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Le défi du samedi
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6 juin 2009

Et... (Walrus)

Vous êtes bien, seul au milieu d'une sorte de paradis, les doigts des pieds en éventail. Vous pensez : "C'est la félicité totale, rien ne peut arriver, jamais !"

C'est à cet instant précis qu'une créature inconnue aux longs cheveux et aux formes avenantes s'avance vers vous, sourire aux lèvres, une pomme à la main...

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6 juin 2009

Anny verse R. (Zigmund)

C’était peut être son anniversaire, impossible de le savoir avec exactitude, mais l’heure était venue pour le cadeau qu’il s’était réservé pour lui tout seul.

Depuis longtemps les saisons avaient disparu, et  les aliments déshydratés  étaient le lot de chacun. Encore heureux qu’il y aie de l’eau.

 Fébrile, il fouilla dans son coffre fort pour s’offrir un luxe inouï, impensable. La boîte était à sa place cachée là, juste derrière les lingots. L’eau  frémissait dans la bouilloire, et lui, les lunettes embuées d’émotion, humait le contenu de la boite, la dernière venue de Colombie,  achetée à prix d’or en contrebande. Sur la table, il déposa sa tasse préférée, celle qu’il ne sortait qu’une fois l’an, et la remplit du breuvage noir juste filtré. Avant de déguster, respirer encore, s’imprégner une dernière fois de cette sublime odeur. Puis savou..Dring !!!

A la porte, un importun sonna, il alla* l’éconduire rapidement…

Pas assez, malheureusement…

En son absence, Anny, sa nouvelle gouvernante, béotienne et ignare, quoique bien intentionnée, avait ajouté, ( hérésie suprème) dans le liquide sacré, « histoire de donner du gout », une  cuillérée de chicorée déshydratée…

 

Zigmund

*J’avoue avoir eu la flemme de vérifier le passé simple d’éconduire (il l’éconduisit, I presume)

6 juin 2009

#64

Fredric Brown (1906-1972) commence ainsi sa nouvelle “Un coup à la porte”, © Éditions Denoël, 1954, pour la traduction.


"Je connais une jolie petite histoire d’épouvante qui tient en deux phrases :
Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte...
Deux phrases et trois points de suspension. Naturellement, l’épouvante ne réside pas dans les phrases, mais dans les points de suspension et ce qu’ils impliquent : qu’est-ce qui  frappe à la porte ? Confronté avec l’inconnu, l’esprit humain supplée quelque révélation d’une horreur vague."



Nous lirons cette semaine des récits post-apocalyptiques, adressés à «samedidefi@hotmail.fr».
Toute tentative de faire poindre l’optimisme malgré tout, dans nos productions, sera appréciée.

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