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Le défi du samedi
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17 octobre 2015

Participation de Prunelles

1

Vivement 2016

Mon agenda est plein de ratures, de biffures et de corrections.
Tu m'avais couchée sur le tien, format B5, couleur portrait, style affinage et traits bleus sur fond blanc.
Coincée dans ce petit rectangle sans horizon et sans pénates, j'ai très vite étouffé malgré le fenestron et le judas bloqués dans l'angle droit.

J'ai donc passé mon temps à raturer et tempêter
(Tu t'imagines ? dans un verre d'eau comme c'est inconfortable ?),
avec le mien, si bien qu'il a diminué jusqu'à perdre son épaisseur.

Je prends la porte cette année. Je la prendrai à deux battants, aussi large que ta varangue. Je la prends transparente et haute, face à la multitude.

Mon agenda 2016 est donc promu en carnet à spirales pour les envolées solitaires et les parcours itinérants. Je l'ai choisi "couverture de tous les possibles", en "paysage", papier "Vélin" et finement filigrané.

Bien à toi mon ami, bonne perpétuation dans Publisher ; fais attention, ne te perds pas en soulignés et en cellules. Il arrive que parfois on ne trouve plus la sortie.

 

2

Mon agenda de l'an prochain

Je n'ai pas d'agenda pour la prochaine année.
Si je suis encore là j'irai me promener.
J'irai par les collines. J'irai par les vallées.
Esquisses, rêveries, ébauches d'amitiés.

La rencontre et l'enfant. Pas celui que j'étais.
L'enfant de mes parents. Les vrais parents, les vrais.
Je lui peindrai des yeux profonds, des yeux de jais,
Et puis je descendrai pour faire un ricochet :

Sa main tendue vers l'invisible amie de cœur.
Avec un grand soupir il rejoindra son âme-sœur.
Blanche et secrète, s'élèvera une vapeur :
Son armure invincible qui bannit toute peur.

Si j'ai encore le temps mais là c'est sûr je le prendrai ce temps, ce temps que je lui dois, j'enroulerai les nuits de mon aimé de ces chemins poudreux enchanteurs de lutins et nous déborderons des rimes, avec amours, érigés de nos mains,
et chaque jour un autre en sus de celui-là,
Pour la route.

J'irai aussi j'irai voir la beauté du monde,
Toucher la perfection, l'effleurer dans sa ronde,
Me poser des questions en face de la Joconde,
Me reposer enfin sous l'orage qui gronde.

Je n'ai pas d'agenda pour la prochaine année.
Les enfants seront là. Ils iront se baigner
De lumière, se gorger de matins d'été,
De soirs d'automne aussi, d'agréments printaniers.

Pas besoin d'agenda pour la prochaine année.

Car tout est déjà là, au creux de mon foyer.

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10 octobre 2015

Défi #372

Mon AGENDA

 

AGENDA

Envoyez vos notes à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

 

10 octobre 2015

Se sont pliés à la consigne

10 octobre 2015

Le ciel dans la main (Walrus)

 

Je dirais un moineau, femelle.

Il n'y en a plus à Bruxelles.

Si leur absence me fait mal,

Eh bien je cours au Portugal !

Lorenzo08

10 octobre 2015

Participation de Venise

Je viens de comprendre quelque  chose en regardant cette photo.

                                Une chose capitale.

                La révélation si on veut.

                Je viens de comprendre que le vivant comptait sur nous.

                Et que nous avons revêtu l’habit du fossoyeur.

                Nous passons à la surface de ce monde sans l’aimer.

                Nous ne sommes pas arrivés à ne pas faire le mal que nous avions en nous.

Mais un jour une fauvette épuisée vous tombe dans la main.

Elle ignore l’existence du mal que vous avez en vous.             

Agrippée  au rideau de la beauté du monde, la fauvette vous cloue le bec. !!!Comme font les grands maitres quand ils veulent vous donner une leçon de modestie.

La fauvette c’est notre employeur, elle est prête à nous licencier un masque de voleur de vie sur la figure .

 

ve01

 

 

Depuis cette fauvette dans la main je ne suis plus orpheline, je suis la fille de la fauvette.

Nous devrions tous restaurer cette filiation avec la nature et colporter les dernières nouvelles du ciel .

Nous avons posé notre chaise sur un gouffre et seules les fauvettes  en faisant des trous dans la nuit  ont le pouvoir d’arrêter cette chute.

Nous sommes  devenus et resterons des moineaux effrayés devant la puissance de la nature

                              

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10 octobre 2015

Liberté (Pascal)


Regardez ! Regardez dans le creux de ma main !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Au pied d’un nid, je l’ai trouvé au petit matin !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Regardez ! Regardez comme il est magnifique !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Il est un enchantement, un tour de baguette magique !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !


Si je lui coupe les ailes, il sera à moi pour toujours…


Ecoutez ! Ecoutez tous ses registres d’entrain !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Jamais il n‘a de cesse de me réciter ses refrains !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Je vais le garder, c’est mon ami, je vais l’apprivoiser !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
On ira par les chemins, tous les deux, on ira pavoiser !


Si je lui coupe les ailes, il ne sera plus jamais un oiseau…


Caressez ! Caressez la douceur de son plumage !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Dans ma vie, il n’y aura plus de terribles orages !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Jamais il ne me délaissera pour retrouver des belles !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !
Jamais plus il ne s’éloignera de moi à tire d’aile !
C’est mon oiseau ! C’est mon oiseau !


Et pourtant, c’est l’oiseau que j’aime…


Variations sur le poème basque : « Txoria Txori » de Joxean Artze.

https://www.youtube.com/watch?v=63GO1URJKOs

Merci à Fred Arrieta, (forcément basque) à qui j’exposais le thème de la semaine, de m’avoir soufflé ce magnifique dilemme.

10 octobre 2015

Participation de Fairywen

Le Passeur d’Ames

 

Un oiseau s’est posé

Au creux de ma main

Il m’a regardée

Et m’a dit « viens ».

J’ai fermé les yeux

Et je l’ai suivi

Dans un monde merveilleux

Qui de la douleur se rit.

 

Vous qui restez ne pleurez plus.

Enfin je ne souffre plus.

Mon corps blessé s’est tu.

Il n’en pouvait plus.

 

L’oiseau m’a redonné

Mes jeunes années

Et ma liberté.

Défi 371 du samedi 3 octobre 2015

10 octobre 2015

l'oiseau tombé du nid par bongopinot

bo01

 

Si vous les voyez

Ne soyez pas étonnés

Il se sont rencontré

Au lendemain d'un vent effréné

 

 Lui, était tombé du nid

Un jeudi dans la matinée

Elle, enfant abandonnée

Sur le chemin de l'oubli

 

 Lui, avait son aile abimé

Et il était affaibli

Elle, avait son cœur brisé

Et était seule dans la vie 

 

 Lui, piaillait sans cesse

Elle entendit de petits cris

S'approcha et s'accroupit

Et elle le prit avec tendresse

 

 Le déposa au creux de sa main

Où tout de suite, il se blottit

Sa douceur et sa chaleur l'envahirent

Pour eux, il était déjà loin le chagrin

 

 Tout deux partis sur les routes

A deux plus fort que jamais

Elle marchait et il chantait

Dans leurs yeux plus de doute

 

10 octobre 2015

Apprentissage (par joye)

Maintenant, je sais que mes capteurs n’étaient pas particulièrement sadiques, mais lors de ma captivité, surtout au début, j’étais convaincue qu’ils prenaient un peu trop de plaisir à me battre, me gifler, et, même pour un temps, me fouetter. Je devins accoutumée au goût de sang dans ma bouche et le noir dur et froid de ma cellule.

L’un d’entre eux, un petit gros, aimait surtout m’arracher les cheveux. Je me souviens du jour où je le vis, juste avant de m’évanouir, brandir une poignée blonde, tout en criant triomphalement. Aujourd’hui, encore, quand j’entends parler d’une voix agitée une langue que je ne connais pas, certaines parties de mon cuir chevelu me brûlent un peu.

Plus tard, je compris qu’ils obéissaient tout simplement aux ordres. Il leur fallait seulement me garder en vie, tout en sachant que mon cadavre ne valait rien. Entre un corps vivant et un cadavre, pourtant, qu’il y a des centaines de possibilités pour soulager les frustrations. C’est ce que nous apprîmes ensemble, mes capteurs et moi.

Cela dit, il était presque trop tard avant que je ne retrouve des moyens pour vivre la plupart des brutalités, mais c’était par accident. La leçon fut longue et je faillis mourir avant de comprendre comment m’en échapper.

C'était le jour où l’un, un grand, un peu plus en colère que les autres, vint me voir en brandissant une matraque. Au troisième coup, ou peut-être au sixième, j’oublie, je perdis conscience, mais juste avant, j’avais l’impression d’être devenue un petit oiseau.

L’hallucination me permit de croire que les écrasantes douleurs venaient non pas de ses coups sauvages mais plutôt d’une paire d’ailes qui me poussaient dans le dos. Je me souviens aussi des chants d’oiseau que j’entendis juste avant de m’évanouir. Je compris plus tard que les pépiements venaient de ma propre gorge, aux moments où je n’avais ni plus la voix ni la force de hurler.

Bref, c’est ainsi que je pus y survivre, avant de retrouver ma liberté si je peux vraiment me servir de ce mot. Je ne peux plus me tenir debout, ni marcher sans une canne, et les cicatrices au visage me rendirent méconnaissable, même pour ma famille. Maintenant, je vis seule et je n’ai plus de miroirs à la maison, c’est plus facile ainsi.

Il m’arrive de sortir, mais j’avoue que c’est récent.

Par exemple, l’autre jour, au parc, je vis une petite fille au parc qui avait rattrapé un petit oiseau, je ne sais photopas comment.

Elle le tenait dans sa petite main sale.  D’un coup, j’entendis des pépiements, et je sentis battre des ailes autour de nous. Il paraît que quelqu’un prit la petite par le bras, et la secourut afin qu’elle relâche l’oiseau, qui lui, profita du moment pour se sauver de sa captivité.

Après, on me dit que c’était moi qui hurlais, et que c’était moi qui avais attaqué la gamine.

Je ne sais plus.

L’important, c’est que ce moineau et moi, on est de nouveau libérés.

10 octobre 2015

Les amis des oiseaux (Laura)


Ne croyez pas que je n’aime pas les oiseaux
Les fleurs, les chats, les chiens et autres bestiaux
Et j’aime les gens qui protègent les oiseaux
Les recueillent, les soignent et les relâchent plus beaux
Ce que je reproche à certains des amis des oiseaux
C’est de s’attendrir démesurément sur des animaux
Tout en blessant sans honte les humains, leurs égaux
Psychologiquement et même physiquement, comme certains bestiaux
Qu’ils vénèrent tout en ignorant leurs principes moraux.
Comme la caresse à un chat ou la photo de végétaux
Fait mal à celui qui attend un seul d’amour de ses liens familiaux

10 octobre 2015

Le Choix (JAK)

 

Petit oiseau veux tu la bague,

La bague qui va t'enserrer

Serrer, cerner de près,   ou bien veux tu

Veux-tu être enfermé dans une cage dorée ?

D’ores et déjà je t’en supplie choisi la liberté

Liberté  me réponds-tu  est ce possible dans ce monde

Ce monde où tout est  répertorié,  surveillé  coincé!

 

Coincé entreja01etja02

 

 

Au lieu de voler là-haut,  bien haut  vers la liberté

 

10 octobre 2015

Zenobia (Vegas sur sarthe)


C'est décidé quand je serai grand, je serai ibis.
Pas n'importe quel ibis... pas un rouge d'Amérique ni un nippon made in Taiwan mais un ibis chauve, un de ces échassiers à tête rouge vêtus de noir un peu comme les bédouins.
Alors sans me retourner je m'envolerai jusqu'à Palmyre pour aller aider la dernière femelle  - Zenobia -  à enseigner la route migratoire à quelques jeunes ibis rescapés.

Ce matin on a passé la frontière dans un autobus hongrois; je n'ai pas quitté la main de ma petite amie, celle qui m'a trouvé dans un fossé il y a maintenant deux semaines, piaillant et ébouriffé.
Ici on est bien traités et la nourriture est abondante, beaucoup trop pour mon appétit d'oiseau; tout ça doit coûter cher et on ne sait même pas qui paie tant la confusion est grande.
On raconte que d'où je viens les gardes forestiers ont été chassés du centre par des fanatiques et que la balise de Zenobia a cessé d'émettre.
Je ne suis qu'un maigre piaf mais quand j'aurai repris des forces, troqué mon bec contre un plus grand et rallongé mes rémiges, je reviendrai combattre cette injustice de toutes mes griffes, mes seules armes mais elles en vaudront bien d'autres.
Ils ont voulu détruire la mémoire des hommes mais l'ibis chauve renaîtra et avec lui bien des espoirs...
Zenobia et moi, nous nicherons dans ce qui reste des ruines des joyaux du Moyen-Orient, et de nos cris rauques et nasillards nous ranimerons l'espérance sur les sanctuaires reverdis.
Dans un ciel sans nuages nous dessinerons un arc de triomphe bien vivant et indestructible...

3 octobre 2015

Défi #371

Que vous inspire cette photo ?

 

oiseau

 

Envoyez vos participations à

samedidefi@gmail.com

A tout bientôt !

3 octobre 2015

Ont sauté la barrière, hoplà !

Flash

370
(Pour le son, cliquez sur l'image)

Fairywen ; Vegas sur sarthe ; Lorraine ; Pascal ;

JAK ; joye ; bongopinot ; Walrus ; Venise ;

Joe Krapov ;

 

3 octobre 2015

Participation de Venise

Qu’avais –je fais de mal 

Pour que le PAPE en personne nous adresse un tel message. ?

J’ai regardé à la dérobé mon compte en banque, il était obèse.

Ces accusations avaient creusé des poches sous mes yeux.

Les riches étaient devenus des criminels  dans le discours tenu au CONGRES.

Je me suis alors dit qu’il était peu être encore temps de chercher la rédemption avant qu’on m’abatte pour traitrise.

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Je mes suis lancé dans cette nouvelle aventure  avec une soumission totale.

¨Être pauvre me prenait tout mon temps.

Le passage de la richesse à la pauvreté fut une transition marquée par de grands renoncements

Fini les pantalon en lin blanc, les baskets fabriquées en  Malaisie, .la cocaïne

Je me suis vite habitué au café imbuvable, en me disant qu’il y avait plus malheureux que moi.

Mon niveau de crédit était devenu quasi nul !!

Alors tout ce que les gens me donnaient étaient plus précieux que ce qui me manquait

J’en avais fini avec la quête de l’immortalité qui signait  mon aveu d’égoïsme à l’égard de toute l’humanité.

 

Pourtant je m’accroche à la vie comme une tique avec mes trois amis chiffonniers

Édentés qui passent leurs journées dans les ordures comme des mulots.

Je continue à croire qu’il n’est pas raisonnable d’en demander d’avantage.

Après cette décadence, la misère s’est répandu comme la peste dans toute la ville .

On aurait dit que le PAPE avait fait des milliers de convertis.

Le réconfort alcoolisé des pauvres commençait à me préoccuper.

Seigneur me suis-je dit qu’elle époque nous vivons demain je me lance dans la reconquête

De mon statut de richissime nanti  

Mais ça c’est une autre histoire !!

 

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3 octobre 2015

Son projet d'avenir par bongopinot

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Un jean bleu, une veste noire

Tee- short et basket blanche

Un petit tour devant le miroir

Et il part comme une flèche

 

Vers son avenir son inconnu

Tête pleine et poche vide

Il court sur l'avenue

Il saute il est lucide

 

Intérim pôle emploi petit boulot

Son futur lui semble gris

Il vogue sur ses sanglots

Et son corps s’amaigrit

 

Ce destin l'ennui alors il se relève

Et décide de découvrir le monde

Repassant en boucle tous ses rêves

Son être se soulève et Son cœur inonde

 

Il sait qu'aujourd'hui, demain, ici ou ailleurs

Quelque chose l'attend de bon de solide

Il trouvera sa voie et prendra le meilleur

le bonheur n’existe pas dans des cœurs arides

 

Alors il se lance vers son ambitieux projet

Courir de ville en ville parcourir les chemins

Et de pays en pays avec sur sa tête son béret

Il nous enverra l'histoire de sa vie menée à bien

 

3 octobre 2015

Participation de JAK

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3 octobre 2015

Le grand saut (Vegas sur sarthe)

J'ai appris à danser la valse hésitation

chaque fois que grondait en moi le libre arbitre

j'enviais les crâneurs, les vantards, les belîtres

ceux qui me harcelaient à la récréation

 

J'hésite à être moi, je n'ai pas le courage

car demain je le sais il me faudra mentir

je veux et ne veux pas, je souffre le martyr

je vis en cul-de-sac ou en voie de garage

 

Demain j'irai marcher au bord du précipice

je me suis rebellé en fuyant cet hospice

il ne me restera qu'à faire un pas de plus

 

Je ne rejouerai pas le flux et le reflux

A quoi bon m'accabler, tirer sur l'ambulance ?

Je n'attendrai pas plus. Allez, zou ! Je me lance

3 octobre 2015

ver lfrançè 2 lavenir jm lance (par joye)

on dit quil nest jamè tro tar pr komncé. on dit o6 quon pE sfR 1 boté. alor, bn, jgo joindr lutil à lagréab : jgo m fR 1 jeuness. jnsè pa 6 cela marchera, mè snest pa importan. limportan, cest ke jm lance…

3 octobre 2015

Désolé ! (Walrus)

Mais depuis l'arrêté du Conseil d'État du 27 octobre 1995 autorisant les maires à interdire les lancers de nains, je ne peux plus me lancer...

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