QUO VADIS ? (Walrus)
On se le demande !
Savez-vous que j'ai appris le latin ?
Bon, c'était à mon corps défendant et ma connaissance de cette langue morte (vous aurez remarqué que les "chefs d'œuvre" de la littérature sont tous écrits en langue morte : plus personne ne parle encore comme Molière ni même comme Marcel, Dieu merci! (ouais, je sais, ça faisait longtemps mais on ne se refait pas)) a toujours été parcellaire et le devient chaque jour un peu plus.
J'ai appris le latin parce qu'à l'époque de mes études secondaires, l'option qui ouvrait le plus de possibilités vers les études supérieures (tout ça pour finir promeneur de chien) c'était Latin-Math, c'est bête comme chien chou.
J'ai donc bien été obligé de survoler le latin et les blagues de potaches y associées, vous savez, genre "Sumpti dum est hic apportavit legato alacrem eorum", je vous fais grâce de la traduction.
De cette époque, il me reste un carnet de petites caricatures intitulé "DE VIRIS ILLUSTRIBUS II LATINMATHÆ" (non, je ne vous le montrerai pas, c'était à usage interne et il me reste encore aussi une trace d'amour-propre) et un vague souvenir à propos de QUORUM.
Il me semble que cette forme est celle du génitif pluriel (masculin ou neutre) du pronom QUI (QUAE, QUOD) et pourrait donc se traduire par "desquels".
Intéressant : son successeur dans la déclinaison dans l'odre belge (celui utilisé par Brel : nominatif, vocatif, accusatif, génitif, datif, ablatif (rosae, rosae, rosas, rosarum, rosis, rosis)) se trouve être, lui aussi, un mot utilisé dans la langue française : QUIBUS.
C'est peut-être lui que Walrus (mon Mister Hyde, quoi de neuf docteur ?) aurait dû choisir, ça vous aurait fait des pépettes !