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Le défi du samedi
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10 décembre 2016

Utopie (Thérèse)


Il était une fois un petit homme qui avait de grandes ambitions. Des idées de fou, des idées de gosse, il rêvait un monde meilleur.
Il avait acquis la certitude qu'une fois arrivé au pouvoir, rien ne pourrait lui résister.
Il croyait pouvoir réunir tous les hommes dans un univers dépourvu de haine et de guerre, il était persuadé que l'on pouvait vivre dans un monde d'entente et de paix.

Il voulait sortir chaque SDF de la misère, rendre sa dignité à chaque individu mais comment faire face, vu l'état des finances publiques ?

Il voulait abolir la guerre mais protéger le pays, il voulait aider les plus défavorisés mais sans toucher aux avantages des plus riches : et pour ce faire, il se dispersait, il courait à droite à gauche, essayant de rallier à lui les autres pays. Il espérait réunir toutes les nations, la main dans la main, mais c'était sans compter les coutumes ancestrales et leurs dictateurs belliqueux.

Se dressant contre les riches industriels, il voyait déjà reverdir des forêts luxuriantes peuplées de fleurs et d'animaux, en quelque sorte un nouveau jardin d'éden.
Il rêvait d'interdire toutes formes de chasse, de braconnage et de torture mais il avait oublié le monde sans pitié des spéculateurs.

Il tenait des propos délirants et enthousiastes, croyant tenir la vérité, mais que faire, face aux associations acariâtres ?
Il voulait des oiseaux dans le ciel, des sourires sur les visages et des rires dans les yeux. Il voulait tarir les sources des larmes, il voulait éteindre les feux de la colère et taire les armes. Il avait beau remuer ciel et terre pour atteindre son but mais partout il se heurtait à l'incompréhension des autres.

Il était une fois un petit homme qui se croyait un grand homme mais il n'avait pas compris que le gouvernement obligeait à un travail de groupe. Et malgré les réflexions sarcastiques de ses ministres, il continuait à se démener, tant et si bien qu'on le prit pour un polichinelle et tout le monde se mit à se moquer de lui.

Seul dans sa bulle, il ne s'était pas rendu compte que ce n'était plus lui qui tenait les rênes du pouvoir mais ses ministres qui s'étaient ligués contre lui.

Et puis un jour, las d'entendre ses jérémiades, influencé par les pays alentour, par les formidables  réseaux politiques et les fomenteurs de toutes sortes, le peuple se révolta et décida de l'enfermer pour de bon dans sa propre bulle. Et pour le citer en exemple aux générations futures, ils le hissèrent sur un piédestal afin de bien démontrer le modèle de la bêtise humaine.

Parfois, si vous regardez bien au travers de cette bulle, vous pouvez le voir encore gesticuler à chaque nouvelle pollution, à chaque nouvelle catastrophe, à chaque nouveau génocide...

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10 décembre 2016

Cachez-moi ce blanc saint que je ne saurais voir... (par joye)

Stanislas fut bien en place

À Nancy, incrédule,

De voir le roi, de bon aloi,

Coincé dans cette bulle !

 Et le duc, dans sa perruque,

Conquérant de Pologne,

Passa savon à chaque Saxon,

Allant vite en besogne.

 Mais...

Sweet Lorraine, j’ai tant de peine 

Pour l’homme perspicace,

Que je voudrais le libérer

Avec un brise-glace !

 Moralité :

D’un manège, faites boule à neige,

Mais d’une statue, faites pas d’abus.

 

globe à neige

 

10 décembre 2016

Participation de Venise

 
L’été brûlait toutes les fleurs du cimetière.
Pour atteindre la tombe du Roi, il fallait suivre une allée de roses rouges.
Plus j’avançais plus et plus la bulle qui lui servait de sarcophage prenait une teinte pourpre .
J’arrivai enfin en sueur devant cette tombe cristalline dont on n'avait jamais pu craquer le code.
Un chevreuil a  bondi sur moi afin de m’empêcher de toucher le verre.

Mes yeux ont eu à peine le temps de capturer le regard profond du chevreuil qui venait de me mettre en garde .
C’était comme un livre de sagesse qui bondissait sur mon visage pour m’apprendre l’humilité .

Je suis restée ainsi au sol  et la bulle me parut géante. Une fauvette se nicha en haut de la bulle et une brume épaisse recouvrit le corps du ROI.
Je voulais voir son visage dont on racontait la beauté de par le monde .
Ce Roi était une énigme  , il avait les yeux humides et quand la brume se fut retirée , il me fit un signe de la main.
Je m’approchai pour mieux entendre son message . On disait que ce Roi n’avait jamais prononcé phrase inutile .

« Tiens près de mon visage une bougie pour que sa flamme me dise que vous êtes encore vivant 

ve01

10 décembre 2016

Participation de Marco Québec

 

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Le roi

 

Le roi dans son château
A levé un impôt
Le peuple dans sa misère
La ceinture se serre

Le roi pour son égo
Désire prendre épouse
Les plus belles du royaume
Doivent se rendre au château
Bien détailler leurs dots
Et ne pas être sottes
Notre roi a le blues
Car ni femme ni fantôme
Ne se sont présentés
Pour le roi marier

Le roi cherche d’autres esclaves
Pour faire les travaux
Il les veut forts et braves
Mais en trouve zéro
Le peuple est en colère
Le roi se désespère

Le roi vit dans une bulle
Et le peuple est en « ébul »
Pour ce roi trop nul
C’est le point de bascule

Le peuple en a assez
La tête lui ont coupée
Vive la liberté!

10 décembre 2016

Participation de JAK

432 journal de nancy

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10 décembre 2016

Donc, c'est Stanislas qui a gagné ! (Walrus)

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10 décembre 2016

Le roi est sous bulle par bongopinot

 

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Le roi est sous bulle
Mais que se passe-t-il
Le soir au crépuscule
Quand les étoiles rutilent

Il admire son royaume
Dans son ballon de verre
Tout en haut d’un dôme
Il n’a rien d’autre à faire

Il aime bien s’y ressourcer
Et ça  pendant des heures
Assis sur son trône doré
Et monte une clameur

Le peuple est dans la rue
Il n’a rien à manger
La disette est venue
Les gens sont affamés

Ils disent qu’il est grand temps
Que le roi ouvre enfin les yeux
Qu’il sorte de son palais d’argent
Qu’il leur offre une part de bonheur

Arrivent des jets de pierre
Sa bulle vole en éclat
Le voila au grand air
Et l’histoire s’arrête là

3 décembre 2016

Défi #432

Le Roi est sous bulle !

Stan sous bulle

Mais que se passe-t-il ?

A vous de jouer !

Vos propositions sont attendues à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

3 décembre 2016

Ont entraperçu le vélo de Garou-Garou

3 décembre 2016

Pêcheur d’Islande (Pascal)

 

Dans le cadre du défi de cette semaine, permettez-moi de vous présenter la belle Jeannie. Elle tient le pavé, dans la rue Darrigade, mais son petit chez-elle, c’est au soixante-neuf, Rue de la Pompe. Sous la vieille enseigne, avec le demi-vélo scellé au mur, c’est sa ligne de départ. En danseuse, elle remonte le boulevard ; le claquement des pétards de ses talons sur les bordures, le déhanché de ses postures élaborées, c’est son signe de ralliement. En Amour, elle en connaît un rayon ; des hommes, elle en a fait le tour, le Tour de France. Les riches céréaliers de la Beauce, les mareyeurs de Bretagne, les maquignons de Rungis, les viticulteurs de Bordeaux, c’est son quotidien, c’est l’Amour à la chaîne…  

Pourtant, elle me dit toujours que je suis son maillot jaune ; elle me fait rougir. C’est ma petite reine, ma plus belle étape, mon palmarès, dans cette rue borgne. Sous l’enseigne vétuste, « si cliste », je suis son « demi selle », son garde debout, la lumière vacillante de sa Dynamo à l’ampoule d’or, son porte-ravages, sa sonnette d’alarme, ses freins incapables, sa roue emballée, sa chambre à air… pur…

Quand on monte dans sa chambrette, je reste à l’abri, dans le sillage de ses effluves envoûtants ; je regarde son postérieur dessiner des huit de compétition. Là, tout près, dans la demi-obscurité des paliers, je m’accroche au guidon de ses hanches. Les escaliers en colimaçon, c’est mon premier col. Arrivé devant sa porte, sa ligne de départ, je glisse un billet dans la tirelire de son chemisier et cela déclenche immanquablement ses sourires. Elle me laissera encore gagner…

J’aime bien les lacets de son porte-jarretelles, le parfum des alpages dans son cou et les dentelles arc-en-ciel de ses froufrous. La blancheur de sa peau est comme la neige immaculée, j’y laisse mes empreintes de mordillements affamés. Tout à coup, je suis le roi du peloton et si elle glousse des refrains d’amusée partisane, c’est qu’elle est bon public.

Elle est fragile et précieuse, délicate et compréhensive, féminine et avertie ; elle est mon sponsor, ma meilleure supportrice, ma ligne de mire, ma ligne d’horizon et ma ligne d’arrivée. Elle est mon EPO, mon « Elégante Péripatéticienne Obsédante » ; sur le dérailleur de mon obsession, je suis évidemment sur le grand plateau, et toutes mes dents mordent la chaîne de sa féminité séductrice. Quand elle enlève ses bas, qu’elle les fait glisser nonchalamment dans la course du galbe de ses mollets, c’est comme si la mer me permettait la vision salace de son coquillage. Si bien loti, je suis pêcheur d’Islande ! Sans filet, elle me met en selle, fait briller mon dossard, allume mes prétentions de gagneur !
Là, devant la petite glace du lavabo, nos reflets s’harmonisent, ils se disent oui, ils se disent, c’est l’heure du contre-la-montre. Sans cuissard, je suis son maillot à poil, comme elle aime le rire à mes dépens rougissants… 

Je suis un bon grimpeur ; seul, en danseuse, je m’échappe en tête de notre tandem ; j’ai un bon coup de rein, et ma pédale est cosaque ; il faut voir comme j’escalade ses monts et brûle sa forêt. Cinq minutes chrono, même pas crevé, je sprinte toujours avant elle.
Alors, conciliante, elle m’enveloppe avec ses petits bras ; elle m’offre la couronne du vainqueur et, pendant un instant, je suis son champion, le maillot même pas jeune, de son corps. Elle m’inonde de sa caravane publicitaire avec ses compliments les plus enthousiastes ; pour un peu, elle m’applaudirait, moi et mes gesticulations forcenées de finisseur précoce…

Quand j’ai retrouvé la sortie, sous l’enseigne du demi-vélo, je remonte ma braguette et je repars à mes occupations obscures de solitaire. C’est mon dernier col, le pire, celui sans panache, sans gloire et sans illusion ; c’est peut-être le plus dur à gravir. S’il brille une seule lumière dans la rue, c’est la guirlande au-dessus de ma tête vide. De son côté, Jeannie attend la voiture balai, ses retardataires nuiteux…

3 décembre 2016

Ah...d'Arcore ! (par joye)

ah d'arcore

3 décembre 2016

Bricoleur de bicyclette (Vegas sur sarthe)


(Pardon à Francis Lai, Pierre Barouh et Yves Montand)



Quand les vieux lâchaient leur mâtin
On n'était pas dans le pétrin
A bicyclette
Pour sûr on n'était pas copains
Il avait des crocs le Pinpin
On était deux trois galopins
Et puis Colette

On pédalait plus vite qu'elle
Dans cette friche industrielle
A bicyclette
Il lui mordillait les mollets
ses guiboles qui flageolaient
Tandis que nous on rigolait
Devant Colette

On lui chapardait son quatre-heures
C'était la fille d'un livreur
A bicyclette
Et depuis qu'elle avait huit ans
On lui disait en la voyant
T'iras pas loin en déraillant
A bicyclette

Quand on avait semé le clebs
On reposait nos quadriceps
Nos bicyclettes
Je réparais son dérailleur
J'aurais bien mis mes mains ailleurs
Mais le cambouis c'est dégoûtant
Et rebutant

Quand le soleil foutait le camp
On repartait en ferraillant
A bicyclette
On soudoyait le gros clébard
En lui jetant des carambar
On tenait trop à nos calbars
Devant Colette

D'un signe de main énergique
Colette nous faisait la nique
A bicyclette
Je me disais qu'un jour prochain
Je pourrais toucher le machin
Qui remue sa selle en vachin
De bicyclette

3 décembre 2016

J’ai raccroché mon vélo (Laura)

 

Après le tricycle aux petites roues avec sa remorque
Après avoir envoyé ma sœur en vélo dans le mur, la pauvre
Un réflexe de rire alors qu’elle était en larmes, excuse-moi encore
Après avoir pris le vélo de ma mère pour faire le mur, la coquine
Après des allers sans retours en pleine nuit entre chienne et louve
Après des retours au petit matin entre ivresse et tristesse
Après des départs au petit matin pour aller pointer à l’usine
Après une halte à la boulangerie pour recharger la demoiselle
Après être passée par-dessus le guidon dans une chute mémorable
Après m’être souvent fait mal sans poser pied à  terre
Après  avoir pédalé sous les pluies et brouillards de Champagne
Après avoir partagé avec mon vélo la morsure de la neige
Après avoir monté les faux plats du Nord de la France
Après les pavés, les chemins de terre, les avenues et les ornières
Après avoir suivi attentivement tant de Tours de France
Après avoir maîtrisé sur le bout des doigts le calendrier cycliste
Après avoir applaudi le départ, le parcours, l’arrivée et les podiums des courses
Après avoir crié le nom des coureurs, les avoir encouragés, connaissant leur souffrance
Après avoir lu beaucoup de livres, fait la revue de presse des magazines
Sur le cyclisme, après avoir  vu des films, consacré au vélo des poèmes
Après avoir tenté quelques côtes en Ariège, Drôme et surtout ici à St Etienne
J’ai raccroché mon vélo, le vrai en ayant toujours de le reprendre
Mais renoncer car je n’ai pas le gabarit d’une grimpeuse
Aller plus haut, plus loin, plus vite me paraît impossible sauf en salle
Je suis une coureuse de plats, une coureuse du plat pays, une cycliste
Longtemps par besoin de déplacement, toujours marcheuse et utilisatrice
Urbaine de transports en commun, plus de pédale mais toujours
Les jambes en action pour se déplacer et voir mieux le monde.
J’ai raccroché mon vélo mais je défendrais encore toujours les cyclistes,
Ces forçats de la route ; malgré le dopage et les scandales, je les admire
J’ai raccroché mon vélo comme j’ai écrasé ma dernière cigarette
Mais je resterais toujours et encore une amoureuse du vélo surtout en ville
Dans le respect des piétons et le respect des automobilistes pour les cyclistes
J’ai raccroché mon vélo non sans regret ni espoir de le reprendre
Si Dieu ou la petite Reine m’en donne une nouvelle force pour les sept collines
De Saint-Etienne, celle d’Istanbul, de Rome, les canaux des Flandres.
 
3 décembre 2016

La factrice (Thérèse)


Ha ! Harry Potter est passé par ici... S'est-il encore retrouvé coincé dans le monde des moldus ? A t-il de nouveau été empêché de parvenir au fameux collège Poudlard pour sa propre sécurité ? Voldemort aurait-il encore fait des siennes ? Je ne doute pas qu'il trouvera une combine pour arriver à passer le quai 9 3/4 et retrouver Hermione et ses amis...

Ce vélo d'un autre âge, sorti d'une autre dimension, me fait étrangement penser à l'ancien vélo de facteur de Maman. Il lui manque juste un porte-bagage devant le guidon.

En ce temps-là, dans le village, le courrier postal était distribué en bicyclette et non pas en mobylette ou en voiture comme aujourd'hui.
Chaque matin, Maman devait procéder au tri du courrier et ensuite, c'était la tournée en suivant scrupuleusement l'ordre établi à l'avance. Son lourd sac de cuir épais, rempli des précieuses missives, et arrimé sur le devant du vélo, elle en a fait des kilomètres, des allers-retours dans les rues du village… Maison après maison, la sacoche à l'épaule, elle déposait son butin, telle une abeille laborieuse. Et non contente d'exercer sa profession, par tous les temps, qu'il vente, qu'il pleuve, qu'il neige, Maman s'arrêtait parfois un peu plus longtemps pour donner un coup de main à telle ou telle personne en difficulté, comme remonter un seau de charbon de la cave pour alimenter le poêle, ou quelqu'autre menue besogne. Elle connaissait tout le monde et chacun surveillait son passage. Parfois, à son grand désespoir, une roue crevait ou bien c'était la chaîne de vélo qui déraillait. Il fallait alors réparer. Elle continuait donc la tournée à pied en poussant le vélo chargé, elle revenait à la maison et elle prenait le vélo de secours. Le soir, quand Papa rentrerait de sa longue journée de travail, il lui faudrait démonter la roue fautive, enlever le pneu martyrisé, gonfler la chambre à air, trouver la blessure et la colmater avec une rustine.

Parfois, elle devait livrer un courrier à des gens qui habitaient à l'écart du village. Alors, pour soulager notre mère, ma sœur ou moi, on prenait notre vélo pour mener la précieuse lettre à bonne destination. J'aimais beaucoup cette virée, cette occasion de me dérouiller les jambes et de profiter du grand air.

Aujourd'hui les gens ne savent plus l'usage de leurs jambes, ce n'est plus que véhicules motorisés, à grands coups de rendement et de vitesse. On ne prend plus le temps de mettre le nez dehors. D'ailleurs, il n'y a même plus de place pour les vélos sur les routes et c'est devenu tellement dangereux... A tel point qu'ils ont inventé les pistes cyclables, avec force panneaux de signalisation.

Dans mon village, le courrier se distribue encore en vélo même si une voiture banalisée achemine les colis les plus volumineux. Et on a encore la chance d'avoir pu conserver notre bureau de poste. Quant à mon village natal, près de chez moi, il n'y a plus aucun commerce ni bureau de poste. Et le dernier bistrot, qui faisait également épicerie, vient de fermer à son tour. Prémont devient un village fantôme. Ce ne sont plus que marchands ambulants qui se relaient dans les rues à coups de klaxon.

Mais ceci est une autre histoire…

Décidément, j'aime bien cette enseigne-vélo… Mais je crois que je serais presque déçue d'y trouver des vélos rutilants, brillant de mille feux. J'imagine plutôt un vieux monsieur tenant l'échoppe et vendant des tas de pièces pour réparer les vélos. Un expert en la matière qui en connaîtrait toutes les ficelles, du guidon jusqu'au bout des pneus, en passant par les freins et le dérailleur. Je le vois bien au milieu de ses rondelles, de ses écrous et de rayons de roue, de patins de freins et de câbles. Je revois les quincailleries d'antan où l'on pouvait fouiller à loisir à la recherche de trésors enfuis. Ces magasins-là aussi, ils ont disparu.

Vraiment, ce vélo sorti de nulle part m'intrigue. Je vais aller voir de plus près…

3 décembre 2016

DANS LE MUR (EnlumériA)


Quand j’ai voulu devenir coureur cycliste, ils m’ont dit :
« Attention ! Tu vas droit dans le mur ! »
Et maintenant que je veux en sortir, ils disent que je pédale dans le crépi.

3 décembre 2016

Dans la roue de Sebarjo (2) (Joe Krapov)

Depuis qu'on m'a rayé des cadres, je me suis recyclé ! 
Je suis devenu l'archiviste de moi-même. C'est ainsi que pour illustrer ce Défi du samedi je n'ai pas hésité à aller récupérer chez M. Sebarjo, mon très aimable ancien voisin du dessus et Défiant du samedi à ses heures, les haïkus que j'avais déposés en guise de commentaires sous son Tour de France d'haïkiste que je vous recommande chaudement !

 

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Qui tape à l'étape ?
L'abus de Champagne, roi
Des émois rémois !

97440538

Bonnes intentions :
Avaler quelques pavés
Dans l'Enfer du Nord !

Eh ! Intique ! Intasse !
T'occup's pas dé ch'ti qui passe !
...Sauf si ch'est Inqu'til !

97398790

Fuyez, criminelles !
A bonnes en tandem salut !
Les Papin commencent !


Prisonnier

Le numéro 6 
En traversant le village 
Tente une échappée !

2016 12 02 mona_lisa moustaches en guidon de vélo

Avoir des moustaches
"En guidon de vélo" [sic]
C'est vraiment au poil !

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Pour nous mettre au vert
Faisons flèche de tout bois
Avec Sebarjo !

Pour se mettre au vert 
A Paris il faut passer 
La porte Maillot !

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Comble de malchance :
Attraper l'avarie-selle
Sur le tour de France !

Pour surfer plus haut, 
Un slip de bain à pois rouges : 
C'est pas très malouin !

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Fais preuve d'entrain 
Et rue-toi sans cinéma 
Pour gagner l'Arvor !

Tant que j'aurai forces 
J'appuierai sur les pédales : 
C'est bon pour le coeur.

Et ça rend la main véloce
Pour mettr' les mots à la noce.

Etre souple du guidon
Et sensible aux paysages
Rend agile du crayon.

Dans la plaine et les vallons
Ecrivons et pédalons !


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Le crois-tu ? On a 
Semé les filles et c'étaient 
De bien belles plantes !

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Sur la coulée verte 
Le bonheur de tout Rennais : 
Se la couler douce !

Nuages au ciel ? 
Côte couleur émeraude ? 
C'est Petit-Breton !

Empoigne guidon, 
Bouge muscles et tendons 
Pour perdre bedon !

Pour perdre bedaine 
C'est pas des calembredaines 
Pédale, promène !

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Facteur ! Facteur ! Please !
Have you something for me
In your besace ? No ?
 

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Le ciel bleu à Rennes 
Vous rend plus léger que tout : 
Vous donne des ailes ! 

Le chat de Gelück

Le chat de Gelück 
A l'arrière du vélo 
Chargé d'un pot belge !

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Vois l'ami comme elles 
Sont en guidon de vélo 
Ses jolies moustaches !

Laissant leurs cyclos 
Ils s'en furent aux Cyclades : 
Vivent les mariés !

L'été, sur les pentes, 
Indifférents, les cyclistes, 
A nos agapanthes

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Automobilistes 
En raison du Tour de France 
Des bouchons à Liège !

Un blogueur fidèle
Au Tour est comme un bavard :
Jamais ne la boucle !

Ranger les valises
Et voir qu'on a sous les yeux
De sacrée sacoches !

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Mignon comme un coeur !
Le vélo rose à Cayeux
M'a bien ré-galet !

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On traçait des routes
On poussait coureurs et billes
C'était tour d'enf(r)ance.

NOSTALGIE 

Etre dans cet âge 
Où chaque pâté de sable 
Est une montagne !

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Un whisky anglais 
Pour calmer la Tramontane 
Et ma dalle en pente !

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Je la reconnais !
C'est la bicyclette bleue
De la fill' des forges !

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Vélo de pêcheur, 
Très bien pour effectuer 
Des queues de poissons !

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Dans les sacoches rouges 
Du vélo publicitaire 
Un homme sandwich ?

Chez José Arthur, réponse
A l'heure de l'EPOp club !

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Un rêve d'enfant : 
Faire du vélo sans les mains ! 
Sans fesses ? Plus dur !

3 décembre 2016

Bof, moi aussi je peux trouver des photos tordues ! (Walrus)

 

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3 décembre 2016

Un retraité sans histoire par bongopinot

 

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Un retraité sans famille
Vivant dans un petit village
Se lève se lave et s’habille
Et part faire du bricolage

Sur la façade de sa maison, fleurit
A plusieurs mètres du sol
Encastré dans le mur
Un demi-vélo comme une parabole

Une idée vraiment originale,
Et connue dans tout le hameau
Ça fait comme un signal
Pour tous les marmots

Qui viennent souvent lui rendre visite
Pour réparer leur petite reine
Dans un atelier composite
Dans une ambiance sereine

Lui qui n’a pas eu d’enfant
Et qui aime sa douce solitude
Apprécie de plus en plus ces moments
D’échanges de partage et de quiétude

Et sans s’en apercevoir
Il leur apprend l’amour du travail
Le bien vivre ensemble le savoir
L’entraide le respect sans muraille

Lui se nourrit de leurs sourires
De leurs questions d’après-midi
Ça lui redonne l’envie de vivre
Il adore ses mercredis et ses samedis

 

3 décembre 2016

Participation de Venise


Je croyais que la mort allait restée tapi dans sa boite
Tel un mort  comme un crocodile dans son eau saumâtre d’un marigot.
Mais voilà on avait affaire à, un créatif ancien vétéran du tour de France sans doute!!
La crème donc comme moyen d’expression .

Sculpté dans le mur , le vélo du défunt avait surgi dans la nuit  du dernier Tour de France.
On avait  devant nous la preuve tangible d’un règlement de compte .
Le criminel devait être embusqué encore dans le parc jouxtant le mur , on entendait des bruits de pas sur les feuilles mortes.
Les alentours semblaient déserts . Je voulais en avoir le cœur net . J’ai enfilais mon manteau .

Vers minuit j’ai vu passé une fille sur un vélo grinçant je l’ai descendue  pour faire un exemple .

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3 décembre 2016

le vélo à pépé (JAK)


Le vélo à pépé
 
Raymond est un ancien routard. Le vélo, il affectionne. Depuis de nombreuses années il a pignon sur rue et  régente  un  atelier  de réparation pour vélos,   à l’enseigne révélatrice :
 
                                                          

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 -il ne voulait pas mettre à la benne le vélo qui lui avait permis de remporter a l’arrachée le tour du Quercy- et il  s’était ingénié  à en   faire un trophée typique.
Longtemps,  il a  peiné pour gagner sa croute mettant les doigts dans le  cambouis, gonflant des pneus, rustinant  les chambres à air, recadrant,  radoubant à tout va , rafistolant des selles peu confortables , transformant certains vélos  pour  y ajouter des carènes dynamiques.
 Il n’a jamais perdu les pédales, ni encore moins déraillé dans l’exercice de sa tache. Un sacerdoce qu’il dit !   
Son rejeton n’a pas le goût pour reprendre l‘atelier, mais Raymond  pense fermement que son petit-fils, sera un bon successeur ; ses  yeux brillent comme des catadioptres lorsqu’il vient l’aider le samedi ou le dimanche matin, et comme une prémonition  l’idée s’insinue et vient susurrer  à son oreille poilue qu'il a fait le bon choix.
Aussi lui enseigne-t- il en dehors de ses heures d’école, tous les secrets vélocipédiques qu’il maitrise parfaitement.
Oui, Jeannot fera un digne dauphin, malgré son apparence déjantée, il est  véloce, un pneu trop au gout de son grand-père qui aime aller  plan -plan.
Cette continuation, ils en parlent tous deux, lorsqu’ils retapent de concert une bécane.
Cependant, Jeannot,  qui est ambitieux,  prévoit grand : il veut  se spécialiser dans la vente des VAE, VTC, VTT, etc. et créer   une armada de néo cycles ultramodernes connectés..., pour cela il  veut rénover la boutique et pour commencer,   dans le secret il  cogite pour désinstaller la bannière que pépé à fixée sur le mur, emblème lui faisant honte par son peu de modernité.
Alors…
Un beau matin Raymond arrive, essoufflé devant sa boutique, et quel n’est  pas son étonnement de voir cette enseigne  animée de néon  fluorescent  qui trône à la place de la vielle relique.


 

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Raymond voit rouge, il  se met à dérailler, rien ne le freine pas même les patins, il part en roue libre, ses yeux tournent comme des roulements à bille, il brandit un démonte pneu en direction de son petit fils, puis dans un élégant volte face  de direction, il stoppe soudain, devant les badauds rameutés par ses cris.
 On a craint un moment pour le sort de Jeannot.

Après tout pense-t-il,  son petit fils a de l'initiative, il fera un excellent second, n'a t-il pas lui même fait le même coup à son gd père en remplaçant la draisienne- enseigne  qui jurait à ses yeux, lorsqu’il a pris la succession de son aïeul.

 

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Alors, calmé,   il dit en bafouillant
 « Jeannot tu es  bien le digne petit fils du roi de la pédale »

De grands rires s’élèvent parmi les spectateurs, qui crient en cœur

            Vive Raymond le roi du Tour du Quercy

Raymond se revoit en danseuse à la fameuse arrivée, son adversaire lui suçant la roue, le talonnant  de très près, mais c’est lui qui franchit le premier la ligne d’arrivée.

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