Le gabier (TOKYO)
Le gabier se parfume de vent, le ciel attend.
Sans logique apparente la mer jette des vagues d’écume.
La mer est un peu foutraque ce matin.
Elle s’éveille comme le gabier.
Lui rêve d’un jardin de mousse, de seins d’herbe tout empreint de rosée sucrée.
Comme le gabier est loin de tout ça.
Un dauphin vient de sauter hors de l’eau.
On dirait un prêtre qu’il entretient un lien sacré avec les éléments.
Dans ce poudroiement de brume laqué d’ecume le navire se dévoile dans un silence vibrant .
Il n’attend plus que la marche pied d’une aventure pour rejoindre les légendes .
Une barrière de nuages vient voiler la coque . Ici tout le monde se perdrait , l’océan vous fixe avec arrogance il possède l’éternité pas le gabier et ça il se sait .
La lutte a toujours été inégale .le vent va -t-il soufflait ?
Une odeur de marron grillait remonte de sa mémoire d’enfant , alors que des confettis de lumières aspergent les voiles .
Il faut un marche pied au bateau une aventure pour qu’il entre dans les legendes.
Alors le regard accroche à l’horizon le gabier ose dans ce desordre magnifique sortir toutes les voiles .