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Le défi du samedi
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6 mai 2017

Un télescope sous les étoiles par bongopinot


Un télescope sous les étoiles
Pour qu'à la nuit tombée
Enveloppée d'un voile
Je puisse les admirer

Et je reste là sans voix
Devant cette beauté
Mes yeux se noient
Devant la Voie lactée

Gigantesque galaxie
Une traînée blanche
Traverse le ciel noirci
De belles lumières franches

Amas d'étoiles et nébuleuses
Objet d'un ciel si profond
Forme des figures cajoleuses
Que nous tous admirons

Et je m'émerveille devant vous
Mes petites étoiles éphémères
Tes nuances de couleurs jouent
À me rendre moins amère

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6 mai 2017

The James Webb Space Telescope Brought To You By NASA (joye)

Télescope?

spatiale

télescope?

Tu parles d'un télescope !

6 mai 2017

Question de point de vue (Thérèse)


Il disait "Oublie donc tes tourments, ce soir, et viens contempler l'immensité de la voûte céleste ! Vois comme on se sent tout petit ! Perçois-tu ce sentiment de plénitude, cette sorte d'extase profonde ?"
-Elle lui dit : Le ciel est un couvercle lourd de menaces qui m'opresse, qui m'écrase et m'étouffe et me plonge dans un abîme sans fin.

Il disait "Sors de ta bulle et viens te réchauffer à la froide lumière des étoiles. Ecoute-les, elles chuchotent entre elles des secrets mystérieux venus du fond des temps."
-Elle lui dit : J'ai froid depuis si longtemps que même tes étoiles les plus belles ne peuvent m'apporter aucun réconfort. Elles auront beau briller de tous leurs feux, elles auront beau dessiner des mirages, je n'ai plus la force aujourd'hui de m'abandonner aux chimères.

Il disait "Regarde comme la nature est belle, laisse là tes chagrins et viens te ressourcer aux confins du cosmos."
-Elle lui dit : Le ciel est vide autant que mon coeur et je ne vois que de noirs abysses où je voudrais pouvoir plonger pour m'y noyer.

Alors il dit "Cherche bien au fond de ton être et retrouve ton âme d'enfant. Emplis tes yeux de cette poussière de diamant qui scintille dans le silence de la nuit."
-Toutes ces étoiles dont tu admires la lumière ne sont que des corps morts sans intérêt aucun, que celui qui te porte à rêver à des chimères.

Et puis il dit "Souffle donc un voeu vers la prochaine étoile filante que tu verras et si tu y penses assez fort, il se réalisera."
-Je ne sais plus parler aux étoiles. J'ai tant prié et espéré que mes souhaits se sont usés sur les murs de l'indifférence et les anges se sont perdus dans l'océan du firmament. Trop d'amertume et d'impuissance, de contretemps en projets avortés, de mensonges en serments profanés, ont rongé peu à peu mes espoirs. Je ne crois plus à ces fariboles, je ne veux plus rêver à des étoiles mortes, ce ne sont que mensonges comme ces promesses jamais honorées.

Ses yeux éteints regardaient l'insondable...

6 mai 2017

Participation de Venise


Si nous avons besoin de cartographier le ciel
A qui la faute?
Si nous avons perdu nos rêves en demandant à la science de s’y substituer
A qui la faute?

Je suis comme une enfant qui n’a plus le droit  de me fier à l’étoile du berger

MERCI mon GPS!!!
Conduisez moi au Pays  déconnectés sans équation.

ve

Redonnez moi la nuit

La lune et son pierrot .
Je veux être non pas à coté de la vie , mais dans  elle ;
Viens avec moi partons
L’ignorance nous guidera
Ecartez vous de mon chemin gentils dinosaures
Nous serons rendus au monde , quand seuls nous marcherons, sans point d’appui
Au bord d’un vide rempli de larmes et de rires.

Nous apprendrons à nous abandonnés ,
et nos chances grandiront à trouver le matin.

Faites taire vos télescopes,
Cet œil fait mal au crépuscule
Il ne nous apprend rien
Et tous ces mouvements qu’ils font autour d’un centre vide.
J’essaie de protéger l’impalpable mystère , l’espérance du jour
A quoi bon agiter la voie l’actée qui dort dans des draps de satin?
A quoi bon chercher l’âge de ce vieux ciel si bleu ?
Ne voyez vous donc pas les ponts  qui enjambent  notre innocence?

Le monde est trop sensible pour le résumer
Nous attendons une parole nouvelle..
Et d’une main tremblante l’aube venue
Nous nous reposerons des voyages inutiles , des courses folles et vides.
Nous trouverons les clefs pour retrouver les hommes en repoussant ces univers glacés.

 

6 mai 2017

Participation de JAK

j01

j02

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6 mai 2017

Étoiles (La bande des cinés)

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Le samedi, il n’y a pas grand-chose à faire dans le coin. On prend nos mobylettes et on file au stade municipal tirer des penalties. Quand il y en a marre, on va traîner sur le parking du cinéma L’Étoile, on achète dans le hall un cornet géant de pop-corn, qu’on picore en regardant les photos des stars sur les affiches. C’est pour ça que tout le monde nous appelle la bande des cinés.

Je ne me rappelle plus lequel d’entre nous, ce jour-là, a proposé d’aller faire un tour au club d’astronomie, qui organisait une journée portes ouvertes à la salle polyvalente, ni à la suite de quels palabres nous convînmes que l’idée n’était pas naze. La nuit commençait à tomber. L’animateur nous a installés autour d’un des télescopes posés sur la pelouse. « La première chose, dit-il, c’est de se familiariser avec le matériel. Je reviens vous voir. »

On a trouvé facilement comment ça marche. Au point qu’il nous a fallu moins d’un quart d’heure pour faire une découverte. La science sert à ça, avons-nous pensé avec fatalisme, mais quelle découverte ! Des astres blancs avec un cœur jaune en fusion, dans un nébuleux fouillis de queues de comète agitées par le vent interstellaire, sur lesquelles s’affairaient des extraterrestres à la tête rousse, avec un ventre noir et le thorax rouge brique. « Hé, venez voir, chef. »

Il a collé son œil une nanoseconde, sans paraître impressionné. Ou alors il était vexé, parce que la nouvelle galaxie ne porterait pas son nom. Mais il s’est quand même rattrapé, tout en essayant de nous en mettre plein la vue avec des mots savants. « Vous êtes fortiches, a-t-il concédé. Avec leurs tiges pubérulentes et ces feuilles lancéolées, vous êtes tombés sur des stellaires holostées, qu’on appelle aussi langues d’oiseaux. »

L’un de nous a demandé timidement si on pouvait savoir à combien d’années-lumière c’était. Cette fois, il a ri. Il nous a montré le viseur, à l’autre bout du télescope. « C’est de ce côté-ci qu’il faut regarder, les gars. Et faites attention à ne pas vous laisser bouffer, c’est plein de fourmis rouges dans l’herbe », a-t-il dit en s’éloignant.

 

6 mai 2017

Allez viens (Pascal)

 

Allez viens, on va aller repeindre ce ciel trop noir, on va rajouter des étoiles en couleur dans les coins les plus sombres. On va l’éclairer encore plus fort que le soleil qui est mort tout à l’heure en allant se jeter dans l’horizon et, s’il brille maintenant pour d’autres frontières, pour sécher d’autres larmes, nous, on va apprivoiser la grande Ourse. Regarde, elle a rentré ses griffes juste pour nous. Monte dans son chariot et partons visiter nos cieux… 

Allez viens. Soulève-toi… Regarde au loin, regarde demain… Allez, sous les étoiles, on ne craint rien, cherche-nous celle du Berger, peut-être devant ce troupeau d’éclairées ou bien, en rang, dans l’ordre de cette nébuleuse. Protégés par cette voûte, on est à l’abri de tout... Il peut bien pleuvoir des étoiles filantes pour notre feu d’artifice nocturne, on les comptera toutes et si on se trompe, on recommencera, encore et encore… 

Elles ne se lassent jamais de tracer des myriades argentées, ces affolées de vitesse, elles concourent entre elles, tu vois, c’est juste pour nous. Celle-là n’en finit plus sa course et se laisse admirer sans pudeur en éclaboussant le ciel de lumière magique, presque éternelle... Elle dessine le tableau noir de la nuit à la craie blanche et la poudre se fait poussière scintillante dans nos yeux éblouis. On dirait qu’elle se frotte à un nuage pour faire autant d’étincelles… Regarde, lève le nez, sèche tes yeux et tente encore de poser sur sa traîne sauvage quelques vœux impossibles. Cette nuit, tout est permis, comme les autres… 

Allez, regarde plus loin que ce qui danse dans ta cervelle humide. Admire ce qui se voit en vrai et puis, ces étoiles, on peut les toucher, on peut se les apprivoiser quelques instants. C’est sûr, elles sont là juste pour nous, et elles nous laissent le temps d’en faire nos plus beaux souvenirs pour chasser, pour écraser, pour tuer les autres. Mais non, elles ne dessinent pas son sourire ; c’est une illusion, cet assemblage, cet attelage n’est encore que dans ton imagination galopante. Elles ne sont qu’éparpillées sans ordre et brillent chacune à leur façon. Elles occupent le ciel et découpent la noirceur ambiante. La nuit s’endormirait sans le bruit de leurs lumières…

Chacune a son histoire, c’est ton Histoire. A tes vœux, rajoute aussi quelques prières. Ne demande rien, ne fais que remercier ces étoiles et ton cœur est la Pulsation du monde. Tu es toi-même Etoile dans cet Univers. Tu brilles à ta manière, d’une Lumière tout aussi belle… 

Allez viens, laisse tes frissons glisser sur ta peau, sans les commander… Le Bonheur est là, au-dessus de nos têtes, au-dessus des plus hautes branches, au-dessus des nuages… Regarde cette Etoile, c’est bien un astre pour se figer aussi fort dans nos yeux. Il s’incruste pour nous aveugler et pour se voir encore quand nos paupières se ferment. Regarde encore, même ce satellite se prend des airs de fugaces furtives et s’enfuit sans effort… 

Allez viens. Ne pense plus qu’à cette nuée silencieuse, mais si bruyante dans nos têtes avides, tellement pleines. Mais non, laisse le Passé mourir seul. Il devient si lourd qu’on ne peut plus avancer qu’en traînant sa misère. Lève les yeux même s’ils sont gonflés des pluies à venir. Les larmes n’arrosent que la terre et les étoiles se moquent bien des orages.  Allez, compte avec moi, sans penser à ses yeux qui brillent encore plus, sans penser à ses cheveux de feu qui brûlent sur ses épaules, sans penser à son visage de rêve, sans penser à rien… 

Ce soir, il neige des étoiles pour tapisser le ciel, juste pour nous. Et tant pis, si on a mal au cou de trop de curiosité lointaine. Regarde ces flocons immobiles et mesure l’importance de ton chagrin et tu verras que ces belles éphémères de la nuit seront toujours plus nombreuses que toutes tes idées noires. Je sais ton malheur mais ces lumineuses se portent toutes seules et elles se portent bien et brillent toujours aussi fort. Je peux compter les étoiles dans cette larme qui tarde à mourir au sol…  

Viens, on va s’inventer de nouvelles figures astrales, on fera un signe au zodiaque, on déshabillera Cassiopée, on mariera la constellation d’Orion avec celle d’Andromède, on donnera des noms aux étoiles les plus lointaines, on en découvrira d’autres, on croira nos vœux, de tout à l’heure, sur la bonne voie !... Viens, je connais des histoires, de météores qui se sont rencontrés sans heurt, de marins égarés à la recherche de leur bonne étoile et qui se sont retrouvés ! On va occuper la nuit blanche !... La nôtre doit bien exister !... Il ne faut plus chercher celle qui est le plus près, celle qui brille le plus, la moins farouche ou la plus sauvage, et même si l’Idéale n’existe pas, elle est là !... C’est sûr… 

L’est, perfide, s’allume, timide mais déterminé, encore…  Les Belles affaiblies se taisent, fondent et se dissipent ; elles s’éteignent, soufflées dans l’air frais du matin pressant. La brume naissante cache les plus têtues, les plus tenaces… Je cherche la toute dernière, sans doute, celle qui porte tous mes espoirs… c’est la plus lourde. Elle me clignote encore mes SOS, s’enfuit et disparaît de mes paupières embuées... Alors, la tête dans les étoiles endormies, les yeux dans le vague et l’âme en perdition, je marche sur mon ombre grandissante, pour attendre la nuit prochaine…

Ciel-étoilé

 

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