Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le défi du samedi
Visiteurs
Depuis la création 1 054 178
Derniers commentaires
Archives
10 décembre 2011

Allez jacter à l'Est (vegas sur sarthe)

On prétend que le hasard fait bien les choses mais pour qui?
Pour celui qui va tout droit en prison sans toucher 20 000 balles ou pour celui qui s'achète deux hôtels Rue de la Paix?
Pour celui qui va aux jeux du stade ou pour celui qu'on jette aux lions?
C'est de cette cruelle situation - lorsqu'un esclave perdait à un malheureux concours de circonstance - qu'est venue l'expression "Jeter au hasard" comme si Hasard était un nom pour un lion?
Passe encore pour une balance ou un sagittaire (le gobelet avant de jeter les dés)

Moi j'affirme que le hasard seul n'existe pas, son nombre et son orthographe sont d'ailleurs mal définis, pour ne pas dire aléatoires.
Certains l'écrivent avec un 'z' alors que d'autres en mettent deux; c'est parce qu'il existe plusieurs zazards, ne serait-ce que les deux plus connus:  le hazard malheureux et l'heureux hazard.
Chaque pays possède ses hasards qu'il n'échangerait pour rien au monde. Nous, français avons la coïncidence et l'impondérable, le pot et la poisse tandis que les italiens ont la scoumoune et les arabes la baraka...

Par bonheur un malheureux hasard peut cacher un heureux hasard:
Tenez, si par hasard la roulette vous ruine vous pouvez toujours tenter la russe avec le flingue sur la tempe... on ne sait jamais, le canon pourrait

s'enrayer ou vous pourriez tirer au hasard sur le croupier.
A l'inverse on dit de celui qui s'en tire bien qu'il ne laisse rien au hasard, pas même son froc dans un strip-poker hasardeux.

Une voyante peut vous dire que le hasard est prévisible quand un croupier vous dira qu'il est distrayant. Dans les deux cas il est coûteux pour vous et juteux pour les autres.
D'ailleurs on ne dit pas "hasard juteux" par hasard mais en référence au fruit du hasard et non pas à la bonne poire qui vient de se faire ratatiner.

Le hasard fut découvert par Jules César - à l'origine Jules Ceasard - qui surmonta les aléas du franchissement du Rubicon le 12 janvier 49 avant J.C.
A ses détracteurs qui attribuaient sa chance au seul hasard du calendrier, il leur répondit par cette phrase devenue célèbre "Allez jacter à l'Est!", ce qu'ils firent.

Bien dit Jules! Rien à ajouter.

Publicité
10 décembre 2011

Une belle histoire est une histoire vécue (Droufn)

Comme celle que je vais vous raconter ci dessous. C’est une histoire simple, celle d’une rencontre improbable entre un homme est un objet, mais pas n’importe quel objet, l’objet d’une vie.

 

En juin 2000 sur un marché d’Aix en Provence, un homme jette un coup d’œil sur des cartes postales vendues par un brocanteur. Certaines de ces cartes classées méthodiquement par le brocanteur consciencieux proviennent de la région d’enfance de l’homme, la Saône et loire. Celui-ci cherche si par hasard l’une d’entre elle proviendrait de sa ville natale, Chalon sur Saône. Plusieurs d’entres elles représentent la cathédrale Saint Vincent, lieu connu et commun de la ville. Avec une certaine tendresse dans le doigté il prit la première venue. Aucune raison à priori de s’intéresser à cette carte postale en particulier, mais il lu ce qu’il y était écrit. Il comprit que le destin ou le hasard lui faisait un beau clin d’œil, car cette carte avait été écrite par sa propre mère à l’âge de 14 ans et adressée à un de ces cousins qui habitait à l'époque un petit village de la Côte d’Or.

L’homme donna bien plus que le prix affiché par le brocanteur, et serra bien fort son trésor contre lui.

 

C’est  un témoignage que j’ai lu dans un courrier de lecteurs d’un magazine de voyage, un tout petit article à peine lisible. Moi, je n’ai lu que ça du magazine, le voyage était là, pas besoin de chercher plus loin. Cette histoire est belle, fantastique, presque irréelle, comme cette image de l’homme serrant sur son cœur l’écriture de sa mère adolescente.

10 décembre 2011

H comme hasard (Adrienne)

C'était un mardi comme un autre.

A midi trente, les repas sont avalés, Nathalie et ses deux collègues remettent tout en ordre au réfectoire. Comme d'habitude, on pourrait nourrir une centaine de Biafrais avec les restes des plats et des assiettes.

Le dessert n'a pas eu de succès: le mardi, c'est le jour du fruit. Les élèves préfèrent les gaufres de Liège et les tartelettes à la frangipane, mais on continue à leur offrir une pomme, une poire ou un kiwi le mardi. Il en reste toujours un bac entier qu'on va ensuite déposer dans la salle des profs. Faisant partie de la génération qui a sans doute le mieux intégré le message des cinq fruits et légumes par jour, les profs font rapidement disparaître tout ça dans la profondeur de leur cartable ou le dégustent sur place. Chacun sait que dans ce métier, on a besoin de vitamines

Quand les vaisselles sont faites, les chaises rangées, les tables nettoyées, le sol lessivé, Nathalie peut rentrer chez elle. Mais comme il lui reste un peu de temps avant d'aller chercher sa cadette à l'école primaire, elle passe par le secrétariat, qu'elle trouve vide. Il sera bientôt trois heures et tout le personnel est apparemment encore à la pause café.

Tout le monde, sauf Lucie qu'elle n'avait d'abord pas remarquée et qu'elle voit tout à coup s'écrouler et tomber. Elle se précipite pour essayer de briser sa chute et l'aider à se relever mais sent tout de suite qu'une chose grave est arrivée.

- Au secours! au secours! il est arrivé quelque chose à Lucie!

Il y a eu alors une succession incroyable d'actes justes, précis et quasiment miraculeux: une secrétaire accourue a commencé les massages cardiaques, une collègue savait que le jeune remplaçant du prof de gym faisait son cours dans la salle numéro 1 et qu'il savait faire lui aussi les massages cardiaques, un petit stagiaire est arrivé au même moment, à eux trois ils se sont relayés pendant une vingtaine de minutes, s'encourageant mutuellement, en attendant l'arrivée de l'ambulance.

L'hôpital est dans la même rue, mais à trois heures de l'après-midi, toute la circulation autour de l'école est bouchée par les nombreux parents et grands-parents venus chercher les enfants à la sortie. De ces parents et grands-parents qui font fi de toutes les règles et qui se fâchent quand on ose leur dire qu'ils sont mal garés, alors qu'on le leur dit pour la sécurité de leurs propres enfants et qu'il y a un parking énorme juste à côté.

Vingt minutes de massages cardiaques, qu'on a poursuivis avec l'aide des ambulanciers, puis les électrochocs: le cœur de Lucie s'est remis à battre. L'ambulance a pu refaire le chemin en sens inverse, avec encore plus de difficulté vu le nombre croissant de voitures aux approches de la sonnerie de fin des cours.

Au bout de cinq jours de coma plus ou moins artificiel, Lucie a ouvert les yeux.

- Apportez-moi mon ordinateur portable, a-t-elle dit à son frère, j'ai des trucs à faire pour l'école.

histoire véridique arrivée le mardi 22 novembre 2011 : seuls les prénoms ont été changés

10 décembre 2011

Au hasard Balthazar (EVP)

 

Amstramgram, bourre et bourre et ratatam…

C’est sur qui que ça va tomber ?

Qui, maintenant, va être interrogé ?

Ah voilà ! C’est vraiment un hasard,

C’est à toi de répondre Balthazar :

Sauras-tu nous dire incontinent,

Le nom des cinq continents ?

Balthazar avait croisé les doigts

Pour ne pas répondre ce jour là !

Ah zut ! Ça n’est pas l’Amérique,

D’être la risée de toute la clique.

Si j’ai un zéro, j’irai jusqu’à l’Europe,

Pour le préjudice qu’on me porte.

Je suis plus sec qu’un désert d’Afrique,

Les autres commencent à me faire la nique.

Si je pouvais disparaître comme les éléphants d’Asie,

Au beau milieu des plants de riz !

Ne plus voir les yeux moqueurs de Julie,

Bleus comme un atoll d’Océanie.

Allez vas-y au hasard et dit,

Ce qui te passe par l’esprit !

Amérique, Europe, Afrique, Asie, Océanie,

Voilà c’est dit, tant pis pour vos moqueries.

J’ai eu dix à ma leçon, Youpi !!

J’ai vu de l’admiration dans les yeux de Julie.

Amstramgram, ça tombe on ne peut mieux,

Vu que j’voudrais être son amoureux !!

10 décembre 2011

Saturday night fever (Célestine)

Juin rougeoyait à l'horizon. C'était l'été. Les vacances s'annonçaient radieuses. Il était dix heures du soir. Les martinets vrillaient le ciel de leurs cris suraigus. L'air embaumait le chèvrefeuille.

J'habitais encore chez mes parents, et pour bien comprendre ce qui va suivre, il faut vous imaginer le typique appartement des années 70 : une porte d'entrée en chêne clair, munie d'un judas cylindrique fermé par un petit opercule pivotant. L'entrée, minuscule, carrée, cuisine à gauche, salon- salle- à- manger à droite, et devant, un long couloir tout droit desservant les autres pièces.

Quand les trois portes étaient closes en même temps, le carré formait comme un sas étanche phoniquement.

Ce soir là, les trois portes étaient fermées, justement. Le détail a son importance.

Mes parents regardaient sans doute Maritie et Gilbert Carpentier au salon, mes frères jouaient ou plus vraisemblablement, glandaient dans leurs chambres. Ma petite sœur dormait. Je rêvassais sur mon lit, la porte-fenêtre ouverte sur l'été et le balcon, les voilages frémissant de la brise du soir.

Mes années d’École Normale venaient de se terminer. Mes camarades de promo et moi nous étions partagé les postes vacants pour la rentrée prochaine. J'avais obtenu une école à R., une petite ville à une vingtaine de kilomètres de chez mes parents.

Je devais être en train de confier à mon journal mes états d'âme du moment, les yeux lointains, en écoutant à la radio les Bee Gees chanter « More than a woman » avec leurs voix de haute-contre.

Vous saisissez la scène : personne, à ce moment précis, et dans cette configuration topographique et circonstancielle, n'était en mesure d'entendre de petits coups discrets à la porte en chêne. Des petits coups frappés par ma copine Rachel qui n'osait pas sonner, parce qu'il se faisait tard, et qu'elle était polie. Personne...sauf mon deuxième frère, qui, comme tout bon adolescent qui se respecte, venait de ressentir au fond de son estomac l'appel pressant et langoureux du sandwich au poulet vespéral dans le frigo, celui-là même qui faisait à chaque fois hurler ma mère : «  Quoi, encore ? On est sorti de table il y a à peine deux heures ! »

Par une conjonction astrale extraordinaire, mon frère traversa le sas de l'entrée juste au moment où Rachel grattait à la porte comme une souris. Trente secondes plus tard, elle serait partie bredouille, ce qui aurait considérablement changé la face du monde. Enfin, de mon monde à moi.

Car Rachel , prise d'une inextinguible crise de doute et de panique, car elle n'avait pas de voiture, venait tenter sa chance pour échanger son poste contre le mien. Ses larmes m'émurent au point que j'acceptai la ville de M. contre celle de R. Celle-là était plus loin mais plus au sud. De toutes façons, j'étais décidée à couper le cordon, alors, là ou ailleurs... Elle partit en me bénissant.

Trente-trois ans ont passé. Je suis toujours à M. J'y ai construit ma vie. Je n'ai jamais eu envie d'en partir. Je regarde souvent mon mari, mes enfants, ma maison, mes amis, mon école, mes collègues, mes élèves en me demandant quelle aurait été ma vie si un soir de juin, par le plus grand des hasards, mon frangin n'avait pas eu tout à coup une irrépressible envie de poulet...

   

Publicité
10 décembre 2011

Le hasard (Venise)

On dit que le malheur ne frappe qu’une fois, le reste c’est parait il l’affaire du hasard.

                Dans mon cas le malheur avait redoublé de zèle et excellait à me faire échouer en toute chose.

                J’avais l’impression d’être un mongol à qui le sort criait : » et surtout ne songe pas à t’enfuir !!

                « Ne bouge pas d’ici jusqu’à ce que je revienne pour te tuer. »

J’avais l’impression que tout le monde me regardait comme si je leur devais quelque chose.

Je me disais régulièrement d’un ton rageur que je voulais vivre comme tout le monde.

Au moment où le soleil se couchait derrière le brouillard, derrière les cris et les rires des enfants

Alors que si fatigué et déprimé ,je ne vis pas tout  de suite ce que le hasard était en train de m’offrir.

Je n’avais pas trouvé à mes pourquoi de réponses quand le hasard dis je et non pas la plume de l’écrivain fit surgir un vendeur de talismans de charmes et de poudres magiques.

Cela faisait des années que je n’avais pas vu de semblable colporteur.

Venise171

Vêtu d’un mélange d’habit arabe indien ou afghan il  me regardait avancer avec de grands yeux lumineux.

                Porte bonheur, potion magique, incantation pour que le hasard accomplisse vos vœux.

Je m’agenouillai devant le coffre du colporteur.

Au même moment il me repoussa et dit : »je sais qui tu es » »

Aide-moi !! Un talisman un charme ! Dis je en me déséquilibrant.

Je mendierai et emprunterai pour la payer !!

Je n’ai rien pour toi.

Cherche ,cherche, cherche mieux .tu dois bien avoir quelque chose.

Je n’ai pas besoin de chercher parce que le charme qui exaucera ton vœu se réduit au hasard confie toi au hasard.

Comment est ce possible ? Mon problème n’est pas plus compliqué à résoudre par ceux que tu as évoqués ?

 

C’est vrai dit il et ce n’est pas vrai.

Tu mens .A l’évidence tu es l’un des ces escrocs, faux vendeurs de prières.

Aide moi pour l‘amour de Dieu et ne confie pas ma vie au hasard .je ne sais plus que faire.

Je n’ai rien à te donner misérable fou..

Ce à quoi j’ai répondu à balançant un coup de pied dans sa camelote.

Remballe ta marchandise et fout le camp du quartier.

Ce ne fut qu’à ce moment que je me rendis compte à quel point la nuit était noire et glaciale.

Presque tous les réverbères étaient éteints et la plupart des fenêtres étaient sombres.

C’est là que le hasard prit la forme d’une bouche d’égout et m’avala comme une merde.

 

10 décembre 2011

C'est bientôt Noël (Walrus)

 

Balthazar

 

  Il était balte Hasard ?

10 décembre 2011

est-ce par hasard...‏ (Teb)

hasard_teb

10 décembre 2011

Hasard ou destin ? (Mamido)

Mamido171

 

Lili a douze ans. Elle participe à la communion solennelle de sa cousine Babette.

En fin d’après-midi, au moment du mousseux et de la pièce montée, débarque une bande de joyeux lurons. Ce sont les copains d’Ecole Normale de Jean-Phi, le frère de Babette, qui viennent le récupérer pour une virée nocturne. Parmi eux, Christophe, un beau blond de dix-huit ans. Avant de s’en aller, les garçon animent un moment la fête de leur bonne humeur exubérante et trinquent avec la famille.

Ni Lili, ni Christophe ne se souviennent l’un de l’autre mais tous deux gardent un souvenir vivace de cet instant.

 

Hasard ou destin ?

 

Quelques années plus tard, Lili va chercher son frère au portail de l’école primaire. Jeannot ne tarit pas d’éloge sur son enseignant. Le maitre du petit garçon, c’est Christophe.

 

Hasard ou destin ?

 

Babette et Lili sont en Première et au bal du lycée, elles dansent toute la soirée.

Tandis qu’elles s’amusent comme des folles, Jean-Phi et ses copains, dont Christophe, trouvent cette soirée ennuyeuse et les filles bien trop jeunes. Après un dernier verre à la buvette, ils décident de partir s’amuser ailleurs.

 

Hasard ou destin ?

 

Lili a dix-neuf ans. Elle est institutrice. Elle débarque dans une école primaire afin d’y remplacer la maitresse du CP, en congé maternité. Christophe enseigne au Cours Moyen, dans la même école.

 

Et voilà qu’ils se plaisent au premier regard et se mettent à bavarder comme s’ils se connaissaient depuis toujours. C’est au hasard de leurs discussions, qui deviennent au fil du temps de plus en plus intimes et passionnées, qu’ils mettront à jour leurs précédentes rencontres communes.

Ces rencontres ne semblent avoir eu lieu que pour préparer celle qu’ils sont en train de vivre afin qu’elle soit la plus réussie possible.

 

Ils sont mariés depuis trente-six ans maintenant.

C’était leur destin, semble-t-il…

 

10 décembre 2011

Joie (MAP)

DSCF3564

Joie de TA rencontre

dans l'entrelacs des chemins

Coeurs à l'unisson !

* * *

Joie

 

* * *

10 décembre 2011

Message de KatyL


Mes chers amis
Il n'y a pas de hasard à ce que je ne puisse faire un texte sur ce sujet
je suis trop prise ailleurs!!
Si par hasard vous venez en Lorraine vous verrez bien !! :-)
Je me hasarde à un pronostic que Walrus aura fait plus court que moi ??? ;-)
BISOUSSSSSSSSSSSSSSsssssssssssss
KatyL

(PSSSTTTTT !!!!  Ici MAP :  Et si KatyL est  trop prise ailleurs c'est parce qu'elle expose actuellement ses magnifiques tableaux au Château de Graffigny à Villers les NANCY )

En voici quatre choisis "au HASARD" :

Les LIVRES               Librairie

Les oiseaux en hiver                  Vase Ecole de Nancy et fleurs

 

 

3 décembre 2011

Défi #171

On dit que le HASARD fait bien les choses.

Par hasard

Qu'en pensez-vous ?

Hasardez-vous à répondre à cette affirmation 

à l'adresse habituelle :

samedidefi@hotmail.fr

3 décembre 2011

Ont regardé "Fenêtre sur cœur"

3 décembre 2011

La fleur (Lise)

Il est une fleur
Au fond de nos coeurs
Qui ouvre ses pétales
A l'orée du bonheur.

Elle est fragile et douce
Et n'aime pas les pleurs
Qui épuisent sa sève
Et fanent ses couleurs.

Elle goûte la paix
Le calme est son ami
Et de la sérénité 
Cherche la compagnie.

Son parfum est léger
Et flotte dans les airs
Chaque fois qu'un sourire
La porte sur nos lèvres.

Elle touche la fleur
Qui vit en d'autres coeurs
Et lorsqu'on la partage
Y mêle ses couleurs.

Elle rayonne en nous 
Si nous savons la voir
Et l'arroser d'amour
Comme un Divin espoir.

3 décembre 2011

La Joconde (Venise)

J’ouvre les yeux et je suis dans un musée que je ne connais pas.

Deux tableaux sont accrochés au mur. le visage des deux femmes est extrêmement gracieux

Je ne sais pas ce que je fais là et ni comment j’y suis arrivée.

Je n’ose pas bouger. Un élève crie c’est la Joconde venez voir !!

Seigneur bénissez ces ignorants et privez les de pain !!

Toute la classe de benêts avait surnommé le premier tableau la vedette à cause du nez qu’elle avait dû refaire.

Je me disais que j’allais foutre tout ce bordel des mômes en ordre quand l’un d’eux cria

Vlan les flics tirons-nous !!!

Quand je suis rentrée au commissariat pour y être interrogé l’un, deux me dit : vous faisiez  quoi - dans ce musée fermé ? »

« Vous vouliez nous chouraver la Joconde et sa sœur » n’est ce pas ?

-j’avais l’impression d’avoir gâché une journée et  j’aurai aimé dire à ces putains de flic que ce n’était pas la Joconde, mais eux ils insistaient.

D’habitude dans le boulot je me débrouille assez bien, mais là j’aurai préféré me fracturer la clavicule, ou me faire renverser par un autobus que de répéter que Léonard de Vinci avait nettement plus de talent.

Bon je leur ai dit maintenant il faut que j’y aille

Au fait je fais souvent un travail ingrat, mais rencontré autant de cons  dans la même journée

Un jour je vais renoncer à cambrioler les musées, mais je me demande si tous ces renoncements seront un progrès vu l’état de la société !!!

 

3 décembre 2011

VOICI LES MOTS QUE CES IMAGES M'INSPIRENT (Joye)

J'aime pas

3 décembre 2011

Oracle Ô désespoir (Vegas sur sarthe)


Au château des Tarots Judith (*) se morfond
de tous les coeurs présents ne saigne que le sien
son chevalier parti draguer dans les bas-fonds
elle en appelle aux dieux, aux voyants, magiciens.

"Vous qui régnez si bien sur la cartomancie
trouvez-moi un amant, manant ou troubadour
je ne peux plus longtemps vivre cette autarcie
quand les autres atouts filent le grand amour"

Le Pendu, Le Soleil, La Roue de la Fortune
étaient déjà couchés, au tapis, langoureux
"Si fait prends celui-là, son nom est L'Amoureux"

Las, funeste tirage ou mauvaise fortune
c'est un coeur épineux qu'offre le moribond
au château des Tarots Judith se morfond


(*) Judith : Dame de coeur
3 décembre 2011

Une rose et puis voilà ... (MAP)

Doucement il a frappé

à la porte de ton coeur

Toute émue, tu as ouvert :

une rose te donna

Roseli, rosela

Rosissant tu l'acceptas

DSCF7080

De sa voix il te charma

si douce ... Tu l'embrassas

dans ses bras tu te lovas

Une rose et puis voilà

Roseli, rosela

Qui donc aurait cru cela !

DSCF7080

Maintenant sur les chemins

vous marchez main dans la main

admirant à chaque pas

la nature en ses éclats

Roseli, rosela

des lilas aux nymphéas

3 décembre 2011

coeur photo 1‏ (Ristretto)

entre deux larmes de brume, ils s'étaient rencontrés

leurs mains ont effleuré les doux rayons de lune

 

sur la soie de la dune, ensemble ils ont dansé

une valse hors du temps aux notes de  plume 

 

 

au fond de ses yeux prune, il s'est enfin noyé

pour offrir à sa brune

son coeur énamouré

 

 

3 décembre 2011

Dame de cœur, dame de fleur (EVP)

Dame de cœur sur fond de fleurs
Dame de fleur offre son cœur
L’une ouvre son cœur ardent
L’autre offre sa fleur au temps

Je vous aime, crie l’une à tous les vents
Aimez-moi dit l’autre timidement
Cœur de sourire qui respire
Fleur au cœur du livre qui soupire.

L’une et l’autre ont le désir
D’aimer et d’être aimées, et pour le dire
Se font un carnaval de couleurs
Et de naïfs traits de bonheur.

Aimez la dame de fleur pour sa douceur,
Laissez la dame de cœur donner sa chaleur.
Prendre ou donner ne sont pas choses faciles,
Vous êtes priés de ne pas faire les imbéciles,

Sinon je vous casse la tête comme une coquille !!
Car moi, je ne suis pas du tout gentille !

Publicité
<< < 1 2 3 4 5 > >>
Newsletter
Publicité
Le défi du samedi
Publicité
Publicité