Le clou de l’histoire (Vanina)
A l’école normale sup. de Cachan où j’étais a-normalienne, c’est-à-dire candidate choisie sur dossier n’ayant pas passé le concours d’entrée, j’ai eu un camarade qui venait tout droit de Marseille, «avé l’assent» qui va bien.
Un jour, je ne saurais plus dire au détour de quelle conversation, le voilà qui nous raconte qu’enfant, il aimait allez jouer dans une vieille voiture abandonnée dans un terrain vague, en bordure de son quartier.
Sa maman s’en inquiétant, était venu le chercher en le sermonnant:
«- Ne joue pas dans cette veille voiture.
- Mais, Maman... je ne fais rien de mal!
- Rentre à la maison tout de suite!
- Mais Maman... je connais les jeunes qui sont là, tu n’as rien à craindre...»
Parce que cette épave était plantée au milieu d’un terrain mal fréquenté, utilisé pour divers trafiques, la Maman lui coupant la parole, lança une phrase sortie tout droit d’un film policier:
« Arrête ! Tu vas laisser tes empreintes ! » (Toujours « avé l’assent».)
Cette phrase avait saisi notre camarade alors jeune, car il avait pensé sa maman inquiète pour bien d’autres raisons mais n’avait pas pensé à celle-là...