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Le défi du samedi
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19 décembre 2009

Journal (Val)

Jeudi 8 février

J’ai encore attendu tout l’après-midi pour rien, hier. Je n’ai pas vu Pimprenelle. Je suis dégoûté. La semaine va être longue… Si seulement j’habitais pas loin, je viendrais le week-end, mais là, c’est mort ! J’ai même pas envie de rentrer chez mes vieux demain soir. Si j’pouvais me faire coller samedi, je resterais à l’internat ce week-end. Je crois bien que le dimanche aprem on a une perm.

Vendredi 9 février

Pff, j’suis chez moi, comme un con. Il est con, ce pion. Y’a pas eu moyen… C’est pas faute d’avoir essayé, pourtant. C’est long, jusqu’à mercredi, bordel ! J’en peux plus, moi…

Dimanche 11 février

Bon, demain matin, déjà, retour au lycée, je me rapproche de là-bas c’est toujours ça! Faudra attendre mercredi, mais bon déjà je serai pas loin, c’est déjà mieux que d’être là, dans ma chambre, chez mes parents comme un pauvre crétin.

Lundi 12 février

Je crois bien que je vais redoubler. M’en fous. Y’a plus important dans la vie que le lycée. Comme Pimprenelle, par exemple… Comme je sais pas son nom je l’appelle Pimprenelle.
Allez, courage, mon gars ! Mercredi, c’est dans pas longtemps, t’as fait le plus long !

Mardi 13 février

Cette nuit, j’ai rêvé d’elle. C’était trop bien. J’étais tout près d’elle, et elle était toute nue comme quand je l’ai vue à sa fenêtre. Je lui croquais les seins et ça faisait ressortir ses tétons, comme deux petites amandes. Et elle, elle gémissait un peu. Et elle gloussait. J’avais envie de la manger. Dommage, ce con de surveillant m’a réveillé, c’était l’heure d’aller en cours. J’en ai ma claque, de ce bahut !

Mercredi 14 février

C’est la Saint Valentin et je suis comme un galérien. J’ai attendu tout l’aprèm pour rien. J’ai les boules ! Je l’ai pas vue !

Vendredi 16 février

Tous mes potes me disent de lâcher l’affaire avec cette fille que je connais même pas. J’y arrive pas. Depuis que je l’ai vue ma vie a changé.
Ce jour là, je fumais ma clope peinard, sur un banc au square (on se fait chier, le mercredi aprèm), et je l’ai vue à sa fenêtre. Elle était toute nue. Trop bonne…
J’en dors plus, j’fous plus rien en cours depuis que je l’ai vue. Faut que je la revoies ! Toutes les nuits je rêve que je suis sur le même banc, que je la vois nue, qu’elle me voit, qu’elle me fait signe de monter chez elle,  qu'elle attend que ça, cette cochonne. Moi, dans mon rêve,  j’hésite pas, je fonce, je monte les marches de son immeuble quatre à quatre et une fois arrivé dans sa chambre je la plaque contre le rebord de sa fenêtre et je lui crie des saloperies. Et la suite c’est schichimitorgasmique. Et dans mon rêve, elle aime ça et elle en redemande ! C'est trop bon!
Faut que je la revoies, purée ! Vivement mercredi, bon sang…c’est long !!!

Lundi 19 février


Si mercredi arrive pas plus vite que ça, j'pete un câble!

Message personnel : Pardon! Mouarf!

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Commentaires
T
Ben, viens ;-))<br /> Y'a du boulot pour tout le monde !!!<br /> Bisous et joyeux Noël
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Z
(ai lu plusieurs fois ce texte et j'avais oublié de comm) j'ai aimé cette attente épicée et l'aspect journal intime de "djeun's", ces fantasmes d'adolescent en pleine montée d'hormones !
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V
Oh, Vegas, je n'en sais rien. Je ne suis pas un garçon, je n'ai jamais fréquenté les dortoir des garçons. <br /> J'ai été interne deux ans, au lycée. Mais chez les filles... c'est ... différent!!! :D <br /> Toujours est-il que votre commentaire est amusant.<br /> <br /> Joye, oui je sais. J'ai voulu éviter la "tempête".<br /> L'érotisme, parfois, je trouve cela très plaisant. Mais aussi, mes copines me montrent les sous-vêtements qu'elles achètent -au moins dans le catalogue- et réciproquement.
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J
Merci beaucoup, Val. Pour tout, il y a un lieu et une heure. Pour moi, l'érotisme est comme un sous-vêtement : je n'ai envie ni de mettre celui d'une autre ni de lui prêter le mien. Et je sais très bien que je fais l'exception ! ;-)
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V
Se tripoter dans l'attente, c'est un coup à se retrouver au piquet, non?
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V
Poupoune j'aime observer et écouter les gens. tous les gens. <br /> <br /> Joye, j'ai coupé des passages exprès pour toi. Tu vois, je me censure pour ta pudeur. <br /> <br /> Joe, vous voyez le mal partout!!!<br /> <br /> Tilu, ben oui ça travaille, les hormones!!! héhé! On a tous connu ça.<br /> <br /> Oui, Tilleul, à mon avis c'est pas gagné. Mais, après tout, les fantasme, ça ne se vit qu'en rêve, il parait que la réalité est souvent décevante, en matière de fantasmes... <br /> <br /> Papistache, c'est une citation très romantique, mais j'ai du mal à croire que vraiment, il n'y songeait pas ne serait-ce qu'un tout petit peu...<br /> Vous aimez les citations, n'est-ce pas? <br /> <br /> schichimitorgasmique je trouvais ça marrant.<br /> <br /> MAP, faut bien s'occuper, le mercredi... <br /> <br /> Teb, j'aimerais moi aussi les entendre, ces conversations. T'en a, de la chance. ça me plairait, c'est sûr!<br /> <br /> Walrus, ce que j'aime avec toi, c'est que tu me fais toujours sourire. Je me doute, que tu regrettes... Mas rien n'est perdu, qui sait. T'as des voisines? <br /> <br /> Moon, un peu, c'est vrai...
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M
On en reprend de l'acné rien qu'à lire ce texte !!
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W
O tempora, o mores !<br /> C'est pas de mon temps qu'on aurait vu des demoiselles nues aux fenêtres, ni le mercredi ni aucun autre jour.<br /> Et tu peux pas savoir comme je le regrette, Val.
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T
;-)<br /> Hé, ça ressemble aux petites conversations entre amis, sous la tente, le soir ...<br /> Je le trouve attendrissant, ce texte...<br /> L'amour, l'envie, l'envie, l'amour ;-))
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M
Oh, purée, les programmes du mercredi sont drôlement chargés ! Serait-ce de la nue-propriété ?
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V
J'adore "c’est schichimitorgasmique" !
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P
Oh ! J'oubliais : Bravo pour schichimitorgasmique !
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P
Son arrière-arrière-grand-père écrivait en 1888 :<br /> « Oh ! le soir, quand je suis couché, [...] que tout est noir dans la chambre et que je suis seul dans mon grand lit, je me figure presser sur moi la jeune fille de mes rêves, étroitement, amoureusement... Et, sans mauvaises pensées... Ah ! je ne vois que son visage, ses cheveux, son cou. Le reste n'existe que vaguement, je n'y songe pas, je ne veux pas y songer. Et nous sommes étendus l'un près de l'autre, et nous nous parlons ; je fais moi-même, bien entendu, les demandes et les réponses, je joue à l'amour, comme les enfants jouent à la marchande...»<br /> <br /> Pierre Louÿs<br /> <br /> Mouarf !
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T
:-) J'ai bien ri! Le pauvre, il risque d'attendre encore longtemps!<br /> Ce qui est bien avec toi, c'est que tu es capable d'écrire dans tous les styles! Bravo!
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T
Wouaow, quand ça travaille, les hormones , c'est pas pour rire!... :-D
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J
Pimprenelle... Pimprenelle... C'est le journal intime du petit Nicolas ? Celui qui a pété un câble ? Eh bien voilà, tout s'explique ! Suffisait de demander à la séquestrationneuse de père Noël !
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J
Pauvre narrateur et son "pain" d'épice...et Pimprenelle, sans doute aucun, la première spice girl ! Il y a même du piquant, mais j'avoue que cela m'a embêtée de lire les fantasmes d'un ado boutonneux. C'était sans doute un vendredi, ce 13...<br /> <br /> ;-)
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P
Val, serais-tu finalement un jeune lycéen, que ce journal soit si criant de réalité ???<br /> j'ai bien ri ;o)
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