Le hasard (Venise)
On dit que le malheur ne frappe qu’une fois, le reste c’est parait il l’affaire du hasard.
Dans mon cas le malheur avait redoublé de zèle et excellait à me faire échouer en toute chose.
J’avais l’impression d’être un mongol à qui le sort criait : » et surtout ne songe pas à t’enfuir !!
« Ne bouge pas d’ici jusqu’à ce que je revienne pour te tuer. »
J’avais l’impression que tout le monde me regardait comme si je leur devais quelque chose.
Je me disais régulièrement d’un ton rageur que je voulais vivre comme tout le monde.
Au moment où le soleil se couchait derrière le brouillard, derrière les cris et les rires des enfants
Alors que si fatigué et déprimé ,je ne vis pas tout de suite ce que le hasard était en train de m’offrir.
Je n’avais pas trouvé à mes pourquoi de réponses quand le hasard dis je et non pas la plume de l’écrivain fit surgir un vendeur de talismans de charmes et de poudres magiques.
Cela faisait des années que je n’avais pas vu de semblable colporteur.
Vêtu d’un mélange d’habit arabe indien ou afghan il me regardait avancer avec de grands yeux lumineux.
Porte bonheur, potion magique, incantation pour que le hasard accomplisse vos vœux.
Je m’agenouillai devant le coffre du colporteur.
Au même moment il me repoussa et dit : »je sais qui tu es » »
Aide-moi !! Un talisman un charme ! Dis je en me déséquilibrant.
Je mendierai et emprunterai pour la payer !!
Je n’ai rien pour toi.
Cherche ,cherche, cherche mieux .tu dois bien avoir quelque chose.
Je n’ai pas besoin de chercher parce que le charme qui exaucera ton vœu se réduit au hasard confie toi au hasard.
Comment est ce possible ? Mon problème n’est pas plus compliqué à résoudre par ceux que tu as évoqués ?
C’est vrai dit il et ce n’est pas vrai.
Tu mens .A l’évidence tu es l’un des ces escrocs, faux vendeurs de prières.
Aide moi pour l‘amour de Dieu et ne confie pas ma vie au hasard .je ne sais plus que faire.
Je n’ai rien à te donner misérable fou..
Ce à quoi j’ai répondu à balançant un coup de pied dans sa camelote.
Remballe ta marchandise et fout le camp du quartier.
Ce ne fut qu’à ce moment que je me rendis compte à quel point la nuit était noire et glaciale.
Presque tous les réverbères étaient éteints et la plupart des fenêtres étaient sombres.
C’est là que le hasard prit la forme d’une bouche d’égout et m’avala comme une merde.