Défi #267
Et le SPORT ?
Qu'en dites-vous ???
Adeptes ou pas, adoptez une attitude sportive en nous répondant à
Merci de votre participation !
A tout bientôt !
Et le SPORT ?
Qu'en dites-vous ???
Adeptes ou pas, adoptez une attitude sportive en nous répondant à
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A tout bientôt !
Elle en a eu, tant et tant, des passe-temps, des amusements, des distractions, des divertissements, des égaiements, des loisirs, des violons d’Ingres, des dadas, des tocades, des tics, des tocs, des lubies, des manies …
Elle a bien souvent égaré la règle du jeu.
Elle en a fait, tant et tant, des albums, des collections, des compilations, des amas, des amoncellements, des empilements, des assortiments, des panoplies…
Elle a bien souvent cherché la pièce manquante.
Elle en a eu, tant et tant, des hobbies, des coups de cœur, des penchants, des fantaisies, des coups de folie passagers, des engouements furtifs, des déraisons fugaces, de douces habitudes, de folles turpitudes, des frasques et des écarts, des fredaines, des incartades …
Elle est bien souvent tombée dans le puits, ou retournée à la case départ sans toucher vingt mille francs.
Elle a éprouvé, tant et tant, des emballements, des enthousiasmes, des entichements, des caprices, des extravagances, des frénésies, des fureurs, des passions, des hantises, des obsessions…
Et puis, un jour, elle est devenue monomane.
Elle sait à présent que sa seule marotte, la seule qui vaille que la vie soit vécue, la seule qui allume des étincelles dans ses yeux d’opale…
C’est l’Amour.
Me suis découvert ces dernières années,
Une drôle de marotte que j’ai peine à avouer
Je m’accroche à la vie comme bernique au rocher
Et suis toujours là malgré des aléas bien corsés.
Mais si je peux me permettre, mon ange protecteur,
Tu pourrais prendre un long repos réparateur
Demander par la même occasion à ton Saint Patron
De me lâcher la grappe, au moins pour quelques saisons.
Oui, j’aimerais même s’il est difficile d’écrire
Défier quelques samedis surtout juste pour rire.
Alors, si tu voulais et sans faire ma chochotte ,
Mettre au vestiaire tes plumes, merveilleuse égide
Et faire un peu plus la java, te taper des délires,
Je m’empresserais avec plaisir de changer de marotte !
Marotte tu me hantes, j’en divague à foison
Et je suis asservie par cette déraison
Tu me lies, tu me plies au gré de mes collections.
Manie tu sais pourrir mon être, gâter mes relations.
Engouement aliénant, poison tu me poursuis
Me précède, m’envahit tout au long de ma vie.
Je n’ai d’yeux que pour toi. Ces ubiquistes pensées
Minent, et mes journées et mes nuits agitées
Mais quoi me direz, rien que pour des Stylos
Cette entière folie, inquiétante parano.
Ma foi oui, les plumes gouvernent ainsi mon existence
Qu’elles soient d’oie ou en d’or avec ou sans pots d’encre
Tour à tour avec cartouches ou calames en roseau
Watterman, Mont-blanc ,Dupont, simplement Stabilo
Pour écriture anglaise, cursive,ronde ou bâtarde
Oh qu’à la fois je vous aime et vous haïs. Foucade
Qui perdure toujours, et s’ aligne sagement
Sur de beaux présentoirs oh combien encombrants
Je suis stylographile, C’est bien là ma manie
Je le confesse à vous, amis de sam’défi.
Bien sûr que j'en ai une !
La marotte n'est-elle pas le sceptre du fou ?
Animaux, paysages, sculptures, fleurs, portes, tableaux, coquillages,curiosités ...
fruits, dessins, monuments, reflets, chats, compositions ...
pancartes, paysages, horloges,chevaux, tags, moutons ...
lampadaires, murs, écorces, étangs, saisons ....
neige et glace,rivières,compositions, affiches, vitrines ....
roses, poissons, fontaines, coussins, nature, céramiques ....................
Bon, au cas où vous ne l'auriez pas compris
ma marotte, c'est la photographie ....
Comment ça vous le saviez
Je ne m'en serais jamais doutée !!!
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Il peut y avoir parfois quelques difficultés !!!
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La première fois que je l’entendis, je sus que je ne pourrais pas lui résister. Au fond, le voir m’importait peu et son contact ne m’attirait pas davantage. En revanche, le velours de sa voix grave, aux tonalités chaudes, pouvait m’emporter très loin. Comme si j’avais été droguée ou privée de mon libre arbitre, je subissais malgré moi son bon vouloir, j’étais sous influence. Robert... Quoiqu’il me demande, je le faisais. J’avais une confiance aveugle dans son jugement au point de m’effacer derrière la moindre de ses décisions. Convaincue qu’il ne se trompait jamais, je le suivais les yeux fermés. Pourtant, si j’avais su...
C’était au mois d’avril. L’hiver s’éternisait. Malgré un soleil resplendissant l’air vif piquait mes joues rosies par le froid. La maigre végétation était recouverte d’un manteau neigeux qui donnait un air de désolation à ce paysage aux teintes blafardes. Je sortis mon téléphone portable du fond de mon sac et composai un numéro, tout en piétinant sur place pour tenter de me réchauffer. Pas de tonalité. Rien. J’étais bel et bien perdue. Il était pourtant si sûr de lui. Ce raccourci, connu de lui seul, me ferait éviter les traditionnels bouchons des vacances de Pâques. C’est ce qu’il avait prétendu, sans la moindre hésitation. Balivernes ! La confiance aveugle que je lui avais témoigné jusque là commençait à sérieusement s’effriter. Je n’étais pas folle, il était clair que je n’étais pas dans la bonne direction. Je remontai dans la voiture en claquant la porte avec une rage contenue, mis le moteur en marche et fis demi-tour pour refaire le chemin inverse. Il me fallait retourner sur mes pas jusqu’au prochain village. Une vingtaine de kilomètres plus loin, un hameau apparut et je pus enfin demander ma route.
— Vous continuez et juste avant le pont vous prenez la petite route à droite. A cinq cent mètres, vous suivez la route de gauche. Ensuite, votre GPS vous guidera jusqu’à la nationale.
La dernière phrase finit par m'exaspérer pour de bon.
— Parlons-en du GPS ! me fis-je.
Et dire que je lui faisais confiance. Pour la première fois, il m’avait trahie. Ne parvenant pas à se repérer, il n’émettait plus le moindre son. Sur l’écran, là où aurait dû s’afficher le trajet, un message était apparu, toujours le même, inlassablement : « Veuillez effectuer la mise à jour ». C’en était trop. Je l’éteignis et le débranchai, bien décidée à ne plus faire appel à ses services. Le soir même, à peine arrivée chez moi, je procédai à la mise à jour et modifiai son paramétrage. Robert avait vécu. Je jetai mon dévolu sur une voix féminine.
— Bienvenue Charlotte !