Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 050 402
Derniers commentaires
Archives
6 mars 2010

L’HOMME QUI VA, SANS OMBRE (Tiniak)

Il marche pesamment, sans ombre sous le ciel
pour guides son regard, un rêve, une chanson;
nulle trace après lui - l'oubli sur ses talons
absorbe son passage ainsi que l'eau le sel

Sans histoire connue, serait-il une feinte ?
Ni homme ni fantôme, il existe à peu près
moins que le romanesque et plus que le reflet;
d'où vient qu'il puisse alors entonner une plainte ?

C'est qu'il est tout en un, présent, passé, futur;
l'hier est l'aujourd'hui qu'il porte vers demain
et cette mélodie dont vibre son chant plein
s'invente à chaque pas une ample tessiture

L'oubli qui le talonne est le risque encouru
par qui pourrait nourrir quelque espoir de retour
quand le sens de la vie et celui de l'amour
inspirent à l'instant sa quête d'absolu

Le plus petit atome est lourd de ce destin
- tout le poids du vivant en est la charge utile,
la même gravité s'en évade, gracile
au rythme balancé qui anime sa main

Le promeneur, alors, est le dépositaire
au nom de ce qui fut et ce qui se fera
du bagage mouvant que chacun de ses pas
transporte, en célébrant la beauté éphémère

Il avance toujours; un rêve devant lui
l'exonère d'une ombre au profit de son chant,
le regard où le ciel agrège l'océan,
la musique du nombre élevant l'aujourd'hui.

Publicité
Commentaires
R
à lire et relire à nouveau tant l'émotion parle au travers des mots
Répondre
M
Je partage l'avis de Vanina ! Un grand bravo Tiniak !
Répondre
V
Magnifique! Je ne vois rien d'autre à ajouter.<br /> Sourire<br /> Vanina
Répondre
T
Maa.. et si c'était oune hommé qui marché sans ombrelé sous lé ciel, no ?<br /> <br /> ombrelé... ça lé côté osscouro, no ?<br /> <br /> ombrelé partie... pouf! ... c'est clairl, no ?<br /> <br /> ma, ça n'est plou oune hommé commé les autrés, no ?<br /> <br /> ça n'est plou la mêmé histoiré qué lé altrlé, no ?<br /> <br /> histoirlé partie... pouf! ....où est lé tiémpo ?<br /> <br /> Aaah ma, tutto lé tiempo il est dans l'hommé, no ?<br /> <br /> Et ça, c'est lourd à porlter, no ?
Répondre
C
En gros une ombre allège la peine? Hein j'ai pas saisi...<br /> Si tu n'en as pas, c'est lourd...
Répondre
T
je vois que j'avais laissé mon copyright dans mon envoi ; VIREZ-LE !!
Répondre
T
@Joe Krapov : anachorète !<br /> <br /> @Poupoune : Anna De Bonzieu ?<br /> <br /> @pierreline : L'important c'est l'anaBEAUlisant ;)<br /> <br /> @venise : excès d'analgésiques ?<br /> <br /> @Walrus : ...d'où cette série d'anaphores (si, c'est de faute !)<br /> <br /> @Joye : Anapa d'Cabrel dans mon Juke-box, dzolé :/<br /> bon, ben je vais me cultiver la playlist... :)<br /> <br /> @captaine lili : Another Blue Note? Why not...
Répondre
V
c'est de loin le plus beau texte que tu es écrit (à ma connaissance)sa lecture demande lenteur et concentration tant j'y trouve une intensité peu commune
Répondre
J
Si je dis que c'est Peter Schlehmil, on va encore me regarder comme si j'étais un malade ! Apparemment je suis le seul sur cette terre à me souvenir de ce bouquin que je n'ai même pas lu !<br /> http://fr.wikipedia.org/wiki/Peter_Schlemihl<br /> <br /> Alors disons que c'est beau comme "Nowhere man" et n'en parlons plus !
Répondre
P
Ah ben le com de Wlrus me rassure, si cest beau comme de la physique théorique, pas étonnant qu'il y ait de trucs qui m'échappent, alors. J'ai bien aimé le r^ve qui l'éxonère d'une ombre au profit de son chant. Pas tout compris mais mélodieux
Répondre
W
C'est beau comme de la physique théorique !
Répondre
C
J'ai lu un blues... c'est très très beau.
Répondre
J
Dis, c'est une chanson ?<br /> <br /> Depuis la première ligne, tchoum ! s'allume la musique...L'Homme qui marche par Francis Cabrel.<br /> <br /> C'est un compliment !
Répondre
P
... z'êtes + de deux, là, hm ?
Répondre
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité