19 août 2017
Participation de Venise
J’ai vu le sillage éteint
De mon frère le singe
Et
J’ai souri
J’ai vu le vol désirable de l’aigle
Et
J’ai souri
j’ai senti le frottement de l’épaule d’un papillon de nuit
Et J’ai souri
Et ce fut le point de départ
La force conductrice qui m’a déportée
Vers eux.
Vers l’esquisse d’une poétique de l’habitation animale de la Terre.
Nous n’avons rien en propre
Nous sommes comme eux De passage.
Ils sont les Maitres du silence , nous sommes leurs voisins bruyants.
Et si le sourire habitait ce silence
Et qu’il nous vienne de la bête en nous qui enfin se tait.
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