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17 avril 2010

M.E.R.D.E. (Cartoonita)


Malodorant
Etron
Ravitaille
Délicat
Edelweiss

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17 avril 2010

selles de crime (Poupoune)

Contrairement à d’habitude, les curieux ne semblaient pas vouloir plus que ça saloper la scène de crime pour voir le macchabée. Et par « curieux », je veux aussi bien dire les badauds et le voisinage que toute la ribambelle d’agents et officiels de tous poils qui ne manquent jamais de venir coller leurs empreintes de pieds et leurs cendres de cigarettes partout, quand c’est pas pire… A l’heure des tests ADN, des fichiers automatisés d’empreintes et des analyses infaillibles de poils de cul et crottes de nez, on croit qu’une enquête se résume à ramasser de la poussière sur les scènes de crime, la mettre dans des tubes à essai et tapoter sur un ordinateur, mais on oublie toujours qu’avant tout sur une scène de crime, y a des gens qu’ont rien à y faire. Bien souvent, le temps que les gars du labo fassent le tri et arrivent à isoler les saloperies qui éventuellement pourraient être en lien avec le crime et pas avec les pollueurs de passage, l’enquête est bouclée. Un jour, comme ça, croyez-moi si vous voulez, il a été retrouvé sur une scène de crime de « la matière fécale », comme ils disent, qui appartenait, tenez-vous bien, à l’épouse du premier inspecteur arrivé sur les lieux. Et elle a été très vite innocentée. Elle avait simplement laissé traîner par mégarde un peu de merde sur son mari qui l’avait malencontreusement déposée près d’un cadavre. Allez comprendre…
Mais là, pas d’agitation à proximité des rubans, pas de foule qui passait et repassait dessous et tout le monde se tenait bien sagement à l’écart. Assez inédit. Une bonne surprise. J’ai senti en approchant que ce serait sans doute la seule. Je l’ai vraiment senti, au sens propre. Ça ne sent jamais bon, un cadavre, sauf exception – comme cette fois où le corps avait été camouflé sous des pétales de roses tout frais, camouflage pour le moins saugrenu et surtout raté au fond d’une ruelle pavée – mais là l’odeur était particulièrement âcre et agressive. Et on était encore relativement loin du corps – on ne l’avait même pas encore en visuel. Je suis allée vers l’agent qui semblait surveiller l’entrée, tout en snifant du baume du tigre par pur snobisme. Il était d’usage d’avoir une quelconque solution mentholée dans les poches pour qui bossait en contact fréquent avec la mort, mais le baume du tigre, c’était juste pour me la péter un peu. J’en avais ramené un stock d’un voyage en Thaïlande des années plus tôt, mais je me contentais de le sniffer alors mon stock était intact et les gens pensaient que j’arrêtais pas de voyager en Asie… ou chez les frères Tang.
J’ai demandé à l’agent – qui s’était carrément rempli les narines de coton imbibé de menthol – de me briefer rapidement avant d’entrer :
- Ben… c’est assez… euh… enfin…
- Oui ?
- Cradingue.
- Ah ?
- Oui.
- Mort depuis longtemps ?
- Ben c’est dur à dire, en fait j’ai pas bien vu le corps et…
- Ouais mais bon, à l’odeur…
- Oui, alors en fait, l’odeur…
- Quoi ?
- Ben quelqu’un a… euh… déféqué, en quelque sorte.
- « déféqué en quelque sorte » ?
- Voilà.
- Où ça ?
- Ah, ben… sur la scène de crime.
- Quelqu’un a fait caca ?
- Voilà.
- Rassurez-moi : quelqu’un qui n’a rien à voir avec la police ?
- Ah non ! Quelqu’un qu’a fait avant qu’on arrive !
- Ah…
- Oui.
- Bon. Rien d’autre ?
- Comme ? Pipi ?
- Ou comme « le corps a été découvert par untel », ou « le légiste a été appelé » ou des trucs comme on dit quand on découvre un corps, voyez le genre ?
- Ah oui, pardon… alors personne a découvert le corps, en fait, on a été appelés à cause de l’odeur… et je me renseigne pour le légiste.
- Bien… merci.
J’ai passé les rubans pour accéder à la scène de crime proprement dite. Je me suis refait une sniffette de baume du tigre, ça refoulait vraiment sévère… et effectivement, ça sentait la merde plus que la mort. Maintenant je me rendais bien compte. J’ai poussé la porte…
Quelle chierie ! De la merde par-tout ! Du sol au plafond, étalée sur les murs, en tas de-ci de-là et en quantité autour, sur et sous le corps. Au moins on aurait de l’ADN et probablement une idée assez précise de tout ce que le chieur aurait mangé ces… combien ? huit ? dix ? quinze derniers jours ? En tout cas, notre assassin avait une sacrée chiasse. Ou alors il avait préparé longuement sa mise en scène… à moins qu’on ait affaire à toute une bande de tueurs chiatiques. Le légiste, en arrivant pendant que je replongeais le nez dans mon baume du tigre, a très bien résumé le fond de ma pensée :
- Et ben… on n’est pas dans la merde !
J’ai commencé à ricaner bêtement et je comptais répondre par une réplique au moins aussi fine, mais quelque chose m’a attiré l’œil et mon bon mot est resté à l’état de bonne intention. Un coup d’œil au légiste a confirmé que j’avais bien vu ce que je croyais avoir vu. Son expression s’était figée entre le sourire et l’étonnement.
- Il est… ?
- Ouais.
Notre cadavre respirait.
Perspicace, l’agent qui avait alerté la Crim’ et le légiste. J’ai sorti mon téléphone pour appeler l’ambulance en invitant d’un geste le légiste à s’approcher du merdeux. Après tout, c’était lui le médecin, hein. Je me suis approchée aussi, il fallait bien le questionner s’il était conscient, et il a semblé se réveiller… je lui ai demandé ce qui s’était passé et il a répondu :
- Y a plus de papier.
Une affaire vite torchée, en somme.

17 avril 2010

Le maître parle. (trainmusical)

 

Quel choc, pour ma personne d'ouïr avec mes oreilles fragiles, un tel vocabulaire.

 

En tant que séminariste, vous devriez avoir honte, vis-à-vis de notre établissement de haut renom. Un tel mot, même s'il ne contient que cinq lettres, c'est cinq lettres de trop sorties en ligne droite de votre gosier par l'intermédiaire de vos cordes vocales. Je considère qu'il s'agit d'une claque envers la langue française, pourtant si délicieuse. Je ne discerne pas en quoi ça peut vous soulager.

 

Dis-donc jeune homme! Je vous prie, de ne pas façonner un semblant de ne pas saisir ce que je vous exprime; vous savez très bien quel argot vous avez clamé. Vous me heurtez avec tout ce que je vous ai déjà enseigné. S'il devait être avisé de votre dévergondage, Monsieur Votre Père ne serait pas fier de vous. Et ne parlons pas de Madame Votre Mère, elle en serait offusquée.

 

 

 

Non ! Je ne puis tenir plus longtemps sur un telle indignation. Du haut de ma grandeur, je suis dans l'obligation de m'en référer à Monsieur le Recteur.

 

N'êtes-vous pas conscient que nous sommes dans une institution de grande morale, et pas dans un bordel ? (!)

Ça fait ch...[censuré], car avec cette connerie, espèce de trou du c..[censuré], vous me foutez dans une de ces merdes [non censuré]!

 

 

!edrem !edrem !edrem !edrem !edrem !

[toujours non censuré]

17 avril 2010

Acrostiches irrespectueuses, ou une proposition de revisite des humeurs de nos héros de bédé préférés (Perne).

M’enfin, qu’est c’qu’y m’veut… J’ai pas fini mon rêve, moi…
Encore Fantasio ? M’empêche de finir ma sieste et toujours le même mot idiot :
Retard, vous êtes en retard Gaston pour le courrier urgent !!!
Devrait faire attention, avec tout ce stress il va nous faire un ulcère !
Et c’est sur qui que ça va encore retomber s’il est malade, le boulot ? Devinez !

Mais c’est pas possible, Gaston !  Vous le faites exprès ou quoi ?
Et Monsieur de Mesmaeker qui doit arriver dans deux heures !
Réveillez-vous, bon sang,  vous avez vu tout le courrier que vous avez en retard ?
Donnez-moi ça, qu’est-ce que vous bricolez encore ?
Ecoutez-moi bien, Monsieur Dupuis ne vous paye pas pour inventer des machines idiotes !

Mais qu’est-ce qu’ils ont dans ce pénitencier ?
En guimauve, ils sont leurs murs ! Ouaip, trois fois par an je reçois le même télégramme :
« Regrets devoir faire encore appel à vos services,
Daltons évadés ce matin, merci de les ramener au plus tôt,
Envoyons Rantanplan en renfort ».

Méfions-nous, mon cow-boy vient de recevoir un télégramme…
Et voilà, je l’aurais parié !!! Encore une évasion des frères Dalton !
RRRR, j’enrage, mais ce n’est pas le pire !
Devinez qui va se pointer pour se faire transporter à dos de cheval ?
Exact, cet imbécile heureux de Rantanplan, la honte du genre animal !

Milou ! Milou !!! Où est passé ce chien ?
Et le professeur Tournesol qui n’est pas encore arrivé…
Regardons dans le salon… Non, rien en vue, ni chien ni invités, ni même Nestor !
Décidément, le mariage du capitaine et de Bianca  bouleverse tout à Moulinsart
Eh bien te voilà toi ! Mais tu as bu !!! Où as-tu encore traîné ? Vilain chien mal élevé !

Milou, Milou !!!! Pfff Qu’est-ce qu’il me veut encore ce nain en culottes de golf ?
Evitons de trop nous montrer, dans l’état où je me suis mis…
Raté ! Il m’a débusqué, ça va être ma fête, comme d’habitude
Devrait y avoir un moyen d’y échapper, à ses sermons, j’en peux plus moi !
Envoyez-moi le numéro de la SPA !

Même en me suppliant à genoux, tu n’en auras pas !
Essaie de comprendre, Obélix, tu es tombé dedans quand tu étais petit
Regarde la force que tu as, tu n’en as pas besoin,
Demande aux Romains que tu as attaqué ce matin… Allez, change toi les idées
Emmène donc Idéfix faire un tour dans la forêt, il adore ça !

Marre, marre d’être toujours privé de potion !
« Ecoute, Obélix, sois raisonnable, gna gna gna… »
Rien, j’ai jamais droit à rien, pas même une petite goutte !
Dégoûtant, c’est dégoûtant, c’est pas juste,
En plus je me sens si faible…  Juste une petite goutte ?

17 avril 2010

Un père attentionné (Joye)

Michel, le plus francophile des Américains, prit la décision un jour d'aller vivre enFrance. Tout naturellement, il amena avec lui sa femme et ses deux petits enfants, à qui il apprenait doucement la langue de l'Hexagone.

Tous les jours, ils se promenaient dans les rues de Besançon, et parce que c'était à une époque où l'on surveillait moins ses chiens, Michel fut obligé de rappeler aux petits, âgés de 6 et 4ans, de marcher prudemment pour ne pas salir leurs pieds.

- Attention ! disait le papa, à chaque fois.Attention !

Et puis arriva le beau jour, où il entend l'aîné, parlant anglais à sa petite soeur :

- Look out, Cathy, don't step in the attention ! (*)

(*)Fais gaffe, Cathy, ne marche pas dans l'attention !

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17 avril 2010

Petits aphorismes digestifs vite torchés sur le coin d’une table

L’ours blanc, sur la banquise, sème sa crotte qui gèle par-dessus celle de son père
laquelle recouvre celles de ses aïeux.


***

La colombe, sa fiente, elle tombe comme celle du corbeau : droit.

***

Le lombric, la terre qu’il entortille, il la vomit ou il la chie ?

***

Le lapin, ses crottes, s’il les mange, est-ce nécessité ou gourmandise ?

***

La chiure de mouche, sur l’ampoule, elle cuit quand le soir tombe et qu’on allume.

***

De peur, entre les serres du faucon, le campagnol chie, le rapace est volé :
son dîner réduit même sans cuisson.


***

Quand l’éléphant chie, le phacochère s’écarte.

***

L’hirondelle porte loin le sac fécal de ses petits :
la tourterelle tapisse son nid de guano.


***

Le chat qui marche montre son trou du cul mais il enfouit sa crotte :
le pigeon, non.


***

L’escargot a l’anus près de l’oreille ou c’est l’inverse ?

***

Sous la roue, le hérisson constipé fait « schprout », comme son frère chiasseux.

***

Le petit chihuahua. Ça lui fait mal ?

***

L’éphémère ne vit qu’un jour. Va-t-elle à la selle ?

***

La porcherie mal curée, le porc s’enlise dans son lisier.

***

Les insectes xylophages chient de la sciure. Ah, s’ils chiaient des planches…

***

Furtive, la souris ne se montre pas mais, espiègle,
elle signe son larcin de trois crottes sur l’étagère.


***

L’éléphanteau, nous disent les livres, mange les crottes de sa mère.
Les livres sont savants et les éléphants intelligents.


***

La crotte de la girafe, quand elle touche le sol, a oublié d’où elle était partie.

***

La vache, sa bouse, tu marches dessus, ton pied s’enfonce.

***

Pour le bousier, le crottin de cheval, c’est un don tombé d’anus.

***

La crotte du chien, sur le trottoir, les passants s’écartent devant elle.

***

17 avril 2010

Le mot de Cambronne (rsylvie)

ou
quand rsylvie fait sa psychothérapie à 2 balles!


Pourquoi l'appeler gros mot, alors qu’il ne fait que 5 lettres ?
Alice ma mère, se frappait la poitrine à chaque évocation
ou exclamation de ce vocable qu'elle dénommé grossièreté.
Et moi, bien sur, de ne jamais m'en servir
.

J'ai souvenir d'une très bonne amie, qui en abusait à tour de bras.

Et de la réflexion de maman, une fois cette jeune fille loin de ses oreilles.

–« j'aime bien ton amie,,, mais qu'est-ce qu'elle est vulgaire » !

oups, ma tendre Christine d'aussi bonne lignée que moi, ainsi cataloguée !

 

Mais peu  m'importait, elle était mon amie

Et rien ne ferait changer le cours de mon coeur

Ravie que j'étais d’avoir enfin un

Double avec qui m’épancher, m’amuser, batifoler.

Et c’est pas fini, notre amitié dure encore.

-« Mr et Mme Cucq ont un fils,
comment l’appellent-ils ?
...............

Danton !

Parce que  ? »

-« Ha si Alice m’entendait » !

Qu’à c’la ne tienne, j’suis grande maintenant, et des gros mots

j’peux en dire Tout c’que j’veux.

Chiche ?

 

« Putain d’merde…. bordel à queue…bite… couille… ras le bol…. bachi-bouzouk…triple buse… andouille de vire… zobePine d’huître…. Trouill0Mètre à zéro… piss0lit… putain d’vie…Pipi caca boulette…boulot d’merde…connard… flicailleDEmes2… faisCHIER !"


Quel bien fou cela me fait.
J’appelle cela ma thérapie du gros mot.

J’vous jure, même plus envi d’insulter mon directeur,
tout va pour le mieux.

Enfin d’compte
seulement 5 lettres
et tant de bien !

17 avril 2010

Question (MAP)

Coin_COIN

17 avril 2010

Participation de Droufn

etmerde

17 avril 2010

Merde (Flo)

La vraie merde : elle se retrouve en lui, à porter le nom de ses pires ennemis, ce n’est pas pas tant lui, ce pantin oublié, le plus inquiétant mais plutôt sa clique (…). Comment allait-elle vous raconter  tout ce qui vient de se passer, maintenant qu’elle est en lui ? Elle sait qu’il est loin avec son livre de chevet dans la main. Elle sait aussi que ses moindres gestes seront auscultés et scrutés…Elle doit pourtant le récupérer ! /… le trait d’un Mont du verbe Montrer… comment allait-elle le dessiner… son trait ?.../
Mont Regard a croisé Beauregard. Lunette de soleil dans une mosquée pour ne pas se laisser aveugler guidée par la foie  ayant permis d’éviter tous les pièges que  les rues Mauconseil et Mauvoisin recèlent et croire que nous, chrétiens, musulmans, protestants, athées et laïcs  pouvons prier et chacun en sa propre paroisse, ce  Dieu, notre Dieu tous ensemble ? Voilà ce que fût la journée à Gennevilliers avant qu’il ne vienne la déranger. Alors vous dire ce qui s’est passé… je le peux.
Il  venait du Nord, elle venait du sud.  Elle avait envahi  le Paris criminel par les canaux : Il devait absolument se rendre à Saint-Germain-des-Prés par le métro. Elle avait commencé par écrire rouge à s’infiltrer dans  le nord et les effluves , il devait absolument  conquérir le sud. Est-ce donc cela le prix de la liberté ? Courir, toujours courir ?  Se séparer, toujours se séparer ? Elle, elle lui hôte ses chaînes et lui il veut voler de ses propres ailes et s’autodéterminer. Comment allaient-ils se réconcilier ? Une grande bataille s’annonçait. Dans chaque carte ou bouche de métro un trésor allait pouvoir se dérober, permettant de diminuer les forces ou les capacités de l’un ou de l’autre. Pour gagner il devait se revitaliser. Pour gagner, elle devait l’assassiner. La course à la montre allait commencer. L’un et l’autre savaient que s’ils gagnaient, ils se retrouveraient pirates pour la seconde manche…Que la langue était rien à côté… que la merveille des merveilles se déguste toujours à la lueur d’une bougie… Que l’aventure fait battre les cœurs… et que chaque personnage peut s’incruster dans le jeu maintenant que la carte est dévoîlée.
Il arrive gare du Nord. D’abord il doit  impérativement se ressourcer (aller au café de Flore). Il regarde le plan. Il doit prendre la ligne 4 direction porte d’Orléans et rencontrer Jean Sol Partre, à moins qu’il ne soit au café des deux-mégots, ou au 60, rue de Seine Tournon, à l’hôtel La Louisiane, dans ses appartements  ou ceux de Simone ?
Elle, elle prépare son larcin… Elle le regarde et le suit à la loupe. Mais ça ne lui plaît guère car il a l’air de savoir où il va… il ose franchir la Seine ! Il ose vouloir  s’affranchir pour se développer ! Il vient de s’arrêter à Saint Germain des-prés ! L’être et le néant ! Huis clos,… les portes  se referment… Il a réussi à se subtiliser, à s’évanouir dans l’existence et à s’évaporer dans les vapeurs  et dans l’essence des sens. Maintenant c’est lui qui regarde dans le lorgnon. Il avait repris la maîtrise des commandements.
Mais elle, elle avait déjà regardé. Elle sait qu’il a toujours à la main son livre de chevet. Il faut vraiment le récupérer sans tarder car la femme aux mains rouges, pour qui, ses grains de peau sont pêches,  a déjà travaillé  la primauté de l’existence sur l’essence et la métaphysique de la liberté au point de s’en emmêler les pinceaux…
Parce que son époque, le temps des affiches, celles d’ Apparition ou x’files le principe de primauté elle connaît… les…  je suis d’abord, je pense donc je suis  car je suis donc je pense…réfléchir c’est agir elle connaît.. Ella sait que l’essence de l’existence est un dessein…transcendantal parce que substantiel, essentiel, substrat saharien, bref,  métaphysique en sommes… C’est pareil pour la  liberté quoi, bref, en sommes, c’est toujours dans l’ère du temps.
Elle se retrouve toujours là où elle a toujours été : c’est à dire au début… à essayer de récupérer son livre, son histoire, son fil…, ce bateau dans la brume… pour croiser les pirates avec leurs armes et leurs épées… Et pour l’heure c’est vrai… elle doit rejoindre le canal de l’Ourcq, et elle se trouve au Palais Royal, ah ! C’est vrai, le livre aussi, elle doit le récupérer, elle doit croiser un chapelier sur sa route…Heureusement elle sait naviguer la petite sirène… et elle est sympa, elle vous file sa carte !

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17 avril 2010

Carte postale (Zigmund)

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17 avril 2010

Quelle consigne de merde ! (Kate)

Non, le dernier mot du titre n’est pas par moi choisi, c’est la consigne, sybilline à souhait…
Oui, pardi, la première lettre du titre est par moi revendiquée car après avoir beaucoup tourné autour du sujet et renoncé à dire « Merde » à ce pauvre Vauban (R.I.P.), j’ai commis ce merdique acrostiche « cruciverbeux » au demeurant fort emmerdant… Pour info :

Médicalement : objectif capital,
Educativement : apprentissage capital,
Ridiculement : fonction dont on a tort de se moquer,
Décidément : ne m’inspire pas tellement…
Evidemment : mot porte-bonheur chaleureux !

Ce mot de cinq lettres me semblait conduire vers tant de possibles et de dérives mais mon Comité de Censure Intérieur (C.C.I.) ne l’entendait pas de cette oreille, le bougre, et c’est alors qu’il m’a murmuré, ce chiant surmoi : « prends ton luth appareil photo et sors donc prendre l’air… »

Quel week end de merde ! disais-je.
Que ce soit en ville,

1
Que ce soit en campagne,

2
Quelques images parmi d’autres,

3
Quel pessimisme !

4
Mais non, mais non, d’ailleurs belle expo qui se termine…
Quel optimisme pourtant au détour d’une rue…

5

17 avril 2010

Merde à Picasso (Venise)

Il a tout essayé pour faire durer le plaisir.

Il a tout essayé pour faire durer l’illusion

Jusqu’à faire peindre un tableau avec la queue d’un âne !

Merde à son public et son œuvre dérangeante, provocante, intimidante.

Aujourd’hui on le voit bien

La peinture de Picasso est en coma dépassé

Et n’active que nos encéphalogrammes plats.

Flanqué de deux pots de peinture et d’un âne

Le moi je de Picasso tord le modèle

Il aurait dû immortaliser l’ours du jardin des plantes ;

Flanqué de deux palmiers

Merde à lui et à son œuvre cauchemardesque

 

Au-delà de 500 000 000 d’euro un tableau ne se regarde plus depuis

Merde à Picasso

Alors je pose une timide question :

Sans Picasso que serait l’art

De la merde pardi !!! dit le critique d’art.

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17 avril 2010

Français, je (ne ) vous ai (pas) compris ! (Adrienne)

Louis XIV n’a jamais dit : « L’Etat, c’est moi. »
Je suis également désolée de devoir vous avouer que mon ami Voltaire n’a dit ni écrit nulle part : "Je ne partage pas vos idées, mais je suis prêt à donner ma vie pour que vous puissiez les défendre". C’est bien dommage, mais je dois à la vérité de vous le dire.
Oubliez aussi tout ce que vous croyiez savoir sur Jules César, Tu quoque, fili mi, Marie-Antoinette et ses brioches qu’il faut manger si on n’a plus de pain, Napoléon et ses quarante siècles qui vous contemplent du haut de ces pyramides.
Alors voilà, mais celle-là vous la sentez venir, n’est-ce pas ? (enfin, sentir… si j’ose dire) Alors voilà, disais-je, Cambronne, oui Cambronne lui-même, n’a pas dit merde aux Anglais. N’est-ce pas terrible, cette nouvelle ?
Je vous le répète pour que vous puissiez bien vous en imprégner : Cambronne n’a pas dit merde aux Anglais. Je ne pourrai donc plus apprendre « le mot de Cambronne » à mes élèves, toujours avides de connaissances, comme Djodjo dans le petit Nicolas, quand il s’agit de ce genre de vocabulaire.
Par contre, Bruno, le copain de mon frère (du temps où il avait des cheveux et se laissait pousser une moustache à la Patrick Dewaere, dont il était fan), Bruno donc a bien dit, un jour qu’il était venu manger chez nous et que mon père avait mis les petits plats dans les grands :
Et bien, c’était pas trop dégueulasse !
Tout en repoussant sa chaise en arrière et en posant sa serviette d’un air satisfait.
Et bien je vous le dis, Bruno, pour avoir proféré cette belle appréciation des talents culinaires de mon père, a été fort mal compris (oui, ça de Gaulle l’a bien dit) :
Ce Bruno, a dit mon père, il ne doit plus jamais venir manger ici.

17 avril 2010

Je peux vous assurer que lorsque je lis cet album aux 4-5ans, personne ne s’emmerde ! (Jaqlin)

17 avril 2010

CACASTROPHES (tiniak)

CACA BOUDIN

le popo de papa
vient après mon pipi
c'est mieux comm' ça
sinon, c'est cuit

sinon, ça ne va pas !

sinon rien ne va, pue
gâche mon chocolat
avant que je l'aie bu
et me coupe l'envie

      ***

CROTTE DE BEAT(nik)

"tout le monde il est beau
tout le monde il est gentil
le monde est beau
tout le monde il est gentil"

si le monde ment, merde !
j'en ai pris mon parti
je recueille dans l'herbe
mon bouquet d'aujourd'huis

      ***

MERDE ALORS

crottins crétins
crottinent dans le square
étrons, boudins,
merdes ostentatoires

talon, pointe, semelle, hélas
un pas soudain mal assuré
rappelle au moment de glisser
comme la vie est dégueulasse

      ***

FANGE VESPERALE

A l'horizon,
un ciel
chassieux
tire la chasse
et c'est
tant mieux

      ***

ÊTRE ON

Être On, c'est bien
c'est bien commode
ç'aurait mêm' du chien
n'était la mode

tous ces cancans qu'On se redit
diarrhéiques hypocrisies
c'est le fond des conversations
qui commencent toujours par "on"

et l'On n'étant pas très liseux
répand son lisier fangeux
oubliant dans ses pantalons
la raie qui mène au trou du fion

Voici que l’On chante en prison
Être On ! Être On, petit,
Pas maton !
É-hon ! é-hon !

17 avril 2010

Pour un défi glissant (Oncle Dan)

Mais que faites-vous-là ténébreux ?

Et qu’attendez-vous donc de moi ?

Renoncez aux défis scabreux,

Distribuez des pastilles Fuca,

Et vous ferez plus d’un heureux !

17 avril 2010

M----e :-)‏ (Teb)

merde

17 avril 2010

Haïku du tord-boyaux (Kloelle)



     Cerises rouge-envie
Enfants piaffants face à la cabane
        Au fond du jardin.

17 avril 2010

Les mots à structure merdique (Joe Krapov)

La leçon n° 24 porte sur les mots à structure merdique : consonne, voyelle, consonne, consonne et voyelle identique à la première. En voici quelques exemples :

Basta ! dit le bosco en emboîtant le pas à Corto.

cambronne


Comment était la verge de Serge ? demanda Dolto à Carla, la confondant avec Birkin.

cambronne

- On danse ? demanda Joye. Salsa ? Bamba ? Samba ? Mambo ?
- Ah non, le mambo ça ne marche pas : la deuxième voyelle est différente de la première !

cambronne

Est-ce que Mosco roule en Volvo ?
Est-ce que Varda roule en Mazda ?
Est-ce que Talma a une parka ?
Où est-ce que Kafka met son barda ?
Que fait Tasca dans la pampa ?
Est-ce que le panda lit un manga ?

cambronne

- Pour qu’un Celte qui aime la pasta (ou un rasta qui met une veste voire un Perse à la main leste) devienne Belge d’honneur, que faut-il faire, à part longtemps, se lever de bonne heure ?
- Etre en verve du matin au soir, une fois !

cambronne

Par-dessus l’herbe de la berge siffle un merle qui croit avoir trouvé la perle la plus verte du monde. Mais ce n’est qu’une pastille Valda.

cambronne

Pour tourner ce porno on avait engagé l’hydre de Lerne, Laetitia Casta, Franck Capra et six Rocco. La pauvre bête ne savait où donner de la tête, les six Rocco ne savaient pas où donner... n’arrêtaient pas de vouloir souffler, Capra filma tout ça à la serpe, ça ne rapporta que des nèfles. Et depuis Casta fume de la ganja pour oublier ses cernes.

cambronne

Pour des problèmes de derme le Serbe était entré dans un hosto de Berne.

cambronne

- Est-ce qu’il te reste du halwa avec du Porto ? La vie est si terne sans ça !
- Nan ! On ferme !
- T’a bien servi du calva au journaleux gonzo qui enquêtait sur Jalna !
- C’est le dernier que je vous serve ! Après je ferme !
- Il nous teste mais c’est en pure perte ! Il est incapable d’un mauvais geste.
- Taratata ! Je suis monté sur piles Varta ! Ou Mazda ! Je veux qu’on gicle du rade schnell ! Dans deux minutes je baisse ma herse !
- Allez, Gégé, encore un zeste pour ma lèvre qui gerce ! Remets donc un tonneau en perce, comme disait le shah d’Iran !

cambronne

- Que voulez-vous qu’on perde, à part du temps, quand on plante dans un pot en balsa un haricot afin qu’il germe ?
- Faut l’arroser, aussi !

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Dans ce camping qu’on nous vanta, on campa en vue d’assister au Corso fleuri le lendemain. Il ne fallut pas qu’on nous berce après nos kilomètres de vélo. Mais au matin, devant la tente, quelqu’un avait posé une gerbe. Ca allait encore être une journée de merde !

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La leçon n° 25 portera sur les noms français qui contiennent cinq voyelles différentes. Exemples : oiseau et asticoteur.

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Le défi du samedi
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