Se sont pris pour Prosper
brindilletartine ; Laura ; TOKYO ; maryline18 ;
Pascal ; Lecrilibriste ; Vegas sur sarthe ;
Kate ; Joe Krapov ; Adrienne ; Walrus ; joye ;
Ilonat ; JAK ; bongopinot ;
Collapsologie sautillante (Joe Krapov)
S’il suffisait - Hop là ! Hop là ! -
De sauter par-dessus les flaques
Nous le ferions sans hésiter
Car nous avons su rester souples,
Primesautiers, légers, gamins.
Mais c’est la banquise qui fond !
C’est Belgrade qui s’asphyxie !
C’est l’Australie qu’on incendie !
Des tsunamis pour le Japon
Et des îles qui s’engloutissent !
C’est pourquoi je vais maintenant
A pied jusqu’au bout de la ville
Jouer aux échecs tous les jeudis
C’est pourquoi je marche toujours
Vers Villejean tous les mardis
Pour y écrire des bêtises
Ou chanter la fin de la vie
Les animaux qui disparaissent.
Et quand il a plu sur la ville
Je vais courir sur le halage.
Hop là ! Hop là ! Hop là ! Hop là !
Je saute par-dessus les flaques
Et je le fais sans hésiter
Car je fais preuve de souplesse.
J’ai su rester primesautier,
Léger, gamin et, de surcroît,
J’adore ce qui est inutile !
Photographies d'Henri Cartier-Bresson
Hoplalala (brindilletartine)
Hoplalala
Montmartre (Pascal)
Quand j’étais tout gamin, à la sortie de la douche, une grande serviette à la main, m’man m’attrapait et me posait debout sur la table de la cuisine, en disant : « Hop là !... Monte là-dessus, et tu verras Montmartre !... ». Souvent, elle continuait sa chanson, sans doute pour se donner de l’élan à mon ouvrage…
Moi ?... Je ne comprenais rien aux paroles ! Pendant qu’elle me frictionnait, tel un petit poisson frétillant, par-dessus son épaule, je cherchais ce Montmartre qu’elle répétait dans ses couplets. Elle disait que je pourrais voir jusqu’à Chartres !... Alors, pour me grandir, je me mettais sur la pointe des pieds pour tenter d’apercevoir ce Chartres si vanté !... « Monte là-dessus, monte là-dessus !... ». Elle connaissait des couplets parallèles à la chanson, avec quelques mots osés, et quand je ne devais pas comprendre, elle fredonnait à la place des paroles ; ça la faisait sourire, m’man, et j’étais content quand elle souriait. Je voulais lui faire plaisir, lui dire que je voyais ce Montmartre pour la satisfaire encore plus !... « Regarde bien !... », me disait-elle, « Tu verras des peintres, des clowns, des poètes, des musiciens !... ».
Je mis du temps avant de comprendre et de traduire Montmartre, dans l’environnement comme m’man le voyait, quand elle chantait ses refrains. Elle était pure parisienne, fille légitime de la Tour Eiffel et du Trocadéro. Cette chanson enthousiaste, dans notre petite ville de province, cela devait lui apporter un grand courant d’air de sa capitale.
Elle avait le mal de chez elle, m’man ; il lui manquait La Seine et le Pont Mirabeau, Notre-Dame de Paris et les Misérables, le Sacré-Cœur et les poulbots. M’man, quand elle regardait par la petite porte de notre cuisine, même masqué par le rideau chasse-mouche à bandes multicolores, elle devait le voir, son Montmartre…
Il y a des années, à l’heure du goûter, je sortis ma fille de la pataugeoire de la piscine ; voyant une chaise à ma portée, je lui dis de grimper dessus et de ne pas faire le guignol pour éviter de tomber ; ce serait plus facile pour l’essuyer. À mon « Hop là !... », je ne pus m’empêcher de rajouter « Monte là-dessus, tu verras Montmartre !... ». Amusé, je me suis retourné pour être sûr que ce n’était pas ma mère, du haut de son bout de paradis, qui m’avait soufflé ces quelques mots de jadis, à l’oreille.
Je n’en connaissais pas beaucoup plus en paroles et l’air m’avait échappé depuis longtemps. Cela me fit drôle de prononcer ce bout de refrain, comme si le temps et l’espace s’étaient tout à coup rapetissés d’une distance proche des souvenirs émus.
Bien entendu, ma pitchounette, en se tortillant dans la grande serviette, cherchait ce Montmartre !... « Il paraît qu’en regardant bien, on peut même voir Chartres… », rajoutai-je, le plus sérieusement du monde. En équilibre, les mains posées sur mes épaules, de son point de vue panoramique, elle scrutait les environs comme une vigie qui cherche à faire plaisir à son capitaine de papa !...
Je sais, depuis, que « Monte là-dessus, tu verras Montmartre… », c’est un peu comme « Compte là-dessus et bois de l’eau fraîche… », c’est une épigramme, une sentence pour exprimer un refus. Du plus haut qu’on se trouve, on ne peut jamais voir Montmartre. Mais pour moi, c’était comme un refrain familial, un écho naturel du passé envoyé dans le présent…
À Vitrolles, il y a quelque temps, alors que je leur rendais visite, ma fille, en sortant mon petit-fils de la baignoire, dit tout à fait négligemment : « Hop là !… Monte là-dessus et tu verras Montmartre !... », en le posant sur un meuble bas, de la salle de bain.
Quelle ne fut pas ma stupéfaction ! Par je ne sais quel mimétisme de souvenance des mots, peut-être, de la façon dont ils avaient été prononcés et dans leur contexte, le message se transmettait de génération en génération !...
Mamy devait frotter le dos de son arrière-petit-fils à cette heure de commémoration ! Sur la pointe des pieds, il regardait par la lucarne de la petite pièce, comme si Chartres et sa banlieue était dans les environs ! Le temps se raccourcissait encore en entrouvrant les portes d’un passé enchanteur ! D’un clin d’œil de connivence de l’au-delà, ma mère avait passé son message de vraie parisienne à sa descendance…
Un jour, j’irai à Paris ; du côté de la Butte, je monterai sur une chaise de saltimbanque de rue et « Hop là !... ». Enfin, quand je serai là-dessus, je verrai Montmartre ; je verrai des peintres, des clowns, des musiciens, des poètes et, sur la pointe des pieds, peut-être même... Chartres…
Hop là zou ! (Lecrilibriste)
Allez ! hop là hop là zou !
quand me réveillait mon père
hop là hop là zou !
faut réviser ta grammaire
Faut t'bouger y a rien à faire
pas moyen d' t'abstraire
si tu veux bien réussir
faut pas t'endormir
faut savoir écrire
Allez ! hop là hop là zou !
viens jouer à la marelle
hop là hop là zou !
faut que t'ailles jusqu'au ciel
Faut t'bouger y a rien à faire
pas moyen d' t'abstraire
pour gagner, être le premier
faut des ressorts sous les pieds
faut pas t'arrêter
Allez ! hop là hop là zou !
disait l'prof de gymnastique
hop là hop là zou !
j'ai pas de baguette magique
Faut t'bouger y a rien à faire
pas moyen d' t'abstraire
Faut bouger sauter t'muscler
si tu veux de beaux fessiers
faut te remuer
Allez ! hop là hop là zou !
Faut travailler tes neurones
hop là, hop là zou
prends ton crayon et crayonne
Faut t'bouger y a rien à faire
pas moyen d' t'abstraire
y a l'défi du samedi
et ses embrouillaminis
sois pas avachi
Allez ! hop là hop là zou !
Voilà, Prosper ! …....................... C'est parti !
Du bruit dans la chaumière (Vegas sur sarthe)
Je venais juste de garnir les gamelles pour calmer les Miaou et les Wouf de nos fauves quand j'ai perçu un bruit non répertorié provenant de notre chambre.
Je croyais pourtant avoir domestiqué tous les bruits de cette maison depuis qu'on l'avait faite construire il y a quarante ans.
Ce n'était ni le Clap clap clap des mules de Germaine – ses chaussons bien sûr, pas des bardots encore que Bardot porte aussi des mules – ni le Clac clac exaspérant de ses loups-bouquetins, c'est ainsi que j'aime moquer ses escarpins bon marché.
Non c'était plus subtil, comme un bruissement soyeux entre Frou frou et Froutch, un froissement de tissu suivi d'un Raaah que je trouvai incongru pour un début d'après-midi.
Je dois dire que les Raaah de Germaine retentissent invariablement en fin de soirée un peu après les Guili guili et avant le Tagada tsoin-tsoin, un rituel qu'elle appelle pertinemment le Hop-là et dont je vous épargnerai la liste fluctuante d'onomatopées.
J'en étais là de mes supputations quand un Coin Coin tonitruant nous cloua sur place, notre ménagerie et moi.
Qu'est-ce qu'un Coin coin foutait à cette heure dans notre chambre ?
Kukuriku – notre chienne malinoise – avait instinctivement retroussé les babines et j'en fis de même quand une Germaine échevelée sortit de la chambre comme une furie, suivie du Vlan bien compréhensible de la porte.
Avant que Germaine ait ouvert la bouche, Kukuriku s'était jetée sur l'objet vibrant son dernier soupir et entreprit de le dévorer avec d'horribles Gnap.
« Ces foutus canards connectés, c'est d'la daube ! » s'écria Germaine hors d'elle c'est à dire hors de cet affriolant déshabillé commandé sur Ecuyère – ou Amazone, je ne sais plus – et qui lui avait valu en prime le dernier cri (Coin Coin) de la haute technologie libertine, le Duck Fripon 2.0 !
« Hummm » osai-je pour toute réponse et conscient que tout commentaire risquerait de faire capoter notre prochain Hop-là.
«Beurk» fit Kukuriku qui parlait humain à ses heures et dont les crocs achevaient de démembrer le fâcheux volatile.
Boudeuse, Germaine avait prestement gagné son boudoir, notre salle de bains où je reconnus bientôt le doux ramage de ses Bla bla bla et Na na ni, Na na na, ceux-là même qu'elle échange à longueur de forfait téléphonique avec ses amies.
Après ce Couac intempestif notre maison semblait retrouver ses bruits familiers, ce rassurant ordonnancement qui fait qu'on s'y sent comme chez soi.
Kukuriku notre gourmande malinoise digérait l'objet du délit mise à part sa pile au lithium que je comptais bien récupérer dans sa petite déjection du matin.
Dans le boudoir les Na na ni, Na na na n'en finissaient pas de bouder; Germaine devait raconter ses malheurs à quelque curieuse confidente, pester contre cette notice en 12 langues quand une seule langue aurait suffi à faire son bonheur...
Alors Hop-là ou plus simplement Hop ! d'un saut de cabri sur mon Lanskrona en cuir pleine fleur (ne cherchez pas, c'est du suédois) je m'installai – zapette en main, Youpi – pour une après-midi de calme et de volupté.
Non pas "hop là" mais "hop là !" (Kate)
Si "hop" (ou "houp") serait un mot ancien à l'origine plus ou moins vague, "là" un explétif d'insistance, c'est-à-dire une marque déictique qui maintient le propos de la subjectivité, qui sert à affermir, confirmer le premier mot... Bon, mais encore ?
Ce n'est en tout cas pas le "tope là" des barguigneurs, le "stop, là !" des autostoppeurs ni le "dope-la" des entraîneurs...
Enfin c'est "hop" et pas "cop, flop, lop, mop, pop, sop, yop..." !
Éliminons également youpala, Yoplait, hou là là, ukulélé, et autres hula hoop...
Alors ? Une chanson ?
Ce n'est pas non plus "Le fiacre" d'Yvette Guilbert (quelle réussite !),
ni "Prosper" de Maurice Chevalier (quel succès !),
ni "Deci-delà, cahin-caha"( Véronique, Marcel... et puis Paulette !)
pas plus que "Djobi djoba" (oh ! là !)
ou "Be bop a lula" (oh là là !)...
Et si c'était une chanson au parfum léger, subtile, sensible...
hop là... boum! (Adrienne)
"Raide comme un piquet!" voilà ce que le père de l'Adrienne n'a cessé de déclarer à qui voulait l'entendre en parlant de sa fille. "Raide comme un piquet!" - en on sentait bien sa désillusion, lui qui excellait dans tous les sports sauf aquatiques.
Paré pour le grand saut ? (Ilonat)
Et hop, on va sauter la barrière
Et hop, on va enfin monter là haut
Finies les pleurs et la misère
On va enfin se mettre au chaud
Chanté : Bateau ciseaux on va sauter la barrière
Bateau ciseaux pour s’retrouver tout là haut
Scandé : Fi-nies-les ga-lères
Les- grosses- ornières
La la la la lère
Les chemins –tordus
Qui vous laissent-sur- le –cul
Finies la souille et la gadoue
Et ces atermoiements de vieux grigou
Qui compte encore ses jours comme des sous
Sur un boulier usé rafistolé tout mou
Finis ces airs patibulaires
A égrener le chapelet
Des ses bobosses et de ses plaies
Il fut un temps dans le passé
Où il avait vécu sans regards en arrière
Un temps où il rêvait de vivre sans frontières
Et sans respect des règles édictées
Bateau ciseaux, la rivière la rivière….
Puis vint le temps tout gris où son temps fut compté
Qui remplaçait ses rêves par des regrets
Bateau sur l’eau tous mes vieux rêves envolés…
Alors il s’était dit : Holà !
Je ne vais pas finir comme ça
Dans cette pétaudière
A compter mes abats
Faut trouver la manière
Et faire un vrai grand pas
Bateau ciseaux la rivière la rivière……
Et hop, on va sauter la dernière barrière
S’extirper de ce marigot
A nous les belles bayadères
Qui nous attendent tout là haut
Pas besoin de visa, deux p’tits sachets dans l’eau
Bien l’bonjour à Saint Pierre et tous ses angelots
Mais comme il s’apprêtait à faire le grand saut
Une petite voix ensommeillée lui demanda
Hé vieux papa grognon tu m’emmènes avec toi
Faire un tour en bateau ? Et j’ai repris les rames
Comme un ballot
Bateau sur l’eau la rivière la rivière
Bateau ciseaux la rivière au bord de l’eau
Sauter (Laura)
Quand j’étais gamine, l’exercice que je préférais (après mon père qui me parlait de ses sauts), c’était le saut en hauteur mais sans perche.
Quand j’étais plus jeune encore, j’ai beaucoup sauté à la corde ou à l’élastique.
Aujourd’hui, ma discopathie sévère me déconseille fortement de monter et sauter à cheval mais je ne peux m’empêcher de sauter de bonheur lorsque j’entends certains rocks de mon adolescence comme Indochine.
HOP LA (TOKYO)
Quand ça vœux pas
On fait quoi ?
On pourra rebondir sur la moquette en criant HOP là.
Quand ça vœux pas ça vœux pas .
Je vais cette année récupérer mon bic, jeter mes stylos, pour que personne ne voit rien
J’ai tiré au loto les mauvais numéros
Quand ça vœux pas ça vœux pas.
Coté pile je m’en fou
Coté face j’en rage
Le cœur frétillant hop là
Que le quidam prenne garde
Qu’il ne s’agglutine pas contre moi
Car je pourrai pousser le cri antédiluvien
HOP La qui va là .
Je bats froid
Quand ça vœux pas ça vœux pas
La gentillesse ça coule mieux avec un hop-là qui va là !!
L’infame et maousse année commence mal
Hop là
En fond d’écran j’ai ce
Quand ça vœux pas ça vœux pas.
Qu’est ce que j’aimerai roupiller sous la housse toute une année
En chantant love me please love me .
Je voudrai que cette année soit retenue par une colique néphrétique
Pendant qu’on danserait sur un hop là
Ais voilà quand ça vœux pas ça vœux pas
Le problème des ours en hiver c’est qu’ils hibernent
Ce n’est pas un problème pour moi.
Je voudrai faire comme eux.
Bon mon âge y est pour quelque chose
Passée 40 ans on ressemble tous à une ville bombardée
Sous la terre comme au ciel...(maryline18)
N'y a t-il d'autre alternative
Que le paradis ou l'enfer ?
Tangue mon âme à la dérive,
Naufragée entre ciel et terre.
Entre deux sublimes éclaircies
Rapplique toujours Lucifer.
Mon Dieu faut-il que je vous prie ?
Répondez-moi dans un éclair !
Que votre volonté soit faite.
La peur de l'orage envolée,
Hop là, je me hisserai au faîte
Du marronnier pour vous parler.
Enfermée dans ma pénitence,
Je peux tout supporter : le mal
Les moqueries, l'indifférence,
Jusqu'à la peine capitale.
Je voudrais juste un peu de paix
Un jour, un mois ou une année.
Ne plus penser, rêver jamais
Ne plus souffrir, ne plus aimer.
Boute-en-train (Walrus)
Au début de mes études secondaires, les trains que j'empruntais pour me rendre à l'école comportaient encore des voitures de troisième classe... en bois.
Elles étaient équipées de banquettes, également en bois, séparant les compartiments, assez hautes mais laissant néanmoins un espace d'une cinquantaine de centimètres entre leur sommet et le filet à bagages. Je n'ai hélas pas trouvé d'illustration de la chose.
À l'époque, il était d'usage dans ces trains "scolaires" de faire voyager dans des compartiments distincts les garçons et les filles. Cette ségrégation découlait naturellement de celle en vigueur dans les écoles : Athénée pour les garçons, Lycée pour les filles (dans l'enseignement officiel. Chez les catholiques, c'était Collège et Institut).
À cette époque également, j'étais plutôt chétif, si bien qu'un jour, un, deux, trois, hop-là ! Les "grands" de mon compartiment m'ont balancé par-dessus le siège dans celui des filles.
J'en ai encore les tympans qui frémissent, c'est fou ce que ça peut hurler les filles !
Pour bien peu, en fin de compte...
Le samedi-défi par bongopinot
Et hop là déjà la fin de semaine
J’ai mon billet à préparer
Les textes des défiants à commenter
Je vais oublier un peu mes peines
Je vais être étonnée parfois
Et rire aux éclats souvent
Être émue de temps en temps
Je ne manquerai pas ce moment de joie
On plante quelques graines
On reçoit des sourires des fleurs
Que l’on garde au fond de son cœur
Pour huit journées sereines
Les défiants viennent de tous horizon
Avec l’envie de partager
De donner d’échanger
Et cela dure depuis des saisons
Et moi j’attends le vendredi
Avec une réelle impatience
Et hop là en cadence
J’envoie ma copie avant minuit
Nous font goûter le sel de la plaisanterie
brindilletartine ; maryline18 ; Lecrilibriste ;
TOKYO ; Laura ; Walrus ; Adrienne ; Kate ;
JAK ; Pascal ; Joe Krapov ; bongopinot ; joye ;
GABELOUP (brindilletartine)