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23 mars 2013

Leçon des livres‏ (Anémone)


Ne m'en veuillez pas, chers livres.
Vous m'avez souvent consolée.
Eclairée sur la vie.
Informée.
Aujourd'hui encore je vous aime.
Mais j'ai plusieurs fidélités.
Souvent l'écran remplace l'encre
Et le papier.
Vous contenez des mots, des images.
De quoi connaître, de quoi rêver.
J'aime la joie de tourner les pages.
Mais j'ai aussi appris à me méfier:
Trop de mots nuisent.
L'idée se noie dans trop d'idées.
Toutefois comment pourrais-je vous renier?
Comme il est bon de vous voir,
De vous sentir proches.
Vous qui ne craignez pas la panne d'électricité.
Vous m'avez donné des amis.
Fait connaître les sciences, l'art, la poésie.
Vous m'avez même donné l'envie
D'écrire à mon tour des livres.
Alors ne m'en veuillez pas, chers livres,
Si je semble un peu dure.
Ce qui m'importe surtout,
A côté de tous vos bienfaits
Et de votre compagnie si tendre,
C'est d'avoir enfin appris à désapprendre.
A me forger ma propre pensée.
A ne pas en rester aux idées
Ni à m'en laisser conter.
Agir m'est aujourd'hui prioritaire.
Mais je m'appuie toujours sur vous:
Non, ne partez pas tous!
J'ai juste besoin d'air, de nature.
De véritables architectures.
De vrais amis de chair et de sang.
De vrais voyages peut-être.
Envie de construire la vie concrète.
Mais je ne désavouerai jamais les bibliothèques!
 

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16 mars 2013

Même pas peur, zéro crainte ! (Anémone)


Même pas peur, zéro crainte!
Mon sang n'a fait qu'un tour,
Mais jamais deux sans trois:
Pas de cheveux en quatre.
Si j'en crois mes cinq sens,
Plus le numéro six,
Je tournerai sept fois ma langue
Et bien assise sur le grand huit
Je fêterai l'an neuf en grande pompe.

Je te l'ai dit dix fois
Sans agressivité (pas une onze):
Tu me fais la vie douze,
Mais c'est treize embêtant
Quand tu quatorzes tout le temps.
On se verra demain en quinze
Dans un tableau de Seize Anne
(Si d'ici là pas de dix-sept
Comme en quatorze-dix-huit).

Même pas peur, zéro crainte!
Les nombres ont d'habiles contraintes.
Le dos d'un chat qui fait ronron
Et le carré, tout tourne rond.
Allons, ne prends pas la tangente.
Je viens d'un monde parallèle
Où tout est bien numéroté,
Sans que pourtant rien ne se compte.

Tout y repose sur les nombres,
Et leur plus grande perfection
Est sans doute leur réserve.
Dans la musique, dans la neige.
Dans toute proportion.
Dans tout équilibre.
Partout, présence discrète
Et efficace régulation.

Ne prends rien au premier degré:
Plutôt comme un message chiffré.
Avec toi j'irai aux confins du monde.
Des kilomètres sans les compter.
Des baisers, des gestes d'amour:
Seul cela compte.
Mais est-ce que ça peut SE compter?
Si le niveau d'essence baisse,
J'irai à pied.
Si le niveau de sens augmente,
J'aurai gagné.

Au loto? Un gain de combien?
Non mais tu veux rire!
Le bonheur, est-ce que ça se compte?
La conscience, est-ce que ça se compte?
La plénitude, ça peut se compter?
Dis-moi: est-ce que ça se compte,
L'éternité?

9 mars 2013

Son de cloche résilient (ou résilience sonnante) (Anémone)

Quand il voulait intervenir,
Toujours une voix s'élevait pour l'amoindrir:
"On ne t'a pas sonné", vas-tu déguerpir?"
Quand il venait, tout fier de ses trouvailles de mioche,
S'abattait sur lui toujours un reproche:
"Cesse donc de la ramener, pauvre cloche!"
Ses oreilles tintaient de mille affronts.
Il se mit à cacher le rouge de son front.
Dans sa tête ça ne tournait plus vraiment rond.
Il en vint insensiblement à se soustraire.
On le blâma alors de ne rien faire:
"La cloche est-elle fêlée, qu'elle ne puisse que se taire?"

"HEUREUX LES FÊLES, CAR ILS LAISSENT PASSER LA LUMIERE",
Se disait-il alors parfois dans sa chaumière,
Sans oser mettre le feu à la poudrière.
(Il n'apprit que beaucoup plus tard
Sans pour autant devenir vantard,
Qu'il partageait cette pensée avec Audiard).

Las d'être indéfiniment aux abois,
D'être celui qui le calice et la lie boit,
Il partit un jour simplement, à la cloche de bois.

Il ne sonna personne.
Et nul ne le sonna.

Personne n'avait vu le battant
Magnifique en lui, chantant.
Mais était-ce si important?

Il serait cloche. Et mutant!

2 mars 2013

GRAINES DE CABANES (Anémone)

                             Graines de saule
             Qui se dispersent

             Poussent en rameaux menus.

             Leurs branches accueillent
             Oiseaux, insectes,
             Chaque jour un peu plus.
            
             Quand leurs tiges graciles
             Seront tressées en cōnes
             Que serons-nous devenus?
23 février 2013

Esprit d'escalier (Anémone)

temple soleil 001


Ce n'est hélas que la semaine prochaine
que, grâce à l'aide de vos commentaires,
je pourrai sans doute vous dire le pourquoi
de mon obsession
des échelles, échelons
et autres degrés à monter,
(qui mènent toujours quelque part,
même quand ils n'en ont pas l'air).
Eh oui: j'ai l'esprit d'escalier!
Je suis sûre d'ailleurs que la clé de ce mystère 
est inscrite elle aussi dans mon ADN.
 

an2

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16 février 2013

Pudeurs (Anémone)

Le poème que je t'ai écrit,
Je l'ai quelque peu élagué
Pour te le montrer.
Car aimerais-tu voir mon désir
Si déshabillé?

La photo de nous deux,
Dans les pages d'un livre cachée,
Gît au fond d'un tiroir en sécurité.
Car voudrais-tu que j'expose au grand jour
Notre intimité?

Mon message d'amour,
Je l'ai jeté dans une bouteille
Confiée aux flots,
Sans en censurer un seul vers.
Car tu n'habites pas à la mer.

9 février 2013

Trac (Anémone)


Le front et les mains moites,
La voix lui faisait défaut.
Gorge nouée.
Animal à abattre.
Debout près du rideau.
Stupeur et tremblements
Multipliés par quatre.
   Le grand silence.  
   Trou noir.  
   Le grand silence.
   Trou noir.
Ses oreilles bourdonnaient.
Dans un rythme affolé, La peur lui murmurait:
   Le grand silence.
   Trou noir.   
   Le grand silence.
   Trou noir. 
   Le grand silence. 
   Trou noir.
Alors monta le chant,
Las de se battre.
Mille visages vibrants
De l'ombre surgirent.
Elle sortait de sa prison.
La salle était théâtre
D'une stand ovation.
2 février 2013

Pour que plus rien on ne lui vole (Anémone)

Il disait "Pigeon vole".
Mais qui volait son coeur?
Celle qu'il aimait, ingrate petite fille?
Ou la pie?
Le pigeon en tout cas, c'était lui.
Bon élève il répétait "nos vos leurs".
Mais qui volait ses jeunes années?
L'instituteur? Sa famille?
Un jour il voulut voler un baiser
A la petite marchande de fleurs.
Elle lui retourna une châtaigne,
"Tu ne l'as pas volé!", dit-elle.
Il essaya de gagner sa vie
Et d'amasser un peu de bien.
Mais s'envolèrent ses économies.
Qui les vola?
Les impôts? Le voisin?
Quand il tomba gravement malade,
Il courut chez le médecin,
Criant infamie.
Qui volait sa santé?
Le dépit? Le chagrin?
Quand il comprit qu'on volait sa vie
Et que ce n'était pas un fait nouveau,
Il prit simplement le parti
De se faire beau.
Il se coiffa, s'habilla au mieux:
Dans la tombe on ne vole pas, se dit-il.
"Tu n'emporteras rien en paradis",
Susurra perfidement une voix peu amie.
Alors, avant qu'on ne lui vole ses os, sa chair,
Il signa avec alacrité et sans aucune parcimonie
Le document qui léguait son corps à la science.
Il ne s'y déroberait guère.
26 janvier 2013

Pouvoir des Parques (Anémone)

Celle qui tenait le fil marchait en tête.

Elle était jeune encore, primesautière.
Elle tenait l'écheveau serré contre elle,
Et en guettait, avide, les entrelacs.
Comme la compagne qui la suivait
Ne touchait guère à la bobine,
Elle l'encouragea, mutine:
 Déroule donc, et mieux que ça.
 Ne te montre pas si mesquine.
La seconde qui de la vie
Connaissait mieux les aléas,
Répondit sans hâter le pas:
 Je ne suis pas pressée.
 Que cette petite profite
 Comme il se doit.
 Le moment viendra bien assez vite
 Où la poussière elle mordra.
    
 D'accord, fit la troisième, mais déroule ce fil.
 C'est pour cela que nous sommes là.
 Je m'arrangerai pour que le sort lambine
 Et retarderai l'assassinat.
La plus jeune, entendant cela,
Eut un brusque revirement,
Retenant la pelote
Pour en freiner le mouvement.
Mais la deuxième finalement
Suivait la marche des événements.
D'un train égal elle avançait,
Niant tout attendrissement.
Tout se passa ensuite très rapidement.
Perfide et mal intentionné,
Il surgit d'un bosquet du parc.
L'aînée déjà levait le bras
Pour couper l'étroit filament.
Alors d'un seul coup d'oeil,
Les jeunes femmes se consultèrent.
Aujourd'hui elles dérogeraient à la règle.
Le couteau qui devait mettre fin à un jeune destin
En faucherait un autre.
On le trouva planté sans autre procédure le lendemain
Dans le ventre du malandrin.
19 janvier 2013

Plouf! Crac crac! Warf! (Anémone)

Plouf! Splatch! Plongeons ensemble dans 2013
Et ses aquatiques merveilles.
Blob blob, barbotons-y gaiement comme d'heureux poissons.
Crac crac, la douceur d'un bon feu,
Près duquel (pum)paf ensuite nous nous reposerons.
Pschitt pschitt un verre qui pétille
Comme tes yeux boum boum miam,
Qui me tombent dessus comme une pluie.
Spritch spritch le poêle qui grésille.
Rrr rrr le chat qui fait ron ron.
Wouhou dehors mugit le vent.
Zzzz zzz , bric broc, scions,
Cassons de la vaisselle, mosaïsons.
Clap clap la joie du résultat.
Clip clip, dans le jardin, coupons du bois.
Gloup, gloup, une tasse de thé, un livre.
Scronch, pour nos nouveaux semis,
Ouvrons des perspectives.
Râ, revoici le soleil à l'horizon.
Chlirp! Chaque jour nos plantes poussent,
De même que nos plans.
Warf! Je le savais, ça marche!
Zip zip frou frou, c'est le bruit des étoffes,
Des fermetures éclair qui se détachent.
De la mare agrandie, nos peaux touchent le fond:
Nous (re)voilà tritons!
L'automne peut revenir, grounf grounf,
Nous trouver alanguis.
Notre moisson est loin d'être finie.
Voici l'année, slurf, mon ami,
Que non seulement je nous souhaite,
Mais que je nous prédis!

12 janvier 2013

Insomnie (Anémone)

Il était sur le point de s'endormir quand,
soudain, il vit briller dans la nuit
la petite lucarne de sa radio
qu'il avait oublié de fermer.
Il s'endormait de plus en plus tard
ces temps-ci.
Et sitôt endormi, il se réveillait.
Ses journées étaient trop pleines.
Il passait trop peu de temps au lit.
Parfois il s'assoupissait, n'importe où.
Ses jambes ne le portaient plus.
Ses yeux se fermaient malgré lui.
Il ne pouvait plus concentrer son esprit.
Alors que la nuit son coeur
battait la chamade.
Et pourtant il se privait de café!
La nuit, mille idées lui venaient,
qui ne lui seraient jamais venues
la journée.
Sa tête fourmillait de pensées,
parfois incongrues.
Il entendait sonner toutes les heures.
Il avait allumé la radio, l'avait éteinte,
rallumée, éteinte.
Avait mangé un bout de fromage.
Ca donne des rêves agités dit-on,
mais tant qu'à faire.
Si ça plonge dans les bras de Morphée!
Il avait voulu bricoler.
Mais, songeant aux voisins, y avait renoncé.
Il avait lu le journal, y compris la bourse,
l'horoscope, les courses, la nécrologie.
Terminant un roman,
il en avait entamé un autre.
Essayé de se remémorer,
en s'aidant de ses doigts
(dont l'un était amputé),
les noms de ses dix-huit petits-enfants:
Jéobab, Arsinoé...
On donne de ces noms maintenant!
Compté les moutons, et leurs pattes,
et leurs petits frisons.
Des familles entières de moutons
(pourquoi des moutons?)
qui sautaient des barrières
ou broutaient le gazon.
Récité à l'envers les tables
de multiplication.
Fredonné des chansons.
Le jour n'allait pas tarder à se lever.
Il était sur le point de s'endormir quand,
soudain, il vit briller dans la nuit
la petite lucarne de sa radio
qu'il avait oublié de fermer.
Il augmenta le son,
espérant pouvoir entendre les communiqués.
Car il était bien certain maintenant
de rester à nouveau longuement réveillé.
Mais pour que reprennent les émissions,
Il fallait encore attendre une bonne heure.

5 janvier 2013

Jaune elle se rit (Anémone)

Ronde comme un soleil
Et jaune comme lui,
Elle rit l'été au jardin,
Supportant nos agapes.
Parfois un peu trop alourdie.
L'hiver elle se replie,
Modeste sous une bâche
Qui ne la protège qu'à-demi.
Il arrive que, troublant son repos
Et rechignant sous la pluie,
Je la sorte de son abri.
La voilà soudain convertie
En table d'appoint pour Noël
Ou quand une fête nous réunit.
Elle proteste bien un peu
Quand je cherche le point d'appui
Qui la fait ouvrir ou fermer.
Elle gondole, s'écaille,
N'a plus son teint de jeune fille.
Mais ronde comme un soleil
Et toujours jaune, elle se rit
Comme moi des saisons, des années.
Accueillant juste, l'air insoumis,
Un peu de rouille dans ses replis.
29 décembre 2012

Nuit et lumière (Anémone)

La nuit je danse, libellule.
Je vole par-dessus les toits.
Papillon je butine
Toute fleur qui croît.
Je chante comme la cigale
Qui se réjouit de sa voix.
Patiente abeille
Je fais mon miel.
La nuit je berce
Ma détresse.
La nuit je dompte
Mes émois.
La nuit compense
Mes désarrois.
La nuit l'espace
N'est que chimère.
La nuit le temps
N'existe pas.

22 décembre 2012

Participation d'Anémone

Nous achevons celle d'automne.
Celle d'hiver est en projet.
Alors voici la petite dernière terminée:
            L'été!
 

Mosa Spring 12 fond blanc

15 décembre 2012

Branlebas de combat (Anémone)

Que se passe-t-il? Voilà que
B bat en retraite.
C se carapate.
D disparaît, discrète.
E s'évanouit.
F fiche le camp.
G gagne sa grotte.
H se hâte vers sa hutte.
I s'isole dans son igloo.
J se jette à l'eau.
K est K.O.(mais a averti au klaxon).
L largue les amarres,
M met les voiles.
N nage sous la nappe des vagues.
O s'occulte obstinément.
P part, prudente.
Q quitte le quartier, très peu quiète.
R se ratatine dans sa retraite.
S se sauve.
T se taille.
U use de ruse et l'accompagne.
V va, ventre à terre.
W double vélocement cette dernière
X n'existe plus.
Y n'y est pour nobody.
Z zigzague vers la sortie.

La vie était belle,
mais on la dit de retour.
Comme un seul homme,
l'alphabet se barre et se casse
quand s'avance, arrogante,
A qui menace.

8 décembre 2012

Grigri ou doudou (Anémone)

Comme je suis assez peu attachée aux objets,
le choix d'un grigri sera difficile.
Une espèce de doudou pour adulte, en somme?
Pas vraiment la même chose que ce qu'on
emporterait sur une île déserte (objet qui
pour moi serait avant tout à vocation
utilitaire). Quoique...
Le grigri est utile, si on croit qu'il
aide nos voeux à voir le jour.
Et sur l'île déserte, rien n'empêche de
privilégier ce  qui parle aussi à nos rêves.
Franchement, je préfère me munir pour le
froid d'une chaude couverture.
Et pour la chaleur, de crème solaire (j'ai
une peau de blonde).
Je ne compte pas que ce soit une amulette
qui me protège.
Selon les cas, mon porte-bonheur sera mon
vêtement préféré, un bijou, un livre.
Mais au seuil de la fin du monde (nous y
voilà), j'opte plutôt pour le dépouillement
le plus complet possible.
Palaprat le disait déjà début soixante-dix:
pour la fin du monde, pas de vêtements.
Et les photographies? Laisse-les là.
Et la boîte à outils? Laisse-la aussi.
Bon, pour les vêtements tout de même, ce sera
en décembre... alors unissons le pratique et
l'agréable.
Je choisis la chaude et belle couverture,
témoin de tant de gestes d'amour et de doux
sommeils. Elle porte rien que pour moi des
traces secrètes de tendresse.
Un doudou retrouvé, en fait!

1 décembre 2012

Fin d'un monde (Anémone)

Fin d'un monde
Ayant faim de sensations
Nauséeuses et moribondes.
Fin d'un monde
Ayant faim d'abjection
A des fins immondes.
Fin d'un monde
Qui nous trompe
Et tue à chaque seconde.
J'ai faim d'un monde
Qui renaisse de sa mutation.
D'un monde de joie profonde
Où l'amour abonde.
D'un monde de justes intuitions
Généreuses et fécondes.
J'ai faim d'une autre dimension
Qui me corresponde.
Début d'un monde.
24 novembre 2012

Cycle (Anémone)

Arbre j'aime ton audace
Quand tu te dépouilles,
Une à une, de tes feuilles.
Tu as le courage de mourir à toi-même.
De te transformer.
Et les feuilles que tu as nourries
Pendant l'expérience de toute une année,
Te servent de nourriture
Pour renaître.

17 novembre 2012

Vie mode d'emploi (Anémone)

Je cherchais dans la feuille qui allait naître.
Et dans celle qui était tombée.
Dans la forme de l'oiseau.
Dans la couleur du ciel.
Tous me disaient: il n'y a rien à expliquer.
Mais je n'étais pas satisfaite.
Une fenêtre m'emprisonnait.
Je voulais réduire le monde,
Et le monde me réduisait.
Un jour j'abandonnai la quête
D'un mode d'emploi,
D'une vérité.
J'avançai sans attaches et libre,
Sans plus rien vouloir fixer.
Quand je vis soudain sous mes pieds
Le mode d'emploi se dérouler.
En deux seuls mots il s'écrivait:
Lâche prise!
10 novembre 2012

Participation d'Anémone

                                
Si ce thème dé...pendait de moi
                                               
                                                
Un système dé jamais n'abolira le hasard
                                                                         
________          o      o
/       /|                  
           /_______/ |            o                 
|       | |                   
|       | |         o      o  
|       | /                   
|_______|/                    

Suis toujours un peu à côté de mes pompes
                                                    
un peu mallarmée
                                                     
quand il s'agit de bricoler
                                                     
mais je fais
 \          des            /
\       progrès         /
 \_____________________/
                                                


 

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