18 octobre 2008
A la bijouterie (Val)
Les bijoux affriolent, de derrière la vitrine
La devanture gêne à peine pour imaginer
Les merveilleuses pièces qui y sont enfermées
Je ne me retiens plus, j’entre, guidé par l’envie
.
Bien plus merveilleux encore, la porte franchie
Les joyaux, frémissants, ont besoin d’être pris
Je furète, j’explore, d’appétit et d’envie
Et, les mains tremblantes de désir, je fléchis
.
Me sentant défaillir, la vendeur aguerrie
M’ouvre en grand le casier des pièces les plus jolies
Je vais débourser, plus heureux qu’au paradis
Mais , rusée, elle me fait soudain changer d’avis
.
Elle a encore mieux, me dit-elle, et je la suis
Vers le coffre fort, lieu défendu et gardé
J’y pénètre avec précaution, c’est lieu sacré
Elle avait raison, je lui donne tout ce que j’ai
.
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