Idole or not Idole (JAK)
Les gens l’appellent Gogole l’empoté foiré de la toile
Mais il n’y en a pas qui l’envie car sa bêtise n’ a pas de fin
Mais ils ne savent pas que souvent
dans la vie, dans sa p’tite tête mal farcie
Il cherche des idées à filouter qu’il fait siennes
En faisant de les copier/coller de wiki
Sur son ordi obstinément , il s'entraîne
mais il ne fait que bêtement scribouiller et
Et souvent tard dans la nuit ,il insomniaque
Gogole est une nouille qui toujours glandouille
Quelle infortune ! on ne le reconnaît jamais dans rue
et ça le chagrine
Pourtant depuis longtemps, avidement, il cherche à être notoire.
Il aimerait bien faire la conquête des bloginautes de la sphère
Mais niet, ceux-ci ne lui laissent que de polis commentaires
-
Et pourtant, et pourtant ♪ ♫…
Et pourtant, pourtant Il a tout essayé pour sortir du nombre,
Mais il demeure bien ancré un fantôme dans l'ombre
C’est pt’ être ben que son style n’a jamais été compris
Et pourtant, et pourtant ♪ ♫…
S’il n’est pas l’idole des jeunes
Aujourd’hui la sagesse des ans l’a guéri
Il renonce à plaire à tout prix
Il ne sera jamais une idole
Et tant-pis c’est bien mieux ainsi
Sans un remords, sans un regret, il partira
Droit devant lui sans espoir de retour
Nota
Un certain Charles et un dénommé Johny m’ont inspirée
Arc en ciel (JAK)
Aujourd hui je mélancole et broie du noir
Eh oui, quoi, je reste coi, là devant cette page blanche
Ce mot d’houille m’indispose.
Je songe à chercher des rimes,
L’une d’entre s’propulse directe de ma matière grise
J’en deviens tout écarlate
Non jamais je n’oserais ici dactylographier
Le nom de d’un tel organe rosé !
Je pourrais parler du charbon, mais c’est trop fuligineux
Ça manquerait de clarté,
Je me paie un petit noir pour bichonner mes neurones
Mais mes idées restent grivelées , tout se transforme en grisaille
V’là que j ’ai les petzouilles, car il va me falloir conclure
Et ceci devient bien glauque. !
Alors ce billet très particulièrement smaragdin
Va-t-il partir dans la corbeille ?
Non car mes doigts aux ongles corallins, sur les touches du clavier tapouillent
J’espère,
Je reprends des couleurs,
Mon sourire redevient azurin,
Mes pommettes de joie rosissent, enfin révolu le ton anthracite.
Vite, vite, à Walrus j’envoie toute cette carabistouille,
C’est certain, tout au moins je l’escomptouille, il aimera mieux que du Marcel !
http://samedidefi.canalblog.com/archives/2021/03/20/38874851.html
Fortune (JAK)
Obeline depuis l’aurore est d’attaque, mais ce n’est pas pour contempler le lever du soleil.
Non, elle est aux fourneaux, son emploi du temps rigoureux et chargé, l’y oblige. Elle doit toujours trouver de nouvelles tambouilles, sinon ça rouspète dur autour d’elle
Soixante bouches à nourrir, elle doit cogiter afin d’apporter du changement à leur subsistance. Mais son cœur de nullipare avec dévouement veille sur tous ces estomacs à remplir
il faut dire qu’elle est cuisinière dans un internat pour enfants déshérités, une ribambelle de gamins que la vie n’a pas gâtés
Elle bosse dur, sans rechigner.
Ce n’est pas Léon, l’homme à tout faire, un fifrelin de la pire espèce qui ne pense qu’à courir le guilledou, qui peut lui donner un coup de mains.
En douce pour se stimuler, elle lampe de temps à autre une lichette de rogomme
Cela lui réchauffe le coeur, et les membres.
Membres endoloris, engourdis par l’arthrose.
Il lui semble alors être moins patraque
Son médecin lui a bien dit de ne pas forcer sur la dive bouteille, mais elle n’en a rien à faire, et évite de le rencontrer.
Pourtant , le mois dernier, elle a bien dû le voir à cause d’un sal virus, qui lui avait mis le tournis.
Bon, cela s’est passé au mieux et la voici de retour après 15 jours d’observation, qui a repris sa besogne pour nourrir sa marmaille.
Ses galapiats qui ont toujours bon appétit !
Mais ce matin, pour des raisons indéterminées, que même le psy du service ne pourrait analyser, elle en a soudainement ras la casquette.
Elle a envie de crier Stop.
Dans sa petite cahute, de longue date, avec Jules le facteur, lui aussi arthrosique ils ont pris l’habitude de faire la causette chaque jour, juste avant le coup feu,
Il lui évoque souvent sa prochaine retraite : il réfléchit à se retirer aux Caraïbes où il a un lointain cousin.
Il n’a rien d’un foutriquet ce Jules, avec sa belle moustache gominée.
Obeline s’octroie ces moments sans se désheurer.
Pendant qu’il pose le courrier, elle lui sert, un petit vulnéraire alcoolisé, versé avec déférence dans l’unique verre de cristal qu’elle a hérité d’une vieille tante, Itou, elle s’en rempli un douteux gobelet Durex. Et ils trinquent à leur santé respective,
Une sorte d’inclination a surgit en elle pour ce primesautier préretraité, et il lui semble que c’est réciproque
Et depuis qu’Obeline s’est remise de la corona elle voit tout différemment.
Aujourd’hui, pour Obeline, c’est décidé, toute honte bue, ce tantôt, elle va lui faire une proposition, à laquelle elle songe depuis peu:
Elle projette lui offrir toutes les économies de son escarcelle, et de partir avec lui !
Ce fin gourmet aurait une cuisinière indéfectible, c’est là son argument infaillible
Dans son rêve elle s’imagine dépaysée dans une thébaïde embaumée, se voit décorant une hutte avec des hibiscus, et sur une table en bois, avec seulement…. deux assiettes.
On sonne à la porte, elle s’y rend en courant ….
-Ah !
Une charmante blondinette est là, courrier à la main
-Jour M’dame, je suis la nouvelle préposée.
Je remplace Jules qui est parti la semaine dernière avec sa bourgeoise aux Caraïbes.
Adieu vaches cochons couvées, il ne reste plus alors à la naïve
Obeline que de pleurnichailler dans son arrière-cuisine
Participation de JAK
Lorsque la canicule nous tient,
L’eau fraiche nous procure un grand bien
Mais mille fois plus rafraichissant
L’hypocras façon hibiscus est glaçant
Alors,
profitez de mon humeur généreuse
céans,
je vous exhibe cette recette mystérieuse.
Tout d’abord à la fontaine allez quérir 2 litres d'eau
Dans la réserve tisanière prenez 2 grosses poignées de fleurs d'hibiscus qu’antérieurement vous aviez fait sécher et stockées. (Vous pouvez les acheter en herboristerie) moins compliqué☺
A l’épicerie bio du coin,
Choisissez
- 2 citrons verts que vous couperez en 4
&
-60 g de gingembre que vous éplucherez et fractionnerez en petits morceaux.
Dans le sucrier en cristal, raflez 4 c. à s. de sucre de canne en poudre
&
dans le placard à épices 5 ou 6 clous de girofle.
Un saut dans le jardin pour y cueillir 4 branches de menthe fraîche.
-si le soleil darde trop ses rayons prenez votre ombrelle, cela vous évitera une insolation-
Voici, vous avez en mains vos ingrédients.
Alors aux fourneaux !
Mais sur plaque induction, cela ne fera pas monter la température de la cuisine !
vous ferez alors bouillir 1 litre d'eau, ajouterez les fleurs d’hibiscus, laisserez bouillonner doucement 10 minutes.
La vieille passoire de votre grand-mère servira à tout filtrer dans un pichet en terre
et alors, vous ajouterez le deuxième litre d’eau,
Puis, le gingembre, le sucre, les clous de girofles et la menthe, les citrons.
Avec patience vous laisserez refroidir et réfrigérerez au moins 5 heures.
Alors avec amour décantez ce breuvage,
Sans oublier, avant de l’offrir de le gouter et éventuellement ajouter du sucre
Troène (JAK)
Dans mon jardin trône un troène
Qui vient tout droit de Californie
Mais depuis peu , dans mon jardin, le troène s’ennuie et traine sa peine.
Car il ne voit plus trainer en chemin les petits
Les petits de l’école d’en face
Mais direz vous, grand bien lui fasse
Son air n’est pas pollué ainsi
Et des atchoums il est garanti
Mais le troène ça l’agace
Car les petits de l’école d’en face
C’était la vie quoi ! ces – ses- petits.
Et mon troène se fane et se défraichit,
il devient tout petit, tout flétri.
Et moi qui le regarde dépérir ainsi
Je me demande si tout sera un jour fini ?
Participation de JAK
O-rante O-désespoir !
« Agenouillez-vous tous les vilains de ce monde
Le sort en est jeté vous serez punis par la colère divine . »
Me disait ma grand-mère âgée de 85 ans , dans ses moments de grande foi.
Et aujourd’hui que je l’ai dépassé en âge, point question de mettre sur les genoux, l’arthrose est passé par là..
mais O-rante ! O désespoir !
Pire que, la colère divine me voici confinée dans mon EHPAD.
Mes petits enfants profitent de l’occasion pour ne plus venir me voir
- la bonne excuse ! -
Les temps ont bien changé.
La colère divine est devenue virus, de survie il n'est dès lors que la seule obsession !
Inclinons-nous, et espérons sous ce ciel chargé d’ozone.
Nous avons maintenant tout notre temps pour surveiller nos rentes.
Quand le mime osa (JAK)
Là, sur l’esplanade le mime inlassablement mime les gestes des passants.
Je le regarde avec attention.
Il scrute mon regard, le mime, alors devin, y discerne
mon sentiment.
Et lors au lieu de m’imiter, il a pris la parole
Et là ,sur l’esplanade, devant la foule intriguée
le mime osa me dire : moi aussi je vous aime.
Pruneaux pressants inconvenants (JAK)
Ma mémé aimait déguster les pruneaux crus ou cuits.
Avec ses mains arthrosiques elle nous confectionnait
de faramineux FARS.
C’était alors l’occasion pour elle
D’ânonner très rapidement pour nous amuser :
« Pruneaux cuits-pruneaux crus »
Cela la faisait bredouiller et rire comme
Des sacs de billes, nous les petits galopins.
Mon pépé, un poilu en avait 3 dans son omoplate.
En hiver il souffrait de rhumatismes à cause de ceux-ci.
On n’avait jamais pu les extraire.
Mon oncle, leur fils aîné les faisait tremper la nuit
Pour ses besoins digestifs,
Il les engloutissait au petit matin, en trois coups de cuillère à pot
♫Et moi et moi♫
J’aime la prune d’Ente.
Et ne suis guère prudente pour en manger,
À jeun, jusqu’à satiété.
Et alors j’entre en farandole pour me rendre aux vatères.
Ce doit être une question d’hérédité.
Nota ma mémé♥ réussissait mieux ses Fars que moi mes aquarelles. ☺
Talent de cuisinière oblige
Qu’on se le dise ! (JAK)
Augustin le maire de Baldigny est dans tous ses états.
Depuis 20 ans qu’il est élu, jamais il n’a constaté telle chienlit dans sa bourgade.
Chaque jour à son lot de suprise.
Dimanche dernier des protestataires se sont bousculés sur le ballodrome de la place du marché, pour contrecarrer le jeu de balle prévu a 11 heures. .
Prétexte, certains riverains en ont assez des nuisances implantées juste devant chez eux, le dimanche seul jour où ils peuvent farnienter.
Augustin doit également biaiser devant la revendication des nouveaux bordiers de l’église ancestrale, D’aucuns seraient gênés par le son du jaquemart à heures fixes qui décrètent insupportable
Pis, à l’entour, un coq a été condamné pour nocuités décibelatrissimes : Chaque matin dès potron-minet, il annonçait le lever du jour.
Sans parler des vaches, à la périphérie du village, qui ont été sommées d’ôter leur sonnaille car elles émettaient un son insoutenable pour des oreilles délicates, habituées au calfeutrage morbide des écouteurs
Augustin en a par-dessus la tête. Il est entièrement affligé, au bord du burn-out.
Que faire ?
Ses administrés –hormis les récalcitrants- le soutiennent
Ils aiment leur village avec toutes ses composantes
Même l’odeur du fumier ne les rebute pas.
Lors, ras-le bol, dans le bistroquet du coin, réservé aux autochtones, une contre-jacquerie s’élance.
On décide derrière, une pinte de Chuche-Mourette que tout nouvel habitant devra montrer patte blanche avant de s’installer.
Prouver ses origines terriennes, son amour de la nature et surtout
présenter un certificat d’honnestre homme tolérant.
Tant pis pour la désertification, et si le quota pour l’école, n’est plus atteint, des marmots, ils vont se mettre à en faire, dans la bonne ambiance générale, bien entre eux.
Va savoir ! (JAK)
Elle avait un penchant pour le whisky
Il adorait gazouiller sous la pluie
Les passants indifférents passaient
Pendant qu’une intervieweuse s’pâmait
Cependant au loin on devinait
Un drame épouvantable s’tramer
Un Route-Master à impériale,
Au tempo-rapidos accélérait,
Et soudainement déraillait !
Les fausses notes avaient dérouté Djak le wattman,
Qui avait l’oreille absolue.
Et
L’homme au gants jaunes ne pût jamais à temps le stopper.
La « Général Compagnie » après tout ce train-train,
N’eut qu’à chèrement aligner, les £ de sa Majesté
Mais ce qu’il a de plus inexplicable
Ici,
C’est qu’aux Chorégies d'Orange
Les sons en tous sens volaient et
L’épouse de l’homme aux gants jaunes,
Sur son violoncelle jouait
Dans la 8 -ème symphonie de Mahler
Et l’astrophysique, l’abstraction des mathématiques et même la physique quantique, ne pourront jamais nous dévoiler pourquoi, des tas d’atomes
Entre eux s’remuent, communiquent et s’agitent,
Sans qu’il y ait un sens précis à la vie.
L’OURSON (JAK)
Maman OURSA a décidé d’aller faire un tour sur la montagne ce matin.
La neige fraichement tombée incite à l’excursion.
Nounours, son dernier né, est gai comme un pinson. Ce n’est pas aujourd ‘hui qu’il baillera aux corneilles, ou regardera Ted l’ourson à la télé, non il va gambader, découvrir, s’enivrer d’air frais et pur.
Il joue gambade, tournicote à droite à gauche, c’est si enivrant la neige.
Soudain, il se rend compte qu’il a perdu de vue sa maman.
Mais celle-ci, depuis la cime du raidillon, le surveille du coin de l’œil, campée droit sur ses pattes.
Nounours s’affole la cherche du regard, mais il ne voit pas plus loin que le bout de son nez.
Il grogne, s’affole et essaie d’escalader la pente neigeuse, perd l’équilibre, et recommence sans cesse vainement.
Mais voilà qu’OURSA s’ inquiète, elle marche d’avant en arrière, regarde anxieusement son petit qui peine, tout en levant les yeux vers un monstrueux oiseau de proie qui semble le guetter pour mieux l’appincher
Nounours arrive malgré tout à la fin de son ascension.
Voyant sa mère il court, se déhanchant sur ses quatre pattes, lorsque monstrueux oiseau de proie, qu’il n’entend pas- vole au-dessus de lui, très prêt .
OURSA le croit en danger.
Elle tente de donner un coup de patte à Nounours pour l’éloigner, mais cela entraine un roulé-boulé qui le fait chuter au bas de la côte.
Nounours à nouveau remonte la pente. Volontaire, il tient bon après plusieurs dérapages, et rejoint finalement sa mère.
Le monstrueux oiseau de proie s’éloigne et prend de la hauteur. Mais OURSA a eu bien peur.
Le monstrueux oiseau de proie était un Drone à l’affut d’images.
Bien sûr il est agréable de filmer ce qui n’est pas accessible.
Mais l’homme ne réfléchit pas toujours à la conséquence de sa curiosité malsaine, en dérangeant des animaux dans leur environnement paisible.
D’après un fait réel