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Le défi du samedi
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22 septembre 2018

Cinquante nuances de Grec (joye)

 

Xoanon

(non)

Effigie de bois ou de pierre

(ou peut-être Jean-Paul,

ne fût-ce Ludo)

représentée les bras collés

(c’est peu commode, avoir les bras

collés ou, encore, scotchés,

les miens m’en tombent)

le long du corps

(de l’écorce

Plutôt)

pris dans une gaine

(aheum, ces jours-ci, on dit

Spanx)

à l'imitation des plus anciennes statues

(Geneviève de Fontenay, par exemple ?)

simplement taillées dans un tronc d'arbre

(aha ! un totem ! par Toutatis !)

(allez, va, les Barbie

de l’Antiquité

voici

mon

texte

et

mes

femmages)

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22 septembre 2018

Juliette Gréco-Latine (Joe Krapov)

Evidemment, cette phrase-là ne parle qu'aux Breton.ne.s et aux Normand.e.s :
"Le xoanon en sa folie a mis le mont en Normandie".

C'est une référence vaseuse - c'est le cas de le dire - au Couesnon, le fleuve qui marque la séparation entre les deux régions. Donc je bois Vichy Saint-Yorre - ca change du whisky - et j'élimine.

Xoanon, xoanon, xoanon... En même temps, pourquoi devrais-je entendre quelque chose au grec ? Je ne suis qu'un pauvre latiniste, moi !

J'apprends donc ce jour qu'on dit un xoanon et des xoana. C'est un peu comme en français «Un fût du canon, des noces de Cana», «Un ana pour Ninon, des Annapurna», «Un petit cabanon, des François Cavanna». Ca ne nous mène pas bien loin non plus.

Si ça se trouve d'ailleurs on prononce peut-être "xoanonne" et je me retrouverais à pédaler dans le yaourt avec les fous de la tribu de Dana !

Ca devient vraiment très compliqué d'écrire pour le Défi du samedi. Franchement, est-ce qu'on ne ferait pas mieux d'oublier ces religions que plus personne ne pratique, leurs statuettes divinatoires, le fait qu'elles soient aniconiques...

N'y a-t-il pas derrière le choix de ce mot-là le désir, inconscient ou pas du Jupiter ou Zeus local, de nous envoyer nous faire voir chez les Grecs ?

Nana Mouskouri, au secours ! Dalida, reviens !

Si c'est ça, je crois que le Pirée t’avenir !

22 septembre 2018

Athéna et Grosminet (Vegas sur sarthe)


Pour la deuxième fois j'ai eu un mal de chien à l'emballer, la première fois c'était au café des Sports auprès d'un jukebox qui braillait du Mike Brant « Laisse moi t'aimer, gna gna gna»... et maintenant dans la cuisine:
Faut dire qu'il m'a fallu huit rouleaux de film alimentaire pour en faire le tour mais c'est surtout quand je lui ai fermé la bouche que j'ai pu conclure dans le calme.
Je n'ai pas l'habitude de faire ça et si je n'avais pas vu faire ce saucissonnage au cinéma je crois que j'aurais laissé tomber l'affaire.
Elle avait tellement insisté que je ne pouvais lui refuser ce qui semblait être un plaisir pour elle ou alors je n'avais rien compris à son désir.
Pour ma part – camouflage peluche noire et blanche avec masque de Grosminet – c'était un supplice que de dérouler 150 mètres de film étirable sur ma callipyge compagne d'un soir.
J'avais fini par la caler entre le frigo et la cuisinière afin qu'elle reste bien debout le temps que j'aille démarrer la deux chevaux... manquait plus qu'elle se pète le nez !
J'étais à la bourre – enfin, ça n'est pas ce que vous croyez – disons que je n'étais pas en avance.
Ils avaient dit que la soirée costumée commencerait à 21 heures précises et qu'il y aurait un gage pour les couples retardataires.
J'imaginais déjà un ou deux gages qui auraient ruiné mes espoirs de conquête, vu qu'on ne se connaissait que de la veille avec Germaine.

Quelle drôle d'idée que cette Athéna Debout ! J'avais bien entendu parler des Debout à l'époque de Bécassine et de Pandi Panda mais pas de cette Athena archaïque aux bras collés le long du corps comme une statue de bois... bref, j'avais accédé à sa requête et dévalisé la droguerie du coin.
Il me restait à caser mon xoanon à l'arrière de la deudeuche et filer à la salle des fêtes de Chaloux-Moulineux où se tenait le Concours de déguisements.
J'ai cru déceler un clin d'oeil chez Germaine quand je l'ai gerbée sur la banquette arrière... il faut dire que seuls ses yeux pouvaient bouger ; j'avais fait du bon boulot.
La deudeuche râlait et Germaine ronronnait, ou le contraire, pas facile de distinguer les deux grognements. Ma vieille bécane couinait souvent dans les virages aussi ne m'inquiétai-je qu'en arrivant au moment du déballage.
Germaine avait pris ce teint cireux qu'ont les pharaonnes dans leur sarcophage après quelques siècles d'enfermement...


Les gars du samu n'avaient jamais vu ça et on a commencé par les ranimer ! Finalement on a fait appel aux gars du département des Antiquités grecques du Louvre pour récupérer Germaine et la ramener à la vie, sinon c'était le camion de désincarcération des pompiers mais en beaucoup plus cher !
Deux cent couples subjugués et mal assortis – des Elvis, des Marylin, des Captain America et des Winnie l'Ourson – suivaient cet étrange strip-tease pendant que l'orchestre jouait , je vous le donne en mille du Mike Brant «Tout donné, tout repris»... c'était surréaliste, avec ce xoanon d'un quintal gesticulant et m'insultant sur des paroles affligeantes « Et me voilà comme en prison, je vais, je viens, je tourne en rond ».
Qui a écrit ce truc ? Monsieur Brant ?
L'aurait mieux fait de se lancer dans le parachutisme ou l'électroménager.

On a eu le premier prix, l'oeuvre intégrale des 47 titres officiels de Monsieur Brant et les félicitations du jury.
Germaine s'était calmée mais je mettrais ma main à couper que vingt ans plus tard, elle m'en veut encore.

15 septembre 2018

Défi #525

 

Xoanon

5251

Pas d'inquiétude, moi aussi j'ai dû
me précipiter sur le dico !

 

15 septembre 2018

Ont élu leur Pure Malt favori

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15 septembre 2018

La cuite mémorable (Venise)

v

 

Il lui avait donné rendez-vous à la chouette aveugle.

Il l’avait attendue toute la nuit.

Siband avait un peu trop bu de whisky

Sans être une machine à prédire l’avenir il avait deviné qu’elle ne viendrait plus.

C’était un lapin de plus à la longue liste des rendez-vous manqués.

Il avait décidé de rayer de sa mémoire son nom, sa voix et tous les souvenirs d’elle .

Le whisky son seul véritable compagnon tenait ses promesses Lui !! !!

Que faire de plus se dit-il vaseux, écœuré,

Est-ce qu’à l’âge du bronze on était amoureux ?

Ils n’auraient pas survécu deux mille ans s’ils n’avaient pas connu l’amour

À moins que déjà le whisky ait joué un rôle majeur dans la traversée de l’humanité.

 

Alors que Simbab dans sa cuite somnolait et faisait des hypothèses, il sursauta soudain effrayé par le bruit des voitures.

L’angoisse se mit à l’étreindre.

A présent il dodeline le long de square avenu. Les trottoirs de cette rue sont toujours bondés de monde.

Simbad possédait un sixième sens qui s’activait pendant une cuite au whisky que de nombreux écrivains auraient pu lui envier.

Il venait de l’apercevoir sur le trottoir d’en face c’était elle.

Maintenant ils marchent cote à côté comme deux étrangers.

Ils se retournent soudain se regardent droit dans les yeux.

Mais simbad a une envie soudaine d’uriner il se précipite derrière un buisson.

Satané whisky pense-t-il ce n’était pas le moment.

Elle se trouve devant une boutique de robe de mariée princière.

 

v1

 

Tu connais le prix de ces robes dit simbab les yeux injectés de sang ?

 

Bien que les chiens n'aient pas le droit de rentrer dans ce genre de boutique

Puis je n’aime pas interrompre le cours de l’histoire pour vous donner des tonnes d’explications.

Ils regardent tous deux le catalogue.

Je vous laisse imaginer la fin avec un bon verre de whisky.

v2

 

 

Scénarios possibles à vous de choisir l’option

1 elle file dans la cabine d’essayage

2 ) le flair de simbad lui dit de se barrer

3) C’est à ce moment précis qu’ il reçoit la gifle de la vendeuse

4) vous vous rendez compte combien une chute c’est le nerf du texte et que vous ne rivalisez jamais avec ceux de l’écrivain et vous jetez le gant pour vous taper la cuite mémorable.

 

 

15 septembre 2018

Et vous avez dégusté ? (Walrus)

 

Face au bar du Scotch Whisky Experience
d'Edinburgh

w5241

J'ai pensé que la séance de dégustation
allait se révéler intéressante !

w5242

Bernique, on n'avait droit qu'à deux...
fois deux.

Et un grand verre d'eau quand même.

15 septembre 2018

Telle est la question (Sebarjo)

seb


Lorsque mon grand-père - qui a une belle barbe noire à tendance grisonnante - se sert un verre de whisky, on peut être sûr d'une chose c'est qu'il sait s'en servir et qu'il s'en servira beaucoup d'autres !

Au bout d'un certain nombre d'enchaînements, d'entrechats et d’entrefaites, d'enchantements puis de désenchantements, la question fatale fuse bien que balbutiante et bégayante :


- Whiskylémonvèr ?

15 septembre 2018

Son cérémonial par bongopinot

bo

 

 

Il avait son cérémonial du dimanche

Il prenait d’abord un verre tulipe

Le posait sur un guéridon couvert d’une nappe

Prenait sa bouteille de whisky se caressant la moustache

 

Se servait deux doigts de ce breuvage

S’asseyait sur son fauteuil crapaud

Et moi je versais dans son verre un petit peu d’eau

Il passait son verre sous ses narines et partait en voyage

 

Puis il prenait une gorgée aux milles saveurs

Laissait imprégner son palais avant d’avaler

Mettait sa tête en arrière avec un sourire apaisé

Et son corps se détendait et il respirait le bonheur

 

Puis son verre de whisky à la main

Il se levait allait vers sa chaine hifi

Mettait un disque de George Moustaki

Et fredonnait les refrains

 

Souvenir à l’odeur de l’enfance

Une petite fille avec son grand-père

Des moments inoubliables hors pair

À garder et à partager comme une chance

 

 

15 septembre 2018

Speed dating alambiqué (Vegas sur sarthe)


Quand j'ai invité Germaine dans ma garçonnière j'ai voulu l'épater en lui offrant mon meilleur viski.
« Tu veux un viski ?» ai-je demandé en ouverture car cette ouverture je la sentais bien.
Le nez sur son verre Germaine sentait tout autre chose :« C'est chelou, ça sent la punaise écrasée »
Je n'étais pas du tout d'accord avec elle car j'avais souvent écrasé des punaises sous mes charentaises sans que ça sente le whisky mais dans le cadre d'une ouverture il faut toujours faire semblant d'être d'accord.
« Tu peux juste t'humecter les lèvres... n'en prendre qu'un doigt » ai-je dit pour la rassurer même si en ouverture il ne faut jamais proposer un doigt, enfin pas tout de suite.
Elle s'humecta comme je l'ai dit, tira la langue et conclut : »Avec quoi y fabriquent ce machin si infect à avaler et qui sent la punaise écrabouillée ?»
J'expliquai qu'on le faisait avec des céréales, blé, maïs, orge, qu'il y en avait de bien pires car ce Glenfiddich était le meilleur viski que j'aie jamais bu, un viski qui vous fait parler écossais après trois verres.
Loin de moi l'idée de lui en faire boire trois verres bien que j'aurais aimé la voir un peu déchirée pour favoriser l'ouverture.
« Trois verres ! » s'écria t-elle « et pourquoi pas la bouteille » puis elle fronça les sourcils : »Si tu parles vraiment l'écossais alors comment tu dis viski en écossais ?»
Je rusai : »Je n'en ai jamais bu trois verres d'affilée alors je ne le parle pas mais ce que je sais c'est qu'on dit Scotch viski en écossais»
« Tu veux dire Scotch comme celui qui colle ? » s'esclaffa Germaine en reprenant une gorgée.
« Non, pas celui qui colle mais celui qui déchire » ai-je répondu en voulant faire de l'esprit.
«Tout ça m'a l'air bien compliqué » grommela Germaine.
« Pas compliqué mais alambiqué » ajoutai-je toujours pour faire de l'esprit.
Germaine fronça à nouveau les sourcils qu'elle avait déjà bien froncés : »Pourquoi alambiqué ? »
L'affaire se compliquait : »Alambiqué... Alambic... Distillation » développai-je.
Dans les brumes d'alcool Germaine avait repris une lampée de scotch en faisant claquer sa langue. Je commençais à aimer ce moment d'ouverture.
Pourquoi en ai-je remis une couche sur l'alambic ? « Sais-tu Germaine que la cuve d'un alambic doit se culotter pendant dix ans et qu'elle peut servir trente ans ? »
Le feu aux  joues Germaine terminait bravement son verre cul sec : »A propos est-ce vrai ce qu'on dit... que les écossais ne portent pas de culotte sous leur kilt ? »
J'hésitais entre bafouiller et temporiser. Je lui servis un second verre en disant : »C'est une question qui intrigue d'abord les femmes ; certaines fantasment jusqu'à imaginer voir surgir le monstre du Loch Ness »
Lui avais-je cloué le bec ou était-ce l'effet de l'alcool ?
Germaine descendait le second verre à petites lampées bruyantes; à quoi bon lui parler de malt, de tourbe et de brassage.
J'abordai quand même le chapitre de l'évaporation lors du vieillissement en fût, ce qu'on appelle poétiquement la part des anges.
Germaine trouvait l'expression adorable et buvait mes paroles à défaut de viski dans son verre vide.
Je n'eus pas le loisir de l'entendre parler écossais car avant le troisième verre nous avons basculé sur le canapé pour nous déguster mutuellement.
Les puristes vous diront que briser la glace endort les papilles; pour nous deux ça ne fut pas le cas, si le premier nez fut hésitant l'attaque en bouche fut franche et l'alchimie des plus savoureuses.

15 septembre 2018

Whisky, Cigarettes& P'tit's mecs (Laura)

Whisky, Cigarettes& P'tit's mecs[1]

 

Du bon whisky irlandais, écossais ou autre;
Du bon whisky, sec, sans eau, sans glace;
Du bon whisky, sans soda ni jus d'orange;
Eventuellement dans un verre mis au frais
Ou un dispositif de professionnel qui revient au même.
Du bon whisky à sentir avant de boire

Les bienpensants vont hurler à la lune si je parle de bonnes cigarettes
Je suis d'accord avec eux puisque j'ai arrêté il y a presque huit ans
Mais j'ai toujours envie de fumer pour le plaisir sans qu'il devienne drogue
Mais comme je ne sais faire les choses qu'avec excès, je repense
A mes Craven A, avec un tout petit faux filtre au goût de Virginie
Avec sa jolie boîte rouge , blanche avec un chat noir qui ne s'ouvre pas comme les autres

Des bons p'tit's mecs, des blonds, des bruns, secs, sans filtre
Pour le plaisir, pour le sexe, pour leur corps, pour la jouissance
Des bons p'tit's mecs, à attraper dans ses filets, avec méthode
Attirer, séduire et jeter, rien de tel pour la confiance que de plaire
Des bons p'tit's mecs, sexys, polis, féministes, presque parfaits
A essayer pour comparer avec toi, mon mari, mon amant parfait

 

[1] http://www.lauravanel-coytte.com/archive/2018/09/08/cigarettes-whisky-et-ptites-pepees-6083126.html

 

15 septembre 2018

Pangloss et Pangramme sont dans un bateau (Joe Krapov)

DDS 524 121235161

Tandis que le docteur Pangloss rame le docteur Pangramme glousse :

- Regardez, Pangloss ! Joyeux, ivre, fatigué, le nez qui pique, le Clown Hary skie dans l’ombre du Karaboudjan ! Le vif zéphyr jubile sur les kumquats du clown gracieux ! C’est d’un drolatique !

- Bâchez la queue du wagon-taxi avec les pyjamas du fakir ! » ordonne Allan sur le pont du cargo.

- Il n’y a plus de whisky ? » s’enquiert le capitaine Haddock.


- Voyez le brick géant que j'examine près du wharf ! lance Tintin à Tournesol

- Ton pauvre zébu ankylosé choque deux fois mon wagon jaune sans que ça me fasse aucun effet ! dit Dupond à Dupont dans la cabine exiguë où ils étudient le kama-soutra.

- Je dirai même plus, répond Dupont à Dupond. Dans un wagon bleu, tout en mangeant cinq kiwis frais, vous jouez du xylophone dans l’oreille d’un sourd, mon ami !

- Il n’y a plus de whisky ? » s’enquiert le capitaine Haddock.


- Monsieur Jack, vous dactylographiez bien mieux que votre ami Wolf ! » entend-on loin au-dessus dans la fusée rouge et blanche d’Objectif Lune

- Votre chant, Madame Castafiore, c’est la voix ambiguë d'un cœur qui, au zéphyr, préfère les jattes de kiwis ! » fayote gentiment le général Alcazar en baisant la main de la cantatrice.

DDS 524 112085790- Hé, Gwendal et Xavier, vous qui jouez beaucoup au Molkky : "feu" !

- Il n’y a plus de whisky ? » s’enquiert le capitaine Haddock.


- Voyez ce koala fou qui mange des journaux et des photos dans un bungalow ! se moque Miss Map en voyant l’oncle Walrus continuer ses recherches à propos du Juxbaron.

- Il n’y a vraiment plus de ce bon vieux whisky ? » s’enquiert le capitaine Haddock.

- Non, capitaine ! Nous avons porté le dernier flacon au juge blond qui fume !

 

 

15 septembre 2018

Cigarettes-whisky & antiques pépés (JAK)

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer

 

Je sais que le tabac c'est mauvais pour les dents 
Et on dit que l'alcool c'est pas bon pour le foie 
Et qu' pour les vieux pépères c'est fatal pour le cœur 
Toutefois les trois à la fois, y a pourtant rien de meilleur !

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer

 

 

Au club du 3ieme âge,  j'ai fumé pour faire comme les copines 
Puis j'ai lorgné un old-papy pour faire ma petite maline
J'ai bu dans son verre, Il a bavé dans le mien 
Alors  j'ai bu toute seule pour noyer mon chagrin.

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer

 

 

Les octo, les nona, et même les centenaires
c'est bien comme le tabac, il faut le constater
A peine allumés, ça s'envole en fumée 
Mais il faut bien l’admettre y z'y prennent vite le goût 
Un barbon dans mes bras, un whisky en guise de biniou

 

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer

 

 

Et quand l'Inconnu là-haut qui me zieute d'un œil
M’apostrophera en m'disant on t'demande à l’accueil,,,
Vite un dernier mégot, puis le verre du condamné 
Un baiser à Pépère et vive l'éternité
 !

 

 

Cigarettes -whisky et antiques pépés
Me laissent groggy et me rendent bien cinglée
Cigarettes - whisky et potes âgés  
C'est ça ce qui me reste de la vie mais c'est bon de les aimer.

 

Bye bye la vie... y a plus rien à regretter

 

 

15 septembre 2018

Oui, ce qui rêve.. (joye)

oui ce qui

15 septembre 2018

En automne, oui ça caille (Nana Fafo)

 

Ronchonchon et Je sappelle Groot

 

“We ski”

 

“Peut-être pour certains cet hiver, mais pas pour Ronchonchon”

 

“Oui ski”

 

“N’insiste pas, hors de question d’aller se geler les miches”

 

“Oui s’caille”

 

“ Voilà, t’as compris, j’aime pas le froid”

 

“Oui sky… ?”

 

“Si the sun shine, d’accord, un p’ti voyage c’est pas de refus”

 

“Oui SKY ?”

 

“Oui, à vélo aussi, c’est pas mal”

 

“We s’casse”

 

“Whiskas tu veux dire ?”

 

“Nooon, we s’casse”

 

“ok, allons-y”

 

Extrait d’une conversation entre Ronchonchon et “Ouh qu’il est laid” l’addict du whisky

 

avant leur grande vadrouille de l’été.

 

Ronchonchon a beaune

 

 

Ben quoi, c’est ma version des “Gardiens de la Galaxie” c’est pas pire que “je s’appelle Groot”

 

Il y a une quête, un héros inconscient, un personnage qu’on ne comprend pas.

 

Belle rentrée créative à toutes et à tous.

 

(Toujours pas de Slip en vue pour Pingouinnot…)

 

 

Défi 524 : Whisky

Pour : http://samedidefi.canalblog.com/

15 septembre 2018

Whisky (Pascal)


Whisky, cartomancien truqueur, illusionniste savant, tempête de mes naufrages, chansons de mes sirènes, escamoteur de mes regrets, chorégraphe de tous mes levers de coude, magicien de toutes mes espérances, accompagnateur de mes défis, entraîneur de mes exigences, montreur de précipices, addiction souveraine, je transpire, je suffoque, j’ai soif de toi, j’attends mon heure. Enfin te voilà, ambré, coulant dans l’ombre de mon verre…

Whisky, maître de mon âme, sang de mes veines, possesseur de mon corps, grand inquisiteur de mes questions, conteur de mes réponses, peintre de mon imagination, je te bois sans rémission, cherchant pourtant, au fond de mon verre, un début de pardon…  

Whisky, réchauffement de ma planète, pansement de mon coeur, perfusion d’oubli, fournisseur de ma flamme, brûlot de mes entrailles, émondeur de vérités, hostie de mes prières impies, je te rebois jusqu’à l’hallali, en élevant mon verre, en sacralisant l’infini, les garces et le paradis…   

Whisky, suborneur de mes résolutions, décorateur de mes mensonges, excitateur de mes lâchetés, balancier de mes vertiges, cauchemar de mes comas, île déserte dans ma dépression, je te re-rebois jusqu’à tomber par terre, en croyant atteindre le ciel…  

Whisky, grand couturier de mes apparences, amplificateur de mon courage, haut-parleur de mes silences, alcool sans partage, champion de mes délires, cerf-volant de mes pensées, gueuse de mes intentions suicidaires, je te vomis dans les caniveaux, la fange et le dégoût…  

Whisky, degré de mes escaliers, paradis artificiel, mouchoir de mes chagrins, prêtre de mon église, lunette astronomique du cul de mon verre, anesthésiant de mes douleurs et peine capitale, je te revomis sans acquittement…  

Whisky, zèle de mes ambitions, entremetteur de mon harem, indulgent hypocrite, capitaine de mon bateau ivre, signataire de mes capitulations, étoile filante devant mes vœux livides, tenancier de mes déboires, feu rouge de mes tripes, feu vert de mes « A boire ! », je te re-revomis et je sombre dans la mélancolie insoutenable ; mes mains tremblent, mon cœur se soulève, mes yeux pleurent…  


8 septembre 2018

Défi #524

 

Allons-y avec modération
(ou pas...)

 

Whisky


5241

 

8 septembre 2018

Ont choisi leur option

8 septembre 2018

En vadrouille par bongopinot

bo

 


Enfin les vacances
Et nos cœurs dansent
Partir du HLM
Trouver un peu de calme

Alors on part d’Hérouville
Et vite on file
Jusqu’à la gare de Caen
Vers d’autre vent

Arrêt à saint Pierre-des-corps
Pour changer de décor
Puis pause à Angoulême
Losange rouge et or en emblème

Puis une arrivée à Royan
Où le ciel prend une couleur cyan
Pour quelques jours de vadrouille
La forêt de pins fait merveille

La plage la mer le soleil
Quel bel accueil
Quelques jours ici
Avant d’aller à Saint-Jean-Angély

Voilà notre petite vadrouille
Faite de rire de débrouille
Pour un bien beau séjour
Petit bonheur-du-jour

8 septembre 2018

En vadrouille (Venise)


Dans mon pays d’avant
Je vadrouillais, dans l’herbe, et les champs labourés.
Mon œil striait les rivières inconnaissables.

v

A la rencontre de mon jeune âge, je vadrouillais.
La patience de ma mère, terre unique du repos, mains pleines de Marguerittes
Alors que grandissait sans bruit le figuier du jardin.
Quand la solitude a grandi, j’ai été prise d’immobilisme et mon visage de pierre
Ne tremblait plus.
J’étais l’enterrée vive qui se meurt sous son chêne.
J’avais au fond de moi un gout caché pour la rivière qui court, sinueuse d’onde fraiche.
J’étais restée la femme qui navigue, qui va qui vient, pareil au souffle fragile de l’algue.

A tant d’heures consumées, je me console mal,
A tant de matins non partagés, je me console mal.
Tous ignorent que mon chant nait de cet espace ouvert qui se désire  du vent qui nait dans le vallon.
Alors que mon enfance bâille devant les sépultures des anciens
Je renais en vadrouille des chemins oubliés
J’épie, le lièvre et le vautour, je garde sous mes doigts des graviers des rivières vagabondes.
S’entête en moi un désaccord entre mes racines et le vent qui m’ensemence ailleurs.
Je descends de toutes ces nuits enrochées,
Et je chante les fleuves qui roulent, qui dévalent, et qui éclairent d’un jour neuf mon encre bleue .

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