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Le défi du samedi
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7 novembre 2009

Secret flirté (Captaine Lili)

Une porte ouvrait le mur.

Une vieille porte en bois tissé d’herbes folles.

Il suffisait de pousser.

Derrière, il vit un pommier.

Et puis un châtaigner.

Son pied buta contre un coffret.

Pour le déclaveter, il dut froisser une bolée de feuilles d’automne.

Trois papiers à déplier…

Cœur au hasard

Un voyageur,

Fêlure dans le mur

C’est ta chance, ta force, ta dissonance

C’est ta chance, ta source, ta dissidence

C’est ta chance, ton appétit, ton essence

Et tout un peu tremble

Et le reste s’éteint

Juste dans nos ventres

Un nœud, une faim

Froissement de vent…

Un marron tomba.

Il leva la tête.

Une jeune femme balançait ses jambes et sa jupe entre les branches.

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Commentaires
C
Laura, merci.
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L
Le titre est déjà tout un programme
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C
Joye, tu as compris quelque chose que je n'avais pas pensé écrire mais ta version "existe" - à ma grande surprise - dans ce texte (la dernière phrase peut vraiment être tragique).<br /> Merci de l'avoir lu ainsi, tu as donné une double vie à mes mots ! :-)
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J
Je pense que j'ai tout mal compris. Je pensais à la fille dans "Il suffit de passer le pont" (il suffisait, son pied qui buta, les jupons) et à la fin, j'étais sûre que, sa réputation ruinée, elle s'est pendue dans l'arbre.<br /> <br /> Oh well...<br /> <br /> J'ai aimé la version que j'ai comprise ! ;-)
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C
Phil : moi non plus je n'avais pas pensé - ni écrit ! - une fin "à la Poupoune"... :-))) C'est en relisant que je me suis dit que ma phrase pouvait avoir plusieurs sens... <br /> Merci d'aimer bien ce texte !<br /> <br /> MAP : ouf ! Je n'ai rien contre l'écriture de Poupoune mais je crois qu'elle lui va mieux qu'à moi :-) Ceci dit... tu vois une balançoire... que je n'avais pas mise : pour moi elle est assise sur une branche et balance ses jambes... Comme quoi cette phrase est pleine de surprises, j'aime bien ! :-)
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M
Tout comme Phil !!! J'ai bien vu la balançoire !
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P
Ah, je n'avais pas pensé à une fin "à la Poupoune". Je dois être un optimiste. EN tous cas j'aime beaucoup ce texte.
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C
Valérie : le voyage fut court alors... Puis-je dire que "chez vous" me semble doux ?<br /> Poupoune : j'espère que la déception de ne pas y être n'a pas été trop grande :-))<br /> Walrus : ne vous inquiétez pas pour les jeux de caractère, je m'en doutais et cela n'a pas tant d'importance. Je ne connaissais pas "La demoiselle sur la balançoire"...<br /> Papistache : je crois que oui...<br /> Teb : une parmi d'autres ?<br /> Tiniak : quel beau compliment !<br /> Zigmund : comme un oiseau discret, bien sûr.<br /> Map : j'en suis ravie.<br /> Joye: la petite de Brassens ?<br /> Ton commentaire me fait remarquer que ma dernière phrase pourrait se lire tragiquement "à la Poupoune"... Merci pour tes mots toujours élogieux.<br /> Borsolina : ça aussi c'est un joli compliment "les mots qui deviennent tout de suite des images" !<br /> Joe Krapov : les mots sont venus sur le fil de l'urgence et du désir d'écrire...<br /> Vegas sur sarthe : je n'ai pas pensé à Cabrel mais c'est tout à fait vrai !!!<br /> J'ai choisi Goldman (deux extraits de chanson pour ceux qui ne sauraient pas) mais Francis devait être dans un coin de ma tête...
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V
ça pourrait être la chanson de Cabrel, mais il manque l'échelle... Très court et si prenant !!
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J
Cet instantané est d'une beauté à coupé le souffle. Il eût été dommage de ne pas participer.
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B
Super joli texte où les mots deviennent tout de suite des images. Bravo!
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J
Ouuuuuuuuuh, frissons pour la fin. Et triste sort pour la petite de Brassens. Ouille ! Frissons.<br /> <br /> C'est superbe, captaine, bravo !!!
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M
Comme on a envie de rester dans cette atmosphère de rêve ! "Froisser une bolée de feuilles d’automne" pour ouvrir la porte !!! J'aime, j'aime !!!
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Z
on peut s'inviter dans ce rêve?
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T
denses
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T
La porte du rêve .....
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P
Vous aimez jouer avec les sens, Captaine Lili.
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W
Votre texte me fait penser à la chanson "Une demoiselle sur une balançoire". C'est tendre et évocateur.<br /> Je suis désolé de n'avoir pu conserver les jeux de caractères de votre texte original, les possibilités de l'éditeur de Canalblog sont extrêmement limitées en ce domaine.
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P
je suis déjà au lit, là ? en plein rêve ?<br /> ah non... ;o)
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V
Oh, je me crois chez moi, tiens. Bizarre...
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