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Le défi du samedi
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15 avril 2017

Ont bien transmis le ballon à leur running back

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15 avril 2017

Moi et ma grande gueule... (Walrus)

 

Excusez-moi les copains, je ne sais pas ce qui m'a pris, ça m'est venu bêtement à la lettre Q, je devais être en train de rêver à une beauté blonde iowaienne !

Et rassurez-vous : je suis le premier emmerdé !

Dans ma candeur naîve, je pensais que personne n'était assez fou dans mon pays pour pratiquer ce sport auquel je n'entrave évidemment que dalle...

Eh bien, j'étais dans l'erreur la plus profonde : il y a deux ligues de foot américain en Belgique, séparation linguistique oblige. Mais elles organisent un tournoi national et l'an dernier, ce sont les Oostend Pirates (l'équipe favorite de l'Adrienne)

op

qui ont remporté le Belgian Bowl XXIX en battant les Brussels Black Angels par 16 à 15.

bba

Je vous fais grâce de la composition des équipes.

Et ton quarterback, me direz-vous ?

Bon, ben, eh, oh, on va pas en faire un roman non plus...

 

roman

 

Et qui qu'a dit que les Quarterbacks ne sont pas des anges, hein ?

15 avril 2017

Un cadeau inattendu (Joe Krapov)

DDS 450 momo le morbaque

On avait déjà Momo le morbaque. Il nous chantait « Get back » des Beatles en playback quand il ne nous massacrait pas « Paperback writer », des mêmes, de vive voix.

On avait déjà François Reichenbach qui, dans ses films documentaires, usait plus ou moins du flashback.

On avait aussi toute la famille Bach : Johann Sebastian, au clavecin bien tempéré mais au tempérament bien clivé, qui n’arrêtait pas de faire des enfants à son Anna Magdalena, une nana bien toccata elle aussi, Wilhelm Friedemann, Carl Philipp Emanuel, Johann Christoph Friedrich et Johann Christian. Ils ont tous fait des tas de fugues, certains même jusqu’à Forbach (Moselle). Aucun d’eux n’eut jamais son bac.

On connaissait déjà le renard et le corbac.

DDS 450 495183264

Mais franchement, dites-moi… Que va-t-on faire d’un quarterback ?

Où va-t-on le loger ?

Que va-t-on lui donner à manger ?


Vu comme il est bâti, ça va coûter bonbon en Bourbon et barbaque !


A quoi va-t-il servir ?


Est-ce qu’on pourra ranger dans cette armoire à glace le linge de Mémé ?

Est-ce qu’on ne ferait pas mieux de l’prendre par le colback, d’lui faire tourner casaque et de l’envoyer rentrer chez lui ?

Qui se dévoue pour le remettre dans le paquet et renvoyer à l’oncle belge son cadeau à côté de la plaque ?

Sûr, il n’aimera pas trop, le gars, qu’on le cornaque. On risque de passer un sale quarter… un sale quart d’heure. Mais si on s’y met à tous, on numérote ses abatis avec l’abaque, on l’assomme avec une matraque ou bien on le passe à toubac

On descend quand même bien des Cosaques, non ?

Après tout, on n’a rien de moins que les Américains !
On aurait plutôt plus en comptant qu’on est moins ! 


P.S.
On n’a rien de moins que les Américains ?
Ben si : nous, on n’a pas Joye !

Et devant ce fait indéniable
Et notre Iowaqueen,
C’est vrai, il faut que l’on s’incline !

15 avril 2017

Dépose ton masque (petitmoulin)


Dépose ton masque
Quitte l'artifice
Qui pèse lourd
Sur tes épaules
Décramponne tes pas
De la terre
Jusqu'à leur libre chemin
Lance ton fardeau
Au-delà de l'illusion
Libère-toi de ton carcan

Entre menace et désir
Avance
Si tu le peux
Sans craindre la nudité
De ta faiblesse

15 avril 2017

Petit lexique pour les non-initiés (joye)

Football : jeu sportif américain où deux équipes de onze joueurs chacune essaient d’assassiner les joueurs de l’adversaire sans se faire assommer eux-mêmes, rien à voir avec ce stupide jeu où l'on court pendant 90 minutes mais où personne ne frappe personne, comme celui joué au Stade de France

Football field : un rectangle approximativement 100 mètres (pour jouer, mais les bouts sont pour marquer des points) par 50 mètres (avec de la place pour les équipes, leurs entraîneurs, les cheerleaders, les scorekeepers, les toubibs, les ambulances, et la mascotte de l’équipe – qui peut être n’importe quoi, d’une tornade (GO CYCLONES !) jusqu’à un dauphin (l’animal, pas l’homme royal)

Equipment : le football, un objet sphériquement ovale, qui était, à l’origine, fait de la peau d’un cochon, d’où son sobriquet « the pigskin » ; les casques, qui empêchent (parfois) des blessures mortelles à la tête et/ou la colonne vertébrale ; les rembourrages pour les épaules, et les cuisses afin d’éviter des fractures  la coupe du monde qui protègent les bijoux familiaux pour assurer que le footballeur puisse engendrer d’autres générations de crétins qui veulent jouer au football 

Quarter : Quinze minutes, qui durent jusqu’à une heure parce que la période comprend les pauses pour qu’un engueule les joueurs, et les publicités afin de vendre plus de bière brassée par le sponsor

Half : Deux quarters, 30 minutes de jeu, ce qui égale environ deux heures, ou davantage au Super Bowl

Super Bowl : Match ultime de la saison, dernière occasion pour le pays de se gaver et se soûler la gueule pour une raison quasi-légitime, et cela fournit une occasion pour les non-fans d’y participer aussi

Half-time : La partie intéressante du match où l’on va aux toilettes, et on peut aussi regarder et écouter la fanfare

Over-time : Si le score est pair, quelques minutes additionnelles afin qu’on puisse encore s’assassiner et marquer des points­ est pair encore, on joue une autre heure afin que l’émission qui suive (celle que vous vouliez vraiment regarder) soit annulée

Sudden death (la mort subite) : Où une équipe marque un but sur la première manœuvre du jeu hors-temps ; ce qui arrive à celui qui a mal parié et qui n’a pas les sous pour payer son bookie

Quarterback : celui qui dirige les manœuvres (en politique, ce serait le président du pays, sauf qu’en France où il y a un scooterback) ; le seul qui a le droit de lancer le ballon (au contraire du scooterback en France)

Receiver : celui qui doit attraper le lancement de la peau de cochon (sauf s’il est orthodoxe, et puis c’est quelqu’un d’autre qui est obligé de le faire) ; le receiver peut être le running back, le tight end (non, rien à voir avec les petites fesses serrées dans un calençon soyeux…m’enfin, pas officiellement) ; ou même un adversaire (que ceux sur les gradins appellent le putain-con salaud de mes deux (traduit vers le français, œuf corse)

Offensive line : les joueurs qui doivent essayer d’assassiner les joueurs de l’autre équipe ; c’est là où se trouvent les plus gros et les moins intelligents, les beaufs professionnels, quoi

Kicker : en principe, le plus fluet des jouers (voilà pourquoi on n'a pas le droit de le toucher ou même de lui faire peur) et le seul qui a le droit de donner des coups de pied au ballon

Roughing the kicker : Ignorer la règle qui dit qu'on n'a pas le droit de toucher ou faire peur au kicker

Coin toss : Face-ou-pile pour voir qui joue d’abord parce qu’on est pressé pour s’entre-tuer, et l’on n’a pas le temps pour réfléchir à autre chose ; difficile ces jours-ci où tout le monde paie par une carte et ne porte pas de ferraille dans sa poche

Cheerleaders : Des blondes qui ont beaucoup de monde au balcon, qui oublient souvent de s’habiller correctement et qui n’ont aucune vraie importance au jeu

Voilà. Vous savez presque tout. Alors, au prochain épisode, on apprendra qu'un but marqué vaut 6 points, mais qu'on peut aussi marquer encore un point après (le point-after) - sauf quand on porte le ballon dans ses bras et marque 2 points qui s'appelle "the two point conversion" - et aussi qu'on peut marquer 3 points en bottant le ballon si on n'arrive pas à marquer 6 ou 7 points autrement, et aussi il y a 2 points pour le safety, qui est tellement rare que même une experte telle que moi-self ne saurait pas vous l'expliquer sans vérifier...au prochain épisode alors !

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15 avril 2017

Pas de quarterback entre nous (Laura)

 

Pas de quarterback entre nous mais des matchs de tas de sports que nous regardions ensemble

N'est-ce pas plutôt  moi qui regardait avec toi, croyant construire avec toi, une relation

De nos liens de sang? Te souviens-tu de ces victoires que nous avons acclamées ensemble,

De ces défaites que nous avons déplorées, de ces remontées magiques au Tour de France.

 

 

Pas de quarterback entre nous mais des paroles et des silences aussi musclés que cet athlète

Des mensonges et des  secrets qui bloquent toute tentative de percée sportive, pas de point

Marqué, score nul, j'ai couru, crié mais le public ne m'a pas soutenu et j'ai perdu

L'envie d'essayer de gagner ton coeur car y a t-il  eu un jour autre chose que nos liens de sang?

 

15 avril 2017

Don’t be mad ! (Duramen)

 

Vendredi soir, 23h. Vanessa s’afférait dans la cuisine à ranger le désordre laissé par les garçons. Aujourd’hui, elle laissait passer car c’était leur soirée foot et surtout, il y avait Dirk, leur ami américain. Ils s’étaient connus tous les trois pendant leurs années universitaires lorsque Dirk étudiait à Paris. Il était resté qu’un an mais était devenu très proche de François et de Vanessa. Il était rentré ensuite au pays mais il passait toujours les voir quand il était de passage à Paris.

Le troupeau était parti et il ne restait à présent qu’eux trois, comme au bon vieux temps.

Vanessa entendit Dirk demander à François :

« Ça fait combien de temps déjà ? ». Il parlait d’un français parfait à peine teinté d’un accent américain

« 5 ans. Ça passe hein ? Mais, ça nous a fait plaisir de te voir. On se retrouve toujours comme si on s’était quitté la veille. », Répondit François

« C’est vrai. Même si on s’était quitté un peu fâchés à l’époque. »

Vanessa leva les yeux au ciel.

« Tu ne vas pas remettre ça, Dirk ? J’en ai entendu parler pendant un mois après ton départ. Il est détendu là. Ne me le retend pas. », Dit-elle en se rapprochant du canapé.

Dirk lui fit un clin d’œil.

« Arrête, ça fait un moment qu’on ne s’est pas fait un de nos anciens débats », Répondit ce satané américain. « Si je me souviens bien, j’avais réussi à le faire abdiquer à ma cause. »

« Jamais de la vie »

« Et voilà, c’est reparti. Bon, au point où on en est…», Pensa Vanessa.

« Et de quelle cause pourrait-il s’agir ? Ce n’est que du football nom de dieu ! Bande de chauvins » Finit-elle par dire

« C’est un sujet très sérieux ! Pourquoi les américains ont-ils renommé le foot, le vrai, en soccer, pour  en créer un avec leurs propres règles, une absurdité qui ressemble plus à du RUDBY qu’à du foot. Vous avez dû créer votre propre « football » tellement vous étiez mauvais ? », Railla François qui avait bien pris soin de faire le signe des guillemets.

« En plus, soccer ne veut rien dire et le football, ça se joue avec les pieds !! Foot égale pieds en anglais, tu devrais le savoir non ? », Finit-il par rajouter.

Vanessa applaudit : « Bravo pour cette argumentation digne d’un enfant de 10 ans

François lui fit un regard noir.

« Quoi ? Les femmes n’ont pas le droit de participer ? »

Dirk finit par répondre : « Bon, je ne voulais pas jouer cette carte là mais… A vrai dire, il y a deux siècles, le football, appelé association football, désignait tous les sports collectifs pratiqués à pieds versus ceux pratiqués à cheval réservés à la bourgeoisie. Le mot a juste évolué en assoc, puis est devenu soc et enfin soccer. Finalement, historiquement ce mot est aussi légitime que le mot football. »

« Très bien, je vois que tu maîtrises ton sujet. Bon, je ne te cache pas que je mènerai ma propre enquête. Mais, c’est quoi ça ? François sorti son smartphone et montra l’image d’un Quaterback. Ça ne ressemble à rien, il y a de tout et de rien dans votre football américain. C’est un mélange de « soccer » et de rugby. Non mais, sérieux ?? Limite, on rajouterait une batte de baseball que je ne serais pas surpris. »

Dirk se mit à rire « Ah la la… La seule façon de s’initier est de venir aux states et de voir un match, jeune Skywalker »

« Rendez-vous pris ! » Clôtura Vanessa

« Bien joué, et un voyage aux States, un !» murmura-t-elle à Dirk qui lui fit un autre clin d’œil en guise de réponse.

15 avril 2017

Football Américain par bongopinot

bo


Le football américain
Quarterback et compagnie
Sont à onze sur le terrain
Ils aiment ce sport à l'infini

Ce quarterback en Amérique
Est à un poste offensif
Il fait des passes dirige l'attaque
Son bras puissant est décisif

Muni d'un maillot d'un pantalon
D'un casque avec une grille
De chaussures à crampons
Il est fin prêt pour sa bataille

Mouvements un peu brutaux
Mais qui déplacent les foules
les cris tout aussi amicaux
Et la joie qui en découle

En fait un sport populaire
Mais Joye nous en dira plus
 Elle nous éclairera de sa lumière
Sur ce jeu et toutes ses astuces

8 avril 2017

Défi #450

 

Quarterback

 

 

4501

 

Quoi ???

Vous avez quand même bien
un(e) aAméricain(e)
parmi vos connaissances, non ?

 

 

8 avril 2017

Ont échappé à leur penchant coupable

8 avril 2017

Safe, hey ? (joye)

procrastination

8 avril 2017

Participation de JAK

 

Qu’il est bon de ne rien faire quand tout s’agite autour de soi

 

 

 Chuis stressée, culpabiliséej01

Tant de choses à m’okuper

Les poils de mon chien à raser

Ceux de mes oreilles à prohiber

 Chuis stressée, culpabiliséej01

Et mes dents deux minutes chrono à brosser

Mes ongles de pieds, de rouge  à vernisser

 Chuis stressée, culpabiliséej01

La bouffe toujours  à renouveler

La plonge, le bagne à perpétuité

Le potager à bien ordonner

 Chuis stressée, culpabiliséej01

Les mails à parfaitement manipuler,

Google et ses virus  à bien surveiller

 Chuis stressée, culpabiliséej01

Réfléchir pour qui il faut voter :

Au dessus de mes capacités

 Chuis stressée, culpabiliséej01

 

Quand prendra fin cette galère

Qui fait de nous des pauvres hères

Assujettis, ponctionnés, verbalisés,

Imposés,  souvent escagassés,

Par tous ces Malotrus,

 Mauvais coucheurs, Mal Embouchés

Donneurs de l’çons de probité

 Chuis stressée, culpabiliséej02

Finalement

 j03Au pieu j’m’en  vais  aller

j04

Pour pouvoir enfin, selon ma méthode préférée

Un peu, beaucoup, à la folie   :

 

P R O S C R A N I S E R

8 avril 2017

Retard à l'allumage (Vegas sur sarthe)

 
Procrastiner c'est remettre à deux mains ce qu'on peut faire avec une seule

J'en étais là de cette masturbation intellectuelle quand Germaine a déboulé sous l'appenti où j'avais envisagé de désosser la tondeuse à gazon pour retrouver la mèche de cette foutue bougie.
Tu sortiras les poubelles, chou” m'a t-elle sussuré de cette voix de crécelle dont raffolent les voisins à l'heure de la sieste.
Je n'ai jamais compris pourquoi la délicate opération de transport des poubelles est le propre de l'homme alors que la vue de mains féminines cramponnant les anses et celle d'une croupe vacillante au bord du trottoir sont un ravissement pour les yeux... bref je venais d'écoper d'une corvée rébarbative et sans aucun intérêt pour un mâle normalement constitué.

Tu sortiras les poubelles, chou” répéta t-elle comme un écho tandis que l'homme au sommet de son art s'essuyait le front d'un ample revers de main crasseuse, soulignant ses rides viriles d'un sillon de cambouis digne de Jean Gabin dans la Bête humaine.
J'eus alors droit à un baiser fougueux doublé d'un balayage de cheveux embroussaillés aux fragrances head&shoulder Air fresh car Germaine le vaut bien.
Je réalisai que pour elle la coupe était pleine et peut-être aussi les poubelles.

J'ai marmonné un “J'le f'rai demain” auquel a répondu un “Demain, ça s'ra trop tard” et j'ai repris mon autopsie: chant stérile, clés à haleine, compresses ou plutôt sparadrap, Chatterton... admirative, Germaine m'observait.
Depuis le premier jour j'avais prisé cette ténacité chez Germaine, cette manière de camper sur la ligne de front avec deux yeux revolver prêts à défourailler, sa choucroute blonde à la Pamela Anderson et ce tremblement de la lèvre inférieure qui m'ôte toute envie de quémander un baiser.
C'est ainsi que je l'aime... rebelle, belle et rebelle – c'est marrant, ça rime avec poubelle –
indomptable!
C'est le mot qu'elle emploierait mais je préfère têtue.
Têtue c'est moins blessant qu'incurable et je n'ai pas envie de la blesser à cet instant crucial où je sens que cette foutue tondeuse à gazon va repartir de plus belle.
C'est aussi l'instant où Germaine entame les négociations à coups d'arguments crescendo:
et que les éboueurs passent demain matin à cinq heures
et que si on manque le rendez-vous il faudra faire dix bornes pour aller à la déchetterie
et que les voisins eux ont déjà sorti leurs poubelles
et que si la tondeuse redémarre il y aura de l'herbe coupée à mettre dans des poubelles pleines
et que au pire la tondeuse à gazon en kit finira dans la poubelle
… et pour finir, l'argument qui tue: sa mère arrive ce soir et elle ne supportera pas cette odeur de rat crevé!

J'évacue ce sarcasme sur mes capacités à réparer car il y a de quoi s'étrangler: “Ta mère débarque ce soir?
Les yeux revolver crachent le feu façon Kalachnikov :”D'abord ma mère ne débarque pas... elle nous rend visite
Je ne me risquerai pas à faire un parallèle entre un débarquement et l'arrivage de trois grosses valises et deux labradors séniles.
Celle-là elle a toujours eu du retard à l'allumage! La prochaine fois, si j'ai le choix je prendrai une autoportée
Germaine explose :”En vingt ans t'avais jamais parlé comme ça d'ma mère!
Le tournevis m'échappe des mains :”Euh... j'parlais d'la tondeuse, poussin
Poussin ravale un sanglot, remet de l'ordre dans sa choucroute et resussure :”Tu vas me les sortir ces poubelles, hein chou?

8 avril 2017

Chanson des amours de Platon (Joe Krapov)

1

DDS 449 Gaston aux tortues

Quoi ? On voudrait que je convole
Avec une plus ou moins frivole ?

Que je sois fidèle
A Adèle ?

Que j’aille à la mairie
Pour épouser Marie ?

Que derrière Michelle
Je tire un peu l’échelle ?

Que je trace une bissectrice
Sur ce qui n’est pas Béatrice ?

Que je jure fidélité
A la belle Félicité ?


Refrain

DDS 449 gailuron11_01042002

Mais moi mes bons amis
Je ne fais rien à demi !

Je procrastine
Avec Christine.

Dans l’escalier, au fond d’la cour,
C’est le meilleur moment d’l’amour.

On en est aux préliminaires
Au moins depuis l’année dernière !

On a toute la vie pour conclure :
Plus on attend et plus c’est dur !

Je procrastine
Avec Christine

Et d’temps en temps,
Pour le changement,

Je joue à la bataille navale
Avec Chantal !

2

Pourquoi ferait-on aujourd’hui
Ce qu’on appelait le déduit ?

DDS 449 Aragon-Louis-Le-Con-D-irene

On voudrait que je m’extasie
Des orgasmes d’Anastasie ?

Que je m’étonne
Du con d’Yvonne

Ou de la queue de sirène
D’Irène ?

Qu’a d’exceptionnel
Pimprenelle ?

Pourquoi fonder famille
Avec la belle Camille ?

(au refrain)

[Parlé :]
Est-il bien raisonnable de remettre à deux mains, fussent-elles innocentes, le soin de tirer au sort des plans sur la comète quant à notre avenir ? A quoi bon décider du futur ? « Demain » sera, demain, devenu « aujourd’hui » et « hier » après-demain. Qu’est-ce que cela changera au fait que rien ne change, qu’on ne peut rien changer sans prendre le pouvoir et qu’il faut pour cela être un peu dérangé ou accepter de l’être ?

Voilà pourquoi avec Christine on procrastine. Voilà pourquoi avec Yvonne on s’abandonne. Les bras en croix sur le gazon on se fiche de l’horizon. On regarde le bleu du ciel, on se récite notre missel sous le hamac de Moustaki : " Carpe diem et lapin noctem !", « Vive le droit à la paresse ! »

3

Ainsi est dite notre messe !
On peut discuter de tout cela
Mais croyez-moi :
Y’a rien qui presse !

8 avril 2017

Ça vous dit ? par bongopinot


Pourquoi ne pas procrastiner aujourd’hui
Remettons donc nos travaux à demain
Offrons nous la liberté jusqu’à midi
Car la vie est trop courte les copains
Rien qu’une heure une heure durant
Allons flâner, rêver, se reposer
Si ça vous dit amis défiants
Toute une journée si vous préférez
Installons-nous confortablement
Ne pensons qu’à notre bien être
A ciel ouvert tout doucement
Tranquillement et sans montre
Evadons nous loin du tumulte
Utilisons nos forces pour ne rien faire
Retrouvons la joie qui virevolte
Sans s’en vouloir car ces moments sont salutaires

8 avril 2017

Demain (Jaqlin)

 

Nous voilà arrivés à samedi

Depuis dimanche dernier, chaque jour j’ai pensé : « Tiens, je m’y mets, sans atermoyer. »

Puis la journée est passée et pas le moindre mot n’avait noirci le papier.

Lundi, j’ai ouvert mon PC, mais bizarrement, ma souris m’a résisté, mon clavier est resté muet.

Mardi, j’ai tapé « procrastination », je l’ai regardé ce « gros »  mot, puis je l’ai effacé.

Mercredi, je me suis dit que j’avais encore bien le temps de m’y atteler.

Jeudi, j’étais fatiguée de réfléchir, j’ai résolu de ne pas me créer d’inutiles difficultés.

Vendredi, je me suis sermonnée, puis renfrognée et je n’ai rien dégotté.

Et puis nous y voilà, samedi est arrivé, ai-je bien procrastiné ??

 

8 avril 2017

Pourtant... (Walrus)

 

... j'étais bien décidé à m'y mettre dès samedi matin !

Mais d'empêchement en empêchement...

Et j'ai failli ne pas y arriver : depuis cet après-midi, je suis malade comme un chien.

Il y a en tout cas une chose que je ne risque pas de reporter, c'est l'heure de mon coucher d'aujourd'hui (enfin, de demain...)

 

8 avril 2017

PROCRASTINATION (Laura)


Parole de fumeuse, demain, j'arrête la cigarette, promis, juré, craché, demain, j'arrête!

Ras le bol de cet esclavage du bureau de tabac, avoir peur de tomber en panne

Oyez bonnes gens qui passez sans me voir, j'ai décidé d'arrêter de fumer

Caresse de tes volutes, baisers de nicotine, orgasme de tabac, quel plaisir je laisse

Rassurez-vous, j'ai de quoi vous remplacer en faisant plus l'amour, plus de sport

Assez de curiosité pour remplir ma vie d'autres paquets que ceux de cigarettes

Sirènes de la connaissance, je gagne de précieux instants pour vous suivre

Tabac, je t'aime, tabac, je t'adore; nicotine, tu es ma compagne de vie et de haine

Instinct de mort, quitte-moi, attends un peu, j'ai senti ton souffle quelques fois

Nager, marcher, monter sans s'essouffler, attraper froid sans s'asphyxier

Aromes de Craven ou Gauloises manqueront à mon café, à mon apéritif

Tant de bulles dorées et de malt sec ont accompagné mes taffes gourmandes

Instinct sexuel, Eros et Thanatos étaient mes compagnons, je garde Eros

Odeurs de tabac, je vous abandonne, vous ne masquerez mes ennuis et dégoûts

Non, non, je te dis non depuis plus de six ans mais à tout jamais, je reste fumeuse!
 

8 avril 2017

Plus tard... (petitmoulin)


Plus tard, demain peut-être
Recoudre à petits gestes
L'accroc aux intentions
Balayer la cendre
Des projets différés
Essuyer la poussière
De l'urgence oubliée
Déterrer de pauvres mots
Enfouis sous la paresse
Relever le défi
Fût-il du samedi

1 avril 2017

Défi #449

 

En réponse à petitmoulin :

Procrastination

4493

... et n'en profitez pas
pour reporter ça
à Pâques ou à la Trinité !

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