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Le défi du samedi
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24 avril 2010

Toutes les nuits je faisais le même rêve (Venise)

Le train s’arrêtait et Lewis Carroll m’invitait à monter avec lui dans le wagon.

Alice  se penchait à la fenêtre et me faisait signe comme si mon visage lui était familier..

Le lapin toujours en retard arrivait  par la voie ferrée  tout essoufflé  en me criant de monter immédiatement.

J’expliquais alors à tous que mon travail me retenait  sur le quai de la gare parce que j’étais un magistrat important et que  les hommes avaient besoin de lois .pour vivre ensemble.

Lewis haussait les épaules et me murmurait à l’oreille tu ferais mieux de grimper à un châtaigner avant l’arrivée de l’’ogre.

Les jours passaient jusqu’à ce qu’un  matin à l’occasion d’un voyage professionnel je pris le train.

Tout allait bien jusqu’à se que le contrôleur viennent me réclamer mon ticket.

J’avais perdu celui-ci et pris de panique je commençais à négocier avec lui le billet de train en lui proposant des fourmis pour son déjeuner .Des fourmis qui i sautent   sur nos têtes et nos bras lui dis je en riant .

Le voyage était long et la voie ferrée   allait rarement dans la direction indiquée.

Par la fenêtre je vis un mammouth entre lyon et st Étienne  ça m’a flanqué la frousse

Je pensais à ma journée de travail qui m’attendait et les valises serrées contre moi je regardais la voie qui défilait.

Qui m’attendrait à l’autre bout de la gare ? , le substitut du procureur comme à son habitude ou le juge d’instruction qui m’avait fait  venir jusqu’à lui pour une sombre affaire de crime. ?

 

Je descendais du train quand sur la voie ferrée des enfants cagoulés nous jetaient des cailloux

C’est le petit poucet cria Lewis Carroll à l’autre bout de la voie ferré .Il en veut à la terre entière

Ses parents l’ont abandonné pour une fois qu’il peut se payer un juge il ne va pas se gêner !!

Je pris deux  galets en pleine poire

C’est fou le nombre de petit poucets qui trainent dans nos villes, vous ne pouvez pas vous imaginez !

Pour le retour instinctivement mon nez flaira le danger .Je pris donc l’avion jusqu’à ce qu’un méchant volcan ouvre sa gueule en plein  vol.

Volcan sur ma droite  dis le pilote. A ce moment là des dizaines de choses défilèrent dans mon esprit

Je n’étais pas du genre à me jeter à l’eau et à devoir étrangler des requins

Je pris conscience de mon erreur j’aurai du prendre le bateau Allez  voir le pilote et lui dire que l’avion c’est démodée c’est une aberration sociale et en soit carrément dangereuse pour le pilote

Quand l’avion se posa miraculeusement au sol la vie me parut raisonnable et acceptable, dans tous ses aspects.

Les crimes, les assassinats, les séismes, les cambriolages, les crises de fois et mon mal de dos s’inscrivirent dans une progression d’une logique cosmique

Un cheval m’attendais sur la piste d’envol pour rentrer chez moi .Je regardais le cheval et je restais étrangement calme et confiant

 

Cela a commencé  à se gâter quand le cheval s’est cabré en plein milieu de la voie ferrée

Toutes mes craintes innées et parfaitement légitimes s’abattirent sur moi en une bouffée d’effroi.

 

En quelques minutes sans que je pige quelque chose à la situation j’étais dans une chambre d’hôpital qui donnait sur le chemin de fer .

Ces écrivains dit le médecin tous des mauviettes !!

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Commentaires
K
Un mammouth entre Lyon et Saint-Etienne : ça ça doit vraiment flanquer la frousse !!! <br /> Bravo Venise ! Je pensais que tu allais nous emmener à Venise... mais on a fait un voyage très surprenant là !
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C
l'imagination de l'écrivain... et de la lectrice ! :-)
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V
Un monde surréaliste comme je les aime!<br /> En te lisant je me suis souvenue de la BD que je lisais enfant: "Little Nemo in Slumberland". <br /> Bravo!<br /> Sourire<br /> Vanina
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Z
ce train de rêves passe du drôle à l'inquiétant
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V
Quel étrange rêve! Y-a-t-il des variantes, ou toujours strictement le même?
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P
Toutes les nuits le même rêve mais jamais deux fois le même voyage.
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J
Ces écrivains, tels que Lewis Carroll...qui a été défendu par la famille Dodgson de revoir l'Alice qui a inspiré son histoire. Véridique !<br /> <br /> On préfère alors les écrivains bien. Comme toi, Venise !<br /> <br /> Bravo pour ton texte.
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M
Tu t'es vue quand t'abuse du Juin, juillet, ??? OUT !!!
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T
- comment ça voile ?<br /> - ça va, peur.
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T
Vous êtes douées pour l'imagination, je vous félicite, Bravo:-)
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A
je dirais même plus, ça délire ferme ;-)<br /> tout coule de source, quelle belle imagination!
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W
On sent les effets secondaires de l'anesthésique !
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