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Le défi du samedi
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12 novembre 2016

Douces visions (MAP)

Les petits riens qui font du bien

j'aime les photographier !

 

Timidité

Timidité !

Les gouttelettes

Les gouttelettes finement déposées ...

Les volets roses

Fruits rouges et volets roses ...

 

Automne sur la rivière

Automne sur la rivière

 

L'oiseau en bois

L'oiseau en bois

 

Moutons dans le pré

Moutons endormis dans le pré ...

Un petit couple

Un petit couple bien sympa ...

Reflets au bord du lavoir - Copie

Reflets au bord du lavoir ...

 

Prêt pour la course

Même pas peur .....

 

Lumière du soir

Lumière du soir sur le village !

*

 

à tout bientôt les amis !

 

 

 

 

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12 novembre 2016

Participation de JAK

defi 428 ces petits rien qui nous font du bien

5 novembre 2016

Défi #428

Les petits riens qui font du bien !

(d'après une idée proposée par Joe Krapov)

 

Petits riens

Nous attendons vos trouvailles à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

5 novembre 2016

Ont bien compris le mécanisme

5 novembre 2016

Mutation (Marco Québec)

 

Mu
Mua
Muai
Muait
Mutait
Minutat
Mutation

 

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5 novembre 2016

Jungle urbaine (Vegas sur sarthe)


Quand j'ai enfin osé demander ma mutation à Monsieur Clébard le chef du service Comptabilité là où j'exerce depuis quinze ans le beau métier de vérificateur premier échelon, je ne m'attendais pas à cette question :”Vous voudriez être muté en quoi mon ami?”
J'avoue que pendant toutes ces années je n'avais jamais envisagé la question sous cet angle.
Selon moi la mutation d'un vérificateur premier échelon consiste à gravir un échelon de plus pour se retrouver au même niveau que Mademoiselle Pipot c'est à dire au troisième étage, là où l'antique parquet de chêne massif posé à l'anglaise a cette bonne odeur de cire qui rassure et vous donne quelque importance...
J'en étais là de ma rêverie quand Monsieur Clébard a repris :”Nous avons déjà des rats de bibliothèque et même un chaud lapin si j'en crois les ragots!”
Je compris qu'il parlait de Massimo – le tombeur de ces dames – mais je fis comme si j'ignorais la chose.

“Nous avons bien quelques souris au pool dactylo mais je ne crois pas que ce soit votre destin, Léo” ajouta-t-il.
Cette fois il ne m'avait pas appelé 'mon ami' mais Léo et cet excès d'intimité ne me disait rien de bon.
“Si j'exclus les jeunes requins de la finance, quelques sangsues et le troupeau de gnous dont vous faites partie, je ne vois guère que...” dit-il en extirpant un cure-dent de la poche de son gilet pour entreprendre l'exploration chirurgicale de ce que je pris pour une prémolaire.
Il me faut préciser que le paleron de boeuf en daube est au menu chaque jeudi mais uniquement à la table des cadres.
Ainsi j'étais gnou... depuis quinze ans je travaillais en tant que bovidé sans en avoir été informé.
Je pouvais donc logiquement prétendre au statut de léopard mais je restais suspendu à son  “je ne vois guère que...”
Le cure-dent cassa net, déclenchant un rictus d'agacement: “J'ai beau creuser, je ne trouve rien (parlait-il de sa prémolaire ou de mon avenir?) aidez-moi mon vieux! Vous avez bien une idée”
J'étais passé d'ami à Léo puis à vieux alors pourquoi pas de gnou à léopard?
Je balbutiai :”Je voudrais être... léo... pard si c'est possible”

A cet instant je réalisai ma folie: et si la position de Monsieur Clébard dans la hiérarchie de notre jungle laborieuse était inférieure à celle d'un félin?
Il eut un rire de hyène. Je soufflai un coup, comme un gnou. C'était déjà ça, il n'était que hyène.
Mais je n'eus pas l'occasion de bondir, la hyène avait ouvert sa gueule :”Léo... pars!”
Et il ajouta :”Vous passerez aux Ressources Humaines chez les perroquets chercher votre solde de tout compte, Léo... pars”

5 novembre 2016

Je ne suis pas ce que vous croyez (Laura)

 
Vous croyez que je suis un lapin, un frère de Jojo lapin sous sa couverture rose
Vous pensez que je suis Bugs Bunny , héros  souriant à la carotte de Warner Bros
Mais je suis un tigre,  dans un tableau de Rubens ou  du Douanier Rousseau
Je suis un personnage de Delacroix ,Marc, Dali, Kipling, Disney  ou Géricault
 
Vous croyez que je suis une femme  aux cheveux courts certes un peu masculine
Mais je suis un homme aux attributs virils, vêtu d'une robe , aux courbes féminines
Je ne suis pas ce que vous croyez, je ne suis  que  ce vous voyez ou croyez voir
Je peut être l'Autre, l'Ennemi ou  bien  vous comme un reflet inversé dans le miroir
 
Vous me voyez souriante et affable comme un gentil animal de basse-cour
Vous croyez que je suis un plat à manger ou un symbole d'un certain amour
Mais je suis un fauve, mangeur d'hommes, sauvage, fantasme de dresseur
Mais vous ne me dompterez jamais comme une part obscure de votre coeur
 
Je ne suis pas ce que vous croyez mais ce que vous voyez ou croyez voir
Ce que vous lisez dans vos nuits d'insomnie ou vos fantasmes d'espoirs
Je ne suis pas un être réel mais une création d'auteur, une œuvre d'artiste
Total, Créateur presque divin de la projection de ses peurs et rêves.
 
5 novembre 2016

Chrysalide (Thérèse)


Femme contemple son enfant
Qu’elle a chéri sa vie durant.
La mère regarde cet enfant
Qui n’en est plus un tout à fait
Et semble à présent la défier
Du haut de ses presque douze ans.
Et dans son cœur s’ouvre une plaie
Et des larmes lui viennent aux yeux.
Enfant douceur, enfant caresse
Se transforme soudain méchamment
Et ses reproches sont
Comme un coup de poignard dans le cœur.
Petit homme souffre de n’être que transition,
Pas encore sorti de l’enfance
Et presque rentré chez les « grands ».
Petit homme a si mal et si peur dans sa tête.
Que c’est donc difficile de grandir
Et que ça fait mal cet arrachement de soi !
Petit homme un jour s’en ira,
Solitude le remplacera.

5 novembre 2016

Chez Belmonte (Pascal)


Alors, chez le Défi, après l’imitation, c’est la mutation ; j’ai bien fait d’attendre parce que c’est exactement ce qui s’est passé dans la maison à côté de chez moi.

Mon voisin, il est bizarre. Sur sa boîte aux lettres, son prénom, c’est marqué Robert ; avouez que cela ne laisse pas beaucoup de place à l’affabulation. Il est routier chez Belmonte, le plus grand déménageur de la région…

Comment vous dire ?... Cet été, au détour de ma tondeuse à gazon, entre les massifs, je l’ai surpris enfin, c’est lui qui m’a surpris, en train d’étendre son linge, habillé tout en fille !
Quelle n’a pas été ma surprise quand je l’ai aperçu avec un Panty froufrouteux, des chaussettes blanches montantes et des chaussons roses en longs poils de coton ! Avec son chemisier flottant et sa plume de paon au chapeau, il était presque aérien ! Dans ces vêtements si peu orthodoxes, il semblait bien dans sa peau ! Sur le fil, il n’y avait que des petites culottes de toutes les couleurs, un vrai grand pavois pour future fiesta d’escale !...

J’étais scotché dans l’herbe avec ma tondeuse ; je ne savais pas s’il fallait que je me cache derrière la haie, faire le blasé qui a tout vu, ou que je l’ignore comme si je ne l’avais pas remarqué. Il imite, je me suis pensé ; après tout, vous me direz, il est chez lui, il fait ce qu’il veut. Mais entre nous, si les routiers en privé s’affublent de cette façon, comment sont loquées les sirènes du bord de la route ?...

Ce doit être une marotte, un pari, un violon d’Ingres, une satisfaction refoulée que sa libido de quarantenaire propulse au soleil ; il y en a qui collectionnent les timbres, d’autres des maîtresses, lui, c’est se vêtir avec des affiquets de femme, qui le ravit.

Pas gêné une seconde, il m’a fait un petit coucou avec sa menotte en éventail ! Il tortillait même du postérieur pour que je ne perde rien de son extraversion ! Le temps que je réalise tout cela dans mon entendement de primaire, il avait disparu chez lui non sans avoir virevolté comme un papillon hâbleur sur la fleur de mes questionnements…

Alors, il se travestit ; il imite les filles par je ne sais quel désir de contrefaçon. Avec sa corpulence, ses bras de déménageur et son quarante-six fillette, ce n’est pas gagné. Il paraît que c’est dans la tête que cela se passe ; l’ambivalence, c’est comme les gauchers contrariés ; lui, c’est un garçon contrarié. Pas évident de vivre une vie dans un corps qu’on n’a pas désiré. La Nature s’est plantée pendant sa conception ; au coup de dé du hasard, ses chromosomes duellistes ne sont pas arrivés à s’entendre sur le sexe : visible ou caché, érigé ou profond, brûlant ou humide… Pire, ses parents l’ont habillé en fille parce qu’ils en voulaient une. Lui, pour ne pas les décevoir, il a joué le jeu, il y a pris goût, déguisements, poupées, dînette, et le voilà, le cul sur la chaise de la féminité exacerbée. Mâle ou femelle, telle est la question !...  
Et cet organe de reproduction tendu à l’envi d’une envie qu’il n’a pas ?! Il est pêne alors qu’il voulait être serrure ! Ce transgenre, cet humain un peu olé olé, sa paire de castagnettes, qu’en fait-il ?! Des concerts pour flûtes traversières et travestis toréadors ? Et que fait-on des deux oreilles ?...

Il reçoit beaucoup. Ce sont des soirées déguisements ; ses meilleurs copains de chez Belmonte sont habillés en matelots ou en chefs de gare ! A voile et à vapeur, à la queue leu leu, ils doivent jouer au petit train ou escalader des grandes vergues en cherchant des cratères d’alunissage, ces uranistes. Il a une copine, aussi, très polie, mais elle paraît vulgaire avec ses fines moustaches et ses bras musclés aux tatouages inquiétants…

Il a disparu quelque temps, mon cher voisin sodomite ; je me suis dit qu’avec toutes ses inventions vestimentaires, il était peut-être parti gagner le concours Lapine. Et puis, il est revenu métamorphosé, tout beau et tout charmant. Il ne se cache même plus sous ses froufrous affriolants ; c’est une vraie femme. Aussi, si vous le permettez, je dirai « elle » à partir de la fin de cette phrase…  

Naturellement curieux, je suis passé devant sa boîte aux lettres ; maintenant, il… elle s’appelle Rebecca… Cette extraordinaire mutation, c’était l’opération du Saint Esprit, celle qui a réparé l’étourderie de la Nature. Depuis ce miracle inespéré, ce transfuge de son sexe rattrape les années perdues à coups d’amants (si je puis dire) ; quand elle discute avec ses copines, elle joue les coquines extraverties avec des gloussements de grande symphonie. Toute fofolle, elle m’interpelle parce que son petit chien passe sous notre haie mitoyenne et je dois, dare-dare, le retrouver avant qu’elle ne s’inquiète. Il pue le Chanel, son mignon Yorkshire : pas étonnant qu’il se barre loin de tous ces parfums racoleurs.
Elle a pris des roberts, le beau Robert ; sa poitrine est plus consistante que la plupart des femmes du voisinage ; quand elle se fait bronzer sur un transat, rien de son anatomie ne m’échappe. Elle est devenue secrétaire chez Belmonte, le plus grand déménageur…

J’ai revu le bel éphèbe, celui avec les fines moustaches et les tatouages provocants pour soirées enchevêtrées ; ce doit être le régulier. Il paraît, mais c’est la rumeur du quartier qui le dit, il paraît qu’ils vont adopter. Un chien, pourquoi pas, le jardin est grand. Mais quand j’ai vu un landau sous une ombrelle, quand j’ai entendu pleurer un bébé et accourir Rebecca alarmée, j’ai compris que même les transsexuels pouvaient se reproduire…

 

NDLR :

Cette participation de Pascal constitue la six-mille-six-cent-soixante-sixième réponse aux défis du samedi !

Si 666 est la marque de la bête, 6666 doit être plus terrible encore, non ?

5 novembre 2016

99 dragons : exercices de style. 37, Approximativement proverbial (Joe Krapov)

Quand une vache fait deux veaux, la maison est au plus haut. Mais quand un méchant dragon qui bouffe comme quatre vient boulotter son troupeau de brebis, le paysan tire la tronche.

Face à un tel prédateur, inutile de récriminer : ventre affamé n’a point d’oreilles, la raison du plus fort est toujours la meilleure et s’il daignait répondre, l’idiot dostoïevskien, ce serait pour lui dire qu’« il faut vivre pour manger et non manger pour vivre ».

Bientôt chacun se plaint que son grenier n’est pas plein. Chacun est éloquent pour défendre son différend et où manque la police abonde la malice. Au nom de tous les siens Martin Pauvremisère s’en va trouver le roi, réclamer que la chair du mouton ne soit plus le manger du glouton.

***

Les hommes sont comme les melons : sur dix, il y en a un de bon. C’était le cas de ce roi-là. Il s’appelait Pozol.

A porter ses amis, nul ne devient bossu. Pozol était très droit. Mais le coup du dragon fut un coup de massue. C’est ainsi qu’on foudroie le plus juste des rois.

Cependant, rassemblant en cellule de crise ministres, chevaliers, conseillers et savants, il fit part du problème et chercha solution.

DDS 427 Jean de Nivelle

Tout ce beau monde fut sublime ! Comme le chien de Jean de Nivelle, celui qui fuit quand on l’appelle, perdant d’un seul coup leurs grands airs, tous ces p(eu)reux se dégonflèrent :
- J’ai bon courage, dit l’un, mais les jambes me faillent !
- Qui va risquer un œil risque d’en perdre deux ! prétendit l’autre.
- On marche toujours de travers sur un plancher qui ne nous appartient pas !
- Chacun pour soi et Dieu pour tous !
- Après moi le déluge !

« Rien ne sert de courir, il faut partir à point » se dit le roi levant ce lièvre. Rome ne se fera pas en un jour. Quand le malheur entre dans une maison, il faut lui donner une chaise. Le découragement est un péché mortel. Quand il faut prendre le taureau par les cornes, tous les coups sont permis et sur cet échiquier où l’on manque d’éthique rien n’interdit que l’on adopte la position du mercenaire, conclut le monarque.

Et sur son Minitel antique, il tapa – et toc ! – 36 15 Bob Denard. On lui promit Saint-Georges. Et il fut engagé parce qu’il y croyait à cette, à ce pro-messe.

***

Pendant ce temps bâfrait Balthazar le dragon, songeant, pareil au garagiste * que changement d’herbage réjouit les veaux. L’appétit d’autres mets lui venait en mangeant.

* Mon garagiste croit que « Changement d’airbag réjouit la Volvo ».

Si bien qu’insoucieux de tous les équipages qu’on avait mis en route pour le bouter hors du pays, il monta les enchères et réclama de l’homme ou même, à la rigueur, de la femme, mais tendre.

Nouvelle panique à bord. Devant l’ultimatum les jeunes gens s’enfuirent en hurlant « Mieux vaut partir à point que d’arriver saignant ».

Las le sort désigna pour passer à la casserole en premier la fille aimée du roi Pozol.

***

Glissons sur le suspens, l’angoisse des héros, la Lune montrée du doigt : votre temps est précieux, le mien aussi, il faut que j’aille voir ce doigt et le boire s’il est de Porto.

Car de tout façon, Saint-Georges est arrivé et le duel proverbial a bientôt commencé :

- Le bien n’est pas dans la grandeur mais la grandeur est dans le bien, commence le saint.
- Comment, petit humain ? Cœur qui soupire n’a pas ce qu’il désire ?
- Sol licet omnibus. Qui t’a permis d’ôter leur chemise à ces gens ?
- Charité bien ordonnée commence par moi-même.

Etc. Etc.

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Et les deux bientôt d’en découdre. A cœur vaillant rien d’impossible, la Fortune sourit à l’audacieux jeune homme et la messe fut dite, le dragon s’écroula et on lui découpa les oreilles et la queue comme il est de coutume avec les toreros. Non, pardon, les taureaux.

L’échauffourée fut si brève qu’elle donna naissance au proverbe fameux « Il faut rendre les armes à Saint-Georges ».

On voulut récompenser le vainqueur et la princesse elle-même se fut bien volontiers donnée à son sauveur. Amour, toux, fumée et argent ne se peuvent cacher longuement. Mais à chaque fou sa marotte : celui-ci avait semelles de vent. Il ne voulut rien.

Entre le fromage et la poire chacun dit sa chanson à boire mais lui était déjà parti, laissant en lieu et place du monstre du désert, un renard, une rose et une cage en bois. A vous de dessiner cette transmutation !

Ici se termine le conte car selon l’adage bien connu : « Tout a une fin sauf les saucisses qui en ont deux ».

5 novembre 2016

Un nouveau départ par bongopinot


Un départ dû à une mutation
Un changement tu repars à zéro
Autre endroit autre habitation
Un éloignement pour un boulot

Nouveau poste et augmentation
Et tu t’en vas ailleurs
Vers ta nouvelle affectation
Tu te prépares avec ardeurs

C’est une chance une promotion
Tu amorces un nouveau virage
Il te faut faire des concessions
Et mettre ta famille en marge

Tu prépares ton expédition
Pour ton accomplissement
Tu accrois tes ambitions
Tout le monde te souhaite bon vent

Dans ta ville d’adoption
Tu commences à prendre tes marques
Ton travail te donne satisfaction
Et tu mènes une vie saine et idyllique

5 novembre 2016

naomi utt (par joye)

bonjour, je m'appelle naomi utt

La commutation de sa permutation

L'a transmutée, muette et émue :

Comme Naomi Utt, je luttais

Pour comprendre ses mots gravés

Sur les murs de sa cellule grisante.

Quelque part dans une galaxie lointaine

Elle lit les miens, mutine.

5 novembre 2016

Participation de JAK

titre mutation sam defi

 

Un chat, Minou, trop dorloté par sa propriétaire avait envie de connaitre d’autres lieux

Il voulait expérimenter le grand amour

Le garder pour toujours

Grisette de La Rue, passait par là un beau jour de printemps

Couché sur le bureau de sa maitresse où il se languissait,  Il l’aperçut

D’un bond, d’un seul le voilà dans la rue courant après la belle.

Elle filait comme une 308, avec l’allure féline, et pour cause, sans retourner la tête.

Elle avait décidé de retrouver sa campagne natale, le chien Médor et les poules caquetant, la laitière, toute la ferme en somme, y compris les odeurs, tant de choses qu’à la ville on ne renifle pas .

.

Minou légèrement empâté par ses nombreuses siestes, s’essoufflait à la suivre.

Au bout d’une journée après moult dérapages, ils arrivèrent enfin dans ce joli hameau où se cantonnait la ferme .

La laitière aussitôt reconnut la minette qu’on lui avait volée   il y avait  longtemps.

 Illico elle trouva un brin d’avant-toit pour loger sa revenante et son compagnon qui semblait si câlin

Ils vagabondèrent durant l’été follement amoureux se gavant de baisers, d’eau fraiche et de maïs, dans le champ d’à côté.

Au bout de 9 semaines, la laitière un matin, jetant un cri d’horreur, distingua    dans son pré un assaut de souris qui jouaient à chat perché.

 

Contrairement à l’espoir qu’avait suscité le ventre rond de Grisette,
un fait étrange apparu :

 

 

L’ADN de nos deux amoureux, nourris d’amour, d’eau fraiche et de maïs avait muté, et les bébés chatons s’étaient transformés en souris vertes, qui couraient dans l’herbe……

Moralité ne faites pas confiance au maïs lorsqu’il est transgénique, là où le mercantile est passé.

 

5 novembre 2016

Participation de Venise


J’ai muté
Je suis passée de salarié au statut de chômeur .

Être salariée était devenu rétrograde, désuet.

Les emplois étaient devenus une aberration , un feu de paille .

J’avais décidé de ne plus mordre à l’hameçon  , ma mutation je l’avoue fut brutale .

J’ai dit que j’étais sans emploi mais pas sans travail car mon cerveau n’est pas paralysé.
Lui aussi délivré de ces contrats précaires a muté .

Une  rumeur volatile volète comme une chauve souris au dessus de nos têtes de benêts .

C’est celle que cette mutation soit une réelle menace pour toute notre société.

Alors qu’elle est en soi la promesse et non pas l’injection fatale .

ve01

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