F comme Fan! (Adrienne)
Les parents consternés étaient assis face à monsieur H*rb**rt, l’instituteur de leur fils :
- Il faudrait qu’il lise, disait-il. Il est intelligent mais il n’apprend pas ses leçons. Et il ne lit pas.
Il le leur a encore bien répété quand ils ont pris congé de lui, croyant sans doute que si le goût de la lecture venait, celui des études suivrait :
- Il faudrait qu’il lise !
Qu’il lise, oui. Mais quoi ? La seule lecture qui intéresse cet enfant, c’est le résumé en quelques chiffres de la carrière des footballeurs de division 1 belge, dans ses albums Panini. Il est incollable sur leur taille, leur poids, le nombre de buts marqués et les divers clubs par lesquels ils sont passés.
Le père ayant grandi avec les albums de Tintin, la mère avec la Semaine de Suzette, c’est donc tout naturellement qu’ils ont fondé leurs espoirs dans la BD. Ils ont acheté une grande armoire laquée de jaune et elle s’est rapidement remplie de tout ce qu’il y avait sur le marché : Michel Vaillant, Gaston Lagaffe, Astérix et Obélix, Lucky Luke, Spirou et Fantasio, Boule et Bill, Tif et Tondu, Blake et Mortimer, Yoko Tsuno, Les Tuniques bleues, Benoît Brisefer, Blueberry, l'agent 212, Achille Talon, Johan et Pirlouit, les Schtroumpfs, le Marsupilami et bien sûr le journal Pilote ainsi que tous les albums de Tintin.
Ceux qui dévoraient toutes ces saines lectures avec délectation, c’étaient le père et la grande sœur : ce n’est rien de dire qu’ils étaient à la fête :-)
Peu à peu leur langage familial s’est enrichi de mots et de petites phrases sortant tout droit de leurs albums préférés, à commencer par le M’enfin ! de Gaston. Ils ne disaient plus ‘le thé’ mais ‘de la chaude eau’. Ils ne disaient plus ‘là, c’est stationnement interdit’ mais ‘sucette géante’. Tout repas copieux recevait l’exclamation ‘c’est frugal’, tout avis différent recevait un ‘ils sont fous ces Romains’, tout ronchon devenait scrogneugneu.
Les injures du capitaine Haddock étaient des cadeaux du ciel grâce à leur inépuisable variété et leur forte expressivité, tout en restant parfaitement innocentes.
Seul le rongtudju de Prunelle était interdit, ce qui lui donnait évidemment une saveur supplémentaire.
- Mais si ! Je peux le dire ! Puisque c’est dans le livre ! affirmait le petit frère de son air le plus candide.
Souvenirs heureux par bongopinot
Ce mot me rappelle
Lorsque j’étais petite
Mon père faisait les gros yeux
En disant scrogneugneu
Et pour nous ça annonçait
Des rigolades comme jamais
C'était un code entre nous
Un moment où l’on joue
Après une semaine de boulot
Il arrivait avec son sac à dos
Même si on n’avait pas été sage
C'était toujours ce même partage
Ces scrogneugneux à tout vent
Nous faisaient oublier les jours sans
Et on riait il nous contait ses visites
On lui expliquait nous bêtises
Maman ne disait rien
Elle était heureuse de ce lien
On profitait de chaque instant
Redoutant déjà le lundi méchant
Qui l’emmenait loin de chez nous
Aujourd'hui ce mot raisonne si doux
Et, quand je vais le voir
On discute jusqu’au soir
Et son rire et ses gros yeux
Sont encore des instants heureux
Et ses scrogneugneux
Font étinceler ses billes bleues
Et merde ! (Walrus)
Je vous avais pondu un truc que j'en ai encore les sphincters douloureux, mais voilà-t-y pas qu'en mettant en ligne le chef d'œuvre de notre Nana Fafo (inter)nationale (ben oui, nous ne sommes pas tou·te·s françai·se·s), je vois apparaître ma participation en double dans la liste de l'éditeur.
Pour ne pas faire mentir ma réputation de con, je clique immédiatement sur le petit bouton "supprimer" d'une des deux versions et paf, elles disparaissent toutes les deux ! Merci Canalblog, bafouilleur de mes deux ! (Et dire que je traite parfois mon épouse de cliqueuse compulsive)
Bon, ben, recommençons ! (Bien que je doute fort de pouvoir reconstituer le message originel, par ailleurs pas très original)
* * * * *
Blasphème !
Si je m'en réfère aux étymologistes de service, le vocable incriminé serait une déformation de "sacré nom de Dieu !".
Crévindieu, comme disait Ricet-Barrier, pour du camouflage, c'est du camouflage !
C'est fou cette propension qu'ont les hommes (au sens général d'êtres appartenant à la race humaine, j'ai rien contre les charretières) à contourner le précepte du décalogue dont je donne ici la version extraite de la bible du roi Jacques d'Angleterre : "Thou shalt not take the name of the LORD thy God in vain". C'est la phrase qu'utilisait Monsieur Lewette, notre professeur d'anglais lorsqu'il voulait aborder les formes anciennes des pronoms personnels et autre adjectifs possessifs. L'aurait aussi bien pu utiliser Shakespeare, mais chacun ses choix, hein !
Donc, pour se livrer aux joies indicibles de la transgression, nos ancêtres ont fait appel à des distorsions, des emprunts aux patois, des substitutions de mots (la plus connue étant "bleu" pour "dieu") et la pratique est devenue tradition ce qui fait que de nos jours, la liste des détournements est aussi riche que variée.
Je vais pas vous faire une liste exhaustive (et pour cause : je ne les connais pas tous) mais je vous en cite quelques uns au cas où vous vous retrouveriez dans le besoin d'en user (sait-on jamais?) : crédié, nondiddiou, boudiou, mildiou (pas trop aimé des viticulteurrs), mordious, palsambleu, sacrebleu, morbleu, vindieux...
Dans ma région d'origine, Charleroi donc, on aurait tendance à remplacer "dieu" par "djû" à l'instar de Prunelle, le rédacteur de éditions Dupuis dans les aventures de Gaston, dans son retentissant "Rontudjû!", normal, le siège de ces éditions se trouve à ... Marcinelle.
Bon, personnellement, je m'en tiens à la version proscrite : "Nom de Dieu !" que je double généralement en intercalant un "de", à l'adresse du chien qui est une chienne, espérant augmenter de la sorte l'efficacité du juron, mais l'animal s'en fout comme de sa première culotte, d'autant qu'il n'en a jamais eue.
Comme tout Belge qui se respecte, je prononce évidemment dieu "djeu", mais je ne sais pas si ça vaut comme détournement...
Les années Biture (Nana Fafo)
Le sévice militaire.
Ronchonchon et ses aventures avec le Colonel Nanasse.
"l'épisode : petit polisson"
(attention de bien mettre un "l" sinon ça rend moins cochon et plus poisseux)
Lorsque Ronchonchon est parti faire son sévice militaire,
et oui, dans son jeune temps, "Scrogneuneu",
ça existait encore !
il a découvert les joies de l'esprit de corps.
A cette époque, le rite de passage à l'âge adulte
se passait de manière immersive, nom d'un pétard mouillé.
C'est avec le colonel Nanasse qu'il en apprit plus long sur ce Corps dardé
Ce qui explique peut-être son célibat, nom d'un aligator en rute !
Ce jour là, le Colonel Nanasse avait besoin d'un chauffeur
pour le conduire à Bagatelle.
Des négociations "enfernales" étaient au programme, avec le chef de la "Dantelle".
Ronchonchon ne pouvait pas imaginer cela, Scrogneuneu !
Des corps s'étendaient partout... enlisés, ruisselants, enlacés.
Sentant l'ambiance s'échauffer,
Ronchonchon Satan-dait à voir les hostilités s'ouvrir.
Mais le colonel confiant, confia Ronchonchon à Goustavette Frissons-le-réticule,
la fille qui a toujours froid et qui ne demande qu'à se réchauffer.
Sa mission...
faire germer l'esprit du corps en Rochonchon, nom d'un radiculaire !
Après avoir utilisé la liste de tous les services de chambre qu'elle connaissait
Goustavette n'avait plus froid... aux yeux !
Ronchonchon n'y connaissait rien en Bagatelle
mais ce jour-là, il découvrit tout l'intérêt du Sévice militaire
avec ces vices et versa dans l'amour inconditionnel du Corps Damné
Quel polisson ce Colonel Nanasse ! Il cachait bien son Jeu... de Bagatelle.
Belle lecture créative
Qui dit mieux (Kate)
Qui dit mieux
Scrongneugneu
Qui dit mieux
Je passe
Pas de jeu
Impasse
Pas mieux
Scrongneugneu
Qui écrit pneu
Le case de son mieux
Moi aussi
On en sourit
Un peu
À défaut de mieux
Tags et graffiti
À qui mieux mieux
Scrongneugneu
Qui chante mieux
Que Brassens
La ronde des jurons
- elle n'est pas mince-
Un plein camion
De jolis noms
Crénom de non
Vous n'y comprenez rien ? Je vous le donne en douze (joye)
Sadiquement, le scrogneugneu qui schlinguait sauvagement sandwichait sereinement son saut-de-lit entre une script-girl scrofuleuse et son sèche-linge semi-rigide. Susceptible, ce surréaliste soubresauté - sinon spasmodique - stérilisait son stéthéscope pendant que le secrétariat surveillait bien stupidement son sweatshirt sybaritique au supermarché.
« Arrête de faire le Scrongneugneu ! » (Laura)
C’est ce que Cannelle disait souvent à Daniel qui n’avait pas le sourire facile comme elle et sa famille . On aurait dit qu’il était malheureux ou du moins pas heureux alors que ses actes disaient le contraire. A son contact, elle avait pris la franchise qui lui nuisait dans son travail. Sa franchise à elle était néfaste pour les relations sociales mais elle l’avait, lui alors peu importait les autres. Sa famille avait appris à Cannelle à être polie, aimable et souriante comme sa mère l’était dans le commerce et son père dans son poste de commercial doué. La jovialité de ces deux là confinait souvent à l’hypocrisie. Ils souriaient mais n’en pensaient pas moins que le mari de Cannelle était petit, chauve , moche et n’avaient pas grand-chose pour rattraper ça. Cannelle , elle préférait son mari scrogneugneu et sincère .
Moi, mes amours d'antan. 4 ! (Joe Krapov)
Comme elle sent bon cette lettre !
Elle sent... Elle sent les marchés de Provence, le bagou des commerçants, le voleur à la tire, le garde-champêtre, le gendarme à rouflaquettes et à moustache, l'escapade du forçat enfermé, l'arrière-pays du Cap Ferrat, la montagne mon Dieu qu'elle est belle !
Qu’est-ce qu’elle sent encore ?
Elle a un goût de liberté, une pointe de passion animale aussi. S'il y a une femme là-dessous, elle tient plus de la sauvageonne que de celles qu'on appelle Bichette!
Elle est sûrement du genre à promettre de belles nuits... et à assurer jusqu'au petit matin !
Allez trêve de supputations, examinons le nom inscrit sur l'enveloppe :
Yves Leloup, grossiste, rue Le Bastard, 35000 Rennes
Voilà ! J'ai gagné ! C'est bien une femme qui écrit à son chevalier servant !
Et comme elle est discrète et modeste malgré tout, elle n'a pas inscrit son nom au dos de l'enveloppe. Allez zou ! Je me la garde aussi, celle-là ! Je la décollerai à la vapeur ce soir chez moi et je la remettrai dans ma sacoche pour ma tournée de demain. Le marchand de crayons en gros l'attendra bien un jour de plus, sa carte postale !
***
Scrongneugneu ! s'écria le facteur en sortant ceci de l'enveloppe :
Scrogneugneu (TOKYO)
D’un coup de pied je me débarrasse de mes chaussures et je me laisse tomber sur le lit.
En général je ne chante pas au lit , je suis plutôt comme mon voisin de palier scrogneugneu quand l’heure du coucher arrive .
Mais ce soir mon gorille ANDRE semble déprimé.
Mon médecin m’a appris qu’il souffre d’une illusion tenace. Il se prend pour un être humain.
Il ne supporte pas mes amis il pense qu’ils vont m’agresser. il adopte une posture d’une férocité extrême en leur présence. Il dissuaderait un éléphant enragé !!
Ce soir André s’ennuie je le vois à son air perdu derrière les persiennes.
Bien lui dis-je on va aller faire un tour pour te changer les idées.
Il se déplace avec une arrogance typiquement macho qui marque sa virilité.
Nous nous trouvons devant le zoo de la ville. Il s’est arrêté devant la cage d’un gorille femelle.
Soudain ils se lancent lui et elle dans une étrange danse, leurs deux postérieurs défilaient sous mes yeux ahuris.
Comme je le soupçonnais André avait retrouvé son identité de gorille . Apres avoir lancé un long regard pensif au clair de lune je rentrai chez moi j’avais laissé cet air scrogneugneu et je trouvai la vie extraordinaire.
Défi #736
Liste de nos auteurs "favoris"
Laura ; Walrus ; Nana Fafo ; maryline18 ; Emma ;
Vegas sur sarthe ; bongopinot ; joye ; Kate ;
TOKYO ; Joe Krapov ; tiniak ;
Les rouflaquettes (TOKYO)
Je suis une mie de pain dans les rouflaquettes du christ.
Un brin de sa parole pour nourrir les rêves absents des hommes.
Je suis une tache de vin sur sa chemise, je demande, je demande, je ne cesse de demander que le christ rase ses rouflaquettes avant que ça tourne mal pour lui .
Je suis cet ultime soupir fait d’espérance pour lui pour nous.
J’ai été le premier locataire dans la chambre du christ, bien avant l’apparition de l’homme au crane nu.
On entre dans la maison du christ les pieds nus, la où des couches du monde se soulèvent comme une cage thoracique.
Il est ignorant de ce qu’il fait, il méconnait le nom des animaux qu’il créait.
Ici les bêtes vivent loin de leur nom. On ne les appelle pas elles viennent à lui comme ça.
Les bêtes ne sont pas encore enfermées dans le fléau de la vie des hommes.
Ici on organise des colloques avec des arbres on fait voter les pingouins. On se promène avec le christ devant éclairé par une lanterne on quitte doucement les terres d’Egypte pour se rapprocher des oliviers.
Tout ça n'est pas clair (Walrus)
Surtout si les fameuses rouflaquettes sont faites de cheveux foncés...
Après consultation de quelques dictionnaires (merci le web !) les choses restent embrouillées : certains, par exemple, donnent des définitions différentes en fonction du sexe du porteur des dits attributs. Mais une chose est certaine : ce n'est pas là que vous apprendrez à partir de quelle longueur les favoris se transforment en rouflaquettes, jusqu'à quel niveau elles doivent descendre avant que ses cheveux constitutifs se transforment en poils de barbe (comment ça, je vous rase ?), ni si leur extrémité doit obligatoirement amorcer un virage vers la joue.
Bref, il est urgent de décider quel dictionnaire est LA référence pour la langue française !
Comment ? Celui de l'Académie Française ?
Je vous copicolle sa notice "Dire, ne pas dire" relative à ce vocable :
Et nous voilà bien avancés ! Somme toute, la langue française procède bêtement par on-dit, la plupart du temps pluriels.
J'aurai quand même appris qu'on appelle aussi ces choses favoris, pattes de lapin ou côtelettes. Ce dont je me moque bien puisque dans ma région carolorégienne natale, on appelle ça des "pîds d'gayole". Des pîds ce sont des pieds, même vous pouvez le deviner non ?
Quoi ? Vous ne savez pas non plus ce qu'est une gayole ? C'est une cage (à oiseau), vous ne connaissez pas Julos et sa chanson légèrement merloise (oui, faute de grives on mange des merles, n'est-ce pas) ?
Les rouflaquettes (maryline18)
Alors que je cherchais l'inspiration, je suis tombée sur les très belles rouflaquettes du Roi d'Espagne, Alphonse XII ( 1874-1885 ) .
Poursuivant mes recherches, me voilà "soulevée" par le Requiem de Verdi créé en 1874, puis entrain de visiter la Sagra Familia.
Ne quittons pas l'Espagne...Je vous prépare une paella ?
Nous la mangerons ensemble en écoutant ...Mariano ?
Je file enfiler ma robe à volants !
Et bien, croyez-moi, une histoire de rouflaquettes peut vous emmener très loin...
Bornière (tiniak)
C'est pas tant que la mousse tache
mais cette froide boue me fâche !
J'en ai parcouru des rallyes !
des glabres, des poilus aussi...
Mais je dresse un triste bilan
sur un trou même pas béant !
Car je patauge en pays d'Auge...
Qu'allais-je faire en cette ornière !?!
Vraiment, je ne fais pas le fier...
Aurais-je un brin perdu la tête
cependant que ma roue flaquette ?
Porte-bonheur au poil (Vegas sur sarthe)
Aujourd'hui Germaine s'est mise en tête de nous cuisiner des pâtes de lapin au prétexte que ça porterait bonheur.
Je comprends vite qu'il s'agit en fait de pattes de lapin.
Je lui rétorque que les pattes de lapin portent bonheur sauf aux lapins mais elle n'a pas l'air de comprendre car elle renchérit : »Si ça ne te convient pas, je te fais des rouflaquettes ! »
A mon avis elle confond culinaire et capillaire aussi je lui suggère de nous mijoter une queue de cheval.
« Où veux-tu que je trouve une queue de cheval ? » lance t-elle depuis sa cuisine tandis que raidissent quatre patounettes de léporidé.
Je réponds « Sous le sabot » et j'ajoute « comme dirait mon coiffeur ».
« T'as déjà mangé de la queue de cheval, toi ? » questionne t-elle.
«Bien sûr» dis-je effrontément et comme je suis en verve, j'ajoute «c'est mon plat favori ».
Germaine semble larguée.
J'insiste « C'est mon plat favori, Germaine … favori ! »
Seul me répond le crépitement des quat'pattes.
Une odeur de poil roussi envahit le salon ; sans le vouloir je viens de soulever un lièvre : « Tu les as dépecées au moins, avant de les faire cuire ? »
Contrite, Germaine émerge de sa cuisine : »Dépecer des porte-bonheur ? Ça n'a aucun sens » et elle ajoute « tu as une idée pour le dessert ? »
J'en ai une qui me vient, en effet : »Fais nous donc une coupe au bol »
Rouflaquettes et compagnie (Laura)
Comme Benabar, je suis nostalgique des émissions
Avec Rouflaquettes et costume blanc
Avec tous les Michel dont Delpech.
Par ma grand-mère, j'aime porter la
Casquette sans rouflaquettes
Et en chantant de vieilles chansons.
Toutes les rouflaquettes que j'aime
Ce sont celles d'Elvis en 33 tours
Et en poster, à côté de celui de Marylin.
Miss Moche et Flaquette (Nana fafo)
Miss Moche et Flaquette
L'autre jour le regard de Ronchonchon
a été attiré par 2 jeunes de son village sur un banc.
Une question faisait des claquettes dans sa tête.
Pourquoi Miss Moche et ce Roux de Flaquette
(oui, dans les petits villages, on affuble de petits noms
d'oiseaux ou de "sobres biquettes" les gens qui y vivent)
ont-ils besoin de faire le roufle en se donnant en spectacle ?
De leur tenue façon jaquette
à leur attitude façon caquette
tout donnait à penser qu'en effet ils souhaitaient
exprimer quelque chose.
Mais quoi ?
Leurs parents devaient avoir envie de roufler ces maroufles
tant ils marouflaient leur corps d'une proximité collante.
N'y tenant plus, Ronchonchon s'approcha pour tenter
de les décoller en les flaquant d'une caquette d'eau froide.
Sachant qu'ils sont contre pour être tout-contre,
il se ravisa et préféra ne pas marcher sur leur platebande
avec ses raquettes.
Il opta pour un plan d'action et sortit une plaquette bien fisselée
qui généralement plait aux jeunes...
Un concert des "Rouflaquettes" était organisé gratos
par le Centre Social pour permettre une première approche.
Rien ne sert de leur rentrer dans le lard, à ces petits cochons !
Ludovic Varichon dirait qu'ils sont juste en train
de tricoter leur vie avec 3 brins de laine
Belle lecture créative.