Tout à l'heure... (Walrus)
un mec m'interpelle :
Yoh, gars !
Un brin cavalier pensai-je.
Mais bon, je venais déposer Louise au manège...
Cognac XO ? Ah non ! (Walrus)
J'admets qu'elle était facile mais j'ai pas pu m'en empêcher, sans doute un effet secondaire du whisky de la semaine dernière, ça me prend la tête ces sujets à la noix de Pécan...
En plus, je suis contrarié, j'avais échafaudé un truc à propos d'un peintre de chez nous (Jan Verdoodt) dont j'avais vu sur un blog qui lui était dédié un tableau représentant une femme se dégageant d'un tronc avec encore de-ci de-là des résidus d'écorce sur sa peau.
Mais le blog a disparu ! Même le web m'en veut.
J'ai bien trouvé ceci :
Mais ce n'est pas très convaincant comme image de la déesse s'extrayant du bloc de bois comme le Baron de Münchhausen de la boue en tirant sur ses bottes.
Comment ?
Athéna n'avait pas de bottes ?
Vous me portez le coup de Jarnac, là !
Et vous avez dégusté ? (Walrus)
En vadrouille sur le WEB (Walrus)
Tandis que je me torture le cerveau pour en faire jaillir une idée (t'en foutrai des vadrouilles, moi !) un souvenir remonte à la surface...
Très jeune, j'ai assisté à la représentation d'une opérette au théâtre des Variétés de Charleroi, je jurerais que le titre en était "Le Baron vadrouille". Je ne me souviens que d'une seule scène : un individu grassouillet, un pied sur la table d'un banquet fume un cigare... piqué sur une fourchette ! C'est tout.
En pareil cas, ma réaction est immédiate : je me jette sur mon moteur de recherche favori et je plonge dans les mystérieuses profondeurs du réseau (mais non, pas le dark net !).
Ma première trouvaille me laisse perplexe :
Johann Strauss jr ! Très peu convaincu, je crains qu'il s'agisse d'une traduction ultra libre de son "Baron Tzigane" ("Der Zigeuner Baron", pour les germanophiles) et je continue mes recherches...
Un collectionneur propose à la vente un programme du théâtre de Huy en 1942 :
Et là, le compositeur est différent : Walter Kollo et la date colle mieux avec l'époque de mes souvenirs.
Nouvelles données, nouveau plongeon en apnée dans les profondeurs du web. Et là, plus de détails, comme les divers titres français de l'œuvre et le titre allemand "Der Juxbaron" (que je traduirais plutôt par "Le Baron pour rire":
Bon, avec ça, on peut attaquer Youtube.
Première surprise, une sorte de medley fondé sur les airs de l'opérette et joué sur un orgue mécanique dans un patelin bien de chez nous, je dirais même à deux pas de chez moi :
La suite est typiquement allemande avec des titres sympathiques :
"Pourquoi as-tu donc ces jambes ?"
"Les petites filles doivent aller dormir"
Bien sûr, cela n'éveille chez moi aucun souvenir supplémentaire à celui du cigare, mais je suis bien content d'avoir trouvé.
Oui, je sais : je suis vite content ! (Mais n'est-ce pas le secret du bonheur ?)
P.S.
J'ai même retrouvé un article de la presse de guerre annonçant une représentation de cette pièce au théâtre de Charleroi pendant l'occupation allemande ! Mais c'était en 1917. Caramba, encore raté !
Ils sont fous, ces Brusseleirs (Walrus)
Septembre 2005.
Dans ma bonne ville, le dimanche sans voiture (maudit soit-il) vient se loger au cœur des journées du patrimoine.
Comme à l'époque nous pouvions encore marcher jusqu'à la station de métro, mon épouse décide d'aller "voir ça".
Les dimanches avec voitures, la ville est plutôt calme : pas d'embarras de circulation, les navetteurs restent chez eux, on est entre Bruxellois et touristes. Si les organisateurs de ce genre de manifestation idiote voulaient qu'on s'aperçoive de la différence, ils n'auraient qu'à nous pondre un mardi sans voiture, là, ça en vaudrait la peine.
Bref, nous voilà en ville.
C'est l'horreur !
Je vous le garantis sur facture : vous risquez moins votre peau dans une ville remplie de voitures (quasiment à l'arrêt because les embouteillages qui font la réputation de notre charmante cité) qu'au milieu du même patelin envahi de centaures vélocipédistes (maudits soient-ils eux aussi).
Pour contenir leur flot, les flics sont obligés, lorsque les feux de circulation passent au rouge, de tendre un de ces grands treillis de chantier en plastique vermillon en travers de la route.
Pour échapper à cette corrida, nous avons dû nous réfugier dans le Palais de Justice (vous savez bien, celui qui a transformé "Architekt" en insulte locale) dont les marches monumentales rebutent même les pires vététistes.
Ensuite, en rasant les façades, nous avons rejoint le parc qui sépare le palais royal de la chambre des représentants, le temps que mon épouse prenne cette photo au calme aussi trompeur qu'apparent avant de nous précipiter dans la première bouche de métro venue (il n'y avait heureusement qu'un trottoir à traverser).
Depuis, chaque dimanche sans voiture, nous nous levons tôt, quittons ce patelin de fous et allons voir Kläre, la patronne du "Zur Alte Mühle" à Wiesenbach. C'est moins dangereux sur l'autoroute saturée que sur les trottoirs de Bruxelles.
Erratum (Walrus)
Une faute de frappe s'est malheureusement produite lors de la fabrication des décalcomanies. Veuillez lire :
Pour être heureux
Marrez-vous
Voilà ! (Walrus)
Stop ! (Walrus)
Pas la peine de vous précipiter dans l'Aunis
Je lui ai fait peur, l'oiseau s'est envolé !
Pour paraphraser Emma (Walrus)
Forrest Jump (Walrus)
Comment ?
Une erreur dans le titre ?
Oui, j'ai toujours eu des problèmes avec
Les Djay et les Djii !
Conversation (Walrus)
Cela va de soi (Walrus)
Avec le ragtime,
il faut y aller piano !
(sinon on tombe vite dans l'arnaque)