Lubie (TOKYO)
C’est un martini ou un marsupilami dis-je au barman d’un air sarcastique.
Ma conscience comme un Jiminy cricket revint soudain au galop ;
Efface-moi ce vilain sourire et dis moi qui est le mieux équipé pour échapper à l’obsolescence ?
Les barmans sans a priori ou les gamines capricieuses pleine de lubies fantasques.
Puis je reprendre ma conversation avec mon charment barman ?
Si ça continue je vais utiliser un détergent puissant pour efficace de ton cerveau toutes tes lubies.
Ok OK je me calme.
Le bar va bientôt fermer me dit le barman avec un large sourire.
Quand vous reviendrez rajoute -t-il vous me parlerez de vos mauvais choix que vous avez fait en vous lançant dans cette carrière sans avenir.
Alors je vous donnerai toutes les indications nécessaires susceptibles d’être d’une quelconque utilité pour une personne aussi désespérée que vous qui a royalement foiré sa vie en suivant ses lubies.
Sur ces mots il se leva pour dresser les chaises sur les tables tout en donnant un coup de chiffon.
Je quittai le bar comme un animal qui avait reçu une fléchette anesthésiante dans la cuisse en vacillant en claudiquant.
Dans la semaine qui succéda à cette rencontre fulgurante je me suis débarrassé de toutes mes lubies y compris de travailler.
Je me suis mis à planter des tomates dans du papier journal humide.
Seulement je ne pouvais pas payer mon porche avec des tomates mon époque avait un temps de retard.