ma participation fumeuse mais non fumante :-) (Sandrine)
Dimanche matin, dans un demi réveil, je pensais à ma participation aux prochain défis du samedi, je souriais à l’histoire que j’avais inventée, elle me plaisait bien, pas de crayon ni de bloc notes à ma portée, tant pis, car en plein hiver, sortir de la tiède et douce chaleur du lit est bien difficile, c’est même impossible un dimanche sans une bonne envie de pisser.
J’étais donc là, à me complaire dans la paresse avec délectation, confiante : c’est que j’ai une vaste mémoire et elle ne me fait presque jamais défaut, alors je pouvais faire du lard tranquille. Et puis, après tout, même si ma mémoire flanchait*, ce n’était pas bien grave, j’inventerai autre chose. Voilà peu ou proue le point sur le flot de mes pensées dominicales et matinales.
Nous voici jeudi 13H28 (soyons précis) et je n’ai toujours pas remis la main (mon esprit n'est donc pas manchot) sur mon texte. Il faut dire que ma mémoire est un vrai cabinet de curiosités bien mal rangé, une éléphante (même rose) n’y retrouverait pas ses petits alors, comment voulez-vous que j’y retrouve le brouillon d’une histoire ! Je crois juste me souvenir que je sautais à cloche-pied sur les toits. M’enfin une pensée aussi sautillante est bien difficile à suivre et je risque d’être en retard si je lui cours derrière.
Moi qui travaille si facilement de la cafetière d’ordinaire et qui n'ai qu'à regarder les volutes de fumée en sortir par le bec, voilà que je sèche sur une histoire de cheminée ! C’est un comble.
Bah, les cheminées, après un si long hiver, ont bien mérité de se reposer. Au moins, je serai là ce samedi et n’allez pas me dire que vous auriez préféré me voir courir derrière une pensée sautillante. Partir un jeudi pour suivre une idée et revenir ici le samedi, c’est IM-POS-SIBLE ! Avez-vous déjà bien regardé les méandres d’un cerveau ? Mes idées en suivent toutes les circonvolutions, je puis vous l’assurer, c’est pour ça, d’ailleurs, qu’elles sont aussi tordues à l'arrivée.