Mettre les voiles (Lecrilibriste)

Était-ce à cause d’un nom prédestiné
Que Gaby était gabier
Nul ne le sait, mais ce que l’on sait
C’est que pour faire ce métier
Mieux vaut aimer « mettre les voiles »
Pour grimper au plus près des étoiles
Ne craindre ni le vent, ni le vide
Être agile, ingénieux intrépide
Se passionner pour la voltige
Surtout oublier le vertige
Tout cela, il était
Tout cela, il savait
Tout cela, il aimait

Car Gaby était amoureux des voiles
Depuis qu’il était enfant
Il savait réparer les toiles
Déchirées par l’ouragan
Comme un singe, il grimpait martial
Pour manœuvrer les voiles
Le long des haubans
S’il se hissait jusqu’à la hune
C’était pas pour gagner d’la thune
Mais pour humer le vent
Là-haut il était tranquille
Là-haut il était content
Là-haut il était goéland

Comments

[TOKYO]

comme nos textes se confondent harmonieusement

[TOKYO]

comme nos textes se confondent harmonieusement

[emma]

tout cela est alerte, fluide, et spirituel avec cette sorte de petit refrain répétitif

[Joe Krapov]

Gaby oh Gaby ! Toi aussi tu fais ton footing au milieu des algues et des coraux mais ça ne t'empêche pas de tutoyer les sommets chaque semaine que Poséidon fait !



https://www.youtube.com/watch?v=gPKqSkC4-Rw

[Walrus]

Très joli ! (et je vois que nous avons fait le même lien entre gabier et Gaby et que toi aussi tu as connu Jonathan Livingstone !)

[Kate]

Bel éloge du gabier et de son art !

[joye]

Ah, très beau, surtout la fin. Chapeau pompon !