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Le défi du samedi
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14 janvier 2012

La coupe de Myriam (Joye)

oui, on est poussière

et à la poussière on retournera

la goutte de pluie

qui nous désaltère ici

est née dans la poussière

 oui, on est poussière

 et à la poussière on retournera

le flocon de neige

se forme autour d’une graine

qui danse sur l’air

oui, on est poussière

et à la poussière on retournera

comme un beau ruisseau

tu as offert de ton eau

lorsque j’avais soif

et comme la neige

tu as su tout rafraîchir,

calmant les brûlures

oui, on est poussière

et à la poussière on retournera

tu es devenue

pluie et neige à mon désert

ma petite graine

de poussière

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14 janvier 2012

Poussière(s) (Anémone)

 
 
Elle est fine, infime, pourtant quelle place elle prend.
Elle danse, légère dans la lumière.
Elle s'accumule en lourds paquets sous les lits, dessus et dessous les meubles.
Elle est en suspension dans l'air, les acrobates l'envient.
Elle est partout, universelle.
Les papillons en ont, dorée sur leurs ailes.
Elle est micro-particulaire, mais elle peut bloquer l'engrenage.
Un seul de ses grains enraye la plus grosse des machines.
Elle est déchet, pollution, moisissure, poison.
Elle est poussière qui lave - les chevaux, les oiseaux en prennent des bains -.
Elle est la quantité négligeable
Que nous sommes censés être - et redevenir.
Elle contient des champignons, des spores,
Des traces de pollen, des fougères.
Des acariens.
Toutes sortes de microbes, de bactéries, d'allergènes.
Fibres, poils, peau, cendres, restes du corps humain.
Sa composition varie selon l'environnement.
Produit de décomposition, porteuse d'agents pathogènes.
Mortelle poussière d'amiante, de charbon,
Elle renforce pourtant le système immunitaire
(Trop d'hygiène tue l'hygiène et
Détraque le système humanitaire)
Comme antidépresseur elle stimule le cerveau,
Sauvegardant la santé mentale.
Et elle lessive l'atmosphère
( particules soufrées qui font pleuvoir),
Lavée à son tour par les lichens, les mousses, la neige,
La pluie, la brume, le brouillard.
Pourvoyeuse de gêne respiratoire et de cancers,
Traquée par le plumeau, happée par l'aspirateur,
Elle est véhiculée par les embruns et les tempêtes de sable.
Insidieuse, elle se loge dans les intervalles.
Pourrons-nous l'éliminer demain?
Ou la rejoindre, aériens, dans sa valse éternelle?
Ou nous colle-t-elle à jamais à la peau
Et aux semelles?
14 janvier 2012

Poussière (Sable du temps)

 

Poussière je suis
Sous le tapis je me cache
Dans tes yeux je pique
Près de ton nez a..aat...choum !
D'étoiles je dessine le ciel
 l'illumine
de mille grains scintillants.
Linceul doux et soyeux
je couvre de gris
les lieux endormis  
et voile les souvenirs
pour mieux les oublier
Poussière tu es
il va bien falloir vous y faire
car vous l'êtes aussi
et tôt ou tard
vous le redeviendrez !
A..aat...choum !

14 janvier 2012

Petite leçon de belge (Adrienne)

Un torchon, ça sert à torchonner

= une serpillière

Un essuie, ça sert à essuyer

= un torchon ou une serviette

Une loque, ça sert à … enlever les poussières

= un chiffon

(en passant le curseur, clic gauche enfoncé, sur les parties blanches, les explications devraient apparaître)

14 janvier 2012

Ce sera mieux hier (Joe Krapov)

1934 Il y a 77 ans et des poussières naissait Georges Moustaki, l’immortel auteur de "Dans mon Hamac", du "Temps de vivre" et de "La philosophie".

1950 Il y a 61 ans et des poussières naissait Martine Aubry, à qui nous devons la réduction du temps de travail hebdomadaire à trente-cinq heures. Cette disposition emmerde tellement les  « peine-à-jouir de la vie qui préfèrent se lever tôt et travailler plus pour gagner plus et avoir une Rolex à cinquante ans» que je ne sais pas si je ne vais pas, rien que pour ça,  voter pour elle aux prochaines élections présidentielles. Ah bon, elle n’est pas candidate ? Zut alors !

1880 Il y a 131 ans et des poussières, un dénommé Paul Lafargue, gendre de M. Karl Marx et voisin de palier de M. le fossoyeur Oukrev, faisait paraître un opuscule intitulé « Le droit à la paresse ». Très étonnamment, c’est-là depuis toujours mon livre de chevet.

1623 Il y a 388 ans et des poussières naissait Blaise Pascal qui, à la suite d’un pari stupide, proposa d’inventer la brouette et réussit effectivement à donner le jour à ce véhicule bien pensé. Comme quoi les Auvergnats, qu’ils soient un ou deux ou trois, ce n’est pas si mal que ça ! Mais nous qui écoutons Brassens plutôt que Michel Sardou, nous le savons depuis longtemps déjà (57 ans et des brouettes !).

637 Il y a 1374 ans et des poussières, le roi Dagobert mettait sa culotte à l’envers. A ce jour il reste le plus connu et le plus aimable de ceux qu’on appela les rois fainéants.

486 Il y a 1525 ans et des soupières, ça n’a rien à voir avec le reste, un type eut à se souvenir du vase de Soissons et de Francisque Quinze code Clo-Clovis.

- 30000 Il y a 32000 ans et des poussières, on ne va pas chipoter, un nommé Cro-Magnon faisait la sieste à l’ombre dans une grotte des Eyzies-de-Tayac-Sireuil, Dordogne, code postal 24620 et des poussières. C’est que, voyez-vous, on ne s’embêtait pas à l’âge de pierre : on taillait des silex, ça faisait de la poussière, on dessinait sur les murs des cavernes, ça faisait de la poussière, on faisait des courses au mammouth et le soir on se rassemblait pour écouter les dinosaures et secouer sa poussière. Mais vous, vous n’êtes jamais allés à un concert des Rolling Stones ?

On s’emmerdait encore moins un peu plus tard à l’âge de bronze : on coulait même des jours heureux, paraît-il.

Allez, assez glosé maintenant, musique, hombre !


 

110405_016

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14 janvier 2012

Bikini, sable chaud et petites pépées (SklabeZ)

En débarquant en fin de journée dans cet archipel formé de poussières d’îles au beau milieu de l’océan, Simon est surpris par la tiédeur et l’humidité ambiantes et par l’atmosphère chargée d’effluves de coprah et de tiaré.
Un peu fatigué par le long voyage il rejoint les baraquements en se félicitant d’avoir accepté sa mutation dans cet endroit paradisiaque en plein Pacifique. Il se réjouit déjà à l’idée de profiter de ce paradis rempli de couleurs et de parfums inoubliables. À lui la musique des ukulélés, la tiédeur des lagons et les soirées tropicales où la peau des danseuses langoureuses exhale la chaleur du soleil.
À l’idée de fréquenter ces bombes anatomiques, il se jure même de vite oublier sa Margie, ou plutôt sa Marguerite chérie car Margie, francophile et un peu casse-pieds, déteste son nom de baptême. Elle exige qu’on l’appelle Marguerite.
Comme toutes les Margie, Marguerite est une femme-enfant amusante et sensible qu'on a envie de protéger. D'humeur inégale, elle passe facilement de l'enthousiasme à l'abattement. Quelque peu capricieuse, elle n’est pas toujours facile à vivre. Elle fonctionne aux compliments mais, assez susceptible, elle s'enferme parfois dans la bouderie. Tout un programme ! Malgré ses autres qualités, générosité et grand cœur, Simon pense l’oublier d’autant plus vite que pour une fois elle ne l’a pas accompagné. Marguerite est restée au pays.
Comme ses copains, Simon est marin de l’US Navy, la marine américaine, et il vient rejoindre son bateau récemment arrivé ici, dans les Îles Marshall en provenance de son port d’attache californien. La vie lui semblera bien plus douce que dans les arsenaux effervescents et tumultueux de la 3ème Flotte à San Diego. La discipline y sera certainement aussi moins rigoureuse. La belle vie quoi !
Ils sont venus ici pour participer à un projet un peu spécial et ultrasecret. Ils pensaient qu’ils en avaient pour quelques semaines et des poussières, pour une banale opération de déminage sur quelques atolls alentours. Certains sont encore truffés de mines et de munitions non explosées datant de la guerre du Pacifique avec les Japonais.
En fait leur mission est toute autre. La deuxième guerre mondiale vient tout juste de se terminer et ils participent, sans le savoir encore, au projet Manhattan visant à valider, sur l’atoll de Bikini, la puissance destructive des bombes A sur des navires disposés dans les environs.
La marine les a choisis pour préparer le regroupement et l’installation de ces vieux bateaux, déclassés ou prises de guerre. Ils serviront de cibles aux bombes.
Le rêve de Simon s’écroule. Adieu le sable chaud et les petites pépées ! Il se retrouve avec ses compagnons d’infortune sur une Bikini sans plus aucun attrait et vidée de tous ses habitants.
Le premier tir a lieu. La bombe lâchée d’un avion rate sa cible de plusieurs kilomètres. Certains bateaux-cibles sont touchés, d’autres pas. Ils doivent, sans protection aucune, intervenir pour en réparer certains avant le tir suivant.
Simon est déjà contaminé, zébuloné comme ils disent dans leur jargon, mais il ne le sait pas. Le tir suivant ne se passe pas comme prévu. Des vents capricieux déposent des poussières mortelles sur leur camp de base ...
C’en est trop !
Simon vient de mordre la poussière.
Adieu le sable chaud et les petites pépées !
Après de longs et vains traitements, il est rendu à son épouse, à sa Marguerite chérie, celle qui a un si grand cœur. Elle va s’en occuper avec amour pendant de longs mois, mais Simon souffre de plus en plus et sa situation se dégrade.
Il n’entendra plus Margie, il ne la verra plus non, plus.
Elle ne lui cassera plus les pieds, Margie, sa Margie qui pleure auprès de lui.
Adieu le sable chaud et les petites pépées !
Simon est redevenu poussière.

14 janvier 2012

Poussière (Caro_Carito)

Il y a toujours un peu de poussière. Partout. Vous ne la voyez pas, mais elle est là, présente. Sur une étagère, sur le mince liseré de bois de l’armoire. Sur la boîte où s’entassent des cartes postales que les enfants découperont un jour pour l’école ou un jeu. Sur les broderies et le tissu moiré qui recouvrent les touches du piano.
Il y a toujours un peu de poussière. Là et encore là. Dans ce regard que vous posez sur un banc du jardin des plantes, sur un visage impassible qui vous rappelle d’autres traits. Dans la chanson que la radio hurle à tue-tête sur une piste de danse, dans ce surnom que quelqu’un vous donne et que vous aviez oublié. dans cette histoire que vous racontez près de la machine à café un lundi ou dans un mail ou à table au moment où l’on apporte la salade et le plateau de formages.
Il y a toujours un peu de poussière chez moi. Sur le buffet en chêne, sur les livres entassés dans la bibliothèque. Sur la vitre. Il y a celle du dehors, de la cour blanche, celle du tourbillon d’enfants qui grimpe et descend les escaliers. Des amis qui passent. Je l’aperçois parfois cachée là où je viens de passer le chiffon bleu. Oui, chez moi il y a toujours un peu de poussière qui se dépose sur mes mots.

14 janvier 2012

Poussières à la moutonnière (tiniak)

 

Titanesques oublis fourmillant sous la terre
ou moutons gris tapis sous mon lit de misère
Poussières, poussières, poussières !

Comme votre sommaire, humble et sans prétention
rappelle à son destin la nôtre condition
de pas sages
quand vous marchons dessus sans prêter davantage
attention ! aux voltiges
que nos empressements (de mourir ?) vous infligent

Je deviens qui je suis à mieux considérer
dudit Bel Aujourd'hui la sade vanité
pour l'avoir
cependant clamé haut et fort à mon histoire
ainsi voulu, écrit, vomi, couru, venté
en omettant, chez moi, de passer le balai
la toile, le chiffon
préférant massacrer des nuées de moutons
qui dansaient
imitant les étoiles dans un soudain rais
de lumière
plongeant par la fenêtre encore bouche bée
sa ruée cavalière au galop printanier

Calcaire !
Calvaire des baignoires
écorche mes statuts
Éclabousse au miroir
mes carrières perdues
mes caprices
aux encéphalogrammes plats de tourne-vice
Que me revienne vite au sens, à l'oraison
pour ma belle amanite une tendre passion
granitique et sincère
que nous lapiderons à coups de pousse-hier

Poussières, poussières, poussières...

Puis, dans ce Lent Demain où nous ne serons plus
qu'éparpillés en grains, je logerai mon dû
dans un cul de bass'-fosse
le nez coulant d'un gosse
l'œil pleureux d'un sentimental
sur le carreau fendu d'une lunette sale
ou sous l'ongle crasseux
du dernier abandon d'un monde industrieux

Mais ferais-tu de même
toi qui de mon vivant me poudrais de "je t'aime" ?

Qu'importe !
taquine la poussière en passant sous ma porte

Il faut donc - ah, bourdon ! canaille, que je sorte
arborant à la boutonnière, en broche
un mouton de poussière
Qui trouverait ça moche
Moi, j’en suis plutôt fier

7 janvier 2012

Défi #176

Après les mots rares et précieux, revenons à nos moutons !

Penchons-nous sur un mot tout simple que l'on peut présenter cependant de

multiples manières ! 

 Poussière(s)

Tous les défiants qui aspirent à nous écrire

 sur ce thème peuvent envoyer comme d'habitude

 leur participation à

samedidefi@hotmail.fr

Nous vous attendons de "pelle" ferme !!!!

7 janvier 2012

Se sont (lopho)branchés

7 janvier 2012

En 2012 (Teb)

En 2012 ?

J’aimerais pouvoir cesser de m’éventiller pour des cannetilles… il y a mélampyre sourire12 que moi… !

Je pourrais aussi, si j’en avais le courage, retourner plamotter un peu … plus régulièrement !

(1)

Et ensuite, siester, bien cachée dans les lophobranches de l’opoponax

_(2)

qui pousse au bord de ma jamerose ;-))

(3)

7 janvier 2012

Ouvrez œil !! (Venise)

Sous le noisetier, mes amis et moi avions battu les cartes, débattues de nos options pour 2012.

On avait tous établi une ligne de conduite droite et ferme au plus proche de notre vérité

Mais les bonnes résolutions ne se font pas du jour au lendemain !!!

N’avions-nous pas le temps de voir venir ?

Sans chichi To de go, comme un marcher qui doit se signer avec une poignée de main

D'égal à égal sans avoir besoin de parole d’honneur j’avais décidé bon pied mon œil d’ouvrir le bon en ce Nouvel An.

 Venise175

Mes bagages étaient faits pour l’année 2012.

Certes continuer à  plamotter ,éventiller

Mais pour combien de temps ?

Je ne pouvais pas bricoler de bonnes résolutions sans rendre les armes.

Le renoncement aux mélampyres pouvait être mortel.

Oublier la cannetille était déjà en soi un mauvais présage.

Quant à faire comme si je pouvais me passer de jamerose, là ça sentait le roussi.

Je devais plutôt différer toutes ses bonnes résolutions et attendre un signe du  LOPHOBRANCHE 

entre l’espoir et le désespoir, ce matin à six heures je m’assis sur un opoponax pour regarder le monde d’un œil neuf.

Et là j’ai eu l’idée que je n’avais jamais encore eue.

7 janvier 2012

Voyage ... en images (MAP)

 

Voyage inter-plamoterre

En cette nouvelle année

à l'approche

 

Le trou de l'Opoponax

Tout danger

Piou

 

Jolie 

7 janvier 2012

Sur le fil de la Vie (Lise)

Le fil de la Vie telle une cannetille
S'enroule en spirale dorée
Et le voici qui brille
En ce début d'Année.
 
S'il faut que j'éventille pour mieux le faire vibrer
Je veux bien immobile rester,
Puis comme un mélampyre des près
Doucement m'installer dans la tranquilité.
 
Et si par aventure, la jamerose intriguée
De me voir si paisible sur la terre avancer
S'en va dire à la rose que je suis demeurée
Dans ce matin qui n'ose pas encore se montrer.

Je sais qu'un opoponax, envoûtant, parfumé,
Livrera à la terre le plus doux des secrets
Pour que mon coeur vacille et se mette à chanter
Puis comme le funambule me permette d'avancer .

Lorsque le pain de Vie, tout entier plamotté
M'aura enfin nourrie ,ôtant tous mes regrets, 
Libre, vers cet Ailleur, comblée,
Tel un lophobranches, il me faudra plonger.
 

7 janvier 2012

2012 année érotique (Célestine)


-Et sinon, vous avez pris de bonnes résolutions pour 2012?
-Oh oui! Nous, tous les jours, on va se peloter les entournures et s’escarguer les entrimonts.
On va s’emmêler les cannetilles.
On va se titiller l’opoponax avec un pinceau en poil de mélampyre.
On va se plamotter les ergastules à bouche-que-veux-tu, se grattouiller la jamerose , s’escarteler le paltoquet!
On va grimper dans les lophobranches pour s'éventiller l’esperluette...
-Dites donc, beau programme!
-Ben oui, faut bien oublier la crise!
-Bonne année, alors, et bonne santé!

7 janvier 2012

Soeur Sourire (Vegas sur sarthe)


Que j'éventillasse
que tu éventillasses
qu'il ou elle éventillât
que nous éventillassions
...
Ah la vache! Elle m'avait pas raté soeur Sourire!
C'est comme ça que j'avais baptisé la prof de français, une vieille trentenaire plate comme une limande et gracieuse comme une porte d'internat.
J'avais soi-disant secoué mes ailes en faisant du "sur place" dans son dos, tel un colibri et je venais d'écoper de trois pages de conjugaison du verbe éventiller.
J'ignorais tout de ce mot qui selon notre harpie était un terme jadis employé en "fausse connerie" ou quelque chose comme ça!
J'avais eu beau - en ce début d'année - promettre de m'intéresser à son cours plus qu'aux jameroses du décolleté de ma pulpeuse voisine, jurer de cesser de me tortiller sur ma chaise tel un lophobranche, j'étais et je restais pour longtemps encore la victime officielle et désignée de soeur Sourire.

Appliqué à graver dans le bois de la table un superbe mélampyre des bois orné de cannetilles d'or, je n'avais pas vu venir mon tortionnaire et ses gros sabots.
Il faut dire pour ma défense que le sujet du jour était aux antipodes de mes centres d'intérêt puisqu'il portait sur l'étymologie des huiles essentielles, balsamiques et terreuses.
La seule huile terreuse mais non essentielle que je connaissais était ce vieil inspecteur d'académie qui nous imposait sa présence chaque année et je n'avais pas souvenir qu'il s'appelait monsieur Opoponax!
En tout cas il n'avait pas son pareil pour extirper le peu de matière grise qui végétait sous nos crânes de cancres! Il appelait ça "Retirer le pain de sucre du moule", ce qui faisait se trémousser soeur Sourire qui s'empressait comme chaque année de traduire cette expression par plamotter.
Que nous plamottassions... que vous plamottassiez... je connaissais ça par coeur pour l'avoir déjà écrit cent fois.
Comme j'attaquais la seconde page du verbe éventiller, je pris alors la résolution de ne plus prendre aucune résolution à l'avenir.


7 janvier 2012

Lettre de nouvel an (Adrienne)

 

Chère Marraine

Bon an, mal an, mélampyre
Me revoici pour vous dire
A la main des jameroses
Que l’année vous soit bien rose !
Je promets aux cannetilles
De toujours ranger mes quilles,
Chère Marraine je plamotte
De tout salir de mes bottes
Puis il faut que j’éventille
D’encore taquiner les filles !
Je jure un opoponax
De ne plus casser vos saxe…
Mais voici des lophobranches
Et puis mes mains sur vos hanches :
Ah Marraine pour le flouze
Très bonne année deux mil douze !

7 janvier 2012

Lyse et Mel (titisoorts)

 
 
Je vais vous raconter un moment de ma vie ou j'étais heureuse, vraiment de très bons moments. Comme tous les matins, Mel venait voir si j'étais réveillée. Nous partions tous les deux voir dame nature. Nous volions à des vitesses folles.
 
Que je suis bête, je ne me suis pas présentée, je me nomme Lyse, et mon compagnon s'appelle Mel, nous sommes des colibris. Nous partions donc à l'aventure, découvrir le monde, il nous arrivait souvent de jouer au prince charmant qui venait me sauver, moi la belle princesse.
 
Ce jour là nous sommes allés près de l'étang. Il y avait tant de choses à faire là bas, tant de fleurs, tant d'animaux. Nous nous amusions à voler à toute allure au ras de l'eau, au milieu des nénuphars. Il arrivait à Mel de foncer sur les grenouilles assises sur les nénuphars, qui de peur, sautaient dans l'eau, cela nous faisait bien rire.
 
 Un jour Mel était devant moi , en se retournant, pour savoir ou j'étais, il en a heurté une. Elle n'était pas contente, quel maladroit ce Mel. Après sa colère passée et ses recommandations, nous avons bien vu que c'était une grenouille sympathique. Elle s'appelait Groggy, nous avons vu plus tard qu'elle était maladroite, un peu comme Mel ampyre. Lorsque nous avons faim, Mel et moi, nous butinons les fleurs, quel régal. Nous dégustons le bon sucre, que nous offrent les fleurs. Mel comme un goulu mange et mange jusqu à s'exploser le ventre, si bien qu' il ne peut plus voler. Alors, on se repose dans le coeur d'un arum. Tous les deux dans notre petite maison offerte par dame nature. Et là, Mel se laisse aller en pleine digestion, je râle et j'éventille avec mes ailes, c'est l'air conditionné.
 
Nous avons, aussi fait la connaissance de Titic, le moustique, qui est venu d'un pays exotique, caché dans un pneu. Il nous fait rêver à  nous parler de son pays et de ses jameroses sucrées à souhaits, nous en avions l'eau à la bouche. Nous le sentions bien triste loin de son pays.

Mel m'a ramené un jour une cannetille, un fil d'or, dont il m'a fait un collier. J'étais belle et fière de porter ce bijou. Je le montrai à tout le monde, même grand mère carpe, en était jalouse. Vous ne connaissez pas grand mère carpe ? C'est la carpe la plus agée de l'étang. Elle connait pleins de secrets, pleins de choses. L'autre jour, elle nous raconté l'histoire des lophobranches, nous étions là à l'écouter le bec ouvert. Mel croyait que c'était un arbre qui vivait sous l'eau. Ce Mel il me fera toujours rire. Mais non tu n'as pas compris, c'est un cheval qui nage, comme Pégase, mais lui vole. J'imaginais des courses de chevaux sous l'eau.
Pour me faire belle, souvent au printemps, je vais voir dame nature. Il existe une plante, un opoponax, c'est une grande tige creuse avec des pompons blancs. Je la perfore à la naissance des pompons à l'aide de mon bec, et un parfum m'embaume. C'est dans ces moments là que les garçons ne sont pas dans leur état normal. Surtout Mel, il me regarde avec insistance. Vivement demain que je m'amuse avec lui.  
7 janvier 2012

Pour ce que ça vaut (Joye)

son pesant de peanuts gif

(CLIQUER DESSUS POUR VOIR EN PLUS GRAND)

7 janvier 2012

Du rififi chez les muses (EVP)

 

Bon, allez, c’est décidé.

Cette année fini de plamotter, de tourner autour du pot, de procrastiner, de sodomiser les mouches.

S’ils recommencent à nous brouter le Mélampyre, à nous torsader la cannetille, à nous faire des jameroses à tout va, à nous offrir des bouquets d’opopanax, à nous souffler dans les lophobranches…Nous, les muses, on se fout en grève !!

Y a pas de raison qu’on la fasse pas, merde alors !

Vous, là, les écrivaillons de mes deux, vous entendez ?

Dernier avertissement !!

On n’en peut plus des aubes iridescentes, des cieux céruléens, des seins marmoréens !!

Vous pouvez pas vous exprimer normalement ?

Vous croyez qu’on a que ça à faire de regarder tout le temps dans des tonnes de dicos ?

Et même si on est éternelle, vous pensez peut-être qu’on aime pas prendre un peu de temps pour nous faire les ongles, aller au spa, faire un peu de gym, aller chez le coiffeur…

S’éventiller la toge quoi !

Alors, on s’est mis d’accord, toutes (même si comme d’hab’ Terpsichore a encore fait sa chochotte) Voici notre ultimatum :

Un peu de simplicité sinon plus rien, nib, quedal, walou…plus d’inspiration…Page blanche toutes les semaines, tous les jours, toute l’année même !

Ça vous fiche la trouille hein ?

Alors appelez un chat un chat nom d’un chien !!

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