Ont pris une veste
Walrus ; maryline18 ; Laura ; Vegas sur sarthe ;
Lecrilibriste ; Kate ; Yvanne ; AlainX ; Nana Fafo ;
Joe Krapov ; tiniak ; joye ;
tiniak - Roh, la belle verte... veste !
... et donc, émoustillé tant par l'exergue que par l'image (un dessin original, très... quoi, très en marge du cahier d'école, 'oyez ?), je me fendis de ce billet, quand, en deux temps (à cet "HOQUETON", il y faut bien deux bras, non ?), je me prends cette veste... Jusqu'à plus d' poils que j'en hoquète, dites donc ! Et voici, ayant d'abord réagi au "post" original en musique, l'échange qui en résulta :
#mwof :p
Spreek a moeiertoel (Walrus)
Comme le dit si bien notre amie joye : "Hoqueton, c'est quoi ce binz ?". Mais où va-t-il donc les chercher cet aemelaïeke* ?
Alors, puisque je n'imagine même pas de quoi il peut s'agir, je vais le mettre au pluriel et là, c'est plus clair : on se retrouve en mode impératif social qui nous invite à hoqueter en chœur. Bon, l'intérêt de la chose m'échappe, mais puisque c'est impératif... hoquetons, hoquetons !
* dans le langage marollien conforme : hypocrite, sournois.
Le bricolage du samedi (maryline18)
C'est une fois sortie des vèpres,
Aprés la quête pour la lèpre,
Qu'elle aperçut sur destrier,
En hoqueton, son chevalier,
Partir à la quête du graal,
À l'époque, c'était banal...
Comment tomber en pâmoison
Devant un si perfide félon...?
N'envisageant plus le trépas,
Pour mettre fin à ce combat
Que lui infligeaient tant d'émois,
Contre tant d'hypothétiques joies,
Tout en colmatant ses félures,
Réchauffée d'enluminures,
Elle pria pour son bien aimé,
Qui préférait l'éternité
À la douceur de ses baisers,
À tout jamais énamourée...
Mes amants en hoqueton (Laura)
"Il était mince, il était beau",
Il était élégant avec son hoqueton,
Mon militaire[1].
Moi qui l'aimais au fond[2]
Mon bel amour, mon paysan en hoqueton.
Il ne veut plus, non,
Etre juste mon amant letton;
Pourtant, c'était si bon.
Le militaire avait un joli croupion
Que cachait son hoqueton
Mais savait ouvrir mon con
Mais quand le paysan en hoqueton
A titillé mon téton
Comment ne pas perdre la raison
Sous ses caresses d'exception
Car l'on veut sans façon
Du plaisir profond
Qui fait oublier les cons
Boucan d'enfer (Vegas sur sarthe)
1390 après JC
Profitant d'une des nombreuses trêves de la guerre de Cent Ans deux archers font connaissance en papotant devant les appartements du bailli.
« Figure toi qu'hier j'ai passé mon entretien annuel d'évaluation avec le chef Maille »
«Maille, le chef des hoquetons ? »
« Tout juste, y'en a qu'un »
« Et comment ça se passe l'entretien annuel d'évaluation ? »
« Ça avait bien commencé … et puis il a écourté l'entretien pour un besoin pressant. Tu verras, avec le chef Maille ça prend toujours un temps fou »
« Ah bon ? »
« Ouais, ras le bol de sa blague foireuse : Y'a que la cotte de Maille qui m'aille … bref, y'a Maille qui file si j'peux dire et aussitôt sa jeune femme arrive »
« La jeune femme de Maille ? »
« Arrête de répéter tout ce que je dis »
« Excuse-moi, j'suis nouveau ici»
« Voilà t'y pas qu'elle exige d'inspecter mon arc ? »
« La jeune femme de Maille veut examiner ton arc ? Pour le coup c'est toi qui a la cote»
« J'comprends pas »
«Laisse tomber, continue »
« Alors elle ajoute comme ça : Enlève donc ton hoqueton »
« Quoi ? Mais un hoqueton sans hoqueton c'est plus un hoqueton »
« Je sais ça. Chez nous on dit que trop peu de hoqueton tue le hoqueton. Bref, j'enlève mon hoqueton à regret et ça a l'air de lui plaire que j'aie bandé mon arc »
« Ton arc était bandé ? Mais – par saint Sébastien – on bande jamais son arc en dehors du service, malheureux »
« C'est sûr que j'étais malheureux mais ça ne se contrôle pas et la gueuse s'en fout, elle enlève même son bliaud pour être plus à l'aise comme elle dit »
«Waouu »
« Moi je ne suis pas plus à l'aise et j'en ai les flèches qui tremblent dans le carquois »
« Houla. Un hoqueton qui tremble c'est jamais bon. Et alors ? Et alors ? »
« Et, Et Maille est arrivé... enfin je l'entends arriver vu que sa cotte de Maille fait un boucan d'enfer»
« Et alors ? »
« Heureusement que l'arc a vite débandé ce qui m'a permis de déguerpir avec ma jaquette sous le bras »
« La gueuse s'appelle Jacquette ? »
« Non, j'te parle du hoqueton »
« Et puis ? »
« Et puis c'est tout. J'ai pas demandé mon reste »
« Donc tu sais pas s'il a eu maille à partir avec sa jeune femme ? »
« Euh... non »
« Bon, je verrai bien demain puisque moi j'ai mon entretien après ma période d'essai»
« Au fait tu t'appelles comment ? »
« Tell … Guillaume Tell »
Sarah fait flèche de tout bois (Kate)
Ma chère Marianne,
Si heureuse d'avoir pu bavarder avoir toi hier au téléphone !
Ces temps-ci, je me suis replongée, si j'ose dire, dans l'histoire des nombreuses fontaines de la ville.
Hier soir, Pacôme s'était mis, non pas à l'alcool, mais à lire "Alcools" d'Apollinaire et en me penchant vers la table basse du salon pour lui déposer une tasse de café, j'ai vu qu'il lisait "Les colchiques", poème étudié au lycée.
Le mot "hoqueton" m'a comme sauté aux yeux, tiens ce mot dans ce poème, je ne m'en souvenais pas, j'avais retenu "lentement s'empoisonne" et "violâtres" si violent.
Donc les "hoquetons" sont les grosses vestes de toile des enfants, c'est l'automne avec tous ces colchiques... dans les prés ! Et ce mot résonne avec harmonica et d'autres allitérations.
Ça m'a fait penser aux "hoquetons", vêtement épais des archers du Moyen-Âge, et en retournant à non pas à mes moutons mais à mes fontaines, j'ai soudain pensé à celle de la Flèche située, devine où, rue des Archers !
"Bon sang !..." Oui, comme on dit, mon sang n'a fait qu'un tour, tu me connais ! L'histoire est là, sous nos yeux : les archers, la noble confrérie des archers dont le saint patron est le martyr Saint Sébastien...
Plongée dans la lecture du recueil d'articles parus dans La Montagne intitulé "Histoire des rues de Clermont", j'ai appris que le quartier actuellement appelé Delille servait de lieu d'entraînement aux archers rémunérés par la ville et l'hôtel des Archers aujourd'hui disparu se situait rue des Archers justement nommée.
Pacôme a laissé son livre sur le bord du fauteuil et ramené sa tasse à la cuisine en me remerciant. Un verre d'eau à la main, il s'est approché de l'écran de l'ordinateur où j'examinais cette photo que j'avais prise récemment de la Fontaine de la Flèche, tout à fait banale semble-t-il, devant laquelle il était passé tant de fois, attiré par l'ambiance festive et nocturne du coin, en face de l'École de Commerce (actuellement ESC) où il avait fait ses premières armes...
- Pas de flèche ni d'arc sur cette fontaine de la Flèche, a-t-il dit.
- Non, pas plus que d'archer en hoquetons, ai-je ajouté.
- C'est quoi, en haut, une pomme de pin ?
- Oui, on dirait, je n'y avais pas fait attention... Regarde ce qu'écrit Louis Passelaigue : "fontaine ornée d'une pomme de pin, emblème des archers" !
- Bravo ! Trinquons alors et ne hoquetons pas !
Cette découverte m'a réjouie même si je sais que plus je connais l'histoire de la ville, ses rues, maisons, détails architecturaux, j'ai toujours des surprises et les restes du passé revivent et prennent sens...
Ainsi, j'ai écrit un article sur la présence des archers dans la ville et je ne résiste pas à t'envoyer une des photos qui l'illustre et que tu reconnaîtras : le cavalier blanc, archer lui aussi. Clin d'oeil : c'est un vitrail du XXème siècle !
Au plaisir d'avoir de tes nouvelles bientôt.
On pense à toi tous les deux.
Bises bises de ta cousine,
Sarah
L'encyclopédie improbable (AlainX)
Extrait du dictionnaire encyclopédique « Littré très intelligent, [bien plus qu'Émile] ». Édition de toujours.
HOQUETON : subst. masc. singulier lorsqu'il ne se trouve pas à plusieurs.
[Médecine] : instrument à base de tissus, imaginé par Gallien qui n'eut malheureusement pas le temps de les coudre, parce qu'il devait sans cesse en découdre avec les charlatans de son temps.
Il faut attendre l'âge moyen du Moyen Âge pour que soit créé un véritable hoqueton d'une manière tunique, par un lointain ancêtre du Barbier de Séville, qui ne supportait pas les hoquets de ses clients lorsqu'il prenait soin de leur barbe. C'est à lui que l'on doit la célèbre exclamation : « Ah la barbe ! Je vous en supplie ne hoqueton plus ! »
[ajout pour la section variétoche] Le hoqueton basique est une sorte de camisole de faible, en veau la peine, et en casquette à galons dorés, et capote à boutons dorés, qu'on appella vulgairement le Debout-Jean-Jacques. ( À notre époque on en voit encore le long des murs des vieux orphelinats).
[thérapeutique] Il s'agit du premier traitement contre le hoquet réfractaire comme la brique. Il s'agit de comprimer à donf la poitrine du patient, sans recourir à des comprimés, jusqu'à étouffement final, ce qui garantit l'éradication définitive du hoquet.
[époque contemporaine] Le hoqueton haut-de-gamme, plus récent, utilise la technique plus moderne du congélateur. Il est particulièrement efficace chez les sportifs pratiquant le hockey sur glace. Il congèle définitivement le nerf phrétique en le plongeant dans la nappe phréatique surgelée. L'effet est immédiat, le patient ne hockeytera plus jamais.
[section prospective] Le hoqueton d'avenir est à l'étude. Il sera issu de la récente recherche spatiale. Thomas Pesquet en a fait quelques essais tout récemment. Cette version en propylène de pois de senteur diverses et variés avec ajout d'un amalgame dentaire permettra d'empêcher le hoquet de se glisser entre les dents. On atteint enfin une très haute technologie, infiniment novatrice, issue du génie français, qui dans le temps était sans bouillir, mais depuis l'arrivée de la capsule à la fois détergente et spatiale, le hoquet n'a plus qu'à bien s'agripper à l'œsophage et rester en place sans moufter.
Nous ne manquerons pas de vous tenir informés de l'évolution dans notre prochaine édition. Si toutefois un éditeur inconscient veut bien poursuivre l'aventure.
Ah quel ton !(Nana Fafo)
HOQUETON OU HAQUETON
et pourquoi pas HACKATHON tant qu'on y est ?
Et bien mon cochon, te voilà à nouveau opérationnel ?
tu as revêtu ta plus jolie veste de taffetas duveteuse qui te donne un look "moisi"
à ta décharge tu étais dans le placard depuis déjà... combien...
oh non ! mieux vaut ne pas compter
car quand on aime on ne compte pas !
Heureusement que tous les ans, tu sors du placard.
Pour partir en croisade ? Que nenni !
Un pti coup de nettoyage à sec car sinon
Hips ! oups... les bulles de savon te montent à la tête.
Te voici parti pour endosser le rôle d'un hackeur marathonien
qui programme des trucs de fin d'année dans un évènement
spécialement nommé pour l'occasion THE HACKATHON.
Alors, Hoquetons en coeur dans ce bain à remoue de lignes et fils qui s'entrecroisent
pour créer une toile de symboles infinie dans un maillage créatif de codes mystérieux
pour les non initiés.
Ronchonchon, as-tu tourné casaque ? Qui saurait le dire ?
Les bulles t'ont tellement tourné la tête que tu as dû repartir en Haubert,
complètement lessivé.
Heureusement que ah l'coton il n'y a rien de mieux pour s'essuyer.
Belle lecture créative à toutes et à tous
Défi du samedi 691 - Hoqueton
Eclaté ! (Joe Krapov)
Octave l’antiquaire a quitté sa Kathy pour faire l’inventaire de ses stocks ce jour d’hui. Voici ce qu’il nota dans un Excel pourri :
"Un Pépé la jactance
Et une femme d’Hector
Amoureux qui s’bécotent,
Des Ektas du XXe
Empaquetées en vrac
Lesquelles représentent
Un Indien Dakota,
Un navire accosté,
Un Dreyfus acquitté,
Une Isaure échotière,
Un acteur décati
Et un hoqueton loqueteux taché de ricotta ;
Un paquet de biscottes,
Une liquette en coton,
Une litote,
Trois B.D. de Jacques Tardi,
Une table d’« Ecoute écoute » ayant appartenu à Roger Nicolas,
Un maillot d’Anquetil,
Un catadioptre inactinique
Et un hoqueton loqueteux taché de ricotta ;
Un inactif catastrophique (initiales G.L.) doté d’un flic hyperactif au long tarin,
Une haquenée turque,
Un jockey torve,
Un climat continental,
Un serpentin, des cotillons,
Un factotum dépourvu de tabous mais chargé de totems,
Un vireur de cuti et des catéchumènes,
Un Taka Takata,
Une hécatombe corrézienne (un maréchal des logis déchiqueté, la halle Georges Brassens qui s’écroule!)
Et un hoqueton loqueteux taché de ricotta
Un Paul Claudel en extase sous un pilier de Nore-Dame,
Des millions de bactéries,
Des ictères, des phylactères, des rictus,
Des cactus dans un slip,
Deux mectons humectés aux actualités,
Une tablette tactile aux ferments lactiques,
Un pactole de pistoles en stock,
Un diplôme d’entrée à l’Actors studio
Une inquiétude abyssale,
Un enquêteur opiomane à casquette (Sherlock toltèque?)
Et un hoqueton loqueteux taché de ricotta
Un indicateur de chemins de fer branché sexe
(Ne cherchez pas de contrepet il n’y en a pas !),
Une accoutumance au latex,
Un raton laveur au cou tordu,
Une Catarinetta bella tchi tchi,
Une limace émaciée condamnée par contumace et par une cour d’escargots proustiens (ectoplasmatiques!),
Une décoction de verveine de cocu,
Une coquetterie dans l’oeil-de-boeuf,
Un caquetage de picoreuses
Et un hoqueton loqueteux taché de ricotta".
Puis Octave hoqueta, victime d’un infarctus, et rendit l’âme à Dieu.
Pour moi, si elle veut bien, la Mort, attendre un peu… Le plus hoquetard sera le mieux !
Car je trouve ce monde assez inéquitable et pourtant… pas quittable !
J’aime trop ma Riquita jolie fleur de Java !
Croquetons des hoquetons, c'est pas coton (joye)
✣✣⚜ CROQUETON GAI ✣⚜✣
Le laqueton
En hoqueton
But, joufflu, du piqueton,
Puis
Perdit son vieux mousqueton
Dans un bon bout de bouqueton.
✣⚜✣CROQUETON MORBIDE, MAIS SONORE✣⚜✣
Sur un beau palefroi, La Mort s’achemina
Menant sa Croisade dévastatrice
Laissant ses Brûlures et sa Cicatrice
Pour graver ses Progrès de lourd Assassinat.
La Parque sincère fila et puis coupa
Le Tissu tissé tôt : Mystificatrice,
Vêtit les Bouffons selon sa Caprice
Les Enfants du bon Dieu et son Orphelinat.
Hoqueton Corps habillé de Cendres mourantes !
Hoqueton Regard éteint qui brille du Tombeau !
Hoqueton Passé soumis aux Mains déchirantes !
Hoqueton Oeil noir-vivant nous revienne si beau,
Hoqueton Sang fit des enjambées chavirantes.
Hoqueton Coeur rallume cette Vie en Lambeaux.
✣⚜✣ CROQUETON MOQUEUR (MAIS PERTINENT) ✣⚜✣
« Le mot hoqueton épellé à l'envers est noteuqoh qui n'est pas un autre mot. »
Mais il y eut un hic ! (Yvanne)
La belle Hacadiane chevauchait sa fringante haquenée pour se rendre au château de Haccourt. Ses acolytes les Hacqueville l'attendaient pour une session de hackathon. Ils étaient tous accros à ces séances marathoniennes et elle avait hâte d'accéder au défi.
Elle accéléra tellement l'allure qu'elle faillit faire de l'accrobranche en traversant la forêt de hacciland. Elle accrocha sa robe et vit s'envoler son précieux pendentif en hackmanite. Elle pleura de rage et tira brusquement sur le hackamore afin de freiner sa monture. Mais soudain un haquet plein de hacquegniens munis de hacquebuses se mit en travers de sa route. Acculée et accablée, elle dut chercher un autre accès.
C'est avec un hoquet persistant qu'elle arriva enfin à destination. Elle héla des gardes portant un hoqueton ocre. Mais ceux-ci, très occupés à jouer au hoc ou au hoca ne levèrent même pas la tête sur son passage. Elle remarqua que certains valets possédaient une hoquette et travaillaient le marbre pendant que d'autres jouaient de l'ocarina ou avec des octodons. Mais le plus surprenant à ses yeux fut qu'ils échangeaient en occitan. Parler occitan en Wallonie était très rare à cette époque.
Quel désastre ! Tous les Hacqueville étaient occis. Hacadiane grimpa dans le donjon et découvrit avec stupeur une douzaine d'iccois iconoclastes et ictériques qui tentaient d'apprivoiser des hicards se cachant dans un icaquier. C''en fut trop. Elle succomba sur le champ à un ictus.
Hackmanite : pierre précieuse.
Hackamore : bride sans mors.
Hacquenien : habitant d'Hacquegnies.
Haquet : charrette .
Hacquebuse : arquebuse.
Hoc : jeu de cartes.
Hoca : jeu de hasard se jouant avec des boules.
Hoquette : outil en fer.
Octodon : petit rongeur.
Iccois : bonze japonais.
Hicard : oiseau.
Icaquier : petit arbre.
La pièce maîtresse (Lecrilibriste)
Ah ! si j’étais grand couturier
Je supprimerais bien le jean
Qui commence à faire un peu vieux jeu
Depuis le temps qu’on le décline
Avec des trous, étriqué, décoloré, slim
Deviendrait-il un plaisir démodé, le denim ?
Je m’en irais chercher au cœur des années folles
J’irais même gratter aux boutiques créoles
Dans les greniers, dans les cafés tricots
Et chez les assyriens et les mérovingiens
Les gars de la marine et chez les fantassins
Pour découvrir l’idée emplie de fantaisie
Sans distinction de sexe et de morphologie
Qui mènerait la danse dans tous les catalogues
Qui serait annoncée par tous les astrologues
Qui tiendrait le haut du pavé
Que femmes et hommes s’attribueraient
J’épluchais fièrement les civilisations
Leurs atours, leurs costumes, avec obstination
Portés en d’autre temps par filles et garçons
Quand une nuit de pleine lune
Alors que je dénombrais à la brune
cottes de mailles, shorts, casaques et cotillons
M’apparut un archer, noblement habillé
Qui dit en vieux français, une espèce de jargon
Que je compris tout de go sans aucune façon
Eléonore, il te faut faire un hoqueton
Il sera revêtu par filles et garçons
Galvanisée par cette apparition
Je m’empressai d’ouvrir le dictionnaire
Oui ! la pièce rêvée serait un hoqueton
C’est mini, c’est joli, c’est brodé et c’est coton !
En ont fait tout un sac
Lecrilibriste ; Maryline18 ; Laura ; AlainX ; Vegas
sur sarthe ; Adrienne ; Walrus ; Yvanne ; Kate ; Joe
Krapov ; joye ; tiniak ; bongopinot ;
Galimatias, avec ou sans "h" ? (maryline 18)
_"Elle aurait du se méfier de son char, à Bia, les types de son genre pullulent !"
_"Oui, ici, les vols avec agressions ont grimpé en flèche ces derniers jours, elle en a fait les frais : Deux côtes cassées et le minois bien amoché !
_"Les flics l'ont déjà interrogée ?"
_"Non, la cadre leur a interdits l'entrée de sa chambre, elle est encore trop fatiguée !"
_"C'est pas prudent de voyager seule, tout de même ! La pauvre petite !"
_"Ils vous accostent tout sourire et vous attendrissent avec leurs histoires de famille à nourrir et de père absent ! Elle s'est laissée avoir, jusqu'au troisième rendez-vous, ensuite, le ton a changé. Il lui a demandé encore plus d'argent à ce qu'elle m'a dit, alors elle a prévenu son père, elle s'est sentie menacée.
_"Elle aurait du se rendre dans un poste de police !"
_"la peur la paralysait, tu comprends, il la suivait partout ou la faisait suivre par ses amis ! "
Un homme en mocassins et blaseur sombre, traçait son chemin dans les couloirs clairs de l'hôpital public de Brazzaville. Les charriots de linge s'écartaient devant lui ; rien n'aurait pu ralentir sa progession. Sa stature de gorille en imposait. L'arcade sourcilière prononcée et le regard creusé et noir, il se dirigeait vers les deux aides-soignantes, tout-à- coup, moins volubiles.
_"Bonjour Mesdames, je suis Monsieur Gali, Gali Mathias, je viens voir ma fille !"
Mon galimatias (Laura)
Galipettes verbales (AlainX)
En ces temps troublés, il me semble nécessaire de vous faire part, de naissance, de mariage ou de mort de la situation telle qu'elle se présente, à la porte d'entrée, au téléphone, à l'entretien d'embauche ou qu'il s'agisse de ses hommages. N'oublions pas que lorsqu'elle se présente la situation n'est pas toujours bien accueillie. Trop souvent elle prend une attitude désespérée, ce qui ne donne pas le moral à celles et ceux qui en ont pourtant grandement besoin parce qu'il doit être remonté comme une pendule à poids, qu'ils soient de senteur ou à écosser.
Personnellement, si je puis me permettre de parler de moi comme si on était à tu et à toi, je dois bien reconnaître que l'autre jour il m'a fallu remonter le moral du fond de la cave. Ça m'a épuisé comme une baignoire qui se vide ou comme un bidet qu'en revanche on ne vide plus puisqu'il est devenu inutile désormais, l'hygiène n'est plus ce qu'elle fut. La conséquence fut immédiate : un lumbago, qui paraît il doit être traité en adoptant la posture du chat bien connue des kinésithérapeutes. Or, je n'ai pas de chat. Et je n'ai pas l'intention d'aller voler celui du voisin qui de toute façon n'est ni angora ni en poil de chameau.
Revenons au moral dans une situation désespérée. Un de mes amis, dont je tairai le nom, parce que je ne veux pas le perdre comme j'avais perdu la tête lorsque j'avais vu Suzette, lui, le moral il le laisse tomber dans ses chaussettes. Et franchement je ne trouve pas que cette idée confère un avantage à la plante des pieds, qui n'est pas médicinale comme chacun s'accorde à le reconnaître . Elle ne peut donc pas guérir le moral déficient.
Puisqu'il est question de pied, abordons cela de front. Dans une telle situation, peut-on prendre son pied ou faut-il le mettre dans le plat. J'ai posé la question à une spécialiste qui malheureusement ce jour-là, n'était pas dans son assiette. Elle a pris la chose de haut, croyant que je voulais lui faire du plat. « La question est tranchée depuis longtemps », m'a jeté à la figure, cette effrontée nationale. Les gens sont bizarres et tranchent dans leur pain de vie beurrés comme des tartines.
Bien entendu il serait préférable que je me taise avant que nous arrivions à la frontière de l'ennui, d'autant que vous n'avez pas de laissez-passer ni de visa pour visiter le Galimatias, ce curieux pays pour les étrangers qui ne comprennent pas les subtilités de cette langue, qui fourche principalement chez les agriculteurs.
Tant pis ! Ce sera peut-être pour une autre fois…