Dans ma petite boîte
à bonheur…
Il y a le brouillon d’un petit billet
à composer pour une amie en détresse.
Il y a plein d’autres idées de
cadeaux pour faire plaisir à ceux que j’aime.
Il y a de petites attentions
pour mon compagnon.
Il y a des choses censurées, par pudeur - chasse gardée -
et pour pas choquer les - de 18 ans.
Il y a bien évidemment la 3G :
l’esprit d’une Gourmette Gourmande Goinfre.
Il y a mon amour immodéré pour le
chocolat et toutes les bonnes petites choses de la vie qui transitent par
l’estomac.
Il y a des pensées pour les moments
de convivialité passés, les bons petits plats échangés avec des personnes aimées.
Je n’oublie pas les couscous aux petits pois partagés avec mon frère, notre
vache bleue qui rigole, ses bananes…
Il y a le souvenir de salivages,
avec ce même frère, à l’évocation de nos crevettes adorées.
Il y a un émerveillement
d’enfant devant la beauté de la nature, les n’arbres – que j’aime étreindre,
folle ! – les papillons virevoltants, les espiègles piafs, …
Il y a une propension à
sponsoriser les gosiers des moineaux via des dons de morceaux de pain. Car pourquoi
attendre l’âge avancé pour s’adonner à cette occupation dite de gâteux ? Alimentons les zozios sur les bancs des
jardins publics (on ne peut pas faire que s’y bécoter amoureusement !).
Il y a des milliards de pages
lues et à lire, des milliers de livres à effeuiller, caresser puis dévorer fiévreusement.
Il y a une écolière qui préférait
lire seule à la récré que jouer à la marelle avec les mini-humanoïdes qui
l’entouraient et qu’elle ne comprenait pas.
Il y a une fillette qui jouait dans
les champs avec un bâton et quelques plumes et partait dans ses mondes
imaginaires.
Il y a, avec les cousins, des souvenirs
de parties de ping-pong, de jeux perchés sur les ballots de paille où on s’inventait
mille histoires.
Il y a des fous rires et plein
de bêtises.
Il y a rêves qui tourbillonnent
et mettent des sourires sur le visage.
Il y a un avion à réaction qui,
en plus de faire des pirouettes, distribuer des cacahuètes et récupérer les nez
de facteurs envolés, est toujours prêt à m’emmener dans les nuages pour rêvasser
comme une bienheureuse.
Il y a un trou noir pour aspirer
toutes les mauvaises pensées… [parfois en panne]
Il y a de l’export-import :
Il y a des bisous collés dans mon
cou et à ma mémoire.
Il y a des lettres venues de loin,
très loin pour une expatriée temporaire.
Il y a des colis, emplis de livres,
de tablettes de chocolats et de mots rien que pour moi.
Il y a des liens, longs à tisser
mais durs comme le roc.
Il y a de la place pour une
tripotée de gens et il y fait chaud.
Il y a ma famille, mon amour, mes amis.
Il y a même de la place pour les
animaux : matous de tous poils, toutous fidèles et aimants.
Il y a bien des gens qui n’y
entreront jamais, le club est privé. Le vigile prévient : « Si t’es
con, tu rentres pô ! »
Il n’y a pas de place pour les filous, les dissimulateurs, les menteurs et les
traitres. Attention à pas abuser une fois entré, on peut aussi se faire éjecter
par le videur. Et c’est définitif.
MAIS il y a encore de la place pour vous !
Il y a l’aorte qui pompe des
globules rouges tout frais
Viendez dans mon cœur
Qu’on se
donne du bonheur