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Le défi du samedi
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10 novembre 2012

Ont été un peu "ficelle"

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10 novembre 2012

Systeme D‏ (Sebarjo)

PANNE INFORMATIQUE

(Naze been computer)



-Monsieur Turbot Pascal ?

-Tout a fait, c'est moi.

-Bonjour. Je suis Monsieur RV le depanneur de la societe CKC. Je viens pour votre probleme de PC.

-Ah TB ! Entrez, entrez c'est ici.

-Ouh la ! Il n'est pas d'IR votre engin.

-Il est AG, mais tout de meme, c'est un IBM !

-Merveilleux ! A-t-il un IP au - ?

- Ah ah ! Au - j'ai C++ ! Vous etes un comique vous ! Internet n'existait pas encore lorsque j'en ai fait l'acquisition !!! Mais cela va vous sembler incroyable, car en le boostant, j'arrive a aller sur Google... ! Et je crois que bientot, je pourrai faire une recherche qui aboutit !!! Donc IPeut l'avoir quand il veut son IP !

-Ah ah ah ! Oui je vois !... Hmmm... ! Quel est votre probleme exactement ? Enfin je veux dire, avec votre ordinateur ?

-Le disque dur... Il ne lit plus les disquettes molles.

-Aie aie aie !!! Je ne suis depanneur que depuis 20 ans ! C'est de l'histoire ancienne votre truc ! Bon, permettez que je jette un oeil... Vous n'avez pas de souris j'imagine...

-Non evidemment. Mais j'ai un clavier. Avec pave numerique integre, s'il vous plait !

-Je vois je vois... Bon. Votre disque dur systeme, c'est bien le disque C... ?

-Bien sur !

-Je ne le trouve pas.

-Normal, puisque mon disque C est HS.

-Logique.

-En fait, je crois qu'il s'est plante de chemin et qu'il s'est perdu sur mon peripherique Q. Et depuis il tourne en rond...

-Eh bien ca ne va pas etre simple ! Bon et votre systeme d'exploitation ??? C'est meme pas du DOS et encore - du MS-DOS, ca ??? C'est quoi ???

-Du systeme D...

 



10 novembre 2012

Des trucs et des bricoles (EVP)

Moi que j’suis pas allé aux écoles
Bin j’ai des trucs, des bricoles.
Pour sortir le pays du caca,
Pas besoin d’avoir fait l’ENA.

Pour en finir avec la guerre,
Pour en finir avec la misère,
T’envoie les généraux sur l’pot,
Et les banquiers à l’échafaud.

Tu dépenses pas plus que tu gagnes,
Et si tu peux, un peu d’épargne.
Tu te manges un bon fricot,
Avec une chopine de Meursault.

En arme de destruction massive,
Des calembours pour toute ogive.
Quelques bons mots en rigolade,
Et d’l’amitié en régalade.

Tu peux toujours couver ton trésor,
Et serrer fort tes lingots d’or,
Tu connaîtras jamais la ficelle,
Qui te tire de la mort pas belle.

Moi que j’suis pas allé aux écoles,
Bin, j’ai des trucs, des bricoles
Pour avoir une belle vie ici-bas :
Pas vouloir c’qu’on a pas, juste aimer c’qu’on a !!

10 novembre 2012

Castor (Vegas sur sarthe)

Elle était déjà penchée depuis une bonne heure sur la baignoire à essayer d'enlever d'affreuses taches de moisissures d'un joint qui avait jadis été blanc quand elle poussa un cri sauvage comme elle sait en pousser quand on lui résiste!
J'aurais pu continuer à l'admirer comme ça longtemps en train de s'affairer, la croupe frétillante et les reins cambrés avec ce si joli désordre dans son 'chignon de ménage' et ses bras nus qui... s'il n'y avait eu ce cri sauvage: “J'en ai marre! Tu vas me virer tout ça, mon Castor!!”
Quand elle m'appelle son Castor, je ne pense pas à ce charmant rongeur-ingénieur à queue plate mais plutôt à une maxi surface de bricolage où y parait qu'y a tout-ce-qu'y-faut-comme-dans-une-maxi-surface.
Passé le rituel qui consiste à bomber le torse en remontant ses manches d'un air suffisant – ce que j'ai appris à faire depuis notre mariage et lorsque j'ai des manches – je filai dare-dare chercher le matos dans ma caisse à outils c'est à dire chez Mimile puisqu'elle est plus utile chez lui que chez nous.
Comme Mimile s'était absenté pour cause d'absence, sa femme me dépanna d'un cutter et d'un tube de dentifrice que les pros appellent 'mastic aussi licorne'.
Encouragé par le sourire bienveillant de ma chérie – alanguie dans le canapé en compagnie d'un Closer – je m'attaquai au joint ou plutôt à cet espèce de chewing-gum gluant et nauséabond comme en ont tous ceux qui ont la chance d'héberger une baignoire chez eux!
Quiconque a déjà pêché l'anguille comprendra la lutte qui s'ensuivit et bien que le cutter fut coupant – très coupant – le joint n'était pas complètement mort et bien décidé à défendre chèrement sa peau.
Dans la bagarre quelques morceaux de lame cassèrent sans entamer mon moral, juste quelques bouts de doigt vite pansés par ma chérie reconvertie en secouriste.
Centimètre par centimètre et sparadrap par sparadrap je gagnais du terrain, jetant un cri de victoire avec chaque lambeau de caoutchouc synthétique au fond de la baignoire rougie de mon sang.
Il en faut bien plus pour vaincre Castor.
Au train où j'allais, ma secouriste pouvait espérer prendre un bain dans vingt quatre heures pour respecter le temps de séchage du futur joint de 'mastic aussi licorne'.
J'allais venir à bout des dix derniers centimètres sous le regard admirateur de mon assistante quand le cutter nous lâcha dans un terrible “Cling” qui m'envoya au tapis... de bain!
Dans ces rares moments-là j'ai en réserve une belle collection d'onomatopées qu'il serait ennuyeux d'exposer ici, aussi me contenterai-je d'un “@#&&§ “.
A cet instant j'ai compris qu'il était temps de sortir le grand jeu et mon Opinel...
Ici on me traite bien, l'infirmière est une vraie professionnelle et répond à presque tous mes désirs.
Il parait que demain, si mes hématomes se résorbent et que mes coupures cicatrisent j'aurai le droit de prendre une douche avec une charlotte, mais pas l'infirmière, juste un bonnet jetable à élastique.
Ma chambre particulière – je dis ma chambre car j'exige celle-ci à chaque fois - est très cosy avec une nouvelle douche à l'italienne et un carrelage en grès; ils ont probablement mis du joint de chez Burson... il faudra que j'en discute demain avec l'infirmière.
Mon Castor est devenu Mon Chouchou d'Amour... j'ai l'habitude, c'est comme ça qu'elle m'appelle quand elle vient me voir et m'apporter mes revues préférées, mes Bricolage Magazine.
10 novembre 2012

le sens de mon sytème‏ (titisoorts)

Bon sens et sytème D, un thème qui je l'avoue, j'ai bien du mal, je ne sais pas par où commencer, m'exprimer. Je pense que le système D est en nous à la naissance.L'intelligence d'adaptation des humains est grande, j'ai confiance en elle, et tout ce qui ne nous tue pas nous rend plus fort. Dans certains métiers, il y a des personnes qui n'ont pas fait d'étude, on ne leur a pas expliqué, pourquoi il vaut mieux faire comme ceci au lieu de cela. Ils ont appris par des blessures, des acharnements des erreurs, du courage et maintenant ils savent surtout ce qu'il ne faut pas faire et vont à l'essentiel, le bon choix au bon moment et toujours ils apprennent. Vous me direz la vie est comme cela, tout le monde n'a pas eu un ancien sage du village pour l'initier. En pensant à ce fameux 21 décembre, si il fallait attraper une biche pour la tuer la dépecer. Il faudrait aller chercher mon instinct bestial, le cerveau reptilien serait invité pour la danse.On nous prendrais pour des fous furieux, mais pourtant ce serait la survie qui nous commanderait. Cela me rappelle une histoire : un conducteur d'auto crève devant la fenêtre d'un asile ou un fou est présent à le regarder. Et  le fou n'arrête pas "pas de chance tu as crevé, pas de chance tu as crevé". Le chauffeur ne s'occupant pas de lui commence à démonter sa roue, il dévisse ses écrous et les posent dans l'enjoliveur. En transportant la roue au coffre, il donne un coup de pied dans l'enjoliveur et fait tomber les quatre écrous dans une grille d'eau pluvial. Le fou de son côté" but ! but ! jolie coup de pied, but !" tout en levant les bras. Le chauffeur déjà énervé réfléchit et ne trouve pas de solution à son problème, il se frotte la tête. Et le fou lui dit "Hé Ronaldo ! tu prends un écrou sur chaque roue, et avec ces trois écrous tu remontes ta roue et tu vas doucement au prochain garage". Le chauffeur le regarde et tombe des nues vexé aussi de ne pas y avoir pensé et lui dit "mais vous êtes vraiment fou vous ?" et l'autre lui répond " fou oui, mais pas con !"

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10 novembre 2012

Le château en Espagne et en carton (Poupoune)

J’aime bien bricoler.

Pas monter un mur ou réparer la machine à laver, hein ? Je parle de petites bricoles rigolotes, comme décorer des boîtes à trucs, coudre des pochettes à… trucs, ou… des trucs comme ça. De la bricole ludique, pas du bricolage utile.

Alors quand ma fille a réclamé le château de princesse pour ses figurines et que j’ai vu le prix, ça a fait ni une ni deux, je lui ai dit qu’on allait plutôt le fabriquer : il serait plus grand, il serait multicolore, il serait exactement comme elle voudrait et en plus, il serait unique ! Elle a adhéré à l’idée et a voulu s’y mettre de suite.

Sauf que mon système D à moi se heurte à ce que d’aucuns appelleraient mon perfectionnisme, même s’il paraît plus juste d’évoquer une certaine maniaquerie… On ne se lance pas dans le bricolage d’un château de princesse, même en carton, sans réfléchir préalablement à la façon dont on va s’y prendre. Alors j’ai réfréné les ardeurs de ma fille et dessiné des plans conformes à ses souhaits – assez peu précis, soit dit en passant : « Ben… je sais pas… Grand… comme ça. Avec des paillettes ». Je lui ai soumis plusieurs croquis, mais elle n’a pas témoigné un bien grand intérêt pour mon travail. Tout juste si elle ne m’a pas reproché en boudant de ne pas avoir déjà fini le château, pont-levis compris. Il s’en est fallu de peu que je la punisse pour ce manque d’enthousiasme et de reconnaissance, et j’ai finalement opté moi-même pour le modèle qui me paraissait le meilleur compromis entre élégance, fonctionnalité et facilité de réalisation.

Ensuite, j’ai étudié les différents matériaux, fait les boutiques pour trouver LE bon carton et LA bonne peinture (à paillettes, donc) et ramené tout ça à la maison, prête à démarrer les travaux.

J’ai remis ma fille à contribution pour la peinture. Elle s’est assez vite lassée et m’a laissée en plan avant même la fin de la première couche du mur porteur de la future salle de bal. Si je ne l’avais pas eue pleine de peinture, ma main aurait probablement atterri sur sa joue pour lui apprendre la persévérance. Au lieu de ça, j’ai retouché un peu ce qu’elle avait fait – c’était très bien, hein, pour une enfant de son âge… mais quitte à lui promettre le plus beau château du monde, autant fignoler un peu – et en plus d’un joli dégradé sur les murs extérieurs, j’ai peint une mosaïque dans chaque chambre. Ça avait quand même une autre gueule qu’un pauvre aplat rose. Même à paillettes.

Cela fait, il a fallu couvrir le tout. Je ne l’avais pas vraiment prévu au départ, mais entre ma fille qui allait évidemment s’en servir et le soleil qui taperait immanquablement dessus, j’avais peur que les paillettes disparaissent vite et que les couleurs passent. Alors je suis retournée acheter de quoi protéger mes peintures. Ma fille est arrivée en courant, des étoiles plein les yeux, quand je lui ai dit de venir voir comme c’était beau. Elle n’a pas pu contenir sa déception en découvrant mon tas de (jolis) bouts de carton brillants et multicolores :

- Mais… il est où mon château ? Tu l’as pas encore terminé ?

- Dis donc : tu préfères le commander et attendre six mois pour voir si des fois le Père Noël aurait pas les moyens de t’offrir le même qu’à tous les gosses de riches ?

- Hein ?

- Allez, laisse-moi… j’ai encore du travail.

L’ingratitude des enfants, quand même… mais ça ne m’a pas empêchée d’attaquer le montage ! Là, tout a été plus compliqué que prévu : une fois la chambre de la reine installée, le plafond de la salle du trône a ployé un peu et ne résisterait certainement pas longtemps aux jeux de ma fille. Il a fallu étayer. J’ai renforcé un peu les murs porteurs avec des cure-dents, mais ce serait insuffisant : j’ai donc ajouté une colonne au beau milieu de la salle du trône, qu’il a évidemment fallu faire jolie et… bref. J’y ai passé (encore) des heures. Et des heures.

- Mais il est bien, là, maman, mon château…

- Mais non ! Tu vois bien qu’on ne peut pas passer de la chambre du roi à la salle de bain !

Et des heures…

- Ouah ! Il est super ! Je peux jouer avec ?

- Ah ! Mais tu vas apprendre à patienter, oui ?! Il faut une fenêtre aux cuisines, enfin !

Et des heures…

- Bon, maman, c’est bon, là, non ?

- Putain de bordel de merde mais tu vas me lâcher la grappe, oui ?!! Il sera fini quand il sera fini, OK ? Je le fabrique pas pour jouer avec, hein, c’est pour toi, alors tu crois pas que je te préviendrai ?

Elle est partie dans sa chambre en pleurant. Je l’adore, mais c’est quand même chiant, les gosses, parfois…

Au bout… d’un certain temps – disons même d’un temps certain – j’ai fini par trouver mon château à mon goût. Quelques petites fioritures à ajouter de-ci de-là – des rideaux, des tableaux, des fleurs,… – et hop ! Terminé le château de princesse !  J’étais contente de mon travail, ça avait de la gueule. Ma fille allait adorer !

Je l’ai appelée pour qu’elle vienne voir. Elle ne m’entendait apparemment pas, alors je suis allée la chercher dans sa chambre. Elle jouait avec ses figurines et… un château ?

- Ben c’est quoi ce château ?

- C’est mon château de princesse !

- D’où il sort ?

- C’est moi qui l’ai fait ! J’ai pris les boîtes à chaussures que tu gardais et… euh… J’avais le droit de les prendre ?

- Oui… mais… Comment t’as fait ?

- Ben j’ai coupé et j’ai collé comme ça et puis j’ai décoré avec mes autocollants et…

- Mais t’as fait ça quand ?

- Ben… là. Il est chouette, hein ?

J’ai senti que j’étais sur le point de pleurer, tiraillée entre la fierté de voir ce que ma fille avait bricolé toute seule dans son coin et la déception qu’elle n’ait pas attendu MON château. Finalement, j’ai cédé à la colère : je l’ai fait culpabiliser à mort de m’avoir laissée travailler si dur pour rien et, à la première occasion, j’ai accidentellement dégommé son château en passant l’aspirateur. Je veux bien être gentille, mais y a des limites.

 

10 novembre 2012

Fable africaine (Joe Krapov)

En son for intérieur, quand le marabout
Bout, son épouse en boubou a les nerfs en pelote de ficelle.

Fi ! Celle de leurs deux filles qui connaît la grammaire
Amère à l'écurie va seller deux chevals (1).

Un pâle freux niais kényan, champion de course à pied
Sans papiers ni cale-pieds lui met la main aux fesses.

Elle le traite de cochon, de laid
Et lui de vache en s'enfuyant

- Cheval dire à ma mère ! » entend-il dans son dos
Car la bravache de ferme
Ouvrant sa grande boîte lui a rivé son clou.

Mais aciérie comme ça ! C'est l'heure, à la cuisine,
De préparer le riz pilaf pour l'affligeant
Père marabout qui bout
Et la mother aux nerfs en pelote de ficelle
Qui se met à gronder :

- J'en ai marre marabout bout de ficelle selle de cheval cheval de course course à pied pied de cochon cochon de lait lait de vache vache de ferme ferme ta boîte boîte à clous clous d'acier aciérie riz pilaf affligeant j'en ai marre marabout ! (2)

En son for intérieur, et même fort à l'extérieur

Quand la marabunta gronde
Il vaut mieux se sentir des fourmis dans les jambes
Et les prendre à son cou de revolver du starter
Pour aller voir ailleurs ou dans le pré du voisin si le bonheur y est
Ou si l'herbe est plus verte.

(1) : « L'homme africain n'est pas assez entré dans l'histoire pour savoir que chez Citroën on dit maintenant deux chevaux » - Henri Sarkoguaino

(2) :  Mon système D à moi s'appelle "l'Agenda du presque poète" de Bernard Friot. J'y ai trouvé la consigne d'écriture, que j'ai mal respectée mais c'est comme ça, du poème dont la première syllabe (ou le premier mot) est la même que la dernière du vers précédent.

10 novembre 2012

D comme... (Célestine)

Je n'avais pas un seul crayon pour griffer le papier

j'ai volé une plume à l'oiseau

elle était mordorée elle a lancé un éclair bleu dans le satin des évidences

L'encre me manquait

mais l'orage m'a offert l'ocre et la terre dilués dans les flaques

de pluie 

de ces matins d'été

Je n'avais pas de papier pour épancher mes mots

J'ai pris sa feuille à l'arbre

et les mots ont glissé

Pas de lampe au-dessus de moi ?

Qu'importe! Ce rai de soleil vert

végétal, mystérieux a fait claquer l'écho de la forêt

de sa lumière

Je n'avais pas de chaise

la mousse était si douce et je m'y suis posée

Mon écritoire ? Juste mes cuisses repliées

 et le velours de mes certitudes.

Rien n' aurait pu m'empêcher d'écrire

 le doux et craquant

bonheur étoilé

de notre rencontre 

Et mon ventre qui se serre quand je pense à toi

Contre les lacis les amas les rigueurs les fêlures les griffures les folies

tout ce qui freine et qui étouffe de jalousie et de rancoeur

J'ai mon système D

Comme

 Désir

10 novembre 2012

Participation d'Anémone

                                
Si ce thème dé...pendait de moi
                                               
                                                
Un système dé jamais n'abolira le hasard
                                                                         
________          o      o
/       /|                  
           /_______/ |            o                 
|       | |                   
|       | |         o      o  
|       | /                   
|_______|/                    

Suis toujours un peu à côté de mes pompes
                                                    
un peu mallarmée
                                                     
quand il s'agit de bricoler
                                                     
mais je fais
 \          des            /
\       progrès         /
 \_____________________/
                                                


 

10 novembre 2012

Où l'on découvre que le bon sens n'est pas toujours égal à celui du voisin... (Sandrine)

Une nuée de faux billets emportée par le vent ne tarderait pas à inonder la ville... Dans la carlingue de l'avion choppé in extrémis, Antonio Durakuir alpaguait par l'encolure du paletot Pablo Povtchioleu.
Le baron du crime (dés)organisé écumait de rage, postillonnant :
- Je t'avais dis d'utiliser de la BONNE ficelle.
- Ben patron, c'est que je n'en connais pas de meilleure que la picarde, moi.

 

10 novembre 2012

Tournez manège (Lilou)

Ce défi me fait penser à la chanson de Brassens « A l’eau de la claire Fontaine » où le poète fait, du pampre de la vigne, un bout de cotillon à sa belle.

Et là je resterai terre à terre et je vais coller (au sens propre comme au figuré) à la consigne du défi.

Moi, ancien instit de maternelle, je n’ose vous dire combien de fois j’ai fait les poubelles de mon quartier pour récupérer des pots de yaourts ou des boîtes de camemberts. L’imagination travaille et avec deux bouts de bois, un morceau de tissu de la colle et hop voilà une marionnette le visage peint dans le fond de la fameuse boite à camembert.

Chez les petits après un coloriage maladroit mais appliqué de silhouettes d’ourson, de petits cochons ou de lapins roses, un peu de fil, deux boîtes de camembert ou de coulommiers, une pour faire un socle, une tige de bois plantée d’un bout dans le socle et de l’autre bout dans un fond de boîte dont on a gardé la bande du tour pour agrafer les oursons ? Une perle pour faire tourner et vous avez là un manège miniature qui amusera vos petits bouts de chou. Surtout que le coloriage prend du temps.

10 novembre 2012

Participation de Venise

Passe-moi le tournevis !!

Lequel ?

Celui avec le manche jaune

J’en vois pas avec le manche jaune

Bon Dieu tu l’as devant le nez

Ce n’est pas un tournevis à manche jaune, c’est un tournevis à manche rouge.

Bon fais pas chier envoie-le

Merde alors je suis là à essayer de te ramener au bureau, pendant que tu t’asperges de parfum de pétasse

Tu ferais mieux de t’acheter une boite à outils !

Quand les flammes sont sorties du capot, je suis restée là à regarder mes économies flambées jusqu’à ce que tu arrives avec ton sens du système D.

Aujourd’hui tu vois j’aurai préféré dévaliser une banque faire du ski nautique en Arafat plutôt d'être sur ce bord d’autoroute à chercher à sauver ta deutsche !!!

Écarte toi je lance le moteur !!

Elle a aussitôt craché son épaisse fumée bleue. Cette mauvaise odeur d’hydrocarbure avait plié mon eau de Cologne.

J’avais envie de l’embrasser de sentir son odeur de mécano .il n’y avait aucun doute c’était un second départ pour notre couple !!!

Deuch

Quelque chose me disait que j’allais être heureuse !!!

La vie m’avait à la bonne et qu’elle allait glisser sur moi comme des bas sur mes jambes !!!

 

10 novembre 2012

Frileux ! (MAP)

"P'tit mouton frileux"

a commandé sur le "net"

bel habit de laine !

DSCF2513

 

10 novembre 2012

Système Dé... bile (Walrus)

Vous connaissez bien sûr ce célèbre dessin :

 

Système D

 

Et vous savez, tout aussi sûrement, qu'il
représente un petit générateur thermique
alimenté en noyaux de cerises, d'où son
appellation "nucléaire".

10 novembre 2012

Participation de rsylvie

 

Jugeotte

Jugeotte se trouvait, de toutes les petites filles de l’institution, la plus fortunée, la plus intelligente, la plus jolie, la plus gracieuse. Mais surtout parmi toutes les hirondelles du pensionnat, c’est elle qui était la plus digne d’éloge. Pour peu, elle vous aurait assuré faire le printemps, tant son sourire vous réchauffait le cœur, ses yeux vous ensoleillaient la journée et son chant vous rendait l’humeur joyeuse.

 

 

Bon vous l’avez deviné, la péronelle n’a pas deux sous de bon sens. Et dame Ficelle, de lui jouer un bon tour

Jugeotte

.

 

10 novembre 2012

Participation de Porphyre

Porphyre

ça n'a pas de sens, ou plus tôt si, un sens interdit, il faudra trouver un système D pour sortir.

3 novembre 2012

Défi #219

Bon sens et SYSTèME "D"

 

ficelle

 

Nous accueillerons vos trouvailles

à samedidefi@hotmail.fr

A tout bientôt les amis !

3 novembre 2012

Se sont tus dans toutes les langues

3 novembre 2012

Qu'il soit gardé, meublé ou brisé, c'est encore du silence (Vegas sur sarthe)

Que j'aime ce silence. Celui entre deux mots quand - la plume en suspens à la fin d'un quatrain - la rime tant cherchée échappe à mon cerveau en quête du bon mot... que je hais ce silence.
Que j'aime ce silence. Celui entre deux Plouf! Quand le ver hameçonné quelques mètres plus bas nargue la carpe repue, l'esturgeon endormi et qu'à côté de moi un pêcheur plus chanceux remplit sa goujonnière... que je hais ce silence.
Que j'aime ce silence. Celui entre deux boules quand - sortis du chapeau par la main du destin - les numéros magiques m'échappent un à un, me laissant dépité sur une grille vide... cent pour cent des perdants ont haï ce silence.
Que j'aime ce silence. Celui entre deux notes, entre deux mi bémol ou deux accords plaqués sortis de ma guitare tandis qu'à l'entresol un voisin bricoleur se joue fortissimo un peu de scie sauteuse... qu'il soit black ou d'équerre je hais ce silence.
Que j'aime ce silence. Celui entre deux Pan! Quand la biche affolée franchissant les taillis tourne le dos aux chiens, aux chasseurs du dimanche pour un coin plus tranquille... que je hais ce silence de plomb.
Que j'aime ce silence. Celui entre deux temps, entre deux samedi, entre deux beaux Défis, ou entre deux bougies qu'on vous force à souffler jusqu'à s'époumoner sous les yeux des gamins... que je hais ce silence un peu plus chaque année.
Allez! Je le garde jusqu'à samedi prochain
 
3 novembre 2012

SILENCE (Lorraine)

Immobile voilure
Debout sur l’horizon
    Absence

Plage effilée vers l’Est
Vol bleu du cerf-volant
     Présence

Escaliers de glycines
Murmure du ruisseau
     Vacances

Tes yeux posés sur moi
Le parfum du gazon
     Silence

 

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