Ça, pour un bête jeu... (Walrus)
... c'est un bête jeu !
Comment ? Je l'ai déjà utilisé ce truc ? Plusieurs fois ? Vous m'en direz tant !
C'est que je radote... privilège de l'âge !
N'empêche, c'est quand même un bête jeu, vous pouvez me traiter de zigoto. De toute façon, je suis au courant depuis le temps qu'on me le dit. Et même, généralement, mes contempteurs accompagnent leur jugement de "fameux", "drôle de" et même "sacré" (puis ils s'étonnent que je me prenne pour Dieu).
Mais bon, zigoto pour zigoto, allons-y !
En regardant l'illustration introduisant le sujet, j'ai constaté que (sans doute contrairement à Joe, mon neveu archiviste) je ne connaissais pas cette bande dessinée.
Alors, j'ai questionné le net avec "BD" et "Zigoto". On m'a connecté sur une flopée de sites de ventes en ligne de livres de deuxième (et plus si affinités) main, mais pas d'article sur cette série d'albums (j'aurai au moins appris qu'il y en avait eu 19) et son auteur.
Alors, j'ai posé la question à ChatGPT !
Je livre à votre admiration la réponse de la chose :
Le personnage Zigoto a été créé par l'illustrateur français Alphonse Allais. Zigoto est apparu pour la première fois en 1899 dans le journal humoristique "Le Journal de la jeunesse illustré". Allais était un écrivain, humoriste et artiste connu pour son esprit satirique et son style absurde. Zigoto était l'un de ses nombreux personnages comiques qui ont contribué à sa renommée dans le monde de l'humour et de la bande dessinée au tournant du XXe siècle.
Allais ! Là, j'ai eu comme un doute.
C'est alors que j'ai regardé ma deuxième illustration, celle qui précède la liste des participants et j'ai découvert que le dessinateur de Zigoto était Aristide Perré, le mec qui avait repris la suite des aventures de Pieds Nickelés de 1934 à 1938 !
Par acquit de conscience, j'ai demandé si dans ses collections du Journal de la jeunesse illustré, la BNF trouvait une occurrence de Zigoto : rien !
Du coup (comme on se plaît à dire aujourd'hui), pauvre zigoto, je me demande à qui je vais bien pouvoir adresser la demande du Cid (campeador) : "Ôte-moi d'un doute".