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19 août 2017

Un enfant (Thérèse)


Un enfant, c'est un morceau de soleil
qui vient réveiller tes jours gris
quand nostalgique tu sombrais.

Un enfant, c'est de grands yeux étonnés
de découvrir le monde,
à petits pas prudents.

Un enfant, c'est doux et chaud entre tes bras
quand, tout confiant, il s'abandonne
pour te livrer tous ses secrets.

Un enfant, c'est une partie de toi
qui déverse son innocence
et ravive tes souvenirs.

Un enfant, c'est un rire en plein cœur
qui reste en héritage
quand tu n'as plus que ta mémoire en partage.

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19 août 2017

Autant en emporte le plat : Épisode Sixtus (joye)

L’histoire jusqu’ici :  http://samedidefi.canalblog.com/archives/joye/index.html

- Alors, Hammour, qu’est-ce que tu proposes ? lança Garceline.  Tu es, après tout, le roitelet des gitans !

- Et si l’on jouait au nid-oui, nid-non ? demanda Fanfan, essayant d’aider, et échouant, comme d'habitude.

Vonceralet ne dit rien. Il boudait comme un bouscarle (si les bouscarles boudaient).

Hammour secouait ses plumes.

- Eh bien, commença-t-il, mais ne dit plus rien, parce que, devant ses yeux, et entourée des éclairs se trouva une jolie fillette-fée !!

encore emilie

- Qui êtes-vous ?!? crièrent Garceline, Hammour, et Fanfan ensemble.  Vonceralet ne cria pas, il boudait (au cas où vous avez oublié, ou si vous avez mal lu jusqu’ici, ou même si vous vous en fichez, c’est selon).

- Justement, dit la princesse-fée. Si vous voulez que je vous aide, il faut deviner mon nom. Mais attention, continua-t-elle. Vous pouvez chacun deviner une seule fois et si vous ne trouvez pas, je ne pourrai pas vous aider.

Sans hésiter ou attendre, parce qu’il était toujours impulsif (c’est bien ainsi qu’il se fit transformer en marionnette et puis moineau), Fanfan hurla la première chose qui lui vint à l’esprit :

- Constance I. Nople !

La princesse le regarda avec de la pitié et hocha sa belle tête.

- Espèce de con ! cria Garceline, encore irritée.

- Euh...non, rigola la merveilleuse princesse-fée, toutefois un peu embarrassée par ce niveau de langage.

- Oh ! Non ! Je ne devinais pas, je parlais à cet idiot de mari à moi que j’ai ! Ça ne compte pas ! pleurnicha Garceline.

- Désolée, sourit la ravissante princesse-fée à la chevelure soyeuse et brune. Ça compte.

- Mince ! soupira Hammour.

- Non plus, désolée, murmura la jeune princesse-fée. Même ses adorables taches de rousseur semblaient sourire à la stupidité collective du groupe qui regarda soudain Vonceralet, leur dernière chance.

Roncevalet ouvrit son petit bec et puis le referma. Il aimait bien dramatiser, lui. Mais quand il l’ouvrit encore, c’était pour deviner  le nom de la princesse-fée.

- É-mi-lie, prononça-t-il, soigneusement.

- Ah ! Bravo ! C’est ça ! Je m’appelle Émilie ! rayonna-t-elle.

- Mais, comment l'avez-vous deviné ? crièrent les camarades du nain grincheux.

- Beuh, moi, je n'ai pas deviné ! J'ai Googlé ! Et, puis encore... j'ai Facebouque ! expliqua-t-il.

Alors, la talentueuse princesse-fée frappa les doigts (parce qu’elle avait oublié sa baguette magique dans son autre sac à dos ce jour-là en rentrant de ses leçons d'équitation), et poum ! Les quatre petits oiseaux retrouvèrent leurs formes originelles.

Hammour était encore beau, musclé et masculin. Malheureusement, Garceline avait encore sa jambe de bois et Fanfan était encore marionnette (sans doute parce qu’il y aura au moins encore deux épisodes cet été, hein).

Mais Vonceralet…eh, bien, Vonceralet…Les autres haletèrent de surprise en le voyant. Mais la princesse-fée Émilie sourit tout grand comme ça :

fairy

~ À suivre ~

19 août 2017

Participation de Venise


J’ai vu le sillage éteint
De mon frère le singe
Et
J’ai souri
J’ai vu le vol désirable de l’aigle
Et
J’ai souri
j’ai senti le frottement de l’épaule d’un papillon de nuit
 Et J’ai souri

v01

Et ce fut le point de départ
La force conductrice qui m’a déportée
Vers eux.
Vers l’esquisse d’une poétique de l’habitation animale de la Terre.
Nous n’avons rien en propre
Nous sommes comme eux De passage.

 

v02



Ils sont les Maitres du silence , nous sommes leurs voisins bruyants.

Et si le sourire habitait ce silence
Et qu’il nous vienne de la bête en nous qui enfin se tait.

v03

12 août 2017

Défi #468

Meise, février 2008

Souriez !

 

 

12 août 2017

Nous l'ont chanté façon piaf

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12 août 2017

Comme des oiseaux sur une drôle de branche (Laura)


Comme des oiseaux sur une drôle de branche
Les poètes-artistes  chantent la vie et le rêve.
Il s disent le printemps en plein automne
Et l’été sous les flocons de neige.

Comme des oiseaux sur une drôle de branche
Ils se posent  au dessus des nuages.

Ils nous libèrent des souffrances
Et hurlent  plus haut nos victoires.

Comme des oiseaux sur une drôle de branche
Ils réveillent  nos tristes paysages.

12 août 2017

Participation de Sarah

 

Que vois-je là, quatre beaux oiseaux ?

Fâcheuse erreur, terrible oubli,

Nous n'avons point de bisous oiseaux

Dans toute notre panoplie !

 

Nous n'avons pourtant pas occulté les animaux volants.

Nous aimons les bisous papillons et les bisous éléphants

Comment ça les éléphants n'ont pas d'ailes ?

Dumbo c'est pas un éléphant alors ? c'est p't-être une hirondelle ?

 

Bien sûr nous avons nos bisous lapins,

Et nos ronrons de chats pour les câlins,

Un bisou tigre de temps en temps,

Juste de quoi se faire les dents.

 

Le bisou bouc défie un peu,

La tête haute, yeux dans les yeux,

Pour le bisou crabe, bien moins de tourments,

On pince où l'on veut et comme on l'entend !

 

Mais si c'est un bisou serpent,

C'est la colère qui vous attend,

Enfin, quoiqu'il y a bien pire

Les bisous chiens sont interdits dans notre empire.

 

Pour éviter d'être trop bestial

Un bisous esquimau en douceur,

Un bisou dentelle pour votre bon coeur,

Et un bisou Princier pour le final.

 

Et puis il y a le clan peu ragoutant

Du bisous limace, pour les lents,

ou du bisous mollusque pour les sans-dents.

 

Nous avons même pensé aux poissons

Mais attention aux confusions :

Un bisou poisson n'est pas un bisou poisson rouge,

si vous vous trompez, je vois rouge !

 

Enfin, comme vous voyez mes chers,

Rien ne manque à notre dictionnaire,

Et pourtant, nous, beaux oiseaux dans nos nids douillets,

Les moineaux nous sont passés sous le nez !

 

Ca c'est évident les amis,

S'ils avaient été sous notre nez, sur une chaise bien assis,

Nous aurions pensé à eux, en nous becquetant...

non pardon, en nous bécotant tendrement !

 

Alors nous allons de ce pas,

Ou bien de ce battement d'ailes,

Nous trouver une branche, une chaise, un bout de bois

Pour nous creuser la cervelle.

Et promis nous reviendrons,

Avec la prochaine édition,

Du dictionnaire des bisous,

Gratuit, il ne vous coûtera pas un sou.

 

Puisque c'est notre erreur, on s'en excuse,

Bisou pigeon ou bisou buse,

Il y en aura pour tous les gouts,

Et en prime un bisou hibou.

 

On vous promet un peu de hauteur,

Se bisouter dans les nuages,

De votre nid dans les branchages,

Atteindre le 7ème ciel sans heurt !

 

Mot d'excuse des Zozos des bisous,

Les auteurs incontestés et incontestables

du Petit bisouteur, le dictionnaire des milles et un bisous.

 

12 août 2017

Contemplation (Val)

 

Il fait beau. Nous sommes à la fin du printemps. Le salon de jardin est ressorti. 

C'est agréable, ce soleil qui caresse la peau sans la brûler.

Il est là. Comme chaque année. Son éternel chapeau protège son crâne nu des premiers rayons du soleil , qui, il le sait, peuvent être méchants. 

Sa montre brille plus que d'habitude. C'est bientôt l'été. 

C'est l'heure du thé. Le premier thé dehors de la saison. Il y en aura des dizaines d'autres. 

Elle est là, elle aussi. Cachée, discrète, effacée. À quoi pense-t-elle? Qu'a-t-elle dans les yeux, que ses lunettes s'efforcent de dissimuler? 

Ils sont là tous les deux, immuablement, d'année en année. Ce même jardin, ce même mobilier, ces mêmes grands arbres dans l'allée. 

Et jamais ils ne se sentent observés.

12 août 2017

L'heure bleue (Thérèse)

 

Posé sur la croix d'une tombe, un passereau s'ébouriffait.

C'était à l'heure bleue, cet espace entre jour et nuit.

Le soleil hésitait : tantôt il pâlissait sur la ligne d'horizon,

tantôt il reprenait vigueur, brillant de tous ses rayons.

Le ciel, doucement, s'assombrissait à travers des nuances

de bleus et de gris savamment orchestrés

qu'un peintre fou avait badigeonnés

à grands coups de pinceaux.

De blancs nuages échevelés,

dans l'azur, s'effilochaient.

Des piaillements résonnaient alentour,

des trilles se répondaient en échos,

des moineaux espiègles se pourchassaient

dans une ultime poursuite.

La terre exhalait des parfums d'herbe et d'humus.

Le temps était suspendu, l'air semblait immobile.

Il faisait bon entre ciel et terre.

C'était l'heure bleue où tout se pose,

où tout repose.

 

12 août 2017

Autant en emporte le plat : Épisode Georges V (joye)

L’histoire jusqu’ici :  http://samedidefi.canalblog.com/archives/joye/index.html

Quand Hammour, roi musclé et masculin des gitans, se réveilla, il entendit les pépiements des oiseaux de la forêt magique.

- Garceline ! essaya-t-il de crier, mais il n’entendit pas le basso profundo normal de de sa propre voix. Les pépiements devinrent plus forts.

Il tendit sa main, mais ne vit devant ses yeux encore un peu troublés que des ailes.

Incrédule, il essaya de se lever, et d’un coup, se trouva sur une chaise, à côté de trois autres oiseaux.

Eh oui, cher lecteur, vous aurez deviné --- un méchant sorcier, un peu fatigué de leur histoire, avait pris sur lui de transformer les personnages de leur petit drame en oiseau ! Et, leur créatrice, en grand besoin de vacances ou peut-être de changement, ou encore, plus de deux commentaires, avait pris sur elle de transformer l’histoire en roman-photo, au moins pour cette semaine…

 

portrait de famille~ À suivre ~

12 août 2017

Sur une drôle de branche par bongopinot

 

Source: Externe


Par la Fenêtre le clair de lune
Au loin le sable et les dunes
Le matin l'air frais puis le soleil
Doucement le corps s'éveille

Ils Volent et se posent
Devant nos paupières close
On s'étire on se lève alors
Et on aperçoit au dehors

Sur un dossier de chaise
Quelques oiseaux à l'aise
Sur cette drôle de branche
Toute droite et toute blanche

Ils Commencent leurs récitals
Un peu trop matinal
Un homme au chapeau
Admire déjà leurs numéros

Sirotant un bon café
Il baille et fini par s'étirer
Il leurs donne une Récompense
Devant leurs belles éloquences

C'est le goût des vacances
Ces chants coupent le silence
Une nouvelle journée arrive
Musique et en couleurs vives

12 août 2017

Ecrire à Rimbaud ? 3, Drôles d'oiseaux (Joe Krapov)

Monsieur Arthur Rimbaud
B.P. 01 au vieux cimetière
08000 Charleville-Mézières

 

Mon cher Arthur

« Like a bird on the wire
Like a drunk in a midnight choir
I have tried on my way to be free »

Quand on a une cervelle de piaf, tout se bouscule au portillon !

Posons d’abord que cet extrait de chanson est de Léonard Cohen, un autre poète voyageur qui sema quelques perles de poésie et de musique avant de, récemment, disparaître vers un monde de plus en plus noir. 

170804 265 010

« Des Ardennes au désert », le recueil de tes œuvres chez l’éditeur « Pocket » m’accompagne encore, même ici chez moi où je suis rentré après une autre semaine de marche dans un autre pays de nuages, de semelles et de vent. A croiser tes mots avec des paysages nouveaux, des idées me viennent en nombre. Les quatre moineaux de la photo m’invitent à te parler ce jour de Twitter, le réseau de l’oiseau bleu, et de l’Angleterre où tu es allé traîner tes guêtres avec Verlaine d’abord puis avec Germain Nouveau.

Comment t’expliquer le principe idiot et la vogue paradoxale de Twitter à toi qui as fait dans le « tout ou rien » ? Arthur Rimbaud ? 230 pages de poésie écrites en même pas cinq ans puis le silence total pendant vingt ans après (comme aurait dit Alexandre Dumas). Il paraît que le top du top en notre XXIe siècle pour l’être humain est d’émettre des gazouillis à tous vents. Des messages limités à 140 caractères typographiques. Difficile d’installer un bateau ivre dans ce Port-Racine où tout le monde s’engouffre cependant. 

DDS 467 twitter

 

J’ai moi-même ouvert jadis un compte sur ce « réseau social » où l’on discute, de fait, avec zéro zoziaux ! J’y ai publié des haïkus à la petite semaine. J’ai le sentiment que l’on pourrait faire encore plus court, encore plus ludique avec tes poèmes. En résumant par exemple le premier vers de chacun de ceux-ci par les initiales des mots qui le composent. 

 

J’adore inventer des jeux pour mes blogami(e)s. Ils et elles devineront peut-être ceux-là :

CJDDFI
CEUTDVOCUR
ONEPSQOADSA
JMEALPDMPC
HLTTCLM

Le dernier est un piège : c’est un vers de Baudelaire !

DDS 467 So irresistible

 

Mais cessons de divaguer, fermons les yeux, repensons à l’Angleterre et revenons à la chansonnette du début. Un usage intéressant de Twitter consisterait à y publier des aphorismes anglo-saxons. Je viens justement de lire cet été deux recueils de Jean-Loup Chiflet, « So irresistible ! » et « So incredible ! ». J’en conseille vivement la lecture à qui souhaite se dilater la rate.

Quelques exemples ?  En voici :

L’autre jour j’étais tranquillement chez moi en train d’écouter un disque de Leonard Cohen et quelqu’un a sonné à la porte alors j’ai retiré le revolver de ma bouche. (Vernon Chatman)

Je ne me considère pas comme un pessimiste. Pour moi un pessimiste c’est celui qui attend qu’il pleuve. Moi je suis tout le temps trempé. (Leonard Cohen)

Quand Bob Dylan a chanté pour lui le pape a dit « Je parle pourtant plus de huit langues mais je n’ai rien compris. » (Conan O’Brien)

Le flamand n’est pas vraiment une langue, c’est plutôt une maladie de la gorge. (Mark Twain)

L’hiver anglais se termine en juillet et recommence en août. (George Gordon)

L’Enfer : un chauffeur français, un flic allemand, un cuisinier anglais, un amant suisse, le tout dirigé par des Italiens (John Elliott)


Un qui me fait beaucoup rire aussi ces temps-ci c’est le philosophe Michel Onfray dont on peut entendre les conférences sur le Cosmos chaque après-midi à 16 heures sur France-Culture. En voilà un qui n’entrera jamais, lui non plus, dans le cadre très limité de Twitter ! Entre les 28 minutes qu’il met à répondre à une Québécoise pour lui dire qu’il n’a pas de réponse à sa question et les 23 minutes de bla-bla qui précèdent la réponse "oui" à la demande « Est-ce que vous croyez à l’amour ? », cet homme est dans le hors cadre total ! Mais, sans être un voyou dans ton genre, je pense que c’est ce qu’il faut être et je trouve passionnant et amusant d’écouter ses dissertations.

Voilà, mon cher Arthur, les autres drôles d’oiseaux en compagnie desquels je passe mon été. Désolé de ne pouvoir pas mieux partager avec toi ces gouttes de rosée, ou plutôt ce « vin de vigueur » qui permet de faire front.

Amitiés et bon vent à toi, Arthur, qui as cessé de battre la semelle !

 

DDS 467 moineaux MAP

P.S. Les réponses du petit jeu :

Comme Je Descendais Des Fleuves Impassibles

C’Est Un Trou De Verdure Où Coule Une Rivière

On N’Est Pas Sérieux Quand On A Dix Sept Ans


Je M’En Allais Les Poings Dans Mes Poches Crevées


Homme Libre Toujours Tu Chériras La Mer

 

12 août 2017

Bizarre (Walrus)

 

Je n'ai pas eu besoin de spécifier qu'il s'agit de moineaux, tout le monde les a reconnus.

Il semblerait que ce moineau soit l'oiseau par excellence, l'emblème de la gent ailée.

Et  pourtant...

Depuis combien de temps n'en avez-vous pas entrevu le premier bout de plume ?

 

12 août 2017

Manque plus que la mayo (Vegas sur sarthe)


La môme Piaf :"Hé les moineaux, j'étais là avant vous!"
Barbara dite l'aigle noir :"Ouais... un beau jour ou peut-être une nuit"
La môme Piaf :"J'essuyais les verres au fond du café... j'peux pas être partout"
Théophanis dit Théo Saraporte:"Mais toi t'es le dernier, mais toi t'es le premier... à quoi ça sert tout ça?"
L'albatros dit Beau de l'air :"Ce voyageur ailé, comme il est gauche et veule"
Théophanis :"Tu t'es pas regardé!"
Barbara :"Méfiez-vous de la môme, elle met du vieux pain sur son balcon pour nous attirer"
L'albatros :"D'où tu sors ça?"
Barbara :"Tu peux pas comprendre... c'est du Goldman"
Théophanis :"Ne me quitte pas, ne me quitte pas, ne me quitte..."
La môme Piaf :" Tu radotes, Théo!"
L'albatros :"L'un agace son bec avec un brûle-gueule"
Barbara :"Ah, redis-le, redis-le moi"
L'albatros :"L'autre mime, en boitant, l'infirme qui volait"
La môme Piaf :"ça y est! J'les ai retrouvées mes trois cloches!"
Barbara :"Je hurle vengeance, je n'épargnerai rien, attends!"

Moi dit Le propriétaire de la chaise :"Germaine... quand est-ce qu'on bouffe?"
Germaine dite Germaine :"J'entends que dalle avec ce tapage"
Barbara dite l'aigle blacos :"Du tapage? Nous, on fait du tapage? Vous l'entendez la Germaine?"
Théophanis :"C'est vrai que Germaine elle est cruelle, j'lui avais apporté des bonbons passeque les fleurs c'est..."
La môme Piaf :" Tu débloques encore, Théo!"

Les admins des Défis Du Samedi :"Euh... on avait juste proposé quatre moineaux sur une chaise de jardin"
Germaine :"Dis donc biquet, tu pourrais mettre la table"
Le propriétaire de la chaise dit biquet dit Moi :"Attends un peu... je termine mon texte pour le 467ème défi!"
L'albatros dit Beau de l'air :"Et dire que j'aurais pu finir comme ça si j'avais pas imaginé mes Fleurs du mal"
Les admins des Défis Du Samedi :"Mais c'est quoi ce binz?"
Moi :"On est peut-être allés un peu loin... ou pas assez?"
Germaine :"En attendant, la mayo... qui va m'la faire la mayo?"
Théophanis :"Ne vous déplaise, en remuant la mayonnaise..."
La môme Piaf :" Tu débloques vraiment, Théo!"

12 août 2017

Participation de Venise

ve


Sur cette branche,
Où la nuit nous dépose,
Je puise cette énergie vitale,
Et ricoche dans les ombres
Du feuillage d’un chêne.
Car cette branche
Conditionne toute notre existence
Avant la fuite , l‘échappée belle.
Dans cette présence retirée du monde
Nous nous tenons comme évadés d’un territoire
Marqué par un chant.
Nous sommes des musiciens qui jouent à chat perché!
Traçant des passerelles, tendues de par le monde.
Attentifs, et furtifs enveloppés d’un voile d’inquiétude .
La branche est cette faible entrée , ce reposoir entre deux lignes de fuite .
C’est ici que la nuit de l’autre nous est offerte .

5 août 2017

Défi #467

Quinta do Lago, mai 2002

Drôle de branche !

5 août 2017

Ont vu rouge

5 août 2017

Aux quatre points cardianux (Walrus)

 

Ah, vous aussi vous l'aviez pris pour le Père La Chaise ?

Mais non voyons, ce brave François d'Aix de La Chaize, confesseur de Louis le quatorzième (tu parles d'un boulot cool) était jésuite, pas cardinal...

Bon, l'un n'empêche pas l'autre, même si ce cumul n'est pas dans la ligne de la compagnie des soldats de Jésus.

Donc, ayant corrigé cette première erreur, avec ses gants et ses bottes rouges, je lui ai trouvé un petit air de Jean Piat jouant Robert d'Artois dans les Rois Maudits, bien que la moustache et la barbiche feraient plutôt penser à Aramis, l'abbé mousquetaire, mais lui aussi a fini jésuite et pas cardinal.

Et puis, que diable viendraient faire ces personnages dans le musée-église de Marvao, je vous le demande...

Le mystère reste donc entier quant à la personnalité de ce pantin exhibitionniste qui, paradoxalement, n'a rien à exhiber.

 

 

5 août 2017

Ecrire à Rimbaud. 2, Marionnettes (Joe Krapov)

DDS 466 cardinal

Monsieur Arthur Rimbaud
B.P. 01 au vieux cimetière 
08000 Charleville-Mézières

Mon cher Arthur

« Moi je construis des marionnettes
Avec de la ficelle et du papier »

Je te fais grâce de cette chansonnette d’un chanteur pré-nommé Christophe. Celles et ceux qui l’aiment prendront le train de M. Youtube pour aller l’écouter si ça leur chante.

Cette semaine, l’image de départ me ferait dire plutôt ceci : Après «Fanfan la Tulipe», «Les Trois mousquetaires» ?

170712 265 106

Il faudrait que je le revoie ce film de Bertrand Tavernier, «La Fille de D’Artagnan». C’est Sophie Marceau qui tenait le rôle. Est-ce-là que Claude Rich jouait Mazarin ? Y était-il un « cardinal bien tapé » comme le dit la légende de la photo ci-dessus ? Un coup d’œil à Wikipédia me répond que non, que c’est au théâtre dans « Le Diable rouge » qu’il a tenu ce rôle et y a excellé.

Mais revenons à la « superbement idiote entre les petites villes de province », Charleville-Mézières ou Charlestown comme tu la nommais toi-même sans prévoir que tu reviendrais y danser de douleur un autre charleston beaucoup moins drôle pour ton chant du départ.

Il y avait de très beaux mousquetaires au Musée de l’Ardenne dans l’exposition temporaire consacrée aux marionnettes du Nord de la France et de la Belgique proche. Il y avait aussi de magnifiques trésors théâtraux dans les deux salles dédiées de la collection permanente.

Je sais, personnellement, de longue date, les liens de Charleville avec ces figurines dont on tire les ficelles – ou dans lesquelles on met les doigts, ce qui est, avouons-le un peu dégoûtant (ou pas) -. J’ai connu au début des années 1980 une dame qui occupait son temps libre à dresser la liste de tout ce qui avait été écrit de par le monde concernant Pinocchio, Guignol, le Gendarme et consorts pour les montrer dans le petit castelet. C’est elle qui m’a appris l’existence du Festival mondial des théâtres de marionnettes. Peut-être viendrons-nous y assister un jour de folie !

170710 Nikon 039

Le temps me manque ce jour pour explorer plus avant les liens potentiels entre tes œuvres et cette spécificité festivalière locale. A part le fait que pour une marionnette aussi « je est un autre », que, pour la faire parler et bouger il faut être résolument ventriloque plutôt que absolument moderne, habile manipulateur plutôt que fleuve impassible, à part ta phrase disant que «la vie est la farce à mener par tous» je ne vois rien qui te lie plus que ça, mon cher Arthur, au théâtre et aux figurines à bouche immobile, même si tu as dû, comme tout le monde, croiser des pantins à Pantruche et des guignols à Charlestown !

Mais revenons au cardinal tapé qui m’interrompt. « Et Dieu dans tout ça ? » me demande-t-il en s’étonnant que je n’ai pas encore écrit les deux mots « pourpre cardinalice » qui brûlent le bout de mon stylo depuis que j’ai entamé l’écriture de cette deuxième lettre. J’adore connaître des mots qu’on n’utilise jamais !

Eh bien, Dieu… Mon Dieu, comme c’est drôle ! C’est Isabelle la catholique… (Si, si, Dieu est une femme !)… Excusez-moi, cardinal, je vous réponds mais en m’adressant à Arthur !

C’est Isabelle Rimbaud, ta très catholique sœur, qui t’a, paraît-il ramené à lui ou L’a ramené vers toi dans tes derniers moments. Tout cela est décrit en long et en large dans l’exposition au 2e étage de ton musée dans le vieux moulin sur la Meuse. On voit même des photos d’elle et des portraits réalisés par son mari, le peintre Paterne Berrichon. Paterne Berrichon ! Tu parles d’un blaze ! Pourquoi pas Baderne Perrichon comme tu aurais pu le rebaptiser avec insolence.

- Qui vous êtes, vous ?
- Baderne Perrichon, je suis le beauf d’Arthur.
- Avec un nom pareil, vous devez beaucoup voyager, non ?
- Non, c’est lui, surtout, qui marche ! Enfin, qui marchait !

170712 265 012

Mais ne soyons pas méchants. Ce couple n’est pas pour rien dans ta célébrité et ta gloire posthumes.

J’ai quand même des doutes, Monsieur le cardinal dont j’ai toujours garde, sur le sens de tout cela. Un musée consacré à un ado fugueur, à un poète génial, à un marchand d’armes et à un moribond unijambiste ? Et un autre où l’on trouve deux pièces pleines de vitrines emplies de marionnettes ? Quel rapport entre les deux sinon que pour un prix modique, 5 euros en 2017, on peut entrer dans les deux ainsi que dans la maison des Ailleurs où Arthur a vécu de 1869 à 1875 et passer quelques heures à être émerveillé par le passage des hommes dans le travers du temps, par ce qu’il en reste après coup, un plan de Vienne déchiré, un portrait du roi Ménélik, une lance mérovingienne, une légende du temps de Charlemagne, celle des quatre Fils Aymon, racontée par un grand automate, place Winston Churchill à chaque heure que Dieu fait sonner en posant la grande aiguille sur le douze.

Aucun rapport, entre tout ça. Ou si, un seul : Charleville-Mézières, c’est comme le Harrar, il faut le voir pour le croire

***

Et puis ce matin au réveil, illumination ! Illumination !

Je l’ai retrouvé dans mon hypermnésie galopante le lien entre la famille Rimbaud et le théâtre ! Je viens de scanner l’image pour la partager. Riez, amies lectrices ! Préparez-vous à rire, amis lecteurs. A Riez, charmant village de Provence où nous avons passé nos vacances à l’été de 1987, j’avais photographié, dans le paisible et joli cimetière cette tombe-ci, celle de Hamlet Rimbaud !
Etonnant, non ?

Amitiés et bon vent à toi, Arthur qui as cessé de battre la semelle !

DDS 466 Hamlet Rimbaud

5 août 2017

Cardinal (Laura)


Alors que nous montions vers Amsterdam via des étapes: la  Haute-Marne, l'Aube et l'Aisne,
Nous ne voyions sur notre voie  quasiment que des camions et des gens qui rentraient chez eux, le Nord.
Alors que de l'autre côté, c'était un flot continu de vacanciers qui descendaient  vers le Sud:
Via chez nous, la vallée du Rhône, Lyon, Saint-Etienne: des bouchons, le soleil et la chaleur.
                                                                                                                   

Nord-Sud: j'ai vécu les deux: le Nord, nord et le sud-ouest, d'un cardinal à l'autre
J'ai été heureuse du Nord et au Sud, dans des paysages différents, toujours curieuse
Sud-Nord, descendre vers le soleil, monter  vers le mauvais temps, des clichés tenaces
Que  nous avons invalidé en montant aux Pays-Bas par une chaleur torride.
 

Je suis né à l'est alors qu'on apprenait l'allemand parce qu'on était proche de l'Allemagne
(Et parce que je n'étais pas trop mauvaise), ma grand-mère venait de l'ouest, la Bretagne:
Je  ne m'y suis pas senti plus chez moi qu'au nord ou au sud, là où je lis mon livre
Et où tu es, lorsque je quitte mes pages pour  tes bras: mon pays, c'est mon coeur et mon âme.
 

Du Nord-est au Sud-ouest, de la Picardie où on s'intéresse à moi à la Provence
Où mon grand-père est né, des plaines à la Sainte-Victoire, je suis bien où tu es
Et où  je lis: partout est mon âme, partout je laisse un morceau de moi et un paysage
 

De là-bas, se greffe à mon paysage intérieur, fait de nord et de sud, d'est en ouest.

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