Participation de TOKYO
J’étais comme un nouveau-né dans mon berceau ,observé par une association de sorcières bénévoles.
Et pour être dans le ton, tel un astéroïde dans l’espace je prononçais le mot qui tue
Et si on le disséquait !!
J’avais survécu à Proust, à l’Assommoir, aux Thibault je pouvais affronter KAFKA et sa métamorphose. J’avais la sensation que la dissection d’une œuvre pouvait monter que d’une lecture attentive et collégiale.
Alors maintenant je peux le dire /Ils nous arrivaient d’être pris d’une quinte soudaine et de suffoquer et j’avais toujours le regret de ne pas être en compagnie du capitaine Nemo pour affronter la bête .Certains disaient que c’était mal construit mal écrit sans doute par un enfant qui aurait préféré se pendre que d’écrire .Une dissection ressemblait à une scène de théâtre ,on taillait dans l’œuvre et moi je volais au-dessus de ce nid . on aurait dit qu’on était entré dans une maison de campagne pour la fouiller de fond en comble .Avec sa voix de castafiore ma voisine lisait à haute voix.je voulais quitter la pièce finir croupier dans un casino mais c’était inenvisageable . Tout me convoquait dans ce voyage des entrailles Au fond du bloc opératoire le cœur de Kafka saignait ;et comme l’agneau a survécu au loup Kafka a survécu à notre lecture dévoratrice . Mais au fond je regrette de ne pas avoir travaille sur les lettres de madame de Sévigné !!