LE MOT CADEAU (KatyL)
IN .... mot était caché dans la 1ère boite ,
un premier petit mot comme un symbole chimique , ou comme quelque chose
dans le vent "in" relié au suivant puis au 3ième et au dernier..par un ruban
Ils ne formaient qu'un tout, mais il fallait ouvrir les autres boites
...je mis un certain temps .....
TEMP....ou temps , c'était le deuxième, divisé
en puzzle , que je reconstituai , reconstituer le temps il faut le
faire!
il était relié au mot suivant par un ruban
bleu, long, long, comme un long fleuve .....
PO.......Pô .. ça tombe bien, c'est un fleuve
Italien, il sent toute la beauté de la peinture, de la sculpture, des
édifices, des génies Italiens de la renaissance....incroyable cette
boite à cadeau, cela semble réel pourtant !!
RELLE .. réel réelle... c'est bien réel, J'ai
compris !!
C'est le mot intemporelle ou intemporel qui est le cadeau
- comme l'écriture est intemporelle
- comme l'art est intemporel
- comme l'espace temps est intemporel puisque INFINI
.........................
voilà le cadeau la notion de l'intemporel.
Je vous l'offre à vous
tous........... emballé du ruban bleu
Le mot-cadeau (Teb)
Offrir un mot ???
Offrir un mot … quelle drôle d’idée… me suis-je dit en lisant la dernière consigne des défis.
Offrir un mot !!! Comment on fait pour offrir un mot ?
Suffit pas de l’écrire, de le dire …
Faut l’emballer, le faire joli…
Faut trouver les mots pour le donner !! Qui offre un cadeau sans rien dire ?
Cette consigne tournait dans ma tête sans réussir à s’envoler !
Et puis, Vendredi soir, 20 heures… je venais de terminer la broderie du bonnet-chat destiné à un des derniers nouveau-nés de l’entourage…
Vendredi soir, donc, l’idée a germé.
Je vous abandonne quelques minutes pour l’aller préparer…
…………………………
…………………………………..
………………………………………………..
Bon, me revoici ;-)) l’attente n’a pas été trop longue ??? Mais voyons… un cadeau est encore meilleur quand on l’attend…un peu
Ce soir, j’offre donc… le mot…
Et je l’offre en retour de toute celle que je reçois ici et sur mon blog…
Toute cette chaleur qui aide à continuer… à prendre le taureau par les cornes, à retrousser ses manches et colorer ses idées…
C’est un cadeau collectif et inépuisable …
Il peut paraître gnangnan et un peu cucu la praline, mais il est sincère.
Et… hop, je retourne à mon second bonnet…
Salut tout l’monde !
Mots-cadeau (Tilleul)
A vous tous qui
venez me lire, En cette fin
d’année morose, J’ai envie
d’offrir Des rêves tout
en rose Des
roses ? Qu’en
feriez-vous C’est le temps du
houx Et de la neige qui
se pose… Une
pause ? En musique, c’est
un silence, Des secondes pour
respirer, s’oxygéner… Effacer la
souffrance En France, en
Amérique et même en Palestine Partout, les
lumières éclairent les vitrines Les sapins
s’illuminent Père Noël et
angelots se côtoient… Qui les y a mis ? Amis
virtuels, Que cette année
nouvelle Vous apporte
mille étincelles De paix, d’amour
partagé et de joie réelle Pour que la vie
soit belle !
IL FAUT CHOISIR LE MOINDRE (Jo Centrifuge)
-Joyeux Noël ma chérie.
JP fit glisser doucement un petit écrin de son assiette, évitant chandelier et flutes de champagne jusqu'à la douce main de son épouse qui tapotait la table d'impatience.
-Oh merci mon JP! Tu l'as bien choisie gris métallisé hein?
Elle entreprit de dénouer le ruban de la mystérieuse boîte.
-Tu es un amour, fit-elle.
Elle souleva le petit couvercle et trouva délicatement déposée sur un fonds de velours une carte manuscrite.
-Ben elles sont où les clés?
-En fait, j'ai abandonné l'idée de la Jaguar. Je voulais t'offrir un cadeau vraiment spécial.
-Il y a écrit s...snourf? Euuh.. mais la jaguar elle est où?
-Chérie écoutes moi. C'est ton cadeau, je t'ai offert un...
-Snourf?
-Précisément! Je t'ai offert un mot! Tu sais que j'ai mes entrées dans le monde littéraire.
-Snourf, murmura-t-elle, les yeux perdus dans un néant d'incompréhension.
-C'est ton mot. Tu es libre de lui donner la signification qui te conviendra. J'ai tout arrangé. Il paraîtra dans tous les dictionnaires l'année prochaine. Il sera même reconnu par l'Académie Française. Ce sera un fait unique dans l'histoire : le mot précède le concept, tu te rends compte? Alors? Quelle signification souhaites-tu lui donner?
Elle avait ses yeux des mauvais jours. Mal à l'aise, JP ne fut pas dupe de la petite voix, presque enfantine, qu'elle prit alors:
-Mmm... Jaguar ou canapé?
JP balbutia :
-Canapé? Mais que veux-tu dire?
Elle hurla :
-Dormir sur le canapé jusqu'à la fin de tes jours! Là tu comprends?
Stupéfait, JP ne trouva rien pour réponse que ce mot étrange : SNOURF!
Mots à hic (Joe Krapov)
A mon amoureuse d’Egypte
Puis je offrir le mot «mie»
Sans qu’elle s’en offusque
Dessous ses bandelettes ?
La chèvre de Monsieur Seguin
- Et les entêtées de tout poil –
Cela mettra-t-il un terme à son ire
Si je lui offfre le mot «hair» ?
(J’ai déjà donné le mot «tif»
Au chauve qui peut général
Qui avait besoin d’un
Pour me coller au gnouf)
A Charles Baudelaire
Faisons cadeau des mots «lusque», «clame»,«volupté»,
«mot d’ordre», «Chat botté» :
Il en tirera bien quelques vers s’il ne s’est pas
Piqué le nez ou autre chose hier au soir
Peut-on donner le mot "anneau" à Edith Piaf ?
Peut-on encore gratifier le nègre Banania des mots «y’en a jeu» dès lors que tout le monde est Dakar pour entendre des timoniers à talonnettes décréter que «l’homme africain n’est pas assez entré dans l’histoire» ?
Tristesse de Chopin !
A l’irascible du château
J’offre ce conseil et les mots
«des rateaux quand ta bile est» :
Il faut marcher sur les dents
Et prendre le manche dans le nez.
Ah oui, bien sûr, cela fait mal !
Ca peut provoquer même un malaise vagal
Et blesser l’amour propre
Mais à nous, ça nous fait des vacances !
Offrons le mot «rose» à ceux qui sont gais
Et à l’espion qui rit trop envoyons le mot «sad».
Donnons le mot «l’os» au gros chien
Et «bone» au beau qui fait le singe.
Et aux défiants du samedi
Faisons cadeau de nos mots «d’où»,
Des mots sertis d’ailleurs ou qui n’existent même pas :
D’où tu es toi ?
Du mot «Zambic», des mots «cratère», des mots «critère», des mots «Steenvoorde»,
Des mots «graphiques» pour MAP bien sur,
Des mots «Le Mans» pour ce dur-à-cuire de Végas,
Des mots «Ris ? Tu ris ? Té ! Salut, tante» pour l’oncle Dan,
Du mot «Scooter» pour Virgibri Oussov,
Des mots «tôt cycliste» à Sébarjo.
Offrons le mot «reine» à Poupoune qui n’a rien à voir avec la glace si ce n’est qu’elle crèche rue Lepic,
Le mot «cœur» au merle doux qui fait temps des cerises en Iowa,
Le mot «quête» à Tiniak pour qu’il tape du pied sans gêner les voisins quand il joue le ragtime du Graal dans son sous-marin sous les combles,
Le mot «ka» à Valérie, le mot «zarella» à Martine27, Rsylvie et toutes les dames et demoiselles qui viennent ici , qui me semblent être de bien aimables gourmandines !
Et pour Walrus et Papistache laissons les se disputer la possession du mot « nacal » et du mot « narque » !
Pour moi, ne m’offrez rien, surtout pas de mots, j’en ai trop !
Le vocable « péter un » suffira à me remettre d’aplomb si je dois changer mon fusible des pôles.
A la rigueur, le mot « i can ».
Le dernier des derniers, s’il n’en reste qu’un seul, je serai celui-là !
Photo du spectacle "Les Saltimbrés en vacances"
par le cirk des trois valoches
Trahi ! (Walrus)
J'avais tant de choses à vous dire,
Tant de cadeaux à vous offrir...
Et là, soudainement,
Les mots me manquent !
Chanson des mots-surprise (Captaine Lili)
Une chanson
Pour t’offrir en ribambelle
Des mots à croquer comme les bonbons
Des colliers des demoiselles
Des mots surprise
Empaquetés
Dans le papier froissé
De papillotes à l’œil qui frise
Rêverie, aile, île,
Mangue, langue, fil…
Vois qui te plait
Et déplie le secret
Dune, lune, et tu pars en
Voyage... Escale,
Escapade, et les vents
Te peignent d’opale
L’alchimie te danse
L’or des horizons
Et sous les plumes, l’enfance
Fait sa maison
Goûte le grain,
Ouvre la besace, et la main,
Ces mots en cadeaux
Languissent des caresses de ta peau.
Sur les murs de guimauve (Caro _Carito)
Murs
de guimauve Où
se perdent, mot à mot Les
encres de nos vies L’immeuble
craque. Le vent de décembre vient de l’ouest. Il est
glacial. Un
immeuble ou plutôt une maison flanquée de plusieurs étages, fin XIXème. Hier,
ancien hôtel de passe, il soupirait alors ; le bois à peine ciré des escaliers
gémissait sans cesse. De jour. De nuit. A peine quelques mots effleuraient les
murs recouverts de papier peint. L’immeuble était jeune alors, vain bien
entendu et assuréméent inattentif aux murmures qui
l’effleuraient Le
vent fait bruisser les branches des platanes qui ceinture le lycée ; il
s’enfuit déjà vers la Seine. L’immeuble se tait. Au premier, une main relève la
couette légère. Deux fronts se touchent, une berceuse fredonnée transmise du
bout des lèvres par une autre, mère, tante, aïeule. La porte se ferme sur la
veilleuse assoupie Les murs chuchotent à l’enfant, les mêmes paroles : l’était une tite poule
brune…. La
maison se penche. « Amorino,
Amorino ! ». La jeune fille porte doucement la carte postale à sa
joue. Elle croit respirer l’odeur salée de Chiogga. Et Andrea, ses lèvres minces
murmurent dans un souvenir fugace : « Amorino, te scrivero tutti le
settimane. ». Elle repose la carte postale où sourit un gondolier et
attrape une feuille dactylographié, elle a coché une case en haut à gauche. Elle
fera de l’italien l’an prochain. C’est décidé. La
maison s’étonne. La porte de la cave 5 est entrouverte. Une lampe électrique
balaie les étagères. « La bougresse, la bougresse ! C’est là
qu’elle avait caché ma prune ! » Une larme s’écrase sur la terre
battue. « Ma bougresse… » La
maison retient son souffle. Un cri, un seul « A table. » Galop et chaises qui
raclent le plancher. Ce quart de silence juste avant que les mots fusent. La
maison suspend son souffle. La
vieille bâtisse a entendu le train de 20h. Elle devine qu’il va rentrer, allumer
la lampe, jeter sa mallette sur le clic clac. Il va se diriger près de la
fenêtre et s’agenouiller devant elle. Soigneusement essuyer une à une ses
feuilles vernissées à peine poussiéreuses. « Petit Schefflera, Mabelle, Ma
toutebelle. Tu es à couper le souffler. » Il se lèvera et attrapera
une télécommande noire ; la
télé ronronnera toute la soirée. La
maison dort quand le dernier arrivant monte les escaliers, quatre
à quatre. Un voyant vert clignote dans la pénombre. Il enclenche le répondeur,
les murs assombris sursauteront. Une voix de femme tremblante : « Même à Limoges, je t’aime. » Une
pause. « Pour effacer ce message, veuillez appuyer sur le bouton
rouge. » Le
silence s'établira patiemment entre les fenêtres qui crissent et les
craquements, le vieil immeuble qui endormira . Après avoir longtemps veillé
un petit point vert. Lumineux. Qui bat
encore.