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Le défi du samedi
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7 janvier 2023

Dansons la capucine/farandole ! (Laura)

 

Je revois mes jeux d’enfants

Avec ma grand-mère :

Des danses et des chants.

 

Une geste maladroit

A projeté une canine

Sur la lèvre de grand-maman.

 

Le bal s’est poursuivi

Avec un carabin ravi

De recoudre mon ancêtre.

 

Mon grand-père

Avait une carabine

Qui n’a tué aucun passereau.

 

Sur une passerelle,

Je le regardais pêcher

Le brochet en sifflant.

 

Un faucon pèlerin

Voilait de ses ailes

Ma  blanche pélerine.

 

Pépère avait des jumelles

Pour apercevoir le loup

Mais pas de loupe.

 

Elle était à mon père

Qui tel un chevalier

Portait une chevalière.

 

Il avait aussi une belle

Brochette d’insectes 

Aux couleurs d’étincelle.

 

D’un élevage canin

Dans le voisinage

Sortait parfois un capucin.

 

La lézarde de l’enfance

S’écartait avec le réel

Des lézards privés d’appendice.

 

Dansons la capucine

Des souvenirs dans l’âme

Et des images d’innocence.

 

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7 janvier 2023

Danses et contredanses (Walrus)

 
Comment ?

Vous auriez préféré "Sarabande" ?

Je le pressentais, je le devinais, je le savais !

Mais ne vous êtes-vous pas laissé abuser par la consonance ? N'êtes-vous pas allé imaginer que parce qu'elle se termine en "bande", la sarabande se danse en bande, comme la farandole ?

Ce serait une grave erreur, parce que si la farandole c'est ça :

La sarabande ce serait plutôt du genre pincé que voici :

Alors, de quel côté donnerez-vous du mollet ?

 

Ah oui... j'oubliais !

Il existe une sarabande que tout le monde (ou presque) connait, tout particulièrement les amateurs de funérarium :

Endiablé, non ? Émoticône

7 janvier 2023

Allégro à six-huit voire plus (Vegas sur sarthe)


« 3... 2... 1... Bonne année !!! »
Un tsunami se leva brusquement dans la salle surchauffée et je me retrouvai, alpagué par deux matrones qui m'écrasaient les paluches, m'entraînant au milieu des tables dans ce qui ressemblait à un serpentin à échelle humaine.
J'ignore quel forcené menait la tête mais mes pieds ne touchaient plus le sol et pourtant je progressais malgré moi …

« Hé bé ! Avance couillon ! T'es ensuqué ou quoi ? » me lança ma meneuse.
Je dus hurler pour me faire entendre « Qu'est-ce que c'est qu'ce binz ? »
« C'est une farandole, fada ! La danse populaire provençale » reprit-elle en m'écrasant les phalanges.
Un ban bourguignon m'aurait amplement suffi... au moins on reste le cul sur sa chaise en agitant les mains devant sa fillette d'aligoté et on peut même faire du pied à sa voisine.
« C'est bien rythmé » osai-je crier à ma meneuse.
L'autre derrière moi m'écartelait à chaque virage, chaque volute, chaque escargot.
« Bien sûr que c'est rythmé » enchaîna ma meneuse « c'est de l'allégro à six-huit »
Pourtant on était beaucoup plus que huit dans ce train infernal, peut-être quarante.
Je repérai le dernier de la file – lanterne rouge de l'allégro – qui volait littéralement et tentait de s'accrocher de sa main libre au moindre obstacle.
Je songeai que s'il avait pu s'accrocher à la tête on aurait pu freiner le cercle vicieux... à condition de pouvoir poser les pieds par terre !
« C'est quoi ce six-huit ? » demandai-je à ma meneuse.
Elle eut une moue dédaigneuse « une mesure à deux temps, fada et chaque temps est une noire pointée »
J'en conclus que la noire pointée, ça devait être ma suiveuse, une grosse antillaise sans doute naturalisée provençale car elle avait l'air de prendre son pied et le mien avec …
Mis à part Mistral, Giono et le pan bagna, j'ignorais tout de la Provence et de cette danse de cinglés que ma meneuse devait maitriser depuis son plus jeune âge.
« Je suppose que tu t'appelles Mireille ?» osai-je sans trop y croire.
« Non … c'est Fanny mais appelle-moi Adriana » me cria t-elle dans l'oreille avant de me faire décoller dans un virage à angle droit.
Derrière moi, la fameuse noire pointée avait trébuché et je sentis craquer mon bras gauche.



Dans l'ambulance, une jolie secouriste m'observait d'un œil morne.
« Bonne année » dit-elle avant de s'allumer une clope « tu veux une taffe ? »
Je n'avais envie de rien, à part récupérer mon bras qui pendait à des kilomètres.
« Comment t'as fait ça ? » demanda t-elle alors qu'elle s'en foutait royalement.
« C'est compliqué » répondis-je « un allégro six-huit qui a mal tourné à cause d'une noire pointée »
Elle fit mine de comprendre « les gens font n'importe quoi de nos jours »
On en est venus aux confidences... rien d'autre à foutre dans cette ambulance qui fonçait sirène hurlante vers la Pitié-Salpêtrière.
Je devais être leur premier bras arraché de l'année !
Fanny - elle s'appelait vraiment Fanny - était originaire du Pas-de-Calais et elle aimait le slow.
Ça me convenait tout à fait ; je me sentais même d'attaque pour la serrer dans mon bras.

7 janvier 2023

Farandoulo (Cavalier)

 

Source: Externe

 

Saint Georges, ce matin, a toqué à ma porte.
Arlésienne et Tambour, de la corne en Mistral,
Un rendez-vous galant ? Bah ! Quoi de plus banal.
Cela n’est plus pour moi ... Que le Diable l’emporte !

Galoubet en chapeau sur sa chemise ouverte,
Son cheval blanc superbe et son tendre lasso,
Cela n’est plus pour moi ... Comme il doit être sot !
J’irai à la Chapelle, au seuil en découverte …

Mon papillon béguin et ma cornette blanche,
Mon joli cotillon gonflera mes jupons,
Mon cœur sous mon plastron fera dix mille bonds,
Et dans la Farandole, il aura sa revanche …

 

Source: Externe

7 janvier 2023

Farandole (TOKYO)

 

C’est quand qu’on commence l’année ?

        DEMAIN.

Elle ressemblera à quoi cette nouvelle année ?

A UNE FARANDOLE.

Il y aura des servantes à la robe claire, mais aucun roi, ni reine.

Ni riches ni seigneurs.

Une farandole d’hommes et de femmes simples et pauvres

Et des paroles douces à l’oreille.

Comment sera notre langue demain ?

Je ne saurai mieux la décrire qu’en vous disant

Que cette langue viendra tout droit de l’enfance.

Elle sera faite de sourire et de silence, de secrets bien gardés.

Alors prenons nous la main et allons avec nos chaussons ouvrir le chemin de cette farandole.

 

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7 janvier 2023

La Pêche au rouget de Jacques P. (Joe Krapov)

1
DDS 749 sgt-pepper-album-cover1_0Allons, en sortant de l’école,
Enfants, danser la farandole !
A l’instar de la ribambellle
L’heure est à se faire la belle
Sur de jolis chemins buissonniers

Voyez-vous bien au quai de la gare
Ce train aux wagons colorés
Où joue un orchestre bizarre
Musiciens en tenues bariolées ?

Montons sur la plate-forme !
Mettons un souk énorme !
Dansons ! Dansons
Ronds d’Saint-Vincent
Et laridés huit ans !

(Euh...  je crois que ça s’écrit « huit temps »!)

2
Allons, en sortant de l’école,
Enfants, danser la farandole !
Faisons fi des garde-barrières !
Condamnons les faiseurs de guerres
A se tenir par l’auriculaire !

DDS 749 rouget_lisle_chantant_marseillaise (réduit) 3Comptez vos pas, tyranneaux grotesques !
Sautez, balancez en cadence 
Vos bras, vos allures simiesques
Et suivez le rythme de la danse !

Cessez votre bla-bla !
Dansez la lambada !
Soyez, grands fous,
A no(z)s festou
Bombardés de binious !

3
Allons, en sortant de l’école,
Enfants, danser la farandole !
Le train nous emmène à la plage
Ramasser de beaux coquillages
Et voguer vers les îles parfumées

DDS 749 SUB_SUB_009 drew _0Au Japon des trois mousquetaires
Par quatre descendons au jardin
Faisons le tour de l’Univers
Dans notre sous-marin jaune ou vert

Dansons dans le printemps !
Donnons-nous du bon temps !
Fest-deiz ! Fest-noz !
La vie en rose
Rien d’autre n’est important !

Poil au dents !

 

Cette vidéo n'est semble-t-il visible qu'en France. Pour les autres pays, essayez ce lien-ci :

https://vimeo.com/125800098

En sortant de l'école - collection PREVERT from Tant Mieux Prod on Vimeo.

7 janvier 2023

Un "Nouvel An" arrosé (maryline18)

 

Je voulais voir Venise et on a vu Dijon

Je voulais une bise mais toi tu faisais l' con !

Comme je trouvais l'temps long tu me conduisis à Laon

Manger des saucisses et puis aussi du jambon

Bon bon bon...

 

Avant de visiter Troyes on est arrivé à Châlons

Pour manger le boudin qu'on n' avait pas mangé à Laon

Il était blanc comme mon teint, comme ces matins sans saison

Et notre histoire je le sais, tournait déjà en rond

Rond rond rond...

 

J'espérais un baiser arrivée à Chaumont

Je sentais la moutarde avant d'avoir vu.. Dijon !

J'étais sûre qu'y avait pas d'phare à Dole

Et encore moins des gondoles

On est rentrer en bagnole avec Nicole et Carole

La fofolle...

 

Et ... on a fait une farandole toutes nues sur le parking de l'école

C'est sûr qu'on avait trop bu, encore plus qu'à la foire viticole...

 

7 janvier 2023

farandole, le film (joye)

7 janvier 2023

Farandole (Adrienne)


 Quand le grand-père emmenait sa petite famille au restaurant, en mai et en octobre, grand-mère Adrienne était toujours la première à refermer le menu.

- Tu as déjà tout lu ? demandait grand-père.

- Tu sais déjà ce que tu veux prendre ? demandait sa fille.

- Je prendrai comme vous, répondait-elle.

Elle savait bien que les autres finiraient par tomber d’accord sur le « menu gastronomique » en sept services – si pas neuf, l’époque n’était pas encore diététique – et que c’était de toute façon le même menu pour toute la table.

Par contre, ce qu’elle ne manquait pas d’avoir repéré, malgré sa lecture rapide, c’est « qu’il n’y avait de nouveau pas de patates ».

Puis en douce, à Mini-Adrienne assise à côté d’elle, elle soufflait :

- Tu as vu ? Il est marqué « Farandole de desserts »! C’est ça qui va être bon !

Et ses yeux brillaient.

7 janvier 2023

Farandole de voeux 2023 (Kate)

Farandole de voeux 2023

Ferveur ou frivolité

Amour ou affection

Rêve ou réalité

Amitié ou abandon

Nature ou nervure

Défi ou déconfiture

Obligeance ou obole

Lumière ou lucidité

Evolution ou émotion

0-1

0-2

(Dimanche matin de janvier

Premier jour de l'année

Inspiration au détour d'un café

Mais panne de papier

Vite un griffonnage

Sur un emballage

Deux mille vingt-trois

Ma foi

Déjà

J'y crois pas)

Double farandole de voeux

À tous souhaitons le mieux

Farandole de souvenirs

Farandole d'avenir

Double farandole

C'est l'espérance folle...

 

Bonne année 1973 2023 !

 

7 janvier 2023

Noces à Bagatelle (Yvanne)

 

Mon grand-oncle Henri, le frère de mon grand-père paternel, convola en justes noces avec demoiselle Marie-Adélaïde C. dite Adi en janvier 1909.
Ce n'était pas une période faste question météo mais les mariages étaient la plupart du temps célébrés durant le calme de la saison froide. Ceci pour ne pas empiéter sur les travaux domestiques dans les fermes quand les invités étaient paysans. Ce qui n'était pourtant pas là forcément le cas mais sans doute d'autres raisons impératives avait conduit à choisir ce mois plutôt qu'un autre. Toutefois, on ne s'unissait pas en novembre puisque c'était sensé porter malheur au jeune couple. Cela en partie pour respecter les morts mais aussi parce que la superstition occupait une grande place dans les campagnes.

Il faisait donc très froid en ce jour d'hiver et un vent mauvais balayait le plateau de Millevaches. Les invités grelottaient dans leurs habits du dimanche à la mairie et à l'église et il tardait à tout un chacun de rejoindre au plus vite l'auberge Bagatelle où devait se dérouler le repas. Les mariés avaient fière allure et semblaient très heureux comme on peut le voir sur la photo sépia prise ce jour là. Ce n'était pas un mariage « arrangé » comme c'était souvent le cas à l'époque. L 'oncle avait rencontré sa promise lors de son apprentissage au métier de maçon chez le père d'Adi, entrepreneur. Ils étaient immédiatement tombés amoureux.

Henri avait une trentaine d'années. N'étant pas l'aîné de sa fratrie, il avait dû partir pour gagner sa vie, la ferme familiale ne lui revenant pas. Maçon accompli, il était « monté » à Paris comme beaucoup de Limousins et d'Auvergnats pour travailler à la construction du métro. Les parents de la tante, assez aisés, avaient tenté de s'opposer à cette union, voyant d'un mauvais œil le départ de leur fille pour suivre un mari désargenté à la capitale. Mais craignant un événement qui apporterait le déshonneur sur leur famille, ils avaient fini par céder. Leur inquiétude était cependant infondée puisque le couple n'eut pas d'enfant mais la prudence les guidait. On ne sait jamais.

Ce fut un beau mariage. C'est du moins ce que racontait mon grand-père. Quand il en parlait il ne manquait pas d'évoquer le repas pantagruélique qui fut servi à Bagatelle. D'abord c'était la première fois pour lui qu'un banquet de noce avait lieu dans une auberge. Habituellement on aménageait une grange, la plus grande du village, que l'on décorait de verdure et de bouquets. On y servait les plats des jours de fête : charcuteries, rôtis de porc ou d'agneau, volailles de la ferme, fromages, clafoutis, flognardes et autres pâtisseries limousines, principalement des tartes aux fruits. Le tout arrosé de vin du pays sans oublier le café et la goutte ! On dansait, on chantait et on s'amusait beaucoup.

A Bagatelle, ce fut tout autre chose mais pour lui cela resta un éblouissement. La salle était magnifiquement agencée. La vaisselle était de porcelaine de Limoges, les couverts en argent et les verres en cristal. Un véritable luxe qui avait mis quelques invités mal à l'aise. Les parents C. n'avaient pas lésiné sur la qualité de l'accueil. Pour épater la galerie assurait mon grand-père. Mais surtout, surtout ils avaient établi un menu, selon lui, digne d'un prince. On parle de nos jours de farandole de desserts quand au restaurant on amène un chariot rempli de mignardises et autres gâteaux. A l'auberge Bagatelle, ce jour là il s'agissait plutôt d'une farandole de plats tous plus originaux (pour la majorité des convives) et fastueux les uns que les autres. Mon grand-père citait avec gourmandise le saumon, les vol-au-vent, la poularde, les croquembouches et les glaces mais aussi des fruits exotiques qu'il dégustait pour la première fois, tels ananas et mandarines et bien d'autres mets encore dont il ne se souvenait plus. Tout ceci arrosé d'excellents vins et de champagne. Ce qui avait manqué à tous les jeunes c'est de pouvoir danser mais les mariés regagnaient Paris en train le lendemain.

J'ai peu connu cet oncle et cette tante même s'ils avaient acheté pour leur retraite une maison dans une commune assez proche. Cependant quand la famille leur rendait visite je ne manquais pas de les interroger sur leur vie à la capitale, lui travaillant à la construction du métro et elle, chez Marie Curie ce qui bien entendu m'épatait. J'aimais l'entendre évoquer les filles de Madame Curie et me parler d'Irène surtout qu'elle adorait.

 

1 janvier 2023

Bonne année !

 
Bien, nous y voilà !

Tout a bien commencé pour vous ?

Eh bien, que ça continue, c'est tout ce que je vous souhaite !

Photo 008

 

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