Y sont allés (ou pas)
Venise ; Porphyre ; Vegas sur sarthe ; marilug ;
KatyL ; Lorraine ; EVP ; MAP ; Anémone ;
Joe Krapov ; Sebarjo ; Sandrine ; Zigmund ;
titisoorts ; trainmusical ; Walrus ; Poupoune ;
Venise ; Porphyre ; Vegas sur sarthe ; marilug ;
KatyL ; Lorraine ; EVP ; MAP ; Anémone ;
Joe Krapov ; Sebarjo ; Sandrine ; Zigmund ;
titisoorts ; trainmusical ; Walrus ; Poupoune ;
Par suite d'une erreur dans la traduction du calendrier MAYA,
la fin du monde est remise à une date ultérieure
que nous ne pouvons pas vous préciser à l'heure actuelle !
Nous vous prions de bien vouloir nous excuser
pour la gêne occasionnée !
Soyez sûrs que nous faisons tout
notre possible pour remédier à cette situation
dans les délais les plus brefs !
Mais c’est rien, la fin du monde ! C’est rien du tout !
Et puis vous n’allez pas tout de même pas croire des charlatans qui n’ont même pas été fichus de prévoir l’écroulement des deux tours du World Trade Center ni le tsunami au Japon ni Tchernobyl ni Fukushima ni le Pen au deuxième tour en 2002 ni la défaite de Sarkozy en 2012 ni l’éclatement de l’UMP ni la chute du mur de Berlin ?
Quoi ? Vous continuez de porter du Paco Rabanne ? Vous non plus vous ne croyiez pas à l’efficacité de la ligne Maginot contre l’avancée des chars russes après l’élection de Mitterrand en 1981 ?
Puisque je vous dis que ce n’est rien, la fin du monde !
L’Empire romain s’est écroulé mais ça n’a pas empêché Mussolini ni Berlusconi de manger des macaronis entre deux séances de bunga-bunga ?
On a connu le sac de Rome mais Gucci en vend de très beaux et ceux d’Hermès ne sentent pas le pâté non plus ! (J’espère qu’ils vont me verser quelque chose pour leur avoir fait de la publicité par ici !).
Pompéi a disparu mais Pont-Péan est toujours debout !
Tout le monde est rivé devant l’écran, fiché sur Facebook, abêti par la téléréalité et les journaux gratuits mais personne ne m’empêche de lire « Le Canard enchaîné », l’hilarante autobiographie de Neil Young, de chanter du Brassens et de déblatérer sur le Défi du samedi ! Alors ? Il ne va pas bien, le monde ? Il arrive à sa fin ? Il y aurait un terme à ce paradis ? Allons donc ! C’est comme si un stupide médecin voulait me faire croire que je ne suis pas immortel ! J’en ris d’avance !
La Bérézina ne fut pas une mince affaire et Waterloo a été une morne plaine mais même si tout empire chaque jour, vous buvez toujours autant de fine Napoléon qu’avant, non ? C’est la crise depuis 2008 mais le code civil est toujours debout et les institutions comme le mariage n’ont jamais fait autant florès, non ? C’est bien simple, le fait de se passer la corde au cou rend tout le monde gay ! Rions, mes frères, marions, mon maire, parions, mes pairs que le 21 décembre au soir mon cher oncle Walrus me maudira encore et toujours d’avoir posté si tard mon billet de tocard (je mériterais un sceptre !) pour le Défi du lendemain !
La fin du monde ! Vous me faites rire !
Par contre, vous imaginez ? Si vous attrapiez « cette maladie infectieuse due à la bactérie Streptococcus pyogenes, un streptocoque du groupe A, grandes colonies » (et pas de vacances !) et que ça vous flanque plein de boutons sur la peau ?
Un truc « complètement toxinique, c'est-à-dire que les streptocoques sécrètent des toxines dites érythrogènes encore appelées exotoxines pyrogènes : A, B, C, D. » Qu’en plus « ces toxines sont immunogènes, elles sont responsables d'une vasodilatation, associée à un œdème dermique et à un infiltrat lymphocytaire. » Hein ? Vous voyez d’ici le tableau ? Vous vous imaginez avec « la coloration rouge-lilas caractéristique de la peau que confère cette affection, provoquée par les toxines érythrogènes secrétées par les streptocoques » (oui je sais je l’ai déjà écrit mais comme j’imite Houellebecq – une fin du monde à lui tout seul, ce mec-là ! - et que je recopie le descriptif de Wikipédia pour tirer à la ligne, ce n’est pas moi, ce sont eux qui se répètent !). Je vous entends gémir d’ici, le jour où vous aurez chopé la deuxième maladie ! (« Le nom « deuxième maladie » provient du fait qu'à l'époque où l'on a voulu établir une liste des maladies provoquant un exanthème infantile, elle a été la deuxième à être énumérée »).
Non, non, en vérité, je vous le dis, croyez en ma longue expérience, la fin du monde, ça vaut mieux que d’attraper la scarlatine !
FIN du MONDE ???
Quelle FIN du MONDE ?
Lieu-dit Le Tolstoïc,
quelque part en Bretagne, entre Guer et Pacé
Vendredi 21 décembre 2012, 10:57
Que du pipeau cette histoire de fin du monde ! Encore un coup de Paco Rabanne et Maya l'abeille !!! faut qu'ils arrêtent de planer comme ça, les mecs !!! On n'est pas dans les Cités d'or. Non sérieusement, ici, tout est normal. Comme d'habitude de toute façon. Dans ce trou c'est toujours la même histoire.
Y'a jamais rien qui se pa...AAAFFFfuit ................................... ............................................... .............................................. ............ .................... .............. ..... ... .. .
Et pour retrouver les paroles de la chanson, c'est ICI-MEME !
-C'est impossible, fit-il, avec une certaine fermeté, j'ai un rendez vous pris en mai 2013 alors je ne vois pas comment, ça pourrait être la fin du monde.
Extrait de conversation du nombril du monde.
Le 21 décembre tombe un vendredi (déjà j'aurais préféré que ça tombe un lundi...)
Quelques jours auparavant : convaincre Sat, alias fils n°1 de ne pas trop se prendre la tête sur les réparations de frigos et surtout de ne pas se lancer dans des soudures sauvages ... c'est pas le moment de se faire accuser d'avoir fait sauter la planète avec une soudure aproximative.
De même, persuader Jako, fils n°2, assistant funéraire, de réclamer une RTT en prévision d'un surcroit de travail ...
Le jour J
-Vérifier que Bémol et Grie (les chats de Sat et El) isolés de nos propres chats dans leurs appartements ont assez de croquettes, d'eau et de littière.
- Verifier que Zigmund (surnommé Flippette) ne flippe pas trop .
- Partir au boulot consultations le matin ...prévoir plusieurs lapins ... soigner ceux qui sont venus, sans se prendre la tête sur leurs lunettes.
Choisir la musique à écouter pendant les consultations. (on évitera "plus près de toi seigneur" ou la musique de titanic : ça tombe bien, j'ai pas)
Satyagraha de Philip Glass, Die Zauberflöte de Mozart, Stabat mater de Vivaldi, les Brandebourgeois de JS Bach en lecture aléatoire...
Les rendez vous auprès des correspondants chirurgicaux attendront la semaine suivante : pas la peine de se battre pour faire opérer les gens si tous les blocs opératoires sont détruits.
Avant de fermer le cabinet, englober mes appareils du coup d'oeil attendri d'avant départ en vacances : "soyez sages , papa revient bientôt ! " (enfin il essaye...)
-Rentrer à la maison tard et de mauvais poil parce qu'ils m'auront bouffé mon temps (s'ils sont venus) me préparer un arabica à déguster avec quelques morceaux de chocolat amer.
-Mettre la dernière touche à ma participation au défi du samedi #225 et regarder ce que font les blogamis. .
-téléphoner à Pa et Ma Zigmund pour leur proposer de leur rendre visite le dimanche suivant s'il y a un dimanche.
-Sortir le basson de son étui, jouer une partition, essayer de jouer correctement ...
Plus tard, préparer un thé rare de taiwan pour le retour de Gabrielle avec une coupelle pleine de violettes de Toulouse à partager.
-réfléchir avec Gabrielle aux cadeaux de Noël : est ce bien nécessaire/raisonnable ?
-Si la fin du monde nous en laisse le temps, ouvrir la bouteille de champagne : la petite soeur de celle qui nous a consolés du résultat des élections de 2007 et de celle qui nous a réjouis le 6 Mai dernier.
-tenter de convaincre Gabrielle qu'il n'est peut être pas utile que je range "ma foutue table" ...
*merci @La_Fee_du_RER de carnet de notes menthe à l'eau et à Noon pour m'avoir prêté ce dessin
Près tout près à faire le saut, j'ai été sauvé par hasard, par erreur ? En tout cas je ne regrette rien, je pleure juste les miens, qui croyaient que l'eldorado était de l'autre côté de la frontière. Pourtant l'eldorado c'était nous c'était mes frères, mes soeurs, nos pères, nos soeurs, nos racines, nos traditions, notre mémoire.
On parle beaucoup de mon peuple en moment, d'après notre calendrier c'est bientôt la fin du monde. Il y a quelques années j'aurais pris peur, je me serais posé beaucoup de questions mais plus maintenant. Un jour dans mon village une américaine est venue nous parler, nous raconter notre histoire, faire résonner les pierres sacrées en nous. Je ne sais pas si c'est Dieu qui me l'a envoyée mais merci d'avoir illuminé ma vie d'avoir creusé le tunnel du savoir comme une vis sans fin qui perfore ma façon de vivre de penser, comme un trou béant que je rempli des vies de mes ancêtres.
Mes parents m'amenaient devant ces temples, ces pyramides de ruines où ils s'agenouillaient sans que nous puissons comprendre ses dessins, comme j'ai appris bien plus tard des glyphes comme des rébus qui les racontent qui nous fait revivre. La chercheuse américaine m'a appris à lire ces dessins, à les comprendre, à me faire revivre le grand peuple intelligent que nous étions. Des mathématiciens des astrologues des guerriers la culture du maïs de la fève de cacao.
C'est vrai nous arrachions le coeur à des humains pour le sacrifice au dieu soleil pour le bien de la société. Nous vivions dans des cités états avec des pyramides qui prenaient de la hauteur par vanité un peu comme les clochers des églises pour être le plus grand mais juste en hauteur et pas par la gardeur du coeur et l'amour de son prochain. Nous avions même pensé à récupérer le fil de l'eau, les grandes places étaient badigeonnées d'enduits qui faisaient glisser l'eau avec une pente astucieuse qui remplissait trois réservoirs. Le premier, le plus propre, pour les hauts dignitaires qui vivaient dans les pyramides puis plus bas un deuxième et troisième pour les paysans et leurs cultures, la banlieu quoi.
J'ai appris la datation des calendriers, nous en avions plusieurs, le tzolkin,13 mois de 20 jours puis celui pour usage agricole Haab de 18 mois de 20 jours plus 5 jours à la fin ce qui nous faisait 365 jours. La datation de départ, les cycles, il y a 16,4 milliard d'années; celui où nous sommes a commencé il y a 3114 av JC et ce termine le 21 décembre 2012, fin d'un solstice et ensuite? ensuite?
Un nouveau cycle. A part le vers qui pourrit la pomme de l'intérieur et le soleil, qui lui reste 5 milliard d'année à vivre, que peut il arriver? Nous avions l'eldorado et pour nous, Mayas, la colombe volait la plupart du temps au dessus de nos têtes, sur notre monde, avant que n'arrive là Colomb et Cortez sur leur bateau pour nous voler nous enlever nous amputer de nos connaissances, notre intelligence, nos vies, nos traditions, au nom de quoi ? D'un dieu, un dictateur, nous on sait, des hidalgos avides de faire parti de la haute. Pour arriver là ou je suis,à vous raconter que le monde serait peut être different, maintenant que je connais mon passé, que je le lis, je le transmets à mon peuple avec fierté, pour que ensemble, un jour,conquistador nous redevenions l'Eldorado, pour les autres.
Oh mais c’est vrai, le 21 décembre s’approche déjà et je n’ai encore rien fait.
Il me faut établir une check-list (liste de vérification en français) pour ne rien oublier.
Avant que tout s’ébrique le jour J, je veux que tout soit propre et que rien ne soit bizingue. Je ne suis pas Suisse pour rien.
Ainsi, je dois encore passer l’aspirateur dans les chambres, épousseter les meubles, passer la panosse à la cuisine, ranger le carnotzet, laver les vitres, frotter chaque catelle de la salle de bain et déblayer la neige sur la terrasse.
Enfin remettre le morbier à l’heure exacte.
J’essaie de prendre un rendez-vous chez mon psy, car faut pas croire, ça me tracasse tout de même. Toutefois, tout est pris; je ne sais pas pourquoi, tout le monde veut aller consulter. Par contre il y a de la place le 22 décembre. Oui d’accord, c’est trop tard. Je pourrais aller voir le syndic de la commune; toutefois je le trouve un peu bobet. Dire qu’il est en place depuis les années huitante.
Quand à Monsieur le Curé, il semble s’ennuyer à mort, alors je passerai au confessionnal. Je n’ai aucun péché, enfin très peu, juste quelques crevées du style d’avoir bu lors de verrées un déci de trop, même deux, éventuellement trois, parfois vider quelques fioles; d’avoir régulièrement un regard sur le décolleté de la voisine; d’avoir trop barjaquer au travail; d’avoir fait sauter la serrure de la voiture de luxe du patron; d’avoir flanqué une astiquée à la belle-mère pour finalement, par mégarde, l’empoisonner volontairement.
Quant au notaire… bof, à quoi ça sert d’y établir un testament, tout va bondir en l’air. Autant passer son temps à s’envoyer en l’air.
Enfin dernier point, je crains qu’il n’y a pas le choix, mais pas envie de clamser.
Oh! j’allais oublier le plus important: passer à la banque (en Suisse bien sûr) pour vider mon compte, et profiter de la vie.
*** http://www.2012fin.com ***
Le jour après:
Il ne s’est rien passé, je me suis fait blouser par un oracle.
Le pire dans tout ça, mon compte en banque est vide… Et j’ai tout dépensé!
***
Oh ce n’est pas grave, car depuis ce jour, c’est le bouleversement mondial: tous les humains de la planète sont sur pied d’égalité, l’argent n’a plus d’odeur, il n’y a plus de pauvres, plus de riches.
Pas belle la vie ?
Vous y croyez, vous, aux oracles catastrophistes d'une civilisation qui avait omis de prédire sa propre disparition cinq siècles auparavant ?
Mon grand âge m'a permis de déjà connaître plusieurs fins du monde.
Une dont je me souviens très bien fut celle prédite par les témoins de Jéovah en 1975 en prévision de laquelle un de mes collègues avait démissionné pour se réfugier au fin fond de la province française. Une fois la fin du monde passée, il avait refait surface et s'était étonné de ce que notre labo ait refusé de le réengager...
Cette histoire de fin du monde me contrarie au plus haut point.
J’ai toujours vécu avec la certitude que tôt ou tard, d’une manière ou d’une autre, les méchants seraient punis et les gentils vengés. Et je ne parle pas de justice divine ou d’un quelconque délire mystique, n’est-ce pas ? Je parle de bons vieux règlements de comptes entre vivants : je me suis toujours dit que les mauvaises personnes qui ont croisé mon chemin et m’ont fait du mal croiseraient fatalement, un jour ou l’autre, le chemin de quelqu’un de moins bonne poire ou de plus revanchard que moi, et qu’ils paieraient une bonne fois pour toutes pour tout le mal qu’ils avaient pu faire auparavant. A moi, entre autres. Alors je ne me suis jamais donné la peine de la vengeance, laissant le soin à la victime de bout de chaîne d’assouvir la vengeance ultime qui solderait les comptes pour tout le monde.
Sauf qu’avec cette satanée fin du monde qui arrive à grands pas, c’est toute ma théorie qui tombe à l’eau et je trouve profondément injuste que ces sales types, qui ont semé douleur et chagrin toute leur vie, puissent bénéficier exactement du même traitement que leurs victimes et mourir comme tout le monde – comme moi, merde ! – sans souffrance particulière et sans même avoir à comprendre qu’ils crèvent pour leurs méfaits. C’est inacceptable pour les innocents, pire encore pour leurs victimes et insoutenable pour moi.
Résultat ?
La plupart des gens attendent cette fin du monde comme on imagine : les insouciants font l’amour dans les rues, les angoissés se suicident, les riches se disputent les places dans des fusées dont personne ne sait où elles pourront bien se poser quand le monde aura disparu, les pauvres se félicitent de n’avoir rien à perdre, les optimistes dévalisent les supermarchés en cas de survie, les pilleurs pillent, les vandales vandalisent, les poètes rimaillent à qui mieux mieux pour être celui qui aura écrit les derniers vers de l’humanité, les bons vivants ripaillent, les sceptiques vont au turbin comme si de rien n’était pour ne pas se faire virer au cas où on ne sait jamais, et moi… Moi je me retrouve à rechercher tous les nuisibles qui ont attenté à mon bien-être un jour, pour être sûre qu’ils paient comme il se doit pour le mal qu’ils ont fait avant qu’il soit trop tard. J’avais déjà une bonne vieille dent contre eux, mais alors là je leur en veux carrément à mort de me gâcher ma fin du monde. Moi qui suis plutôt bonne fille, me voilà réduite à passer mes derniers jours à traquer, violenter, torturer… et malgré l’indéniable satisfaction du devoir accompli à chaque connard que je débusque, à chaque ongle que j’arrache, à chaque doigt que je casse, à chaque testicule que je broie, je ne peux m’empêcher de penser qu’à m’interdire ainsi de profiter de cette fin du monde, c’est encore eux qui me font bien plus de mal que je ne leur en ferai jamais.
Franchement, il est temps que ça s’arrête.
Ma mère enceinte de moi, mon père lui a dit « ce n'est pas la fin du monde »
A 10 ans je me suis cassé la jambe, ma mère m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Mon père a quitté ma mère, ma sœur a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Je suis rentré à l'armée, l'adjudant m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Ma petite amie m'a quitté, mon copain m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Je me suis marié, le même copain m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
J'ai divorcé, l'avocat m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Il eut une éclipse de soleil, les journalistes nous ont dit « ce n'est pas la fin du monde »
Mon ordinateur a planté, l'informaticien m'a dit « ce n'est pas la fin du monde »
Mon beau frère a perdu son boulot, pôle emploi lui a dit « ce n'est pas la fin du monde »
J'ai voulu me suicider, mon psychiatre m'a dit « ce n'est pas le fin du monde »
Décembre 2012 le calendrier Maya nous dit « c'est la fin du monde »
Qui croire ?
C’est la fin du monde !! Alors j’ai décidé de m’adresser à « TOI »
Toi qui Es à la base de tout notre Univers.
« Je voulais Te remercier avant tout pour des milliers de bonheurs que Tu nous as accordés à nous les Hommes, oui nous avons tout, la nature si belle, si luxuriante, des arbres majestueux, des fleurs, des fruits, une richesse insoupçonnée dans le sous-sol, dans l’eau, dans l’air que nous respirons. Tu as su nous montrer Ta puissance avec les éléments déchainés, les cyclones, les orages, les ras-de-marées, qui sans doute étaient nécessaires au renouvellement de notre terre, à son mouvement naturel
Et tous ces animaux des milliers d’insectes, des papillons, des poissons, des mammifères. Comme Tu as su créer pour cette terre tant de beauté et de variétés, ces oiseaux qui nous offraient déjà un goût de paradis, et tant de parfums de fleurs.
Mais Tu ne t’es pas contenté de cela, nous sommes là, NOUS cette machine si merveilleuse, que ce soit le mouvement d’un doigt, le sourire, la vision, le battement du cœur, la complexité de notre cerveau !! Que de prodiges !! Il n’y avait que Toi pour pouvoir faire tout cela.
Quant à cet Univers dans le lequel Tu ne nous as pas laissé le temps de nous égarer car trop vaste, trop gigantesque, Tu as su varier avec tant de beauté, toutes les comètes, les astres, les nébuleuses, les étoiles, les galaxies ! Mon Dieu Tu es un génie, un créateur le plus grand, un peintre, un poète, un philosophe, mais sans doute aussi un peu trop idéaliste ! Je reconnais bien là celui qui est au fond de mon cœur.
Oui je n’ai jamais vu Ton visage, ni ne sais si Tu en as un ? Pour moi Tu es plutôt une LUMIERE aveuglante et douce. Pénétrer en Toi doit être la symbiose le nectar, le paroxysme à tout le reste, mais je n’ai pas besoin de te matérialiser pour Te sentir en moi.
Tu dois penser que nous n’avons pas compris Tout ce que Tu nous as donné, que les hommes ne savent pas quoi faire de cette liberté totale que Tu nous as laissée dont nous avons affublé notre République, est-ce Toi qui nous a soufflé « liberté-égalité-fraternité » Oui sans doute ?? Tu penses que nous ne sommes pas dignes de cette chère terre ? De vivre en harmonie, de nous aimer, de protéger notre planète et la faune et la flore dont nous dépendons tous ? Tu penses que nous sommes fous de nous battre en ton nom alors que Tu n’as rien demandé, rien écrit, rien dit… Alors qui sont ces hommes qui parlent en Ton nom dans différentes langues et qui prétendent détenir cette vérité suprême ? Tu peux bien me le dire puisque nous allons tous mourir.
- « Ils ne parlent pas en Ton nom, mais en leur nom propre ! Ils ont inventés des religions pour faire entrer dans les consciences la notion de bien et de mal, mais ce n’est pas du tout ce que Tu voulais. »
Alors chère lumière cher grand architecte, pourquoi cette fin du monde programmée, car rien ne peut se faire d’aussi vaste sans ton aval je suppose !
- « Tu n’as rien programmé de tel, si la vie est détruite sur terre tel n’est pas Ton souhait Toi qui a mis tant d’amour en toutes choses, ce ne sont que les hommes qui seront responsables de cet état de fait, la guerre au moyen orient va embraser la planète, un déclenchement atomique en chaine !!! Tu n’es pas content du tout car Tu ne voulais pas cela.
Ayant laissé la liberté aux hommes, Tu les as dotés d’intelligence oui, mais ils ont développé de la jalousie, de la hargne, de la haine ! et se font la guerre.
« Pour Toi c’est totalement en désaccord avec Ta création et Tes sentiments, Tes idéaux, pour Toi ils sont tous frères ! Tous identiques dans leur chair et dans leur âme, aucune notion de religion, d’appartenance, de race, ce sont les hommes qui ont inventé ces mots, ces notions qui les entre-déchirent. »
Oui nous avons parlés des heures et passés en revue tout ce que la terre a de négatif, mais il y a des choses pour lesquelles Tu dois être content de nous , non ? »
- « Oui beaucoup de choses sont belles et réussies, tout ce qui porte les mots amour et amitié sous toutes ses formes, la charité envers d’autres hommes mais envers les animaux, tout ce qui est respect de nous-mêmes et de la nature, tout ce qui est sourire, et j’en passe me dit-il tant de choses sont belles et réussies lorsque qu’un homme n’oublie pas d’où il vient et où il va. »
« Justement où allons-nous ? Si nous mourrons tous à cause de quelques-uns, vas-Tu pouvoir nous prendre tous ? Et que va –t-on découvrir de plus beau que notre terre que j’adore, y-aura-t-il des chants d’oiseaux, de la musique ? Nos animaux, des fleurs ???? »
- « Oui et plus encore »
Merci chère lumière je me sens rassurée, puis-je porter ce message à nos amis du défi qui doivent être inquiets de cette possibilité de fin du monde avec un laps de temps si court ?
- « Oui dis leur que celui qui a su tout créer ne peut vouloir détruire, qu’il n’est ni juge, ni arbitre de ce que les hommes font, de leurs combats, des leurs maladies liées à leurs mauvaises habitudes, ou aux manques, ou aux problèmes dans la chaîne de la vie, qu’il ne choisit pas de faire mourir untel à tel âge mais que c’est la nature elle-même , l’environnement, le parcours, la famille, l’accident , la maladie , qui seuls sont responsables, le hasard seul est la source de l’heure et du choix. Mais lorsque la mort a frappé toute création, j’envoie tout de suite des émissaires pour venir vous chercher, pour découvrir alors les autres univers, les autres vies, les autres choix qui vont s’offrir à vous. »
Alors MERCI, que nous vivions beaucoup de temps sur terre ou peu, nous allons tous au même endroit dans le même Univers, celui de notre créateur.
On me dit que la fin du monde, c’est pour bientôt.
Ça c’est vraiment chouette, j’paierai plus mes impôts,
Ni taxe d’habitation, ni la foncière, ni mon gigot,
J’f’rai une teuf d’enfer et j’boirai au goulot !
J’verrai plus ma belle-mère et j’boufferai des fayots,
J’mangerai du vrai beurre et pas de la margo,
J’irai plus à la gym, j’fumerai tous les mégots,
Et puis, pendant qu’on y est, j’irai pas au boulot !
Mais si les Mayas, c’étaient juste des escrocs ?
Si les soi-disant experts n’étaient que des gogos ?
Et pis, si qu’on est tous morts, c’est pas très rigolo.
C’est juste avant Noël, on aura peut-être pas de cadeaux ?
Moi j’m’en fous, j’me mettrai à côté de Bruce Willis,
On sera, bien sûr, sauvés par Denzel, ou peut-être Will Smith,
On sera qu’une douzaine, ou alors bien vingt-six…
Comme faudra repeupler, on fera des câlins productifs.
En attendant le 22, j’peux faire mon cinéma,
J’crois pas qu’ils aient l’horloge divine, les Incas,
Z’ont bu trop de peyotl ou mâché trop de coca.
On n’en sait fichtrement rien, c’est bien mieux comme ça !
Cher Monde.
Je regrette de te dire que ta fin ne peut avoir lieu le 21 décembre, comme l'ont prévu ces chers Mayas. Pourquoi, oses-tu demander ? La réponse est dans ces quelques lignes.
Ne finis pas, le Monde! Je n'ai pas du tout terminé ma vie, moi ! Tu crois vraiment je vais te laisser finir comme ça, alors que je n'ai seulement jamais vu Venise ? Que les gondoliers m'attendent sur le Canale Grande, avec leurs petites gueules d'amour à la sauvette et leurs pulls rayés ?
Alors le Monde, écoute moi bien. Je t'aime tant, ça ne peut pas finir comme ça, toi et moi, le jour des vacances de Noël.
J'ai trop à faire pour que tu finisses.
Je veux voir un envol de colombes sur la Piazza San Marco écrasée de soleil ou noyée de brume.
Je veux voir les falaises noires d'Irlande léchées par des vagues d'opale et d'écume, m'enivrer dans un pub en écoutant les langueurs des violons et des flûtes celtiques, et arpenter la lande échevelée comme une héroïne de Wuthering Heights . Et de Cork à Galway chercher partout le sel fleuri de mes racines.
J'ai encore vingt mille soleils à voir s'effondrer dans la mer, des étoiles par centaines à compter les soirs d'été, quand le parfum du foin coupé est une ivresse sous les lampes papillonnantes.
Je veux sentir encore sur ma peau le froid mordant, la chaleur caressante et le frémissement du déraisonnable.
Il me faut lire tellement de livres encore, et je ne parle pas de ceux que je dois écrire, ces histoires de fièvre et de miel que je sens tapies dans mon cœur et qui attendent d'éclore comme des goélands prêts au voyage.
Combien d'enfants dois-je encore émerveiller, qui me feront trembler de leur innocence et leurs yeux de cristal ? Qui m'envelopperont de leurs insouciances ?
Je dois guetter dans le lointain la route qui poudroie et l'herbe qui verdoie.
Et apercevoir le cœur battant de flamboyants équipages de lune...
J'ai tant de trains à prendre, et de bateaux en partance qui frémissent dans chaque port.
J'ai tant de baisers à donner, de frissons à ressentir courir le long de mon cou jusqu'au creux de mon dos comme des perles d'eau tiède et de désirs brûlants .
Il me faut goûter à des vins italiens, visiter des pays et d'encens et de myrrhe, me rassasier de mets nouveaux, vibrer à tant de musique encore !
Je veux voir ma fille et mes fils trouver l'amour et te conquérir, le Monde. Et goûter à leur tour à tes sources ineffables.
Je veux sentir la folle ronde vagabonde du temps qui passe et qui fripe les joues mais sans atteindre l'âme.
Je veux voir sourire en ribambelles les colliers de nacre de mes petits-enfants blonds et bruns, alors qu'ils ne sont pas encore nés, te rends-tu compte, le Monde, combien tu serais cruel, de me priver de ce bonheur ! Je veux les voir grandir dans des jardins de roses, recueillir dans leurs mains la splendeur des matins.
Je veux me voir vieillir en gardant à tout jamais cette flamme puissante au fond de moi qui fait de mes hivers des beautés emmitouflées et des triomphes radieux de mes étés.
Il me faut encore rêver, et nager, et bondir d'une mer à l'autre.
Danser sur le fil du temps, funambule aux ailes de soie.
Et surtout, surtout, le monde, crois tu que j'aurai un jour, un jour couleur d'orange, crois-tu que j'aurai jamais, un jour, fini d' AIMER ?
Alors le monde, tiens-toi tranquille, remets ta fin à plus tard. Je t'en prie !
Et laisse-moi vivre mes rêves, rêver ma vie et en faire ce crépitement d'étincelles qui me rend si fiévreuse, toujours.
Je frissonnai à l’idée que ma vie prendrait bientôt la substance
D’une pâte à crêpe.
Alors les yeux rivés sur le calendrier je me demandais s’il ne valait pas mieux que je me vire de là pour aller sur VENUES, MARS, OU JUPITER.
Mais je n’avais pas d’amants astronomes amateurs dans le quartier quand ça ferait PAN !!!!
Alors sous les cieux comme une pharaonne dans sa tombe je verrai toute ma vie défiler
Je serai au premier rang pour le meilleur et pour le pire.
Progressivement cependant je redescendais dans mon corps noué par l’angoisse à mon grand soulagement.
Seule dans la rue de fin de monde imminente mes hormones battaient la chamade
Mes prières devenaient folles et les Parques de la grande avenue me laissaient sans réponse.
Pas besoin d’être un primatologue à cet instant ni un enquêteur d’Interpol pour prédire que les macaques de la cinquième avenue étaient en train de vivre leurs dernières secondes.
Notre réalité à tous se rapprochait de plus en plus vite d’une crème tremblotante.
Pourquoi me disais-je n’avons-nous jamais donné un euro de subventions aux sciences prédictives ?
Ça leur fiche une frousse bleue les Grands mystères de l’univers !!!Et ils sont trop contents de les escamoter !
MAYA MAYA !!! J’entends mon nom au bout de l’avenue quelqu’un crie mon nom.
Mon petit crapaud !! Baragouine André .quel charabia étrange !!
Mon petit chaton en ragout ils arrivent !! ils sont là les extraterrestres !!!
-J’attendais une explication supplémentaire qui ne venait pas
-C’est tout ce que tu as à dire !!
-Allez mon petit chaton au beurre !! Arrête de m’appeler comme ça
-On en fait notre temps disent ils.
-La science n’a jamais validé l’expression faire son temps !!!
-Ils ont dit que nous allions redevenir des fruits de mer !!
-Non d’un chien c’est la fin !!
-Les extra terrestres ont dit qu’après le troisième cri du coq …….
- Ma puce je comprends que cette nouvelle te brise le cœur, mais il ne faut pas désespérer je crois bien qu’on peut encore mettre au point une stratégie qui fasse de cette calamité une joie.
Les nouveaux arrivants envahissaient la ville, la vie ressemblait soudain à une gelée de fruits !!!!
Je cherchai mon portable cherchant le numéro de police secours
Le 21 ne répondait plus j’étais pourtant persuadée que je pourrai filer à l’anglaise
Rien ne m’avait préparée à un tel spectacle
Les extra-terrestres jouaient aux 421 en s’enfonçant des feuilles eucalyptus dans le postérieur
Ces sortes d’hybrides au rabais mi-homme mi-salade verte ressemblaient à des lampes à souder. Je m’approchais de l’un deux façons geisha prenant garde de bien dissimuler ma bombe lacrymogène derrière mon dos lorsque je me mis à capter leur odeur
Ou un arôme plutôt quelque chose comme du sucre roussi du caramel ou plutôt une macédoine de fruits en conserve ;
Je me surpris à leur dire : »chacun à ses petits soucis !!Alors je leur fis mon sourire de mollusque pour devancer la prédiction quand j’entendis le troisième le champ du coq .
Le 21 décembre 2012 le chant de la terre connu sa fin Mille neuf cent espèces ont disparues de la terre. Sauf une les fruits de mer !!
La fin du monde? Soit! Qu’elle vienne si c’est son heure. Que faire? Rien, Absolument rien. Elle nous emportera dans ses révulsions, ses hoquets, son ultime fureur.
Si j’en ai le temps, je m’étendrai sur mon lit, mon chat dans les bras, pour qu’il n’ait pas peur.
Il sera ma dernière douceur avant les dernières fulgurances. Je serai son dernier souffle.
Et descendra sur nous la paix infinie des morts.