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Fredric Brown (1906-1972) commence ainsi sa nouvelle “Un coup à la porte”, © Éditions Denoël, 1954, pour la traduction.
"Je connais une jolie petite histoire d’épouvante qui tient en deux phrases :
Le dernier homme sur la Terre était assis tout seul dans une pièce. Il y eut un coup à la porte...
Deux phrases et trois points de suspension. Naturellement, l’épouvante ne réside pas dans les phrases, mais dans les points de suspension et ce qu’ils impliquent : qu’est-ce qui frappe à la porte ? Confronté avec l’inconnu, l’esprit humain supplée quelque révélation d’une horreur vague."
Nous lirons cette semaine des récits post-apocalyptiques, adressés à «samedidefi@hotmail.fr».
Toute tentative de faire poindre l’optimisme malgré tout, dans nos productions, sera appréciée.