Défi 150 (Venise)
Alors que dehors le vent fouettait les fenêtres, enveloppées dans mon peignoir de bain
Je ne compris pas tout de suite cette panne de l’écriture.
La vraie couleur de mon encre n’était pas bleue, mais invisible à l »œil nu.
Rien n’écrivait en moi !!
Maintenant dit soudain une voix : elle a besoin de moi !!
Pour faire quelque chose que j’ignore
Mais tu sais reprit la voix je souhaite te servir enfin à quelque chose !!
Je sursautai sur ma chaise allons reprit la voix
Il fallait se rendre à l’évidence cette voix sortait de mon ordinateur
Je ne comprenais pas ce qu’il était entrain d’arriver, dehors le vent détachait le blanc de la mer et le rependait sur la terre ;
Tu as faim me demanda l’ordinateur
Car j’ai remarqué que tu accompagnes l’écriture de biscuits ?
Comment ça dis je étonnée en mesurant que cet appareil entendait mes pensée sur les nuages.
Bon je me mets un chiffon sur la bouche et je t’écoute !
Qu’as-tu à dire au défi samedi ?
La conséquence ridicule d’avoir un ordinateur qui vous parle c’est de ne plus pouvoir s’en passer
Même quand je me bouche les oreilles je l’entends
Mon ordinateur encaissait les coups sans pleurer, quelque fois il rajoutait à mon écriture un déclic nerveux qui m’incitait à poursuivre.
Il tremblait souvent dans son inutile héroïsme à corriger mes fautes.
Ce soir me dit il faut m’excuser je dois m’absenter !
Comment je ne peux plus écrire sans toi je sais dit il tu n’es qu’un médiocre écrivain
Mais il te faut savoir que le talent arrive à l’improviste
On ne l’attend pas et on ne sait pas l’expliquer, un jour ton écriture produira quelque chose chez les autres
Une sensation de vide me traversa le corps et réclamait le sommeil
Quand je me suis réveillée ce texte était là sur mon écran sans que j’y sois pour quelque chose.
Une dernière phrase avait retenue mon attention :’ je suis le même ordinateur que tous les autres
C’est toi qui as changée et tu ne t’en rends pas compte.
C’est la photo sur l’écran que j’ai encore du mal à identifier !!!!
?