard admiratif va de long en large sur toute  la  rangée, et là au bout,  c’est l’horreur,  plusieurs  sont à terre, gisant agonisantes,  le pédoncule rabougri en l’air, Elles sont toutes  tachetées, a cause de  la septriose, ce qui le laisse septique vu les efforts qu’il fait pour l’entretien de ses légumes.

Paniqué, il court comme il peut, vers l’appentis, où il  a l’habitude de concocter ses remèdes de bonshommes, Il a le ferme  espoir d’éradiquer cette pourriture   avec l’un d’entre eux

Dans son empressement,   le souffle lui manque, il prend appuie sur son arbre, son  vieux chêne,  auprès duquel il vivait  heureux,  alors là, nez à nez avec la chose,  il hallucine en  découvrant   sur le tronc des formes bizarres …. Son arbre est envahi par L’hystérie naine.*

Naine ou pas il éprouve un grand chagrin. Son compagnon, sa source de paix, il va falloir l’abattre..

Écœuré, dans un état  de loque, il  s’en retourne chez lui, abandonnant ce jardin si ingrat.

Son épouse le guette  de la fenêtre,  étonnée par ce retour si rapide.

Cette acariâtre  ménopausée,  de plus en  plus  hystérique, a décrété de lui imposer une marche à pas glissés sur le plancher : Mais céans,  tout estourbi par ce qui lui arrive il ne pense pas à se déchausser, et se désarticuler  sur des patins !

Il n’a pas le temps de lui conter ses malheurs, qu’elle le houspille. :

-dehors , les sabots crottés, lance-t-elle, le rouge de la colère aux joues.

Et lorsqu’il peut enfin lui annoncer les dégâts du jardin, l’infestation de ces cryptogames, avec une moue de dégoutée-ravie elle lui réplique :

-  mon vieux, tu n’auras plus qu’à aller les vendre au marché tes champignons….

Sans un mot, pour se remonter le moral alors  il court au cellier, où  de derrière les fagots il cultive  SON  reconstituant,  quelques brindilles de chanvre  .....

Cela le remet de ses émotions, il se calme.

Il se demande s’il n’a pas été aujourd’hui victime d’hallucinations  visuelles.

 

 

 

* de son nom scientifique hysterium pulicare

31 mars 2018

Participation de JAK

500 titre (1)


500 défis ! Pour eux voici un chiffre joliment rond
Malgré leurs deux zéros ils n'sont jamais abscons

Une belle journée de juillet j y inscrit ma maison
Cliquez bien ci- dessus, si le cœur vous en dit, faites le sans façon..

Oui par ce jour fatidique j’entrais dans l’engrenage
Et depuis cinq ans j’y batifole gaiment, ce, malgré mon grand-âge
A huitante-trois, me direz vous on peut scribouiller n’ importe quoi
Les défiants restent polis même si vous êtes de guingois

Pour revenir au sujet du jour, qui aujourd’hui m’inspire
Je me dois d’honorer cette énième édition, derechef sans glapir.

Les architectes de ce Sam’ défi *Atelier, ont su bâtir une solide maison
J'ai ouï-dire qu’à s’y activer il n’en reste plus qu’un et selon le dicton,
S'il n’en reste qu’un ce sera celui-là, à point nommé The Boss, tonton
L’Oncle Walrus, ainsi rebaptisé par ses fans, peut-être en manque d affection
Mais il le vaut bien car sans rechigner- là je le présume -pour chaque sériale- semaine ,

1 Il cogite
2 Il édite
3 It comments

Ses week end sont pourris. Son épouse en manque d’attention.

Mais ce n’est rien en comparaison des malheureux penseurs, ces neveux enthousiastes qui sur la toile élucubrent.

Car

Depuis cinq ans, chaque semaine ils hésitent, renoncent à écrire sur le sujet proposé, affolés devant la sempiternelle page blanche que l’injonction choisie génère aussitôt.
Dans leur tête ils pensent y renoncer, mais justement comme ils n’en font qu’à leur tête, ils foncent.
A cet état s’ajoute, ou peut être y participe, l’addiction à cette plumitive drogue.
Un ordi, un dico, des idées qui foisonnent en tous sens, et v’là au dernier moment, le vendredi, avant le Bénédicité, c’est l’envoi du courriel à Walrus, sa boite mèl est saturée.


Cinq ans d'amour pour l’embrouillamini, l’envolée littéraire, mais surtout pour échanger, rire ou grincer des dents, pleurer parfois, à la lecture des commentaires, pour aussi découvrir le billet des autres participants, qui parfois deviennent des copinautes, et commenter leurs textes, un travail de titan si l’on veut jouer le jeu, car tous le méritent bien.

Conclusion
Et, coïncidence, comme cette 500 °semaine on a remis l’heure du printemps à la guimbardej01 du salon, j’en ai une de plus devant moi, j’la laisse pas s’envoler
Alors telle une infatigable logorrhéique j02j’ai écris mon laïus, n’ayez pas d’illusion, vous ne me couperez pas facilement la guimbarde.
Mais je vois que vos 20 chevaux se hérissent à longueur de ce billet, alors vite je sors, et repart dans ma vieille guimbarde j03.


*nota sam’atelier eu-égard à notre Iowa-girl, j’emploie fréquemment cette formule pour lui prouver que Moa aussi je sais causer english☺ Euh, enfin ôtons cette prétention.

bises.

 

500 bisous

 

24 mars 2018

Le Sens de l’Équilibre (JAK)

j01

17 mars 2018

Participation de JAK

j01

 


Ce matin grand ramdam dans le landerneau
On en cause même aux télé-journaux

Biscotto le boulanger a disparu.
Nul sur la place ne l’a aperçu
Les commères s’attroupent et piaillent
Emettant des hypothèses sans faille
Avec l’épicière il serait parti
Mais non d’une pipe sapristi
Tiens la voila l’épicière
Qui passe droite et très fière
Ce n’est donc pas la raison
Pour laquelle il a laissé seul son mitron.
Non la raison est bien plus simple
Ce matin se servant de son écouvillon
Fait d’un linge attaché à un long bâton,
Il a nettoyé son four en faisant de grands tourbillons
Mais le feu a pris au fournil où il avait entreposé des brindilles
De châtaigniers et de pins pour parfumer ses pains ronds
Qui font considérablement son renom aux alentours du canton.

Hélas la fournée surprise par tant de chaleur, a brûlé
Et notre boulanger dépité
Honteux et déshonoré, tout comme Vattel
De remord s’est fait sauter la cervelle.

 

*
Ecouvillon Vieilli, BOULANGERIE. , Vieux linge attaché à un long bâton, avec lequel on nettoie le four [chauffé au bois], lorsqu'on veut enfourner le pain`` (Ac. 1835-1932)

10 mars 2018

À quoi tient le destin d’une dynastie (JAK)

 

Son père l’était déjà, et avant lui son grand père

Son trisaïeul, qu’il a  bien connu, l’était  aussi, tout comme   ses ancêtres sur 7 générations.

De pères en fils dit-on couramment

Armand  Maquignier est fils unique.

Célibataire dans l’âme,  il aime la vie et ne se refuse pas des sorties ébouriffantes, au volant de son coupé  décapotable, en compagnie de belles d’une nuit.

Lorsque sa mère, en vue de  succession lui a  présenté,  une plantureuse paysanne du coin,  en colérique impulsif,  il a vu rouge, son cœur s’est mis à battre la chamade… pas pour de bonnes raisons de bagatelles avec ladite demoiselle, mais  pour des raisons d’absorption un peu trop intensives d’alcool.

Ainsi,  la présentation de cette jeune fille en vue d’accordailles lui a coupé le souffle, manquant d’air, d’un coup, d’un seul, il est tombé roide sur la paille de l’étable.

 En cause son manque de modération. En effet,  à 45 ans il y a longtemps  qu’il  appuie   exagérément sur le Calvados, et ses artères sont en circonvolutions défectueuses et de ce fait, fragilisées.

 

Le diagnostic n’est pas rassurant : AVC pour parler médicalement, léger, mais inquiétant pour la suite.   Depuis, il reste impotent  dans un fauteuil.

Personne pour prendre en charge le domaine, les parents trop âgés, se lamentent et se résignent à tout laisser.

 

 

Les belles vaches,  soigneusement sélectionnées par les ancêtres,  ces tricolores, bonnes laitières normandes, sont maintenant dispersées, un géant de l’agro a racheté l’affaire.

Les ancestrales étables, bâties en torchis  avec leur  toit de chaumes, ont disparu.  

Les aïeux éleveurs-bovins doivent de retourner dans leur tombe.

 

Armand Maquignier devenu  seul héritier,  a  fait planter des pommiers pour élaborer  du cidre biologique, et il emploie de nombreux saisonniers, et ouvriers

Armand  en ce printemps contemple les  fleurs du pommier ;   il augure une bonne  récolte.

Dans ses pensées, il revoit  ses vaches pacageant  paisiblement.  Maintenant  elles  sont fondues dans l’anonymat producteur.

 Par son absurde colère,  leur lignage  a disparu.

Il se sent doublement  fautif, car   aussi   responsable de la fin de la dynastie  familiale d’éleveurs  qui a tant pâtit.

C’est fini pour lui, il ne pourra pas poursuivre,   comme ses prédécesseurs, la  dynastie des Maquignier…

 

 

 

3 mars 2018

Une fiction épicée (JAK)

 

L’autre soir,  je n’étais pas bien dans ma tête, le curcuma en détresse.

Comme j’avais pris de graines de chia, sans cesse je courrais au macis

La moutarde commençait à me monter au nez, quand Nigelle mon épouse, son oignon rose en chignon,  ce qui lui donnait l’air muscade, me cria du fond de l’épine vinette où elle lavait la vaisselle

Oh grand clou de girofle, arrête de râler Je t’entends de là.  Viens plutôt m’aider à  piler les graines de rocou.

Ca m’a agacé d’avantage, aussi je suis allé devant le petit écran, ou il repassait le film Pavot Bleu, avec la belle  Cardamone, tout en suçant un zeste de Yuzu

. Alors en furie elle s’est pointée les deux bras à la mégère,

« J’peux jamais compter sur toi, tiens,  j’ai envie de t’envoyer de la poudre de baobab sur les yeux

A ces mots, ne me tenant plus de joie, j’ouvre ma large gueule et laisse tomber glacialement

Si tu n’avais pas pour habitude de faire tourner ton Carrousel à Epices à tous les plats,  on n’en serait pas là.

 

Ses yeux se sont mis couleur muscade, mauvais signe, et puis en chialant elle m'a  répondu selon son expression favorite 

Maca-jaune!  chuis emballée par  le gingembre, pardonnes moi, viens mon grand fenugrec, au lit on va fumer des graines de la paix

Le lendemain dans les bras l’un de l’autre nous nous sommes réveillés carvis

 

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