tiniak pense qu'il vaut le cou !
torticoli(s) - tiniak
Très curieux sentiment qu’affranchi du désir
sans bouder le plaisir d’avoir des compagnies
mais sans ployer le cou et ne plus coup férir
Oublié, le frisson mêlé d’ors et de craintes
qui parcourait l’échine avant le cri, la plainte
une autre vibration s’anime au creux du ceint
Regarder, sans pencher pour l’une ou l’autre flamme
à l’oeil de cette femme un possible agrégat
qui ne finirait pas dans un tourment de l’âme
Très curieuse, en effets, cette libération…
Il en vient, il en passe… et c’est comme un lent fleuve
avec, pour seule épreuve, un moment qui s’abreuve
à la soudaine averse et sa mélodie neuve
Ce serait ça, la paix : voir le monde sans fièvre ?
Moins j’ai le rachidien pressé par sa Minerve
plus j’ai tout l’alentour, à nouveau, qui m’innerve
Oublié, l’abandon mené de guerres feintes…
L’est où passé mon cœur qui battait la chamade
- et le pavé, dis donc ! avec ses camarades
à railler le vison au cou de la Camarde ?
Il est pourtant bien là où je l’avais léché
sur le mode mineur de ma sade portée
bardée de lombalgies
à force d’y noter tous mes torticolis !
(Sinon… Même si ça t’as plu,
m’as-tu trouvé tordu ?)