Des saltimbanques ? (Walrus)
J'en ai côtoyé pas mal, professionnels et amateurs, au temps où nous accompagnions chaque semaine nos petites-filles à l'école de cirque de la ville de Bruxelles.
Chaque mercredi, mon épouse allait en voiture récupérer la plus âgée et moi en tram la plus jeune. Nous nous retrouvions à la cafeteria de l'école pour prendre le repas de midi (la tenancière de l'endroit venait d'Europe de l'est et proposait parfois des plats du jour genre goulash, guvetch et autres trucs goûteux et dégoulinants d'huile ou de crème). Ensuite les filles allaient dans leurs ateliers et nous attendions patiemment leur retour en fin d'après-midi. J'en ai lu des bouquins à l'époque (et bu des Duvel comme un vulgaire Commissaire Van In)!
Depuis, elles ont abandonné au profit de l'équitation...
Dommage, la grande se défendait pas mal en jonglerie, équilibre, trapèze et tissus. J'en avais même dit un mot un jour sur mon blog.
Elle pourrait combiner les deux et faire écuyère...
Mais bon, pour l'instant, elle "fait" kinésithérapie, alors elle n'a plus trop le temps...
Saltimbanque (Pascal)
Singe
Acrobate
Lutteur
Trapéziste
Illusionniste
Marionnettiste
Bouffon
Auguste
Nécromancien
Queue-rouge
Usurpateur
Equilibriste
Saltimbanquier (joye)
Agios, espèce de saltimbanque,
Sans avis à tiers détenteur,
Et sans autorisation de découverte,
Tu fais tes virements.
Tu empruntes le chemin
Qui n’est pas encore prêt.
Tu comptes les rejets,
Les petites coupures,
Et leur rends la monnaie de leur pièce.
Tu n’épargnes personne,
Même ceux sans intérêt.
Agios, espèce de saltimbanque,
Voici de la ferraille.
Pour faire ton métier,
Il va falloir que tu l’encaisses dur.
Triste baladin (Vegas sur sarthe)
Je danse comme un pied, les filles déguerpissent
et tous mes boniments ne servent à rien
je rame sur la piste autant qu’un galérien
et je reste planté comme un Manneken-Pis
Elles me font tourner en baudet, en bourrique
Pas une ne succombe à mon regard de braise
je suis le funambule au bord de la falaise
je n’essuie que refus, nenni catégoriques
Je suis le cochonnet qu’on tire à la pétanque
le dindon de la farce, Auguste au nez rougeaud
je drague les canons autant que les cageots
Seul chez moi dans mon lit je dresse chapiteau
Je me vois en vainqueur de tournois coïtaux
Je suis un rigolo, un pitre, un saltimbanque
Comédie-plagiat (Joe Krapov)
Faut-il envier les saltimbanques ?
Ils doivent installer les tréteaux, dresser leur estrade, tendre des calicots, parcourir les faubourgs, donner la parade à grand renfort de tambour ! Garer devant l'église la roulotte peinte en vert, installer les chaises pour un théâtre à ciel ouvert et surtout espérer drainer derrière eux tout le pays comme un cortège en folie !
Quelle gageure ! Les candidats à la Présidence de la République réussiront toujours cela mieux que vous, saltimbanques ! Sans rien savoir faire que causer-gloser et en arborant cravate, qui plus est ! Et suivis par des forêts de caméras !
Si vous voulez voir confondus les coquins dans une histoire un peu triste où tout le monde s'arrange à la fin, si vous aimez voir trembler les ambitieux, vous lamenter sur Benoît ou rire avec les heureux, parcourez la toile et entrez donc vous installer ! Sur les étoiles le rideau va se lever. Quand les trois tops du vingt heures retentiront dans la nuit, ce dimanche, ils vont renaître à la vie, les vrais comédiens !
Pendant ce temps les saltimbanques ont démonté leurs tréteaux. Ils ont ôté leur estrade et plié les calicots. Ils laissent au fond du cœur de chacun un peu de la sérénade et du bonheur d'Arlequin.
Arlequin ? Combien de divisions ?
Demain matin quand le soleil va se lever ils seront loin, et nous croirons avoir rêvé. Ils auront disparu dans la nuit et nous, dans nos villages, endormis, nous resterons les indécis à qui on offre de choisir entre patrie et patrons, entre hérésie et peu de raison, entre hystérie et pressage de citron.
Ca m’énerve trop, tiens ! Attendez-moi, les saltimbanques ! Je vous rejoins, j’ai une guitare, l’amour des mots, un nez de clown et un ukulélé rose ! Vous avez une place pour moi dans la roulotte ?
P.S. Un grand merci à M. Jacques Plante à qui j’ai emprunté la moitié, sinon plus, des phrases de ce texte !
P.S. L'illustration du haut de la page est de Pablo Picasso. Elle s'intitule "L'Arlequin au verre"
Le cirque (Laura)
Une représentation des bohémiens qui en rejoint ou en précède d’autres :
Franz Hals et le sourire de sa « bohémienne,»
Tony Gatlif vantant sa « liberté » dans la Loire.
Les Grüss incarnant la noblesse du cirque.
Dans un camp de gitans, sur un air de jazz manouche.
La « tribu prophétique aux prunelles ardentes » chère à Baudelaire.
Toulouse-Lautrec fait tourner dans son « manège »
Une « clownesse » au salut et une « écuyère à cru.»
C’étaient ses nuits fatalement syphilitiques.
Ils peuplent l'imaginaire des arts et des lettres depuis des siècles.
L’Esméralda du grand Hugo sur le parvis de Notre-Dame.
Des 1915, des camps de concentration pour Tziganes.
Picasso peignant des « saltimbanques » pathétiques.
Picasso-Carmen, Sol y Sombra, amour tragique.
Il se peignait avec un nez rouge, acrobate du risque.
André Dassary, chantant «Les yeux noirs » sur un air tzigane.
Georges Moustaki s’identifiant à sa guitare, « jolie fille d’Espagne . »
Cervantès et la gitanilla de ses « Nouvelles exemplaires. »
George Borrow et les Gypsies, « maître des mots » et des rêves.
Frantz Listz célébrant les bohémiens et leur musique,
Notamment les chanteuses tziganes à Moscou au XIX e siècle
Marc Chagall fait sa « Parade au cirque » en mots et en images.
« Les Bohémiens" d'Alexandre Pouchkine.
Georges de la Tour, Victor Schnetz, François-Joseph Navez et leurs diseuses de bonne aventure :
"Les bohémiens" d'Albert Glatigny (1839-1873) dans "Les vignes folles"
"Salomé" de Guillaume Apollinaire
Arthur Rimbaud et sa « Fantaisie » de Bohême »
Le «Crépuscule" de Guillaume Apollinaire
« Le cirque » enfin de Georges Seurat, divisionniste.
Participation de Venise
Qui fait le mieux l’usage du monde?
LES SALTIMBANQUES bien évidemment!!!!
Ils pataugent en riant dans le demi jour les rues de notre capitale.
Le soleil d’automne les incite en se levant comme eux sur les six horizons qui nous séparent de la mer.
Ils existent d’une manière oblique et ils s’accordent le luxe du voyage .
Ils ont pris de vitesse les saisons et alors que le jour se pointe et que les hommes pressent leur tête meurtrie sur le carreau de leur fenêtre ils avancent une branche de noisetier dans les mains.
On ne perd rien à aller les voir sur la grande place publique . Ils ont moissonné les rêves des hommes
Et dans une houle d’épaule et d’échines tendues , on peut les apercevoir têtus comme des bourriques
Entrain de danser ,de cracher du feu . Ils ont notre âge et je n’en sais pas autant qu’eux du monde .Pour un peu ils nous auraient confié tous ces secrets.
Finalement , notre cœur est faible devant le spectacle qui se déroule sous nos yeux;
Ce soir en les quittant je me suis adossée contre une colline et j’ai regardé pour la première fois les étoiles , les mouvements vagues de la terre qui s’en va et j’ai pu voir les yeux phosphorescents du renard .
Un jour me suis dit j’irai les rechercher au fond de la mémoire .
Artistes de rue par bongopinot
Voilà les caravanes et les camions
Avec une troupe d'hommes et de femmes
Ils s'installent tout près d'Avignon
Dans une agitation ils forment leur programme
Un clown entonne une chanson
Une funambule se promène dans les airs
Ce tableau vivant donne le frisson
Et nous sommes les seuls bénéficiaires
Tous ces saltimbanques se préparent
Ces acrobates en équilibre fragile
Et une funambule avance au son des guitares
Ces spectacles arrivent dans la ville
Découverte d'un art visuel
Artistes en Improvisation
Animés d'une même passion
Avec leur langage universel
De doux partages de beaux échanges
Les yeux brillent sous les applaudissements
Et tous ces sourires qui se mélangent
Font de ces moments un ravissement
Manifestations fortes et de caractère
Réjouissantes et essentielles
Malheureusement éphémères
Mais appréciées et providentielles
Défi #452
RODOMONTADE (Laura)
Rodomonte, personnage du "Roland furieux" de l’Arioste dont le nom signifie "Ronge-Montagne. Roi d'Alger, il, rejoint sur les scènes comiques la famille des capitans italiens, insolents, fanfarons[1]."
"Orlando furioso est un poème épique composé de 46 chansons in ottava rima, comptant 38 736 vers[2]"
Doré illustre une édition de 1878
Osera faire la " traversée, quitte à y perdre, et ce fut ce qui arriva, toute sa flotte[3]."
Modestie est ton antonyme
Orlondo furioso illustré par Ingres
Nom féminin dérivé d'un personnage masculin
Terrible tempête, il ose affronter: « Souffle vent, disais-je, si tu sais souffler ; car je veux traverser cette nuit en dépit de toi. Je ne suis ni ton vassal, ni celui de la mer pour que vous puissiez me retenir ici à votre disposition[4]. »
Attitude prétentieuse et ridicule[5], altière et bruyante
Deseffrois, gentilhomme auvergnac ou le rodomont, comédie en vers et en ...
Exagération, tendance à se targuer d'"exploits imaginaires."
[5] https://fr.wiktionary.org/wiki/rodomontade
L'avez-vous reconnu ? (Walrus)
Je relève, clamait-il, n'importe quel défi !
Des jeux de l'Oulipo, il disait faire fi,
Accusant Georges Perec de la jouer petit bras
Et qualifiant Queneau de triste fier-à-bras.
À l'entendre au sommet de ses forfanteries,
Il allait transformer en génial monument
Le sujet famélique, insulte à son talent,
Pondu par un crétin champion de l'incurie.
Mais après ces propos clamés à pleine bouche,
Il finissait toujours par un botté en touche.
Morphine (Pascal)
Viens, viens, petite gouttelette !... Accrochée au néant, tu parades à la lumière ! Tu ressembles à une perle de rosée ! Côté ombre, tu es translucide ! Côté soleil, tu es multicolore ! Je peux même voir toute la chambre dans ton reflet ! Mais à qui est cette tête de malade ? Alors, c’est le défilé des monstres, ici ?!...
Viens briller ! Viens éclairer ce néant excrémenteux ! Viens perturber l’agencement de mes aberrantes certitudes ! Délivre-moi du mal et des impressions hypocrites, pardonne-moi de t’offenser avec tant de gourmandise ! Allez, ne te fais pas prier ! Va vite rejoindre tes comparses dans le tube de la perfusion ! Allez ! Viens participer à l’avènement de mes lubies lancinantes ! A moi les espaces chimériques, les rêves cartésiens et les évasions oppressantes !...
Princesse liquide, tu t’insinues, tu enfles, tu tremblotes, tu hésites ! Sur ton cahier de brouillon, c’est le grand saut vers une nouvelle page de mon histoire de pas de chance.
Allez, viens t’imprégner dans les méandres de mon corps ! Va distribuer tes messages utopiques dans mes veines malades ! Dépêche-toi ! Va courir mes restes de vie, d’abysses en escalades, de refrains imbéciles en mensongères salades, d’azur improbable en fourberies les plus viles ! Viens peindre l’agonie en champ de bataille, transforme mon sang en patinoire, mon cœur en pendule emballée, mon corps en pantin désarticulé ! Avec ton souffle chaud, avive les lambeaux de mon âme !
Distribue-moi des augures alléchants, des sentiments saisissants, des affiquets argentés ! Tue mes remords adipeux, ces contrefaçons de la réalité infidèle, ces mille atermoiements comédiens, ces piètres marivaudages sans Amour !
Viens transpirer dans mon cinéma ! Invente-moi des nouveaux talents et des expressives rodomontades de géant ! Viens badigeonner mes restes d’espérance aux tons enjoués d’une chambre d’enfant ! Viens bousculer mon coma ! Fais de mes tripes un canevas sans contrition et de mes sentiments, un vague désir de conservation ! Tue ma haine, astique mes sens, brûle mes soupirs, glace mes doigts, éteins mon mal, attise mon ignorance de sot, promets-moi monts et soleils, entretiens le fantasme du seul désir de vivre !
Eclaire mes yeux de tes ténèbres les plus ensorcelantes ; supprime l’Ennui amorphe, les sentiments sans envergure, les lendemains silencieux, les yeux trop bleus, les cheveux trop blonds, les sourires trop dentus… Fabrique-moi un paradis artificiel et hospitalier, sans personne dedans que mes vrais amis, sans couleur que le kaléidoscope de mes élucubrations fantasques, sans parfum qu’un bord de rivière sauvage, sans caresse que celle du vent frisson après l’orage…
Dehors, au plus près de la fenêtre entrouverte, un mûrier platane étend largement ses moignons ; dans les noeuds de l’arbre, gargouilles fatalistes, il s’y perche une pléthore de primates prétentieux ! Tout en haut, c’est un gras gorille qui garde les autres garnements ; on dirait qu’il sait tout de cet arbre généalogique. Obsédé, il surveille le parc, le parking et les participants pressés, courant à la clinquante clinique ; les branches qui poussent tout autour sont ses dents, sa tignasse, sa crinière, ses armes de canopée. Un peu plus bas, c’est un couple de bonobos débonnaires qui bamboche à la même branche bleutée. Ils semblent soudés l’un à l’autre et rien ne pourrait les séparer, ni le vent, ni la pluie, ni mes grimaces entendues, dans le reflet de la fenêtre. Tout près, un chimpanzé chamarré me surveille en penchant la tête ; c’est un curieux, celui-là. Avec son œil rond et glauque, il suit mes faits et gestes ! Il est terrifiant. Tantôt singe, tantôt hydre, tantôt zombi, tantôt inquisiteur, les ombres du jour passant le maquillent au gré de mes accablantes fantaisies de morphinomane…
Les ventripotentes gouttes de pluie s’attachent aux branches ; si les premiers bourgeons de l’année se tendent vers le ciel, elles se pendent en regardant désespérément l’herbe du parc. Il y a des noires, des blanches, des crochues ! Sur les fils d’une gamme fantôme, on dirait des notes de musique alignées pour agrémenter une symphonie aussi pastorale que silencieuse. Elles font la course avec celles de ma perfusion ! Qui va gagner ? Toi ou toi ? En regardant obstinément le mur, en face de mon lit, je ne sais plus qui tombe le plus vite…
Pas de télé, pas de livre, pas de musique, pas de visite, j’ai décidé de ne laisser nulle interférence oisive entre le mal qui me ronge et mes pensées fugitives. C’est un corps à corps, à corps perdu, entre le corps médical, la morphine et moi. Le drap de mon lit se gonfle sous la bourrasque de mes soupirs incessants. Et si je larguais les amarres, et si j’allais naviguer dans les vagues de mes tempêtes intérieures, et si je partais à la chasse au trésor ? Je ramènerais des arcs-en-ciel mirobolants, des étoiles aux filaments cristallins, des nuages de vent du Nord comme des oriflammes de beau temps !
Goutte à goutte, seconde après seconde, le liquide s’étire et se noie dans mon avant-bras ; j’ai soif, j’ai froid, j’ai faim et envie de vomir. Le jour et la nuit se déclinent en tristes couleurs opaques ; le bouillon de onze heures se touille avec des biscottes anémiées et l’infusion du goûter a des relents de racines de pissenlit. Les distances sont devenues des visions subjectives arc-boutées entre leurs ombres de départ et celles de l’arrivée.
Les chariots courant dans le couloir sont des trains à grande vitesse ; les express cahotent sur des aiguillages énervants et les moins rapides sont des omnibus s’arrêtant à chaque compartiment des chambres. A la dérive d’un destin planant, le temps se synchronise avec leurs toc toc incertains contre la porte d’entrée ; l’infirmière vient composter mon billet de fièvre, vérifier les tourments de mon cœur et renouveler ma poche… de morphine…
Rodomontades (Joe Krapov)
Devant ces rodéos de motards
Au Roudourou, mon stade,
Tandis que redémarre à celui du Moustoir
L’expo de ready-mades pour moutards de Marcel,
Ami(e)s, prenez du champ !
Allez-vous en rôder, matadors, par ailleurs !
Dans les rues de Menton, par exemple,
Où le radis moutarde redemandé partout
Rendra ma tapenade fade.
Et vous, dotée d’âme, Raymonde,
Redites-moi, tendre, des choses !
Redis-moi ton désir de raide,
O Rudes mots tout doux si cools à mes oreilles
Et raie, Dame, à ton agenda,
Ce rendez-vous de Radamanthe,
Ces radieux manteaux de neige,
Ces radeaux mâtés de hardes,
Ces radomes, taudis mèdes,
Ces rangs de menthe d’été,
Ces rudiments de tadjik,
Redimensionnements de surréel volage !
Rodomontades rimbaldiennes ou cyraniennes,
Rendues tard aux Monts abyssins
Qui vous font une belle jambe
Dans les empires de la Lune ou pas !
Sous le réséda mat qui éclot aux Hébrides
Et la rose de mai qui tarde à refleurir
Mets donc Redon, mon port d’attache,
Entre les reins de Mathilde
Et le rade de mon tonton,
Roi des mantras débiles
Aux rôts de démiurge tordu.
Que par-delà ce ramdam d’outarde en basse-cour à basse-danse
Je rêve au domaine très drôle de la route domaniale n° 66,
Au radium mutant des nuits d’incurie de Marie,
A la radio mutique des régimes pas tendres du dehors
Et aux rideaux mités des rares demeures de Montretout !
Et alors ? (Vegas sur sarthe)
La rodomontade est à Rodomont ce que la fanfaronnade est à Fanfaron et la tartarinade à Tartarin c’est-à-dire du boniment de bonimenteur, de l’esbrouffe d’esbrouffeur, de la frime de frimeur, de la vantardise de vantard, de… « Bon ! Et alors ? » diront certains « il en faut, et si ça ne sert pas à grand-chose ça répond au Défi du samedi »
Rodomontade par bongopinot
j'ai rencontré deux rodomonts
Qui discutaient sur le chemin
C'étaient deux fanfarons
Et ils étaient bons copains
Dans le village ils étaient connus
Comme fiers à bras un peu vaniteux
Connaissant tout sur tout bien entendu
Les gens les appelaient les prétentieux
Orateurs, bluffeurs et bonimenteurs
Un peu hautains et vantards
Brodeurs, frimeurs et menteurs
Ça peut vite devenir un vrai cauchemar
Ils racontent qu'ils vont faire le tour du monde
Et que ça ne leur prendra qu'une seconde
Et leurs esprits déjà vagabondent
En faisant tourner leur mappemonde
J’ai discuté avec deux rodomonts
Rencontrés sur le bord du chemin
C'étaient deux fanfarons
Et ils étaient bons copains.
Défi #451
Rodomontade
Bon, pas besoin de relire
l'Orlando Furioso de l'Arioste
pour savoir qui est Rodomont.
En cas de besoin, un résumé ci-dessous
(ça vous fera rafraîchir votre italien)