16 janvier 2016
À MON ENNEMIE INTIME QUI A DISPARU (Alain André)
À lire vos mots, vos phrases, votre verve,
Je me trouvais bien vain de vouloir m’y frotter !
Ma timidité, mon humilité foncières inhibaient mon verbe !
Frappé de mon insignifiance et de mes phrases empotées.
Je donnais libre cours à ma timidité, à ma paresse crasse.
Il est aisé parfois, de se réfugier dans sa timidité,
Se cacher dans un brouillon, en attendant que ça passe ;
Posant en étendard devant Son nez la page inhabitée.
Faut-il décrire cette ennemie intime et incongrue ?
Cette petite peur de ne pas savoir, de ne pas pouvoir ;
Qui nous fait reculer devant l’avenir inconnu,
Cette facile excuse à ne pas vouloir ?
Cette petite peur a disparu, grâce à vos avis avisés que je vous remercie bien humblement de m’avoir adressés.
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