31 janvier 2015
Participation de Nhand
Ô STUPEUR !
Je le croise au détour d'un pont,
Un de ces ponts que, par caprice,
Le destin vous fait emprunter
À l'heure qu'il juge propice.
Son saisissement me répond ;
Sur sa grimace, je peux lire
Qu'un frisson vient de l'affecter,
Qu'il se demande s'il délire...
J'en suis moi-même tout hagard,
À m'en déchirer le regard !
Plus un bruit ne rythme la ville,
Hormis celui des mots manquants ;
Nous ne parlons que le langage
De nos silences éloquents.
J'avais l'espace de mon île,
Ses couleurs, son unicité...
Il n'était qu'à moi, ce visage,
Mais ce n'est plus la vérité.
Non, mon sens de la fantaisie
N'aurait pas conçu ce sosie !
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