La main à la pâte (JAK)
Gramignia , l’auteur de célèbres best-sellers, se faisait un sang d’omelette car il ne pouvait plus cogiter dans sa p’tite cervelle où des vermicelles avaient remplacé ses neurones.
Les fameuses cellules nerveuses, étaient devenues raviolis .
Son Pappardelle du moment, un macaroni d’origine, lui faisait des onigiris, pour stimuler ses méninges, mais il restait pâte molle et s’en tapait la coquillette.
Il prenait des pillus vitaminées, suivait une reginette équilibré, aucune idée ne pacherr(a)i pour noircir la page blanche.
Il était bien en penne.
Pourtant, un beau jour de printemps, la sève sautant en tripoline , il stortini de sa langueur, après s’être tant et tant vermicelli au lit durant tout un hiver.
Alors il se barbilla avec son pull d’écrivain à col roulé et torsades irlandaises, reprit en mains sa girandole Montblanc , se grattât les très rares cheveux d’ange du ziti , et mis finalement, sans spätzlé , la main à la pâte.
Quelques mois passèrent où il fusilli plusieurs stylos, mais rien ne le stoppa.
Aujourd’hui, après s’être bien crozets les méninges, il sort enfin son roman-spaghetti dont les lecteurs sont ravioles.
Son éditeur Maultaschen, lui a stortini un bel acompte de farfales sonnantes et trébuchantes
Il est heureux et bavetinne comme trenette :
♫♪ Y A DE LA JOIE ♪♫
Il était temps avant, qu’il ne devienne une nouille molle
RdG 03.01.2019 Jak pour Défi #540