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Le défi du samedi
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1 septembre 2012

Défi #210

Nous voici aux portes de la troisième saison ...

nous aimerions vous entendre nous conter un épisode particulier

 qui aura marqué votre été qu'il soit insolite, amusant, bizarre,

étonnant, surprenant ... ou bien tout simple mais marquant !

A vos plumes chers amis défiants !

Nous aurons grand plaisir à vous

 

alphabet-gif-012ire !

Toujours la même adresse : samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt !

 

 

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1 septembre 2012

Se sont enflammés pour le sujet

1 septembre 2012

Le brouillon du Bûcheron (Joye)

Bûcheron / Écrivain

Abattre un arbre / Écrire un roman

Direction de chute / Commencer par la fin

Pan oblique / Exposition

Coupe de la sole / Conflit

Charnière, ou zone de rupture / Crise

Coupe d’abattage oblique / Résolution

Pile de bois / Dénouement

Et puis

Entre-

Temps

Tchoc

Tchoc

Tchoc

Tchoc

Tchoc

1 septembre 2012

Bois ami (Anémone)

  

            Bois, bois, bois, ami,
            Bois autant que tu peux la terre et le ciel.
            Abreuve ton feuillage de ta sève de miel.
            Libère tes racines, prends ton envol.
            Pars conquérir confiant ta couronne.
           
            Crois, crois, crois, ami
            En la consécration de ton être.
            Que tu sois chêne, noisetier ou hêtre,
            Simple arbrisseau, immense tronc,
            Lève hardiment tes frondaisons.
           
            Vois, vois, vois, ami,
            S'éployer tes ramures, tes branches,
            Toi en qui toute vie s'étanche.
            Tu es unique et tu ignores
            Que tu portes en toi de l'or.

            Toi, toi, toi, ami,
            Ton essence transmute ton sol.
            Sais-tu combien tu me consoles?
            Ma force renaît de ta force
            Quand ma peau vibre à ton écorce.
1 septembre 2012

Anastazia (Vegas sur sarthe)



Depuis le temps qu'oncle Hubert nous menaçait de nous montrer de quel bois il se chauffait, cette fois on était bel et bien au pied du mur! Un mur de bois haut d'au moins deux mètres et qu'il était question de charrier jusqu'à la grange quand il l'aurait débité et refendu.
L'oncle avait sorti non sans peine la vieille scie circulaire qui dormait sous les toiles d'araignée, tout fier d'exhiber ses muscles et de fanfaronner devant sa polonaise.
J'ai promis de raconter comment il l'avait dénichée - sa polonaise, pas la scie circulaire - et je le fais ici avant qu'on me le reproche... si, si, je sens bien que vous me l'auriez reproché.
   
En tant que voyageur de commerce 1ère catégorie spécialisé dans la vente d'alcools et spiritueux, l'oncle Hubert sillonnait depuis vingt ans nos belles régions de France pour y exercer ses talents - à divers degrés comme il se plaisait à dire - lorsqu'un jour il monta à Paris pour affaire.
Le futur client tenait le 'Polak assoiffé' rue Oberkampf dans le onzième, une sorte de bar-guinguette dont l'arrière salle accueillait des groupes folkloriques d'Europe Centrale.
La studieuse dégustation de vodka touchait à sa fin lorsqu'un petit groupe monta sur scène et dès la première mazurka, l'oncle reçut en plein coeur une de ces flèches qui vous clouent sur place, vous mettent le palpitant en capilotade et la glotte aux abonnés absents!   
Anastazia avait cette opulence des femmes slaves qui savent profiter des bonnes choses, le mollet humide et l'oeil galbé à moins que ce ne soit le contraire tant le récit de l'oncle fut brouillon.
Elle avait aussi un fort accent qui disparaissait parait-il après quelques rasades d'eau de vie, ce qui fait qu'en une soirée chacun apprit tout de l'autre et même plus.
Elle portait avec grâce le costume traditionnel - bustier, jupe et tablier fleuri - et aussi un nom en ski. L'oncle crut comprendre que les noms polonais finissent souvent en ski à cause d'un rigoureux climat hivernal...
J'ai connu plus tard un Leonski qu'on appelait Leon même en hiver.
Ainsi donc celle qui s'appelait Paul en ski - comme le réalisateur - allait devenir très vite Madame Chabrolle! Marrant, non?
Pour étaler sa science - ce que faisait l'oncle en très fines couches - n'avait-il pas le jour du mariage fait allusion à cette Marie Sklodowska qui était finalement devenue Marie Curie! Alors pourquoi pas Anastazia Chabrolle? 
Après quelques canons il aimait aussi à dire que si Chopin avait composé des polonaises, un amateur de chopine pouvait bien en épouser une. 
Toujours est-il qu'elle débarqua dans la famille sans que personne y trouve à redire.
Entre nous, on l'appela aussitôt la polo-niaise à cause de tee shirts trop petits pour elle mais surtout pour cet air gnangnan qu'elle affichait en permanence.
Elle avait dû dans sa jeunesse trop abuser du bortsch, nom imprononçable et soupe aux chous traditionnelle qu'on imaginait poussée de force dans le biberon des bébés.
Pour l'heur elle témoignait son admiration et son amour à celui qui s'échinait sur la scie circulaire, par des 'Kocham cie'  tonitruants. 
Ah oui, au fait! Nous en étions au tas de bois.
Finalement ils l'ont charrié sans moi; j'étais bien assez fatigué d'avoir charrié Anastazia. 

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1 septembre 2012

Extrait d’un journal (Lilou)

 

Le bois, le feu

 

J’avais six ans quand la cabane à outils en bois de grand-père fut entièrement détruite par un incendie.

Je me souviens des grandes flammes qui léchaient les montants en bois en dégageant une odeur chaude que je trouvais délicieuse. Cela me montait dans les narines, les arômes de châtaigne, pommier ou tilleul se mêlaient à la fumée âcre.

Depuis ce jour, je me suis mis à contempler tous les feux. Chaque jour, le père allumait la cheminée ou le vieux poêle ; je restais des heures à regarder la danse des petites langues jaunes qui s’allongeaient gourmandes et voraces. Au fur à mesure qu’elles grandissaient, elles devenaient orangé puis rouge sang, elles et se tortillaient, laissant échapper une fumée noire ou blanche. Le bois crépitait, craquait, chantait et cette odeur chaude parfumée venait emplir mes narines. Je me mis à collectionner, en cachette, les briquets que je chapardais dès que j’en avais la possibilité ainsi que les boites d’allumettes.

Suivant des cours de piano, je découvris un jour la partition de la « Danse du feu » de Manuel de Falla. Je voulais apprendre jouer ce morceau de musique mais trop difficile pour mon niveau de débutant. Je vidais mes poches, ma tirelire et gardais la monnaie du pain et j’ai couru tous les disquaires pour acheter toutes les versions qui puissent exister de Samson François à Arthur Rubinstein en passant par Alexis Weissenberg. J’écoutais cette musique en boucle et peu à peu, j’ai réussi à comparer les interprètes ; à les reconnaître ; leur phrasé, leur doigté, l’attaque des touches. J’appris par cœur toutes les versions. Ivre de musique, je me promenais ensuite sur les chemins dans ma campagne natale. Je fredonnais ou je chantais à tue tête des mots que j’associais à cet air. Et quand dans ma tête, elle n’avait plus de résonance, je rassemblais des brindilles, un peu de bois mort et je faisais flamber. Dès que les flammes grandissaient, rougissaient, je m’éloignais en courant me réfugier dans ma chambre et je m’endormais avec le sentiment d’un devoir accompli.

Un matin pourtant j’entendis mes parents raconter qu’un pyromane avait mis le feu à une grange dans laquelle une famille s’était réfugiée. Une petite fille avait été intoxiquée par la fumée et la mère était légèrement brûlée. Les autres membres étaient sains et saufs mais sans logis.

L’horreur me frappa, je connaissais Alice. Dans mon cerveau, de grandes flammes éclatèrent. L’incendie fut terrible ravageur. Mes larmes ne purent éteindre le feu qui me dévorait. Je ne mangeais plus, je ne dormais plus, et la musique dans ma tête s’arrêta. Furieusement, j’ai jeté mes disques, ma platine et je suis parti à la gendarmerie. La justice se mit en route…Les soins, l’hôpital, l’internement…

Il parait que je suis malade. Aujourd’hui, je ne supporte plus la chaleur.

1 septembre 2012

Un échec de Rouletabille (Joe Krapov)

 

DDS 209 110820_A_021

 

Il avait tant de charme, alors, le presbytère !
Et le jardin resplendissait d’un tel éclat !
La violette embaumait avec le seringat,
La dame en noir laissait un parfum délétère

 

 

 

DDS 209 verrou

 

 

 Et dans la chambre jaune au mobilier austère
On fermait le verrou pour de trouble ébats :
Certaines joues souvent s’embrasaient d’incarnat,
Certaines éruptions rougissaient le cratère

 

 

 

 

DDS 209 Rouletabille

De ce chaudron torride où nous tournions en rond
Tandis que s’agitait ce reporter fécond
Désireux de venir à bout de tout mystère.

 

 

Jamais il ne trouva la clé de cette énigme
Car je l’avais cachée derrière ces trois stères :
« Tout se barre en sucette » était mon paradigme !

 

 

 

DDS 209 stère réduit (MAP) DDS 209 stère réduit (MAP) DDS 209 stère réduit (MAP)

  

P.S. Dans certaines régions de France, trois stères de bois correspondent à une « sucette » et quatre stères à une « pile ».

         Vous serez gentil(le)s de me retirer les miennes en sortant !

1 septembre 2012

Canicule (Ristretto)


" La sieste au soleil,
sous les bambous frissonnant,

Envie de bois dur. "

1 septembre 2012

C'est un brin... (Walrus)

 

... au stère, non ?

 

1 septembre 2012

Qui est-ce ? (MAP)

 

 

-Peux-tu me rappeler le nom

de ce gars qui rentre le bois

en dansant ?

-Mais oui,

.....................

c'est Fred à'Stère !!!

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1 septembre 2012

Participation de Sebarjo

 

 

Dans le tas de bûches

Bien empilées pour l'hiver

Deux trous de verdure

1 septembre 2012

Le Bûcheron (Djoe l'Indien)




Il s'en allait au bois la hache sur l'épaule
La scie et le merlin en prise à pleine main
Et le teint buriné comme du parchemin
Armé pour découper plus gros que simple gaule

Long était le chemin mais en partant à l'aube
Se trouva à pied d'oeuvre encore bien assez tôt
Pour tailler le jambon d'un grand coup de couteau
Tout près du vieux moulin et de sa roue à aubes

Alors il commença dans la forêt profonde
A faire résonner le fer contre le bois
Et il cognait vaillant au moins de tout son poids
A croire qu'il voulait que sa cognée en fonde

Le rythme régulier emplissait la montagne
Et il semblait parfois que plus un autre son
Ne venait ébranler cette étrange chanson
Si ce n'est un écho comme unique compagne,

Lorsqu'un long craquement mit fin à la bataille.
Après une courte pause au branchage il s'en prit
Qui devait disparaître avant que de la nuit
Il ne soit prisonnier. Voici la scie qui taille

Mettant le tronc à nu de sa gaie ritournelle
S'échauffant sous l'action qu'on aurait pu penser
Qu'elle allait en rougir tant l'homme était pressé,
Sous l'oeil attentionné d'une pie sentinelle.

Enfin il put rentrer, laissant l'amas difforme
De branches derrière lui ; il reviendra tantôt
Pour débiter le tronc, et les bûches bientôt
S'empileront bien haut en tas de belle forme

1 septembre 2012

Chez moi c'est la nuit que ça chauffe (Droufn)

Car cette nuit chui pas arrivé à m'endormir. Pas possible de fermer un œil alors les deux j'vous dit pas.  J'ai tourné 3265 fois sur moi-même jusqu'à en tirebouchonner mon oreiller, les draps et le matelas. J'ai tourné tellement vite que la matière de mon lit a commencé à se densifier jusqu'à produire un trou noir qui a commencé à aspirer ma maison toute entière et ceux qui vivent autour. N'ayez pas peur, sans le savoir je vous ai sauvé la vie car je me suis levé pour pisser et au moment où j'ai tiré la chasse d'eau, un contre mouvement aspiratoire de trou noir c'est formé et a contré l'engloutissement de ma maison et de vous.. Ouf ! je venais de vous sauver d'une chute sans fin dans le vide intergalactique.

Mais pourquoi je ne me sentais pas concerné par cette aspiration moi ? A aucun moment je n'ai eu peur de mourir. Suis-je un surhomme tel James Bond ou le père noël ? Ou peut être seulement un con? . je rêvais en fait. Je rêvais que je ne dormais pas. Je rêvais que j'étais un Somnambule insomniaque, un genre d'insombule à poil dans ses chiottes qui sauve l'humanité !

Mais le meilleur, c'est qu'à ce moment là je me suis réveillé et tout était noir et là j'ai eu peur.

1 septembre 2012

Participation de Lise

Le soir
 
J'aime écouter le soir tomber
Quand les lueurs de la journée
Se posent doucement à mes pieds
Auprès d'un feu de cheminée
Qui grignote l'obscurité
Comme une friandise dorée.
 
J'aime écouter le soir tomber
Quand la vie quitte sans bruit
Ses habits d'apparat
Pour rejoindre la nuit
Qui lui tend les bras
Guidée par le feu de bois.
 

 
 
 
 
La Joie

La Joie dont je parle
Ne fait pas d’éclat
Elle est ce qui danse
Dans le feu de bois
Quand la flamme s’attache
Et se meurt à la fois.

La Joie dont je parle
Ne fait pas de bruit
Elle est ce qui chante
Dans le feu de bois
Quand l’âtre crépite
Résonant en éclats.

La Joie dont je parle
N’a pas de couleurs
Elle est ce qui brûle
Dans le feu de bois
Ce qui se consume
Et se crée à la fois.
 
La Joie dont je parle
Est une énergie
Qui réchauffe ma vie
Elle est ce silence
Au bout de la nuit
Qui porte en écho
 
Le son infini
De la vie.

 
Lise

1 septembre 2012

Participation de Venise

Je le veux

Tu le veux

Je le veux autant que tu le veux.

Ce feu, qui brûle en nous

Ne me quitte jamais.

Dans ma maison que j’aime

Un feu de bois pour faire l’amour 

 

Venise 209

          

Je t’aime toi qui a du mal à vieillir.

Et puis, mais ce n’est pas demain.

Qu’il s’éteindra avec les bûches qui attendent.

Ma braise du matin, mon amour du soir.

Moi j’ai le temps, mon âme sœur j’ai pris le temps

Ma belle du jour et je perdrai toutes les secondes  pour

Te chercher dans chaque flamme.

Mais il se fait tard, on saura bien se reconnaitre

Et dans les cendres du couchant, on renaîtra mon bel amour.

               

1 septembre 2012

Proverbe (Brigou)

Comme on dit par chez nous

« Le bois nous chauffe trois fois :

 

 

Brigou1

quand on le coupe

 

 

Brigou2

 quand on le range

 

 

Brigou3

quand on le brûle

 

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