2021, L'Odyssée estivale continue, persiste, perdure, se macère, s'arrête, se boudine et s'attriste (joye)
J’entends déjà l'indignation d’ici - soupirs !
Jamais je ne comprendrai les Terrien·ne·s.
On dirait qu’il haïssent la nature.
À part tuer les arbres, les animaux, les insectes, et leur planète entière, ils trouvent que c’est chouette de se défigurer avec des tatouages, des maquillages et des piercings. Il y a même des gens qui s’injectent du poison et du plastique.
Ma prof de Bizarreries de l’univers nous a même expliqué en classe aujourd’hui qu’il y a des Terrien·ne·s qui font de telles choses inouïes à leurs chiens et à leurs chats, les habillant dans des costumes et leur coupant les oreilles et les queues !
Nous ne voulions pas la croire, même quand elle nous a montré ses preuves : une tof d’une adorable petite Terrienne. Quelqu’un de tordu avait tracé des voies célestes sur son petit visage ! Après, le malfrat anonyme a visiblement essayé de l’étouffer dans un grand costume de clown !
Je sais. Affreux !
Cette petite bambine était superbe sans tout ce qu’elle devait porter sur son visage et son corps. Même sans la peau bleue prisée par nous les Estivalien·ne·s, sa beauté unique était gâchée par cet excès.
Non, vraiment, jamais je ne comprendrai les Terrien·ne·s. Sauf peut-être ceux·celles qui pensent comme moi.
Fin de transmission